mercredi 30 décembre 2009

Un taux de croissance de 4%, en 2010 dans la région MENA, selon les prévisions de la Banque Mondiale

La région du Moyen-orient et de l'Afrique du nord (MENA) devrait réaliser un taux de croissance économique de 4% en 2010, a estimé la vice-présidente de la Banque Mondiale pour la région MENA, Shamshad Akhtar.
"Il est important de savoir que la région MENA devrait croître à 4% en 2010, ce qui est supérieur à la croissance économique observée au cours de l'exercice 2009", a-t-elle dit dans un entretien accordé à "Al Ahram Hebdo".
Mme Akhtar a précisé que les perspectives de croissance dans la région dépendront en grande partie des différents plans de stimulation économique mis en place par les pays de la région.
"Il est important de reconnaître aussi que l'environnement extérieur est toujours porteur de certains risques, ce qui a été évident dans le cas de Dubaï", avec la crise de son groupe Dubaï World, a poursuivi la responsable.
Revenant sur cette crise, elle a rappelé les mesures prises notamment le transfert de 10 milliards de dollars de l'émirat d'Abou Dhabi, une clarification du cadre juridique pour la restructuration de la dette mondiale de Dubaï et l'appui constant de la Banque centrale du pays à toutes les banques commerciales émiraties.
Cette batterie de mesures, a-t-elle souligné, "confirme déjà que les effets potentiellement perturbateurs de la restructuration de la dette seront contenus à l'intérieur du pays, les Emirats arabes unis".
Elle a fait savoir, par ailleurs, que les acteurs-clés au sein de Dubaï World en termes d'investissements directs étrangers dans la région à savoir Dubaï Ports World et Jebel Ali Free Zone "n'ont pas besoin de restructuration".
Comme l'endettement de Dubaï World semble être concentré dans des banques émiraties ou des banques hors MENA, les retombées sur le système bancaire de la région "ne devraient pas être significatives", a assuré la responsable.
Par ailleurs et pour surmonter les effets de la crise, la responsable a exprimé la détermination du groupe de la Banque mondiale à maintenir le rythme et l'élan de l'assistance apportée pour permettre aux pays de la région MENA d'élargir et d'approfondir les réformes, réaliser la cohésion sociale et être en mesure de profiter de l'intégration économique mondiale.
Dans ce sens, elle a rappelé que le Groupe de la Banque mondiale, y compris la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, l'Association internationale de développement, la Société financière internationale et l'Agence multilatérale de garantie des investissements, avait engagé 3,2 milliards de dollars durant 2009 dans les pays de la MENA.
Ces fonds ont été engagés "car il y avait une nécessité vitale de mener des interventions rapides et de répondre très tôt aux demandes des gouvernements pour assurer une reprise et atténuer l'impact de la crise sur la croissance et réduction de la pauvreté", a-t-elle souligné.
Source: www.lavieeco.com

mardi 29 décembre 2009

Terrorisme: L'homme qui a escroqué la CIA

Ce mois-ci, le magazine Playboy révèle une embarrassante supercherie, dans laquelle semble être tombée l’administration Bush. Fin 2003, le gouvernement américain, qui était en pleine « guerre contre la terreur », se serait fait avoir par un informaticien douteux, Dennis Montgomery, qui prétendait décoder des messages secrets transmis par al-Qaïda sur la chaîne al-Jazira.
Les spécialistes du renseignement ont été surpris, fin décembre 2003, lorsque le gouvernement américain a soudainement déclenché une alerte anti-terroriste, qui a provoqué des annulations de vols et fait trembler les marchés financiers.

Selon le magazine Playboy, l’homme qui était derrière cette alerte s’appelle Dennis Montgomery. Il dirigeait une entreprise de logiciels et de jeux vidéo dans le Nevada. Il serait parvenu à convaincre la CIA qu’al-Qaïda communiquait avec des cellules dormantes aux Etats-Unis, au moyen de codes barres secrets envoyés à travers les émissions de la chaîne al-Jazira.
Il prétendait avoir mis au point un logiciel pour décrypter ces codes barres, censés dissimuler des numéros de vol et des coordonnées géographiques. Playboy explique qu’à la CIA, des agents ont fini par avoir des doutes sur ce logiciel, qu’il aurait tenté de vendre pour 100 millions de dollars, sans jamais expliquer son fonctionnement.

Selon l’auteur de l’article, Aram Roston, la supercherie a été révélée avec l’aide des services secrets français, impliqués en raison de l’annulation des vols d’Air France. Mais cela n’aurait pas empêché Dennis Montgomery, un joueur invétéré, de décrocher par la suite d’autres contrats juteux avec l’armée.
Source: www.rfi.fr

dimanche 27 décembre 2009

Nucléaire : Séoul l'emporte aux Emirats

Un consortium sud-coréen vient de remporter un contrat pour la construction de 4 centrales nucléaires civiles aux Emirats arabes unis. C'est le premier pays arabe du Golfe à s'équiper en nucléaire civil et le montant du contrat est l'un des plus élevé jamais atteint au monde.
Pas moins de 20 milliards de dollars, 14 milliards d'euros, c'est le montant de l'appel d'offres remporté par les Sud-Coréens pour construire 4 centrales électriques nucléaires aux Emirats arabes unis. Forts de cette première victoire, les Sud-Coréens espèrent bien obtenir le contrat portant sur l'exploitation de ces centrales, ce qui doublerait le montant de l'opération.

Face au groupe constitué par la compagnie coréenne publique Kepco, Samsung, Hyundai, l'américain Westinghouse et le japonais Toshiba, on trouvait une alliance américano-japonaise General Electric-Hitachi et une offre française EDF, GDF-Suez, Areva, Total. Les Français proposaient leur réacteur de troisième génération EPR. Les travaux de construction doivent commencer en 2012, et le premier réacteur devrait être opérationnel en 2017.
Les Emirats arabes unis sont le troisième exportateur mondial de pétrole, mais la consommation d'électricité y progresse très rapidement, d'où le souhait de produire de l'énergie nucléaire. Afin d'apaiser toute crainte concernant la course aux armements dans la région, les Emirats se sont engagés à importer le combustible nucléaire sans l'enrichir eux-mêmes.
Source: www.rfi.fr

samedi 26 décembre 2009

Elections en Croatie: Une présidentielle ouverte

Pas moins de 12 candidats s’affrontent, dimanche 27 décembre 2009, lors du premier tour de l’élection présidentielle, une élection où toutes les possibilités restent ouvertes. Après 10 ans de mandat, l’actuel président croate, Stipe Mesic, ne peut pas se représenter. Il laisse derrière lui un paysage politique éclaté.
Après la détente des fêtes de Noël, les Croates vont devoir rapidement repasser aux choses sérieuses. Deux jours plus tard, ils sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau président. Au rang des principaux candidats, Ivo Josipovic, qui se présente sous l’étiquette du Parti social-démocrate (SDP), actuellement en tête dans les intentions de vote au premier tour. Une avance qui lui permettra probablement d’être présent au second tour, mais qui est loin de lui garantir un succès final. Il affrontera dimanche Andrija Hebrang, candidat officiel du parti conservateur au pouvoir (HDZ), mais surtout Nadan Vidosevic, un libéral exclu du HDZ pour avoir présenté sa candidature en tant qu’indépendant, largement devant Hebrang dans les sondages. Milan Bandic, le maire de la capitale Zagreb, est le dernier candidat à avoir des chances de figurer au second tour. Ce dernier a également été exclu de son parti (SDP), pour les mêmes raisons que Nadan Vidosevic.

Après une année 2009 marquée par la crise (repli de 6% du PIB et un chômage à un niveau record, 15,5% de la population), c’est sur la reprise économique et sur la lutte contre la corruption, qu’aura principalement porté la campagne. Ivo Josipovic, par exemple, s’est engagé à lutter « sans compromis » contre la corruption et le crime organisé. Un thème de campagne largement lié aux nombreuses affaires qui secouent la Croatie depuis plusieurs semaines.
Grande absente de la campagne présidentielle, la question de la candidature croate à l’Union européenne, débloquée depuis le règlement du contentieux frontalier avec la Slovénie en septembre dernier. Selon Corinne Deloy, rédactrice à l’observatoire des élections en Europe à l’institut Robert Schuman, cette absence de débat autour de l’Union européenne tient à une raison simple : « L’Europe fait consensus en Croatie : la droite, la gauche et la population sont désireuses d’y entrer. Les politiques ne veulent qu’une chose, c’est que leur pays entre dans l’Union européenne. Ce n’est pas un sujet de débat. » Une adhésion en bonne voie, donc, mais qui dans la population suscite quelques interrogations, voire quelques réticences ces derniers mois.

Au final, comme l’explique Corinne Deloy, les candidats « ont été obligés de se distinguer entre eux » puisque certains viennent du même parti. « Cela rend la campagne plus dure, et la porte sur des conflits de personnes. »
Mais les programmes présidentiels des candidats risquent fort de ne pas être appliqués dans leur ensemble. En effet, le poste de chef de l’Etat croate est surtout honorifique. Il a son mot à dire en matière de politique étrangère, mais il n’a pas le pouvoir d’opposer son véto aux textes de loi.
Thibaut Pézerat
Source: www.rfi.fr

mardi 22 décembre 2009

Guinée: Les Nations unies resserrent l'étau autour de Camara

Selon le rapport de la Commission d'enquête internationale sur les massacres et les violences de la fin septembre 2009 en Guinée, les enquêteurs estiment qu'au moins 156 personnes ont été tuées dans la répression et 109 femmes ou jeunes filles ont été violées et parfois mutilées. La Commission parle de crimes contre l'humanité et en impute notamment la responsabilité à Moussa Dadis Camara. Elle réclame, pour le chef de la junte et les autres responsables comme le lieutenant Toumba Diakité et le commandant Moussa Tiegboro Camara, la saisie de la Cour pénale internationale.
Moussa Dadis Camara semble aujourd'hui pris à son propre piège. C'est en effet le chef de la junte qui, après la sanglante répression de la fin septembre, avait demandé la venue d'une commission d'enquête internationale à Conakry.

Le passage des Nations unies dans la capitale guinéenne avait déjà ébranlé la fragile union autours du bouillonnant capitaine. Et pour cause, c'est après avoir incriminé son aide de camp devant la commission que Moussa Dadis Camara a été victime d'une tentative d'assassinat de la part du lieutenant Toumba Diakité.
La publication de ce rapport très attendu constitue donc un nouveau coup dur pour le chef du CNDD et son entourage le plus proche. Déjà physiquement affaibli, Dadis Camara voit maintenant l'étau de la justice internationale commencer à se refermer sur lui. Pour l'heure, la CPI n'a pas encore été officiellement saisie du dossier guinéen mais depuis novembre le procureur Moreno Ocampo examine la situation sur place et la cour devrait envoyer une équipe à Conakry début 2010.
Si les Nations unies contribuent avec ce rapport à retirer le capitaine Dadis Camara du paysage politique guinéen, indirectement elles font le jeu de son remplaçant Sekouba Konaté. Ce dernier n'est en effet pas mis en cause et des diplomates comme des opposants le considèrent comme une alternative crédible à un chef de l'état toujours au Maroc.
Source: www.rfi.fr

samedi 19 décembre 2009

International: la liberté d'expression attaquée dans toutes les régions du monde

Afin de souligner le 61e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le 10 décembre, les membres de l’IFEX ont marqué un temps d’arrêt pour formuler des commentaires sur les violations de la libre expression. Au cours des sept dernières années, on a assisté au déclin ininterrompu, à l’échelle mondiale, de la liberté d’expression, selon ce que rapporte Freedom House. Seulement 17 pour 100 de la population du globe jouissent d’une presse entièrement libre, dit l’organisme. « De l’accroissement troublant de la violence contre les journalistes et les défenseurs des droits de la personne jusqu’aux tentatives sophistiquées pour bloquer et censurer l’Internet, l’un de nos droits les plus essentiels de la personne s’érode lentement. Le temps est venu d’entreprendre de renverser cette tendance », déclare Freedom House.
« En plus de protéger nos journalistes et nos défenseurs des droits de la personne, les démocraties du monde doivent intensifier leurs efforts pour protéger la liberté d’expression, chez elles et dans le monde », dit Freedom House. « La liberté d’expression, c’est beaucoup plus qu’un simple degré important de liberté personnelle. La capacité d’exprimer et de partager ses vues et de faire rendre des comptes aux dirigeants constitue la pierre angulaire de la démocratie. »

Au Zimbabwe, le 10 décembre, l’Institut des médias d’Afrique australe-Zimbabwe a invité son gouvernement à abroger les lois répressives qui bloquent l’accès à l’information, à mettre fin au monopole du secteur de la radiodiffusion exercé par les médias qui appartiennent à l’État,ainsi qu’aux privilèges des permis accordés aux journaux appartenant à l’État, au détriment des entreprises de presse indépendantes, entre autres réformes. Le MISA-Zimbabwe presse le gouvernement du Zimbabwe de favoriser un environnement de liberté pour les médias.

Pour marquer le 10 décembre, le Centre palestinien pour le développement et la liberté des médias, le MADA, a attiré l’attention sur les violations de la liberté de la presse commises par les forces israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, notamment sur le cas des quatre journalistes tués dans la Bande de Gaza au début de 2009. Le MADA a souligné en outre la situation des journalistes palestiniens qui subissent les attaques des services de sécurité palestiniens en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. En particulier, le MADA invite la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il cesse de s’attaquer aux journalistes.

La détérioration des droits de la personne et de la liberté de parole en Egypte a poussé l’Organisation égyptienne de défense des droits de la personne(Egyptian Organisation for Human Rights, EOHR)a profité de l'occasion présentée par la Journée internationale des droits de l’homme pour exiger l’abolition de l’incarcération pour crimes de publication. L’EOHR appelle le gouvernement égyptien à réformer toutes les lois qui ont trait à la liberté d’expression, de publier et d’imprimer, et à adopter un projet de loi sur la libre circulation de l’information, qui devrait refléter les normes démocratiques internationales. L’EOHR a également souligné la nécessité de procéder à une réforme électorale et d’avoir une plus grande représentation des femmes au parlement, la protection contre la torture, et bien d’autres questions liées aux droits.
Source: Communiqué de l’IFEX

vendredi 18 décembre 2009

France: Les protagonistes de l'affaire EADS blanchient par le gendarme de la Bourse

Après trois ans d'enquête, l'Autorité des marchés financiers (AMF) vient de blanchir tous les acteurs soupçonnés de « manquement d’initié » au sein du groupe européen d’aéronautique et de défense EADS. L’affaire n’est pas pour autant bouclée, une procédure pénale est en cours.
Pour le gendarme de la Bourse, il n'y a donc jamais eu de « manquement d’initié » au sein d'EADS et de sa filiale Airbus. Face à cette décision surprise tombée jeudi 17décembre 2009, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam) s’est dite « scandalisée ». Pour Colette Neuville, « la réputation de l'AMF et la place de Paris ne sortent pas grandies de cette affaire ». Même constat du côté de l’Association des petits porteurs actifs (Appac) qui s’étonne « du revirement de l’AMF ».

La Commission des sanctions de l'AMF a finalement mis hors de cause les dix-sept personnes soupçonnées de délits d’initiés au sein d’EADS ainsi que les trois sociétés incriminées, le groupe EADS et ses actionnaires privés, l'Allemand Daimler-Chrysler et le Français Lagardère. Ils étaient suspectés de s’être indûment enrichis en vendant leurs actions en novembre 2005 et mars 2006 avant l’annonce des retards de livraison du gros porteur d’Airbus A380 et la chute de l’action en Bourse.
Parmi ces dix-sept personnes mises en cause, seuls sept dirigeants (anciens et actuels) d’EADS étaient pointés du doigt par le rapporteur de la commission des sanctions de l’AMF Antoine Courteault. L’ancien co-président exécutif d’EADS, le Français Noël Forgeard, qui avait réalisé une plus-value de 3,7 millions d'euros, et contre qui le rapporteur réclamait une amende de 5,5 millions d’euros, a ainsi été blanchi.
L'Allemand Thomas Enders, l'actuel président d’Airbus et son directeur commercial l'Américain John Leahy ainsi que quatre autres dirigeants ont également tous été mis hors de cause. L’AMF n’a pas suivi les conclusions de son rapporteur qui avait recommandé en juillet 2009 de sanctionner ces sept dirigeants d'EADS ou d'Airbus pour « manquement d'initié ».

L’AMF a, en effet, estimé que « l’information privilégiée portant sur les retards de l’A380 était relative à une donnée de type industriel et non à une donnée financière ». Toujours selon l’AMF, cette information ne pouvait donc être à la base d’un « manquement d’initié ». La commission des sanctions a également écarté le grief de mauvaise communication, qui avait poussé le rapporteur à réclamer une grosse amende contre EADS.
Interrogé sur la décision de la commission des sanctions, le président de l’AMF Jean-Pierre Jouyet a indiqué qu’il s’agissait « d’un jugement de droit et non d'un jugement politique ». Pour autant, l’affaire EADS n’est pas close. Une procédure pénale est en cours. Cinq personnes dont Noël Forgeard restent mises en examen pour « délit d’initié ». Elles risquent jusqu’à deux ans de prison et une amende minimum d’1,5 million d’euros. Les avocats s'attendent encore à plusieurs années de procédure.
Myriam Berber
Source: www.rfi.fr

Twitter sous contrôle iranien pendant une heure

Twitter a été brièvement piraté dans la nuit de jeudi à vendredi par un groupe se présentant comme la "cyberarmée iranienne" qui voulait protester contre "l'ingérence sournoise" du site de micro-blogs dans les affaires de l'Iran.
Le co-fondateur du site, Biz Stone, a reconnu sur le blog officiel de l'entreprise que le fonctionnement "avait été momentanément en panne" ajoutant, sans donner plus de détails, que c'était "maintenant réparé". "Nous ferons une mise au point avec plus d'informations et de détails une fois que nous aurons davantage enquêté", a-t-il écrit.

La panne aurait débuté vers 6H00 GMT vendredi et duré près d'une heure. Durant cette période, les utilisateurs voulant consulter leurs comptes tombaient sur l'image d'un drapeau vert accompagné de la mention, écrite en anglais, "Ce site a été piraté par la cyberarmée iranienne". Un texte, dont les traductions mises en ligne, affirme: "Les Etats-Unis pensent contrôler et diriger internet, mais ça n'est pas le cas. Nous contrôlons et dirigeons internet avec notre pouvoir, n'essayez donc pas de soulever le peuple iranien".
Cette panne a également affecté les recherches sur Twitter menées à partir de Google. En guise de résultat, les internautes tombaient sur un message indiquant "Ce site a été piraté par la cyberarmée iranienne", suivi d'un texte en farsi, indique TechCrunch, capture d'écran à l'appui. "Au nom de Dieu, en tant qu'Iranien, ceci est la réponse à l'ingérence sournoise de Twitter, commandée par les autorités américaines, dans les affaires internes de mon pays", est-il écrit, selon une traduction anglaise de TechCrunch.
La maniabilité de Twitter, qui permet à ses membres d'écrire de courts messages depuis un ordinateur ou un téléphone portable, a permis à l'opposition iranienne de relater les manifestations ayant suivi la reconduction controversée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique, alors que Téhéran bloquait le travail des journalistes locaux et étrangers. L'élection présidentielle du mois de juin a ainsi été le sujet le plus abordé en 2009 sur Twitter, a indiqué mercredi le site internet.
Source: www.lexpansion.com

mercredi 16 décembre 2009

Accord amiable entre la Commission Européenne et Microsoft

Microsoft échappe à une amende gigantesque en acceptant de donner le choix entre plusieurs navigateurs internet sur son système d'exploitation Windows.
La Commission européenne a mis fin mercredi à une enquête majeure contre le géant américain du logiciel Microsoft, qu'elle accusait d'abuser de sa position dominante dans les navigateurs internet. Microsoft a échappé à une amende car il a fait d'importantes concessions, en acceptant de proposer un choix entre plusieurs navigateurs internet sur son système d'exploitation Windows, pour les utilisateurs européens.
La Commission, gardienne de la concurrence dans l'UE, avait ouvert une enquête sur le navigateur de Microsoft, Internet Explorer, en janvier 2008. Elle accusait Microsoft de lui donner un avantage concurrentiel illégal en l'incorporant systématiquement à Windows, qui équipe 90% des PC dans le monde.
Concrètement, Microsoft a accepté, pendant les cinq années à venir, de proposer à tous les utilisateurs européens de Windows dans les versions XP, Vista et 7 de choisir leur navigateur. Par le biais des mises à jour automatiques de Windows, il recevront un écran de choix leur proposant une liste de navigateurs pouvant être utilisés en plus ou à la place d'Internet Explorer. Les fabricants d'ordinateurs équipés avec Windows en usine pourront également désactiver complètement Internet Explorer et installer un navigateur concurrent.

La Commission a adopté mercredi une décision rendant ces dispositions obligatoires sous peine d'amende pour Microsoft. Le groupe devra lui faire régulièrement des rapports et Bruxelles réexaminera le cas dans deux ans. "Des millions de consommateurs européens vont profiter de cette décision en ayant le libre choix du navigateur internet qu'ils utilisent", s'est félicitée la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes.
Microsoft risquait une amende susceptible d'atteindre 10% de son chiffre d'affaire annuel mondial (qui avait atteint 58,44 milliards d'euros sur le dernier exercice clos fin juin) et qui aurait été d'autant plus lourde qu'il est récidiviste. Bruxelles, en guerre depuis des années contre le groupe américain, lui a déjà infligé au total 1,676 milliard d'euros d'amendes.
Elle lui reproche toujours de ne pas publier suffisamment d'informations techniques sur ses logiciels afin de leur permettre de fonctionner avec ceux développés par des concurrents ("interopérabilité"). Microsoft, longtemps réputé pour sa culture du secret, a toutefois pris une série d'engagements pour améliorer la situation. "La Commission va soigneusement examiner l'impact de ces propositions sur le marché, et prendra les résultats en compte dans son enquête en cours sur l'interopérabilité", a-t-elle promis mercredi dans son communiqué.
Le principal concurrent d'Internet Explorer aujourd'hui en Europe est Firefox (développé par la fondation Mozilla). Les autres logiciels sont Chrome, lancé récemment par Google ou Opera du norvégien Opera Software, dont une plainte a motivé l'enquête de Bruxelles. Apple propose aussi une version de son navigateur Safari qui est compatible avec Windows.
Source: www.lexpansion.com

Les poursuites judiciaires continuent à l'enconte d'Intel

Sa conciliation avec AMD à peine conclue, et après l'amende record infligée par la Commission européenne, Intel est maintenant poursuivi par les autorités américaines de la concurrence.
La commission fédérale du commerce américaine (FTC), gardienne du respect des règles de concurrence, a annoncé mercredi qu'elle poursuivait le numéro un mondial des microprocesseurs Intel, l'accusant d'avoir mené une "campagne systématique" pour éliminer ses rivaux du marché. Selon la plainte déposée par la FTC, "les tactiques anticoncurrentielles d'Intel étaient conçues pour freiner des produits concurrents supérieurs qui menaçaient son monopole sur le marché des puces pour les unités centrales" d'ordinateurs.
Cette plainte intervient un mois après qu'Intel a soldé à l'amiable, moyennant 1,25 milliard de dollars, le litige l'opposant à son concurrent AMD.
En mai, Intel avait été condamné à une amende de la Commission Européenne de 1,06 milliard d'euros pour abus de position dominante, après neuf ans d'enquête.
Enfin le groupe californien est visé par d'autres poursuites, intentées notamment par le ministère de la justice de l'Etat de New York.
Source: www.lexpansion.com

lundi 14 décembre 2009

Turquie: violentes manifestations après la dissolution du DTP

De violentes manifestations pro-kurdes ont eu lieu, dimanche 13 décembre et pour le troisième jour à Istanbul, en protestation contre la dissolution du Parti pour une société démocratique (DTP), prononcée vendredi par la Cour constitutionnelle turque.
Des heurts ont opposé les manifestants aux forces de l'ordre notamment au quartier populaire de Gaziosmanpasa, dans la partie européenne de la mégapole, rapporte l’AFP.
D'autres manifestations et heurts se sont produits dans d'autres quartiers de la ville ou des militants kurdes se sont opposés aux forces anti-émeutes de la police ainsi qu'à des nationalistes turcs et à des habitants, en particulier dans le centre ville, a indiqué la même source.
Le mouvement de protestation populaire contre l'interdiction du DTP, principale formation politique pro-kurde de la Turquie, a également eu lieu dans d'autres régions du pays, notamment à Mersin (sud) et Viransehir (sud-est), selon Anadolu.
La dissolution du DTP a été prononcée parce que le parti était devenu un "foyer d'activités préjudiciables à l'indépendance de l'Etat et à son unité indivisible", a déclaré vendredi lors d'une conférence de presse le président de la Cour Hasim Kiliç.
Source: www.lavieeco.com

samedi 12 décembre 2009

Le Club Med enregistre une perte nette de 53 millions d’euros

Le "Club Med" a enregistré une perte nette de 53 millions d'euros au titre de l'exercice 2008/2009, clos fin octobre dernier, a annoncé ce vendredi son PDG, Henri Giscard d'Estaing, rapporte l’AFP.
"Nous avons traversé la crise plutôt bien, toutefois nous avons souffert comme tout le monde", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse, ajoutant que l'opérateur touristique maintient sa stratégie axée sur le haut de gamme et voit en la Chine un nouvel Eldorado avec l'ouverture de 5 villages d'ici 2015 dans ce pays.
Après avoir indiqué que la crise financière mondiale a fait perdre au "Club Med" 133 000 clients sur l'année et entraîné une baisse du chiffre d'affaires de 8,3%, M. Giscard d'Estaing a expliqué que "ce manque de volume nous a privé des fruits de notre stratégie l'année même où notre business model allait donner sa pleine efficacité", indique a même source.
Le groupe prévoit, dans le but de contenir cette tendance négative, une réduction entre autres, des coûts de vente passant par exemple par les ventes en direct qui devront atteindre 60% (dont 20% sur internet) en 2012 contre 57% (dont 15% via le web) en 2009.
Source: www.lavieeco.com

mardi 8 décembre 2009

Publicité: Internet, seul média en progression en 2009

Le marché publicitaire mondial, affecté par la crise économique, devrait chuter de 10,2% cette année, un recul encore plus fort qu'attendu, avant d'amorcer une reprise en 2010 (+0,9%) et de se consolider en 2011, selon les prévisions de l'agence ZenithOptimedia publiées mardi. Internet est le seul média à avoir progressé en 2009 (+9,5%). Il devrait croître de 12% à 13% dans les trois années à venir.

L'agence média du groupe Publicis, qui tablait en juillet sur un recul de 8,5% pour 2009, avait déjà révisé ses prévisions à la baisse en octobre, évoquant alors une chute de 9,9%. "La pire récession jamais connue depuis la Grande Dépression a conduit le monde publicitaire dans une crise sans précédent", souligne ZenithOptimedia dans un communiqué, précisant: "quand l'économie ralentit, les investissements publicitaires ralentissent davantage". "Ce corollaire induit aussi qu'une fois rétabli complètement, le marché publicitaire surperformera l'économie dans son ensemble", ajoute-t-elle, tout en précisant que "le rétablissement prendra un certain temps".
L'agence table pour 2010 sur une hausse du marché de 0,9% (contre +0,4% jusqu'ici), puis 3,9% en 2011 et 4,8% en 2012.

Les journaux et les magazines ont le plus souffert (respectivement -17% et -20%), tandis que la télévision (-7,6%) a mieux résisté car "l'audience TV augmente en période de crise".
La crise publicitaire a "touché de façon inégale les marchés", souligne-t-elle. Tous les pays développés, qui ont beaucoup souffert en 2009, devraient encore endurer la crise en 2010, avec une baisse attendue des recettes publicitaires de 2,6% aux Etats-Unis, de 0,5% en Europe de l'Ouest et de 3,2% au Japon.
En revanche, de nombreux pays émergents vont poursuivre leur croissance et devraient même la voir s'accélérer en 2010: +3,8% en Asie-Pacifique, +8,1% en Amérique latine, +2,3% en Europe Centrale et de l'Est et + 7% dans le reste du monde.
Source: wwww.lexpansion.com

lundi 7 décembre 2009

Google personnalise ses résultats de recherche

Le résultat de la recherche chez Google, prend en compte l’historique de toutes les anciennes recherches déjà effectuées sur un ordinateur donné.
Cela est actuellement vrai si et seulement si, la fonction « Web History » est activé, et que l’utilisateur est loggué sur son propre compte Google.
La nouveauté, selon le site « Abondance.com », est que dorénavant il ne sera plus nécessaire d’être connecté à son compte Google pour que le moteur de recherche prenne en compte votre historique de recherche et vos sites de préférences.

Chaque internaute aura sa propre page de résultats. Un coup dur pour les agences de référencement qui doivent revoir leurs stratégies de référencement et surtout de positionnement. Après ce changement majeur, ces agences là n’auront plus d’influence sur le moteur de recherche.
Etre en première page de Google dépendra sans doute du passage « obligatoire » par Google Adwords pour la création d’un historique de recherche chez l’internaute.

La nouvelle annonce de Google favorisera les sites qui bénéficient déjà d’une forte notoriété sur la toile, pour les autres et les sites nouvellement crées, il faut prévoir d’importants budgets de communication pour espérer un jour être en première page.
La personnalisation des résultats de recherche chez Google reste à la fois bénéfique pour l’utilisateur qui verra ses sites préférés en première page de recherche, mais présentera des limites pour la découverte de nouveaux sites et de nouveaux contenus peut être plus pertinents, plus récents et plus intéressants.
Source: www.lavieeco.com

lundi 30 novembre 2009

Gordon Brown annonce l'envoi de 500 soldats supplémentaires en Afghanistan, Obama devrait annoncer sa décision mardi 1er décembre

Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a annoncé ce lundi l'envoi de 500 soldats supplémentaires en Afghanistan.
«Toutes les conditions sont désormais réunies pour envoyer ces renforts», a dit Brown dans une déclaration devant le parlement, rapporte l’AFP.
Ces renforts portent à 10 000 le nombre total des troupes britanniques stationnées dans le sud de l'Afghanistan, y compris les forces spéciales.
Le chef du gouvernement britannique, qui a fait savoir que huit autres pays se sont engagés à envoyer des renforts, devra participer à une vidéoconférence avec le Président américain Barack Obama, consacrée à la nouvelle stratégie occidentale en Afghanistan, précise l’AFP.
Le responsable britannique a relevé que la menace terroriste posée par l'organisation Al-Qaeda "sera combattue à la source" dans les zones frontalières entre l'Afghanistan et le Pakistan.

Par ailleurs, le président américain Barack Obama a réuni dimanche soir son conseil de guerre pour examiner les options des Etats-Unis en Afghanistan avant d'annoncer sa décision mardi soir, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche lundi.
Après cette réunion qui n'avait pas été annoncée, Barack Obama a pris contact avec le président français Nicolas Sarkozy et devait faire de même plus tard avec le Premier ministre britannique Gordon Brown et le président russe Dimitri Medvedev, a précisé Robert Gibbs, cité par AP. Signalons enfin que l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord entend porter le nombre des forces afghanes de 90 000 à 134 000.
Source: www.lavieeco.com

vendredi 27 novembre 2009

Euromed - Migration: Les pays euro-méditerranéens face aux nouvelles tendances migratoires

La migration est un phénomène naturel qui a accompagné l’histoire de l’humanité. Toutefois, les nouvelles tendances que connaissent les courants migratoires posent de nouveaux défis et invitent la communauté internationale à la table du dialogue.
Dans ce cadre, le séminaire « Emigration et intégration », organisé le 11 novembre courant, par l’Association des études internationales (AEI), en coopération avec la Fondation Friedrich Ebert, fut l’occasion d’engager une réflexion sur les perspectives des deux rives et de faire valoir le rôle de l’émigration dans les sociétés maghrébines et européennes.
Le débat a porté essentiellement sur l’analyse des courants migratoires nord-sud et plus particulièrement Maghreb-Europe, mais également sur les formes d’émigration (émigration organisée, émigration estudiantine et fuite de cerveaux, émigration clandestine) et les modèles d’intégration des pays d’accueil.
Les participants à ce séminaire se sont penchés aussi sur l’émigration saharienne et ses perspectives.

« Au moment où l’on fête la chute du mur de Berlin, un mur idéologique, nous constatons l’établissement de murs pour bloquer la circulation des personnes : A l’heure de la mondialisation, de l’ouverture des marchés sud-méditerranéens, la circulation des hommes ne fait pas partie de l’ordre du jour. Ces murs virtuels – le mur de Berlin s’étant déplacé vers la Méditerranée - sont effectifs, donc réels ».
Cet exemple de la schizophrénie humaine a été révélé par M. Khalifa Chater, président de l’AEI, qui s’exprimait au sujet du verrouillage des frontières opéré par les pays européens.
Il a, à ce propos, mis l’accent sur la différence d’approche entre le Nord et le Sud (identification du « mur » par le sud et discours sécuritaire du nord), invitant les participants à cette rencontre, à réfléchir aux moyens susceptibles de rapprocher les points de vue sur la question.
M. Khalifa Chater a, par ailleurs, évoqué la problématique d’intégration, analysant à cet effet les modèles adoptés par les pays d’accueil (assimilation, communautarisme, formes spécifiques ou choix individuels).
Il a fait remarquer également que « les immigrants sont souvent perçus comme des enclaves au-dedans de l’Occident ». Et d’ajouter : « cette perception de l’émigration, dans l’ère post-politique et post-idéologique, est souvent adoptée par des partis au pouvoir qui préfèrent, parfois par souci électoral, pêcher sur les terrains de prédilection de l’extrême-droite ».
Source: wwww.leconomiste.com.tn

jeudi 26 novembre 2009

Tunisie: Le journaliste Taoufik Ben Brik condamné, Paris réagit

La France « regrette la décision » de la justice tunisienne qui a condamné le journaliste et opposant politique, Taoufik Ben Brik, à six mois de prison ferme pour violences contre une femme.Une fois n'est pas coutume, Paris a réagi rapidement après l'annonce, ce matin, du verdict de la justice tunisienne qui condamne Taoufik Ben Brik à six mois de prison ferme pour violences contre une femme. « Nous regrettons cette décision et rappelons notre attachement à la liberté de la presse en Tunisie comme partout dans le monde », a déclaré, lors d'un point de presse régulier, le porte-parole du ministère Bernard Valero, en réponse à une question sur cette condamnation.
La seule issue honnorable, pour Reporters sans frontière, aurait été l'acquittement. L'association appelle les gouvernements étrangers à demander la libération immédiate du journaliste.
Pour de nombreuses organisations de droits de l'homme, et pour l'accusé lui-même, il s'agit d'une affaire montée de toute pièce. Personne ne connaît le visage de Rym Nasraoui, la femme d'affaire de 28 ans qui accusait le journaliste d'avoir embouti sa voiture, puis de l'avoir injuriée et frappée : elle n'a pas fait le déplacement pour le procès.
Devant les juges, Taoufik Ben Brik a affirmé avoir être « victime d'un traquenard » posé, selon lui, par la police politique en raison de ses écrits contre le régime du président Zine El Abidine Ben Ali qui a été réélu en octobre avec 89,62 % des voix. Ses avocats ont déjà annoncé leur intention de faire appel.
Source: www.rfi.fr

Dubaï fait chuter les bourses mondiales

Paris perd 3,4%, Londres 3,2%... Les Bourses font grise mine à cause des difficultés de cet petit émirat du Golfe, touché de plein fouet par la crise financière, privé de mannes pétrolières... et contraint de lever des fonds auprès de son grand frère Abou Dhabi.
Dubaï, le plus célèbre des émirats du Golfe, est au bord de la faillite. Le premier fleuron de son économie, le conglomérat Dubaï World, a demandé mercredi 25 novembre à tous ses créanciers de repousser à mai le règlement de dettes, qui s'élèvent à 59 milliards de dollars.
Cette annonce a fait l'effet d'un tsunami sur les marchés financiers. Le prix de la couverture contre un défaut de paiement de la dette souveraine de Dubaï (CDS) a bondi de 111 points de base, pour atteindre 429 points. Les agences Moody's et Standard & Poor's ont immédiatement abaissé la note financière des six principales sociétés nationales de l'émirat. Ce qui ne manquera pas d'alourdir encore le coût de la dette de Dubaï.
Dubaï World, dont la filiale Nakheel est la promotrice de la construction des célèbres îles artificielles en forme de palmiers, est le moteur de l'économie dubaïrote. L'expansion démesurée de ce conglomérat (transports, ports, immobilier, loisirs...) a été financée par un endettement massif auprès de l'émirat voisin d'Abou Dhabi et de banques internationales. Le tout sous la garantie de l'émirat de Dubaï.
La dette de Dubaï World représente l'essentiel de la dette globale de Dubaï, évaluée entre 80 milliards et 90 milliards de dollars dont 70 milliards dues par ses entreprises publiques. L'émirat est désormais le sixième Etat le moins solvable de la planète, selon l'agence Bloomberg.

Après des années de démesure, visant à faire de Dubaï la première destination mondiale du tourisme de luxe, le pays a la gueule de bois. La crise financière qui a ébranlé le monde a mis à terre cette petite nation du Golfe. Car contrairement à son grand frère Abou Dhabi, Dubaï n'a pas de ressources pétrolières significatives.
Dubaï doit essentiellement sa prospérité, qui s'est accrue en moins de dix ans, à l'immobilier, à la finance et au tourisme de luxe. Trois secteurs aujourd'hui durement touchés par la crise. Faute de liquidités, d'ambitieux projets urbanistiques pilotés par Nakheel, en particulier la tour la plus haute au monde, ont été arrêtés. Depuis l'éclatement de la bulle spéculative suite à l'assèchement des crédits, les prix de l'immobilier résidentiel, commercial et touristique ont baissé de près de 50%. Le système bancaire local est fragilisé.
Pour retrouver un peu d'air, Dubaï a annoncé cette semaine avoir levé cinq milliards de dollars au titre de son programme de 20 milliards de dollars de bons du trésor lancé en début d'année pour faire face à ses engagements financiers. Les fonds ont été apportés par deux importantes banques d'Abou Dhabi : la National Bank of Abu Dhabi et la banque islamique Al Hilal Bank. Cet apport de liquidités ne suffira cependant pas à éponger combler le fossé de dettes de Dubaï, qui représente 70% de son produit intérieur brut (PIB).
Source: wwww.lexpansion.com

lundi 16 novembre 2009

Comment nourrir un milliard d'affamés au menu du sommet de la FAO

Le sommet mondial sur la sécurité alimentaire s'ouvre ce lundi à Rome en présence du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon et de plus de 60 chefs d'Etats et de gouvernements. Les dirigeants du G8 seront les grands absents du sommet, à l'heure où le nombre de personnes souffrant de la faim ne cesse de croître.
Parmi eux, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et le Zimbabwéen Robert Mugabe désigné par ses pairs pour prendre la parole en leur nom. C'est que le Zimbabwe incarne bien la réalité du continent car il figure en bonne place parmi les 22 pays africains sur les 31 dans le monde touchés par la malnutrition.
Jacques Diouf, directeur général de la FAO, aura tout tenté pour «sensibiliser l'opinion publique». Clips vidéo décomptant les six secondes où un enfant dans le monde meurt, une grève de la faim, et pourtant cela ne semble pas avoir vraiment mobilisé.
Un peu comme s'ils ressentaient une gêne, voire une certaine honte, la plupart des dirigeants des pays riches n'ont pas fait le déplacement de Rome. Il faut rappeler qu'il y a à peine un peu plus d'un an, ils s'étaient engagés à réduire de moitié d'ici à 2015 le nombre de personnes souffrant de la faim. Depuis leur nombre n'a fait qu'augmenter passant de 850 millions à plus d'un milliard. Ce sont essentiellement les chefs d'Etat d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Latine qui ont répondu à l'invitation.

Aujourd'hui le constat de l'Organisation onusienne est sans appel : la production agricole va devoir augmenter de 70% d'ici 2050 afin de nourrir 9 milliards d'individus.Face à ce défi, toutes les pistes sont explorées y compris le secteur privé, appelé à apporter sa contribution. Et pour convaincre les entreprises à s'engager à fond dans ce combat, Jacques Diouf avance un argument économique : «une part de marché plus grande si le milliard de personnes qui souffrent de la faim devenaient des consommateurs».

Mais il est à craindre que ce rendez-vous n'apporte pas grand-chose, en dehors des traditionnelles déclarations d'intention. Plusieurs organisations non-gouvernementales dénoncent déjà le projet de déclaration finale. Car aucun nouvel engagement chiffré ne figure dans ce document d'une quarantaine d'articles, encore moins les 44 milliards de dollars annuels pour l'agriculture jugés nécessaires par la FAO. Ses auteurs se contentent seulement de demander que la promesse, faite en juillet dernier par les pays riches -dans le cadre du G8 d'Aquila- de mobiliser 20 milliards de dollars sur trois ans contre la faim.
Source: www.rfi.fr

vendredi 13 novembre 2009

AMD grille Intel avec les premières puces hybrides

L'arrivée des puces hybrides constitue un des virages technologiques les plus importants de l'histoire du semiconducteur. Et AMD sera le premier avec sa puce Fusion.
L'année 2010 s'annonce plutôt bien pour AMD. Après l'accord conclu hier avec Intel, mettant fin à tous les conflits juridiques entre les deux groupes, le deuxième fabricant mondial de microprocesseurs va pouvoir entièrement se consacrer au lancement de sa nouvelle génération de processeurs baptisée Fusion.
Ces nouvelles puces seront les premières à intégrer à la fois des petits microprocesseurs X86 (Bobcat et Bulldozer) et le puissant moteur graphique developpé par la filiale ATI.
"Avec sa nouvelle puce Core i7, Intel vient à peine de rattraper la technologie que nous avons lancée il y a 6 ans! Et je pense qu'il leur faudra autant de temps pour se mettre au niveau de nos puces Fusion. Et quand ça arrivera, nous aurons encore autre chose", affirme Dirk Meyer, le Pdg d'AMD, dans un entretien à l'Expansion.com.

Les premiers échantillons des puces Fusion sont attendus d'ici la fin de cette année. Tandis que les fabricants d'ordinateurs pourront commencer à les tester dans le courant de l'année prochaine afin de les intégrer dans leur offre de netbooks, portables et de PC dès la fin 2010.
"Il est surprenant de voir cette nouvelle technologie arriver enfin sur le marché après des années de retard. Grâce à de récentes innovations, AMD a finalement gagné le défi technologique de placer un petit coeur X86 à côté d'un énorme coeur graphique sur une même puce", explique l'analyste Jon Peddie.

De son côté, Intel n'a toujours pas sortie son moteur graphique performant(Larrabee), tandis que Nvidia se refuse toujours à entrer sur le marché des microprocesseurs X86. "AMD est aujourd'hui le seul à posséder une longue expérience dans le développement de microprocesseur et de puces graphiques performants", ajoute l'analyste.
Maintenant qu'il a officiellement renoncé à ses anciennes pratiques déloyales pour retarder son rival, Intel sera obligé de redoubler ses efforts de recherche s'il ne veut pas rater cette nouvelle transition technologique.
Source: www.lexpansion.com

mercredi 11 novembre 2009

Russie: La question de la peine de mort en débat

La Cour constitutionnelle a entamé lundi un débat concernant l'éventuel retour de la peine de mort en 2010, soutenu par une large majorité de la population. Mais elle contreviendrait aux engagements du pays vis-à-vis du Conseil de l'Europe.
Malgré ses promesses au moment d'adhérer au Conseil de l'Europe, la Russie n'a pas aboli formellement la peine de mort. Mais depuis 1996, un décret présidentiel impose un moratoire sur les exécutions. En 1999, la Cour constitutionnelle avait interdit aux tribunaux de prononcer des peines de mort, tant que le système des cours d'assises ne serait pas étendu à l'ensemble du pays.

Dernière région privée de cette institution, la Tchétchénie doit passer au jury populaire à partir du 1er janvier 2010.
La Cour suprême russe a demandé à la Cour constitutionnelle d'examiner les moyens de ne pas appliquer la peine capitale après l'expiration de ce moratoire.
Les politiques et l'opinion l'entendent autrement. Si l'on en croit les sondages, sept Russes sur dix sont en faveur d'un rétablissement de la peine capitale. Quant à la vice-présidente de la Douma, le Parlement russe, elle dit espérer que la peine de mort sera de nouveau en vigueur pour punir certains crimes, comme ceux commis contre les enfants et les personnes et, plus inhabituel, elle ajoute à cette liste les crimes économiques graves.
Le débat houleux devrait être tranché
Source: www.rfi.fr

mardi 10 novembre 2009

Trois idées en balance pour taxer les banques

Taxer la sphère financière, l'idée fait son chemin parmi les grandes puissances. Le G20 des finances a même vu resurgir la taxe Tobin alors que le FMI a dévoilé les pistes de sa future taxe. Revue de détails des différentes solutions:

- Taxe Tobin
La taxe Tobin a été la grande surprise du week end. Alors qu'elle ne figurait pas au menu des négociations de Saint Andrews, la taxe "Robin des bois" a refait surface grâce à l'intervention du premier ministre britannique Gordon Brown. Ce dernier, qui s'est invité à la dernière minute au côté des ministres des finances du G20, a ainsi relancé le débat en proposant d'instaurer une taxe sur les transactions financières afin que "les marchés financiers mondiaux soient mieux alignés avec les valeurs du plus grand nombre : travail, responsabilité, intégrité et justice". Cette idée vieille de presque 40 ans, avait pourtant été écartée lors du dernier G20 de Pittsburgh. Mais le soutien britannique redonne de l'espoir à ses défenseurs. Et pour cause, depuis septembre dernier, le contexte a encore évolué. Les banques ont dans l'ensemble affiché des résultats spectaculaires au troisième trimestre. Présentée selon les cas comme un moyen de moraliser le secteur financier, de financer l'aide aux pays pauvres ou de faire rembourser par les banques les aides qu'elles ont perçues, une telle taxe de 0,005% rapporterait entre 20 et 30 milliards d'euros par an... Reste que la Banque centrale, le FMI et le secrétaire au trésor américain se montrent toujours aussi hostiles. "Une taxe quotidienne sur la spéculation n'est pas une chose que nous sommes prêts à soutenir", a ainsi déclaré ce week-end Thimothy Geithner. Ce nouveau rejet aura au moins permis au directeur général du FMI, Dominique Strauss Khan, de dévoiler sa propre taxe.

- Taxe FMI
Elle demeure assez floue puisqu'elle ne doit être véritablement explicitée qu'en avril prochain. Mais dans les grandes lignes le principe semble déjà défini. Ainsi, selon Dominique Strauss-Kahn, la "taxe FMI" se rapprocherait d'une police d'assurance à laquelle cotiseraient les banques qui font peser un risque sur le système économique. Son montant serait donc établi en fonction de la prise de risque de l'établissement. Elle aurait pour objectif "de faire diminuer la prise de risque dans le secteur financier, pousser les agents financiers à prendre moins de risques parce que ça leur coûtera plus cher, et en même temps constituer une sorte de fonds de réserve qui pourrait servir en cas de crise", a expliqué le directeur général du FMI. L'idée d'une telle taxe a été accueillie avec enthousiasme par plusieurs pays. La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde a même indiqué que l'Allemagne, la France et le Royaume Uni soutenaient l'idée.

- Surtaxe sur les banques
Au niveau national aussi, l'on réfléchit à un mécanisme qui permettrait de faire payer aux banques le mécanisme assurentiel dont elles ont profité pendant la crise. En octobre dernier, la Belgique annonçait la mise en place d'une taxe qui grèvera les dépôts bancaires et les produits d'épargne de 0,15% à partir de 2012. Une semaine après, la France lui emboîtait le pas avec la proposition du député PS Didier Migaud, d'instaurer une surtaxe de 10% sur les bénéfices des banques. Le produit d'une telle surtaxe a été évalué à 600 millions d'euros par Bercy. Mais le gouvernement a fait tout ce qui était en son pouvoir pour bloquer l'adoption de la mesure, malgré une majorité plutôt favorable. Le texte a même dû être revoté après que l'erreur de touche du député UMP Jean-François Lamour eut entraîné son adoption par une assemblée réduite au minimum.
Source: www.rfi.fr

samedi 7 novembre 2009

Le spectre de la bulle plane à nouveau

Depuis quelques mois, tout monte ! Aussi bien les marchés boursiers asiatiques, que les marchés obligataires et les matières premières. Le dollar australien a pris 35% par rapport au billet vert depuis janvier. Les places financières de Brésil et de Hong Kong ont respectivement flambé de 72 et 51%. Et de l'aveu même des autorités de Pékin, le secteur immobilier chinois connaît lui un début de surchauffe. A l'image de Nouriel Roubini, aka Docteur Catastrophe, certains experts n'hésitent pas à qualifier le phénomène de bulle. Explications.

A l'origine de toute bulle : un excédent des liquidités sur le marché. Et actuellement, "la liquidité augmente de 30% par an, à comparer avec une croissance de 15% an entre 1990 et 2007", explique Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis. Dans la zone euro, on estime qu'il y a 100 milliards de dollars de trop." D'où provient tout ce cash ? Premier facteur : Les injections massives de centaines de milliards de dollars par les banques centrales pour éviter une déflation prolongée. Le deuxième facteur, selon une note de Patrick Artus, directeur de recherche à Natixis, est l'accumulation de réserves de change dans les pays émergents et exportateurs de matières premières, afin d'éviter la dépréciation du dollar. Ce serait le cas particulièrement à Taïwan, en Corée, au Brésil, en Thaïlande, en Inde, aussi en Chine.

A partir de 2003, la liquidité injectée par Alan Greenspan après l'éclatement de la bulle internet est allée dans l'immobilier, générant la bulle qui a éclaté en 2007. Où vont-elles aujourd'hui ? Idéalement,t dans des prêts aux ménages et aux entreprises. Mais ce n'est pas le cas. Pour Agnès Bénassy Quéré, directrice du CEPII, "les banques préfèrent augmenter leur ratio de capital". De plus, "les ménages et entreprises ne sont pas en demande de prêts, étant plutôt occupés à se désendetter", ajoute Jean-François Robin. La liquidité va donc ailleurs, et surtout sur les marchés émergents et les matières premières. C'est pourquoi les prix de ces dernières augmentent, alors même que le ralentissement de l'économie réelle aurait dû provoquer l'effet inverse.
Mais le transfert des liquidités ne s'arrête pas là. Selo, Patrick Artus, les banques centrales des pays émergents et producteurs de matières premières les "recyclent" vers les titres publics des pays de l'OCDE. Ce qui contribue à maintenir des taux d'intérêt bas sur ces titres, malgré des niveaux de déficits publics et de dettes dangereusement élevés. Des taux bas qui ne reflètent donc pas le risque réel de ces placements.
Ainsi, en plus de la bulle de matières premières et de marchés émergents, il y a donc aussi un potentiel de bulle sur les titres publics des pays de l'OCDE.

Le carry trade, ou portage, est l'opération spéculative qui structure et aggrave cette bulle. Il consiste à profiter des écarts de rendement entre différents types d'actifs et prend plusieurs formes. D'abord, il s'agit d'emprunter dans une devise à faible taux d'intérêt pour réinvestir dans une monnaie plus rémunératrice. Cela s'est toujours fait. Ce qui a changé, c'est que le dollar a remplacé le yen comme monnaie d'emprunt.
Plus les investisseurs sont nombreux à le faire, plus cette sortie de capitaux des Etats-Unis déprécie le dollar, plus elle valorise les autres devises, et plus cela devient une opération rentable, l'écart de taux étant de plus en plus important. Ainsi, le dollar canadien, le dollar australien et le dollar néozélandais ont, depuis mars, respectivement progressé face au dollar de 20 %, 40 % et 47 %.
En plus, "comme le dollar continue de baisser, les investisseurs peuvent aussi acheter desactifs qui ne sont pas intrinsèquement rentables, puisque la chute du dollar rend l'opération rentable de toute façon", ajoute Felix Salmon sur son blog. L'économiste Nouriel Roubini estime en effet dans le Financial Times que cela revient en fait à emprunter à un taux négatif de 10 voire 20%.
Les investisseurs se privent d'autant moins de recourir au carry trade, que les conditions qui la rendent rentable semblent parties pour durer : à savoir la faiblesse du dollar et une liquidité abondante. En effet la modestie de la croissance, freinée par la nécessité de se désendetter, justifie une politique expansionniste de la Fed et de la BCE qui ont d'ailleurs confirmé qu'elles privilégiaient encore le statu quo des taux bas. Relancer l'économie est clairement la priorité . D'autre part, la faiblesse du risque inflationniste à moyen terme n'oblige pas la Fed à resserrer ses taux.

Si bulle il y a, elle va nécessairement éclater. "Dans six mois, dans un an", prédit Nouriel Roubini, sur la chaîne américaine CNBC. En tout cas, c'est inévitable : le dollar va bien finir par se stabiliser. Il rappelle que le plan de rachat de 1 800 milliards de la Fed sera terminé d'ici le printemps 2010. Si l'économie se redresse plus tôt, la Fed pourrait resserrer sa politique monétaire plus tôt que prévu. "On a déjà constaté par le passé l'aptitude des Etats-Unis à rebondir", souligne Agnès Bénassy Quéré. A l'inverse, s'il y a des craintes d'une reprise d'économie "en W", alors les investisseurs fuiront les actifs à risque pour investir à nouveau dans le dollar comme valeur refuge. Résultat, le dollar commencera à remonter. les investisseurs retireront brutalement leurs fonds des marchés émergents pour rembourser leurs emprunts en dollar. "On sait ce qui se passe quand une bulle éclate mais maintenant la bulle n'est plus seulement américaine, avertit Nouriel Roubini, elle est mondiale".
Source: www.lexpansion.com

jeudi 5 novembre 2009

France: SOS Racisme dénonce le fichage ethnique

L’association SOS Racisme a remis, ce mercredi, au gouvernement, un rapport sur le fichage ethnique et ses dérives, pratique pourtant interdite depuis 1978. Une quinzaine d’entreprises sont ainsi épinglées parmi lesquelles Air France.
Dans ce rapport intitulé « Le fichage ethno-racial, un outil de discrimination », réalisé par la Fédération nationale des maisons des potes de SOS Racisme, Air France est pointée du doigt. Elle aurait dressé une typologie raciale de ses hôtesses et stewards en distribuant aux personnes postulant à ces postes, un questionnaire comportant la mention : type racial, couleur des yeux, etc. SOS Racisme a saisi la CNIL, la Commission informatique et liberté. Mais Air France s’est défendue en invoquant l’accord de ces personnes.
L’association rappelle que la première condamnation pour délit de fichage ethno-racial est intervenue en octobre 2008. Ayant fait appel, l’entreprise incriminée Daytona, a été condamnée à 20 000 euros en juin 2009. Cette entreprise avait établi un fichier désignant les origines de son personnel : européen blanc, maghrébin, africain, Dom-Tom et asiatique.

En février 2009, à Saint-Etienne, l’OPAC (Office Public d’Aménagement), a été condamné pour fichage ethnique et discriminatoire. Les fichiers étaient utilisés pour répartir les locataires dans les immeubles.
SOS Racisme reproche à la CNIL, l’inspection du travail et les autorités judiciaires leur manque de collaboration à « apporter une réponse répressive aux pratiques dénoncées ». Or, ajoute t-elle, « il est primordial que les autorités qui se sont engagées dans la lutte contre les discriminations se saisissent de dossiers portant sur le fichage de données ethno-raciales ».
Lors de la remise ce mercredi du rapport sur le fichage ethnique, Patrick Karam, le délégué interministériel à l’Outremer, a estimé « nécessaire de faire reculer le sentiment d’impunité. Car, tant que les entreprises auront le sentiment qu’elles ne risquent rien, certaines continueront ».
Interdit depuis 1978, le fichage ethno-racial est passible de cinq années de prison, assorti d’une amende de 300 000 euros pour les personnes physiques et de 1,5 million d’euros pour les personnes morales.
Source: www.rfi.fr

mercredi 4 novembre 2009

Pourquoi le Royaume-Uni démantèle ses banques aidées

Le paysage bancaire britannique s'apprête à subir un vaste chambardement. De larges morceaux des trois banques nationalisées, NorthernRock, Lloyds et RBS vont être cédés. Trois nouvelles banques de détail devraient émerger d'ici quatre ans.
La scission de Northern Rock, détenue à 100% par l'Etat, avait obtenu le feu vert de Bruxelles le 28 octobre : la partie saine poursuivra ses activités commerciales et sera revendue à terme à une tierce partie, et une structure de défaisance se chargera de liquider ses crédits hypothécaires à risque.
Le groupe Lloyds, cèdera 600 agences, comprenant deux marques de produits d'épargne, Cheltenham and Gloucester et TSB, ainsi que sa banque sur Internet, Intelligent Finance. RBS va céder quant à elle 318 succursales. Il s'agit de ses branches RBS en Angleterre et Pays-de-Galles, et NatWest en Ecosse, et de ses établissements Direct SME Customers pour les petites entreprises.
En plus, la banque doit céder ses branches d'assurance Churchill et Direct Line, son activité de carte de paiement Global Merchant Services, ainsi que sa participation dans la société de courtage en matières premières RBS Sempra Commodities.
Il ne reste plus aux actionnaires qu'à espérer que d'ici là, ces actifs auront pris de la valeur, et que la vente leur rapportera un peu. Au total, les deux banques vont procéder à des cessions équivalant à 10% du marché de la banque de détail britannique.
Cependant, ces cessions de changent rien au fait que l'Etat reste très présent dans ces banques. Northern Rock est détenu à 100% par le gouvernement et Lloyds à 43%. L'Etat voit même sa part augmenter de 70 à 84% dans le capital de RBS.

Dans son combat contre les distorsions de la concurrence provoquées par l'aide de l'Etat accordée à certaines banques et pas à d'autres, Bruxelles commence à mettre la pression sur les banques britanniques largement nationalisées par l'Etat. Jusqu'à la mi 2009, la Commission européenne s'était montrée plutôt indulgente à ce sujet, la priorité étant de sauver le système financier, même si cela impliquait de verser des sommes énormes à certaines grosses banques. Maintenant que le pire est passé, la Commission européenne à la Concurrence revient à l'attaque. "Il sera intéressant de voir si le Trésor ou les Conservateurs essaient de s'attribuer le mérite de ces mesures", relève le journaliste Robert Peston sur son blog .
Ce n'est pas la première fois que Bruxelles impose des "cures d'amaigrissements" à des banques aidées. Les allemandes WestLB ou Commerzbank, ont diminué de près de moitié la taille de leur bilan. La semaine dernière, le bancassureur néerlandais ING s'est séparé de ses activités d'assurance et a réduit ainsi son bilan de 45%. C'est donc au tour de Northen Rock, RBS, et Lloyds "d'y passer".
Pour Robert Peston, il y a dans l'obligation faite à RBS de se séparer d'un encore plus grand nombre d'activités la volonté de Bruxelles de la "punir pour les risques pris pendant les années de boom et pour les montants colossaux qui ont dû être injectés pour la sauver".
Source: www.rfi.fr

mardi 3 novembre 2009

Un robot interactif parlant l’arabe pour remplacer les vendeurs

Un laboratoire de l'université d'Al-Aïn aux Emirats arabes unis a mis au point ce qu'il affirme être le premier robot interactif parlant l'arabe. Ce robot, baptisé Ibn Sina, pourrait être produit en série pour remplacer, par exemple, les vendeurs dans les centres commerciaux, rapporte l’AFP.
"C'est le premier humanoïde du monde à parler l'arabe", affirme Nikolaos Mavridis, chercheur grec, dont l'équipe a mis au point ce robot.
"Il nous permet d'effectuer des recherches et c'est aussi un outil d'éducation parce que les étudiants aiment travailler sur lui", ajoute-t-il.
Selon M. Mavridis, ce robot peut faire plusieurs choses par lui même : répondre à deux questions de présentation, se connecter sur internet pour chercher une information et montrer sur son écran des produits proposés à la vente.
"Nous pourrons bientôt faire de lui un réceptionniste ou un assistant vendeur dans un centre commercial. Avec une équipe de cinq (chercheurs) on peut y arriver en six mois", indique encore M. Mavridis.
" Ibn Sina, haut d'environ 1,50 m, a été habillé d'une robe et d'un turban pour ressembler au vrai philosophe qui est né à Boukhara dans l'Ouzbékistan actuel.
Quand il s'exprime en arabe classique, son visage change d'expression.

La partie mécanique a été conçue par la firme Hanson Robotics tandis que le programme a été élaboré par M. Mavridis, qui y a travaillé avec son équipe pendant plus d'un an.
Par ailleurs, et selon la même source, le projet a été financé directement par le souverain d'Abou Dhabi et président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane.
Source: www.lavieeco.com

La reprise en zone euro va se confirmer en 2010 et 2011

Dans ses prévisions économiques d'automne, la Commission européenne indique s'attendre à une croissance de 0,5% au troisième trimestre 2009, contre 0,2% attendus dans ses précédents pronostics publiés en septembre.
Elle prévoit ensuite que la reprise se confirme l'an prochain, avec une croissance de 0,7% sur l'ensemble de l'année. La Commission tablait jusque là sur un recul du Produit intérieur brut (PIB) de 0,1% en 2010. Pour 2011, la Commission, qui publie pour la première fois des prévisions, prévoit une croissance de 1,5%.
"L'économie de l'UE sort de la récession. Ceci est dû, en grande partie, aux mesures ambitieuses déployées par les gouvernements, les banques centrales et l'UE, qui ont non seulement permis d'éviter l'effondrement du système mais qui ont également favorisé la relance", a souligné mardi 3 novembre le commissaire européen aux Affaires économiques, Joaquin Almunia.
"Toutefois, des défis majeurs doivent être relevés", a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de "terminer d'assainir le secteur bancaire" et de "déterminer de quelle manière nous pouvons le mieux corriger les effets néfastes de la crise sur les marchés de l'emploi, les finances publiques et la croissance potentielle".

Concernant la France, la Commission européenne se montre nettement plus pessimiste que le gouvernement français. Bruxelles prévoit une croissance plus forte en 2010, à 1,2% contre +0,75% pour Bercy, mais nettement moins forte pour 2011, à 1,5% contre 2,5% selon Bercy.
La Commission européenne prévoit que le déficit français, qui a explosé avec la crise, se creuse à 8,3% cette année puis diminue à 8,2% l'an prochain et 7,7% en 2011, selon ses prévisions économiques d'automne publiées mardi. C'est légèrement moins bien que prévu par le gouvernement français pour cette année (8,2%), mais mieux pour l'an prochain (8,5%). Le gouvernement français espère ramener le déficit à 7% en 2011.
Source: www.lexpansion.com

dimanche 1 novembre 2009

Banque et éthique

« Jamais dans le domaine de l’activité financière, autant d’argent n’a été dû par si peu de gens pour autant de personnes* ». En paraphrasant subtilement Winston Churchill, Mervyn King, le gouverneur de la banque d’Angleterre, a ainsi ouvertement critiqué les banques dans leur gestion de l’après-crise et leur incapacité de se réformer d’elles-mêmes. Lors de son récent discours à Edinbourg, le banquier central britannique est allé au bout de son raisonnement et a appelé à la séparation entre banques de détail et banques d’investissement.
La proposition semble radicale et sera certainement confrontée à beaucoup de résistance mais le ton adopté par Mervyn King n’est pas celui de la complaisance. Il prouve surtout que l’heure de la réforme est venue. Maintenant que les marchés financiers semblent avoir récupéré et que les banques recapitalisées sont en mesure de rembourser les gouvernements et même de se payer des bonus, les autorités politiques et financières vont s’atteler à la tâche de la refonte du système bancaire.
La séparation que réclame Mervyn King est très difficile à mettre en œuvre puisque cela impliquerait en pratique qu’une banque commerciale ne pourra acquérir des actifs en dehors des prêts qu’elle accorde à ses clients. Contrôler ce genre de séparation risque d’être contre-productif et limiterait l’efficacité des banques. N’empêche que les banques, d’une manière générale, se verront imposer des exigences de capitalisation plus strictes.
D’après Mohammed El Erian, directeur général et responsable des investissements chez Pimco (premier gestionnaire d’actifs revenus fixes dans le monde), cette étape de recadrage des rôles des banques est cruciale pour préparer une sortie durable de la crise. Dans une tribune publiée au Financial Times, M. El Erian articule son argumentaire autour de quelques idées centrales. En premier lieu, les banques ne sont pas assez capitalisées et les ratios minimums en cours ne sont pas suffisants. Ensuite, elles devraient provisionner plus dans les années fastes pour mieux faire face aux crises. En revanche, les institutions qui deviennent trop importantes par leur taille devraient être soumises à plus de régulation, vu le risque systémique qu’elles représentent et last but not least, les consommateurs devraient être mieux protégés. Au regard de la notoriété de M. El Erian, cet argumentaire va être certainement écouté et probablement pris en compte. Résultat : les banques seront plus responsables et moins cavalières dans leur prise de risque. C’est une finance plus éthique et socialement plus efficaces qu’il faudra espérer. Les retours sur investissement de ces nouvelles institutions seraient plus proches de 10% que de 20% à cause des restrictions en capital mais elles rempliront leur rôle économique et social d’une manière plus durable.
Par Omar Mechri
Source: www.leconomiste.com.tn

samedi 31 octobre 2009

Honduras: Washington obtient un accord de sortie de crise

Le président déchu Manuel Zelaya va se retrouver à la tête d'un gouvernement d'union nationale. Il dirigera ce petit pays d'Amérique centrale jusqu'à la fin de son mandat. Ce sont les Etats-Unis qui ont joué un rôle déterminant.
Il aura donc fallu que Washington s'en mêle pour que les choses commencent à bouger au Honduras. Depuis son installation précipitée au palais présidentiel, dans la foulée du coup d'Etat, Roberto Micheletti était resté sourd à toutes les pressions : ni la médiation du Costaricien Oscar Arias, ni les injonctions du Brésilien Lula, qui a tenté une brève incursion en terre centraméricaine, ni les navettes incessantes des diplomates de l'Organisation des Etats américains, n'avaient réussi à faire plier l'inflexible Micheletti.
Les Etats-Unis ont longtemps fait la pluie et le beau temps au Honduras. C'est d'ailleurs pour échapper aux soupçons d'interventionnisme qu'ils ont pris soin de rester en retrait depuis le début de la crise. Ce qui ne les a pas empêchés de s'activer en coulisse.

Les Etats-Unis ont suspendu leur aide. Ils ont fait jouer leurs liens étroits avec l'armée hondurienne, avec laquelle ils partagent une base militaire à Palmerola, au nord de Tegucigalpa. Ils sont même allés jusqu'à retirer leurs visas aux principaux acteurs du putsch, dont Roberto Micheletti, qui avaient l'habitude de voyager fréquemment chez le grand voisin du nord.
Mais c'est l'intervention directe de Thomas Shannon, l'adjoint de Hillary Clinton pour l'Amérique latine, qui a été décisive. Si l'accord qu'il a négocié est effectivement mis en œuvre, ce sera une victoire diplomatique bienvenue pour Barack Obama, qui est à la peine sur d'autres fronts à l'étranger.
Source: www.rfi.fr

lundi 19 octobre 2009

Soldats de Dieu, trafiquants de drogue et fils de famille

Téhéran n’en démord pas. Le Pakistan sert de base arrière à Joundallah et son jeune chef de 26 ans, Abdolmalek Righi, est une créature de la CIA et du Foreign office. Washington et Londres se défendent bien sûr de toute ingérence suspecte. Mais ce 19 octobre, le général Mohammad Ali Jafari, le chef des Gardiens de la Révolution, a relancé ces accusations en affirmant qu’une « nouvelle preuve soumise par un service de renseignement du pays démontre que le groupe abominable d'Abdolmalek Righi est en lien direct avec les services du renseignement américain, britannique et malheureusement pakistanais ».
Le général Jafari promet de se rendre très bientôt au Pakistan « pour montrer les nouveaux documents » sur lesquels il appuie ses accusations. En attendant, il exige l’extradition d’Abdolmalek Righi, ce qui constituerait un gage de bonne foi de la part d’Islamabad, en même temps qu’un commencement de preuve de sa culpabilité… En juin 2008, le Pakistan avait en tout cas livré à l’Iran le frère d’Abdolmalek (l’actuel chef de Joundallah), Abdolhamid Righi, qui avait publiquement « avoué » sa forfaiture. Devant les caméras de télévision iranienne, il avait affirmé que le Joundallah, a effectivement succombé à l’influence idéologique d’al-Qaïda, ce qui est avéré puisque le mouvement est d’obédience wahhabite. A l’en croire, il se serait en outre rendu aux sirènes des Etats-Unis promettant de « fournir tout l'argent et les équipements dont il avait besoin ». Paroles de prisonnier.

Pour ce qui est de son volet occidental, l’objectif de toute cette malveillance internationale serait de déstabiliser la République islamiste iranienne que ses détracteurs soupçonnent de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Selon Bernard Hourcade, les interventions américano-britanniques seraient de l’histoire ancienne. D’autres observateurs estiment qu’elles ont laissé dans leur sillage des réseaux plus ou moins dormants et que rien n’a véritablement éteint les affinités entre services pakistanais et Joundallah. Reste qu’au plan international, si la question du nucléaire iranien est actuellement au menu des discussions à Genève, on voit mal en revanche une quelconque relation de causalité avec l’attentat qui vient d’emporter le chef adjoint des forces terrestres iraniennes, le général Nour-Ali Shoushtari, ainsi que le commandant militaire du Sistan-Balouchistan.
Le Sistan- Balouchistan ? C’est « l’autoroute de la drogue » en Iran, souligne Bernard Hourcade, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Une donnée locale d’autant plus cruciale que ce terroir iranien excentré voit passer « 80% de l’héroïne saisie dans le monde ». Produite à partir des pavots afghans et principalement exportée en Occident, l’héroïne est une manne précieuse qui s’accompagne d’un trafic d’armes, comme il est d’usage en la matière partout ailleurs dans le monde. Et si, dans ces confins sunnites, les arguments politiques, confessionnels et tribaux s’emploient à brouiller les pistes, ils voient aussi parfois converger des intérêts à première vue contre-nature.

Les ennemis de mes ennemis peuvent devenir mes amis… même si la lutte contre le trafic de drogue est sans doute le seul domaine dans lequel nul ne trouve à redire aux efforts iraniens. Bien au contraire, ils font consensus. En tout cas, Washington, Londres et Islamabad démentent avec la dernière énergie toute collusion avec ce Joundallah qui se réclame de la cause sunnite depuis 2000. Les accusations de Téhéran peuvent aussi s’entendre comme une manière d’expliquer une opération spectaculaire. Avec sa quarantaine de victimes, l’attentat du 18 octobre témoigne en effet de la montée en force d’un groupe familial que le régime iranien espérait sans doute avoir neutralisé sinon liquidé.
Source: www.rfi.fr

dimanche 18 octobre 2009

Google confirme son projet de librairie en ligne pour 2010

Destinée aussi bien aux internautes qu'aux détaillants spécialisés, Google Editions permettra de télécharger des livres entiers sur son téléphone mobile ou tout lecteur numérique.
Google a confirmé vendredi le lancement en 2010 de son service Google Editions pour l'Europe, qui permettra de télécharger des livres entiers sur son téléphone mobile ou tout lecteur numérique.
Quelque 500.000 ouvrages seront disponibles dès le premier semestre 2010, a précisé un porte-parole du groupe, David Drummond, à la Foire du livre de Francfort (ouest), confirmant l'annonce faite par Google en juin aux Etats-Unis.
Cela fera de Google un concurrent du service Kindle d'Amazon.com, tout en élargissant les moyens de stockages à de nouveaux appareils électroniques.

Le prix de chaque ouvrage devrait être fixé par les éditeurs. Avec deux cas de figure. Soit le livre est acheté en direct sur le site de Google, auquel cas celui-ci percevra 37% par exemplaire et reversera le reste à l'éditeur. Soit le livre est acheté via un distributeur utilisateur de la plateforme, Google prélève alors 55% des bénéfices, en reverse la majorité audit distributeur, les éditeurs recevant toujours le reste.

Tout appareil électronique doté d'un navigateur web - des smartphones aux livres électroniques en passant par les ordinateurs portables ou pas - auront accès au catalogue de Google Editions.
Les possesseurs de Kindle pourront télécharger des ouvrages auprès de Google Editions, qui acceptera aussi le format standard "epub", recommandé par le Forum international de l'édition électronique et utilisé par de nombreux éditeurs.
Les livres électroniques devraient faire partie des cadeaux les plus courus lors de la saison de Noël. Michael Dahan, du groupe français Booken, qui présentait son modèle Cybook Opus à Francfort, estime que les livres électroniques devraient représenter 20% du marché de l'édition dans 5 ans.
"Clairement, le marché du livre électronique est en train d'exploser", a-t-il assuré.

L'association des éditeurs américains a estimé à 113 millions de dollars le chiffre d'affaires réalisé par les livres électroniques en 2008, un bond de 68% par rapport à l'année précédente, mais encore une goutte d'eau par rapport aux 24,3 milliards de dollars dépensés pour des livres "à l'ancienne".
Source: www.lexpansion.com

jeudi 15 octobre 2009

Résultats insolents pour les banques américaines

Les grandes banques américaines affichent une insolente prospérité. Après JP Morgan mercredi 14 octobre, Goldman Sachs a annoncé ce jeudi un bénéfice trimestriel de plus de trois milliards de dollars, soit pratiquement quatre fois plus que l’an dernier à la même époque. Moins spectaculaires, les résultats de Citigroup n'en révèlent pas moins un retour dans le vert. Le groupe affiche en effet un bénéfice de 101 millions de dollars contre une perte l'année dernière de plus de 2 milliards 800 millions de dollars. Une étude du Wall Street Journal révèle par ailleurs que les rémunérations dans les grandes banques américaines sont en passe de battre des records, faisant craindre un retour à la finance folle.

Un an seulement après la faillite de Lehman Brothers qui a ébranlé le système financier mondial et entraîné l’économie de la planète dans une profonde récession, les grandes banques américaines renouent avec les profits. Le plan de sauvetage sans précédent, mis en place par l'administration américaine, et les centaines de milliards de dollars injectés dans les banques pour éviter un effondrement du système financier, n’expliquent pas à eux seuls la prospérité retrouvée. Les banques ont en effet également profité de la concentration qui s'est opérée dans le secteur. Les établissements les plus sains ont ainsi profité de la crise pour avaler les plus fragiles et grossir encore plus. Cela a notamment été le cas pour JP Morgan qui a fait l'acquisition il y a bientôt un an de la Bear Stearns.

Après des mois de crise, la bourse a également rebondi et avec elle les profits. Et à en croire une étude du très sérieux Wall Street Journal, les vingt-trois plus grandes institutions financières américaines devraient générer, cette année, un chiffre d'affaires total de 437 milliards de dollars, bien au-delà des 345 milliards enregistrés en 2007, année qui a précédé la crise.

Cette même étude révèle également un retour des méga-bonus. Moins d'un mois après le G20 historique de Pittsburgh, qui devait limiter les excès du système, les grandes banques et les grands fonds d'investissements américains devraient en effet distribuer cette année quelque 140 milliards de dollars de bonus. Un record sans précédent puisque ce montant est supérieur au pic de 130 milliards atteint en 2007. Des rémunérations que les banques justifient par leurs bons résultats.
Depuis qu'elles se sont empressées de rembourser en juin dernier les aides publiques versées par l’Etat, la plupart des grandes banques américaines se sont également libérées des contraintes qui pesaient sur les bonus. Sans compter qu’à Pittsburgh aucune décision sur le plafonnement des rémunérations n'a été arrêtée. Les pays du G20 se sont en effet contentés d'étaler ces rémunérations sur une plus longue période et de mettre en place un malus, en cas de mauvais résultats.

Ce retour à la prospérité pour les grands établissements financiers américains ne signifie pas pour autant que la crise est finie. Car si les banques d'investissements renouent avec les profits, les banques de détails semblent, elles, beaucoup plus fragiles. Mardi 12 octobre, Daniel Tarullo, un des membres de la FED, la réserve fédérale américaine, a en effet déclaré s'attendre à des pertes importantes dans ce secteur. Des pertes principalement liées à des prêts non remboursés en raison de la mauvaise conjoncture économique.
Car la crise qui frappe l'économie réelle est bien toujours là avec son lot de licenciements. Et selon les dernières estimations, le chômage aux Etats-Unis devrait dépasser, dès le début de l'année prochaine, la barre symbolique des 10%.
Source: www.rfi.fr

mardi 13 octobre 2009

Viadeo s'offre le canadien Unyk

Le réseau social professionnel français Viadeo, qui se présente comme le numéro 2 mondial du secteur, derrière l'américain LinkedIn, a annoncé mardi avoir acquis le site communautaire canadien Unyk, qui revendique 16 millions de membres.
Avec cette acquisition, Viadeo comptera quelque "25 millions d'utilisateurs", avec une "croissance de plus d'un million de nouveaux membres par mois", a indiqué le groupe dans un communiqué, sans préciser le montant.
Le leader mondial des réseaux professionnels LinkedIn revendique de son côté 48 millions de membres.

"La forte présence d'Unyk au Mexique, au Brésil et en Inde renforce notre position et notre offre dans ces pays. Nous bénéficions également désormais d'une implantation en Amérique du Nord, avec 4 millions de membres dans cette région", a précisé Dan Serfaty, président et co-fondateur de Viadeo, cité dans le texte.
Unyk, lancé en septembre 2005, a développé un carnet d'adresses qui se met à jour automatiquement ainsi qu'une technologie de synchronisation qui permet à ses membres de compiler leurs répertoires internet et mobile et d'y avoir accès à tout moment.
Ces outils seront mis à disposition gratuitement des membres de Viadeo.
Viadeo, aujourd'hui rentable, dit prévoir "une profitabilité encore plus grande dans les mois à venir grâce à l'acquisition d'Unyk".
Viadeo, qui emploie 200 salariés, est disponible en six langues et comptait, avant l'acquisition d'Unyk, quelque 8,5 millions de membres.
Source: www.lexpansion.com

lundi 12 octobre 2009

Le Nobel d'économie à deux américains dont la première femme

Le prix Nobel d'économie a été attribué lundi 12 octobre aux Américains Elinor Ostrom et Oliver Williamson pour leurs travaux sur "la gouvernance économique". Leurs travaux sont particulièrement dans l'air du temps, en plein débat sur une meilleure organisation des marchés financiers et de l'économie mondiale mais aussi sur la protection de l'environnement et des ressources naturelles, un domaine essentiel des travaux d'Elinor Ostrom.
"Ils veulent comprendre des organisations qui ne sont pas des marchés (...) et ils montrent comment ces institutions résolvent les conflits", a salué Tore Ellingsen, membre du comité Nobel, lors de l'annonce du prix à la presse.

Elinor Ostrom, de l'Université d'Indiana (centre), est récompensée par le comité "pour avoir démontré comment les biens communs peuvent être efficacement gérés par des associations d'usagers". Elle a "remis en cause l'idée classique selon laquelle la propriété commune est mal gérée et doit être prise en main par les autorités publiques ou le marché", salue le comité, qui sacre pour la première fois une femme depuis sa première attribution en 1969.
En se fondant sur de nombreuses études sur la gestion par des groupes d'usagers des ressources en poissons, en élevage, les forêts ou les lacs, la lauréate américaine a montré que leur organisation était souvent meilleure que ne le croit la théorie économique, souligne le comité.

Oliver Williamson, né en 1932 et enseignant à l'université de Californie de Berkeley (ouest), a été récompensé pour "son analyse de la gouvernance économique, notamment les frontières de l'entreprise". Sa théorie explique pourquoi l'entreprise s'est imposée comme le modèle économique dominant, parce qu'elle facilite la gestion des conflits et réduit les coûts grâce à la hiérarchie, mieux que les marchés où dominent souvent les négociations et les désaccords. L'inconvénient, souligné par la théorie de l'organisation de Williamson, est que l'autorité peut être abusée, observe le comité Nobel.
La question de l'organisation interne des entreprises et du bon fonctionnement des marchés a été projetée sur le devant de la scène par la crise économique qui a relancé le débat sur la responsabilité, les rémunérations et la mesure de l'efficacité.Ces questions sont par exemple au centre de la controverse sur les bonus des banquiers et des traders.

Officiellement dénommé "prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel", le Nobel d'économie, est le seul à ne pas avoir été prévu dans le testament de l'industriel et philanthrope suédois. Décerné depuis 1969 et financé par la banque centrale suédoise, il fonctionne néanmoins exactement comme les autres prix avec un comité et une dotation de 10 millions de couronnes (970.000 euros) à partager entre les lauréats. Le Nobel d'Economie est une chasse gardée américaine, avec désormais 45 lauréats sur un total de 64.
Source: www.lexpansion.com

Un G20 de plus !

Les dirigeants des 20 pays les plus riches se sont réunis à Pittsburgh en cette fin de mois de Septembre. Si la réunion de Londres, qui s’est déroulée au printemps dernier, était celle de l’urgence face à la crise financière aiguë, Pittsburgh se contente d’être celle de la confirmation. Il est trop tôt pour crier victoire sur la crise économique et il est certainement présomptueux d’envisager déjà une reprise autre qu’une normalisation de l’économie. Les dirigeants des pays les plus industrialisés de la planète et à leur tête les pays occidentaux s’appliquent pourtant à donner plus de poids à cette rencontre au sommet. Faute d’un plan d‘action concret et efficace, ce sera juste un G20 de plus.
Le consensus était plus clair au printemps dernier où la seule issue possible pour l’économie mondiale était une action concertée sur plusieurs plans. D’abord, sur le plan budgétaire où les gouvernements avaient annoncé des plans de relance de plusieurs centaines de milliards de dollars dans leurs économies respectives (500 milliards de dollars pour la Chine seule). Ensuite, sur un plan purement financier, les banques centrales européenne, américaine et britannique continuaient à injecter de la liquidité sur les marchés court-terme jusqu’à ce que les opérateurs n’en veulent plus. Ramener les taux monétaires à zéro servait à anéantir le rendement de l’argent sans risque, il s’en suivait deux conséquences positives, la relance de l’investissement et les dépenses en capital mais surtout la revalorisation des actifs risqués.
Dans un environnement à taux zéro et où la liquidité court terme est abondante, l’argent, comme un gaz comprimé dans un volume sous vide, se diffuse vers les actifs risqués. Ce phénomène entraine un cercle vertueux de revalorisation à la hausse et bientôt la peur qui a tétanisé les investisseurs dans les mois qui ont suivi la faillite de Lehman se transforme en euphorie. L’économie mondiale avait alors touché le fond et les mesures scandées à Londres au printemps dernier ont eu l’effet désiré ; les marchés de capitaux ont connu mois six glorieux et l’économie a montré les premiers signes d’une reprise.
Le traitement de choc a eu l’effet souhaité mais les gouvernements vont devoir rendre des comptes bientôt. Les plans de relance budgétaire et de relâchement monétaire (baisse des taux et relâchement quantitatif qui consiste à racheter leurs propres dettes afin d’orienter les taux longs vers la baisse) ne font que reporter la question de l’endettement excessif. Mis à part l’effet keynésien des plans de relance, les gouvernements n’ont fait que rendre publique la dette privée. La fameuse stratégie de sortie de cette spirale, si débattue par les opérateurs de marché, consistera à relever les impôts et surtout à réduire les dépenses publiques pour repayer la dette nouvellement contractée. L’autre obligation que les gouvernements doivent tout aussi rendre compte à leur opinion publique concerne les banquiers qui ont été sauvés par l’argent du contribuable et qui continuent à se faire payer des bonus exorbitants, faisant fi des récriminations de toutes parts.
Par Omar Mechri
Source: www.leconomiste.com.tn

vendredi 9 octobre 2009

Un milliard de vidéos visionnées chaque jour sur YouTube

Le volume de vidéos visionnées chaque jour sur YouTube a dépassé le milliard, a annoncé Chad Hurley le co-fondateur et dirigeant du site internet vendredi, trois ans jour pour jour après le rachat de YouTube par Google.
"Je suis fier de pouvoir annoncer que plus d'un milliard de vidéos sont visionnées chaque jour sur YouTube", écrit Chad Hurley, le co-fondateur et dirigeant de YouTube, sur le blog de la société. "C'est un grand moment dans notre courte histoire", a-t-il ajouté.

YouTube a été lancé en 2005 en Californie (ouest des Etats-Unis) par Chad Hurley et son partenaire Steve Chen. Un an plus tard, le 9 octobre 2006, le site a été racheté par le géant de la recherche sur internet Google, pour 1,65 milliard de dollars.
Le site a largement évolué. S'adressant à l'origine aux internautes souhaitant partager leurs vidéos avec leurs amis, YouTube s'est progressivement réorienté pour désormais offrir aux professionnels une plateforme qui leur permet de diffuser des clips vidéos promotionnels, de la publicité, ou encore des bandes-annonces de films.

"Nous continuons à adhérer aux principes des débuts du site, mais nous sommes conscients que les choses ont changé", a observé M. Hurley. YouTube est en train de négocier des contrats avec plusieurs studios de cinéma en vue de proposer des contenus susceptibles d'attirer des annonceurs payants.
Source: www.lexpansion.com

Barack Obama prix Nobel de la paix

Le président américain Barack Obama a remporté vendredi 9 octobre le prix Nobel de la paix pour "ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples".
Le nom du président américain avait été mentionné mais beaucoup d'experts considéraient qu'il était trop tôt pour le récompenser. Elu en novembre dernier, Barack Obama a prêté serment en janvier, précise AP.
Le comité Nobel a accordé une importance spéciale à la vision d'Obama d'un monde sans armes nucléaires.
Il a "créé un nouveau climat dans les relations politiques internationales. La diplomatie multilatérale a repris une position centrale, avec l'accent mis sur le rôle que les Nations unies et d'autres institutions internationales peuvent jouer", ajoute le communiqué.
Source: www.lavieeco.com

jeudi 8 octobre 2009

Le Nobel de littérature 2009 à l’Allemande Herta Müller

Le prix Nobel de littérature 2009 a été attribué, ce jeudi 8 octobre à l'Allemande Herta Müller.
Herta Müller a déjoué les pronostics des bookmakers, selon lesquels le favori, cette année, était plutôt l'Israélien Amos Oz ou l'Algérienne Assia Djébar, ou encore des Américains comme Joyce Carol Oates ou Philip Roth. L'an dernier, le prix était allé au Français Jean-Marie G. Le Clézio, indique Reuters.
Née le 17 août 1953 à Nitzkydorf en Roumanie, Herta Müller a fait des études de littérature germanique et roumaine à l'université de Timisoara. Son premier livre est paru en Roumanie en 1982 dans une version revue par la censure.
Elle est l'auteur de romans comme "La Convocation" ou "L'Homme est un grand faisan sur Terre".
Les académiciens suédois ont salué chez cette femme de 56 ans son aptitude à peindre "le paysage des dépossédés".
Le précédent auteur allemand à avoir obtenu le Nobel était Günter Grass, en 1999. Mais une femme écrivain de langue allemande, l'Autrichienne Elfried Jelinek, a été couronnée par la suite en 2004 par les académiciens suédois qui composent le jury du Nobel de littérature.
Source: www.lavieeco.com

mercredi 7 octobre 2009

Facebook mesure le bonheur de ses adhérents

Le site de socialisation Facebook a créé un indice baptisé "Produit intérieur de Bonheur" qui se propose d'évaluer l'état d'esprit des Américains.
Ce nouveau PIB est basé sur le nombre de termes positifs ou négatifs que les utilisateurs du site emploient lorsqu'ils actualisent leur "statut" pour informer leurs amis de ce qu'ils font ou de leur état d'esprit.
"Chaque jour, en actualisant leur statut, les gens font savoir ce qu'ils ressentent à ceux qui comptent le plus dans leur vie", a commenté un responsable du groupe, Adam Kramer, sur le site de Facebook.
"Ces actualisations sont des fenêtres sur leur humeur. En les regroupant, elles sont un indicateur de notre état d'esprit collectif", a-t-il ajouté.

Il en ressort que les vacances correspondent systématiquement à des pics de ce nouvel indice PIB, et que celui-ci a pratiquement doublé de niveau le jour de l'élection du président Barack Obama en novembre 2008.
Facebook a collaboré avec des psychologues et certains de ses quelque 300 millions de membres pour créer un fichier des termes joyeux ou sombres révélateurs de l'humeur générale.
La liste des mots positifs comporte "joyeux, youpi, génial", tandis que celle des termes négatifs regroupe entre autres les mots "triste", "doute", ou "tragique".
Le jour le plus triste relevé par le PIB a été le 22 janvier 2008 après un effondrement des marchés boursiers asiatiques et le décès soudain de l'acteur Heath Ledger à l'âge de 28 ans d'une surdose médicamenteuse.
La mort du "roi de la pop" Michael Jackson le 25 juin se trouvait en seconde position.
L'indice ne se fonde actuellement que sur les actualisations de statuts en anglais, mais d'autres langues pourraient être ajoutées prochainement, selon M. Kramer.
Source: http://www.lexpansion.com/

Les banques européennes pourraient avoir besoin de 116 milliards d'euros

Les banques européennes pourraient avoir besoin de 116 milliards d'euros de capital supplémentaire, si les régulateurs leur imposaient d'élever leur ratio de fonds propres à 8%, et de respecter un ratio de levier de 33, selon une étude de la Société Générale publiée mardi.
Les membres du G20 se sont engagés à élaborer d'ici la fin 2010 des règles destinées à améliorer la qualité et la quantité de capital exigées des banques, et à décourager des effets de levier (recours à l'endettement pour augmenter ses activités) excessifs.
L'étude de la Société Générale prend pour hypothèse que les exigences de fonds propres, mesurées par le ratio dit "core tier one" ou ratio de fonds propres "durs" (hors instruments de dette), pourraient être fixées à 8% d'ici 2011, contre environ 6% aujourd'hui.
Elle suppose que pourrait s'ajouter à cela l'obligation de respecter un ratio de levier fixant à 33 le rapport entre les engagements des banques et leurs fonds propres.
Le montant avancé inclut les aides d'Etat qui auront été remboursées.

"Sans surprise", la banque allemande Commerzbank, et les britanniques Royal Bank of Scotland et Lloyds banking group auraient les besoins en capital les plus élevés: respectivement 12,2, 26,9 et 19,6 milliards.
BNP Paribas et Crédit Agricole SA devraient s'attacher à diminuer leur levier d'endettement, qui s'élève respectivement aujourd'hui à 42 et 46.
A contrario HSBC, UBS, Credit Suisse ou Santander n'auraient pas de besoin en capital, estiment les rédacteurs de l'étude.
Ceux-ci tablent sur une rentabilité des capitaux de 17-18%, en ligne avec le cycle économique précédent, compte tenu de la réévaluation des actifs et de la diminution des coûts opérationnels.
Source: www.lexpansion.com

mardi 6 octobre 2009

Trois chercheurs se partagent le prix Nobel de physique

Le prix Nobel de physique a été décerné ce mardi à un trio de chercheurs : l'Américano-britannique, Charles Kao pour ses travaux sur la fibre optique, l'Américano-canadien, Willard Boyle et l'Américain George Smith pour leurs recherches dans le domaine des semi-conducteurs.

Le lauréat Charles Kao en 1966 a démontré qu’il était possible de transporter de l’information sur une grande distance sous la forme de lumière, grâce à la fibre optique.
Une fibre optique, c'est un fil de verre ou de plastique très fin qui a la propriété de conduire la lumière. Le signal lumineux qu’elle transporte est capable de transmettre une grande quantité de données, à très haut débit. Elle est aujourd'hui largement utilisée pour les transmissions terrestres et même océaniques.
Quant aux deux autres lauréats, Willard Boyle et George Smith, ils ont été récompensés pour leurs travaux dans le domaine des semi-conducteurs.

Ces chercheurs ont, plus particulièrement, mis au point « un circuit semi-conducteur d'images », le capteur CCD. Ce capteur photographique est à la base de nos appareils photo numériques. C’est un composant électronique qui permet de convertir un signal lumineux - ce fameux signal transporté par la fibre optique - en un signal électrique analogique. Signal qui est ensuite amplifié et numérisé pour donner une image numérique. Des images qui aujourd'hui, partout dans le monde, font partie de notre vie quotidienne.
Souece: www.rfi.fr

lundi 5 octobre 2009

Carla Bruni-Sarkozy lance un site Internet

Carla Bruni-Sarkozy devrait lancer ce lundi 5 octobre son propre site Internet dédié à ses activités d'épouse du président de la République française. Selon l'Express.fr qui a rapporté l’information, le site carlabrunisarkozy.org n'aura rien à voir avec le site qu'a déjà Carla Bruni en tant que chanteuse. Ce site comportera trois parties : la première consacrée à sa fondation, la deuxième à ses activités d'ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, et la troisième à son action en tant que première dame.
Par ailleurs, Nouvelobs.com a indiqué ce lundi que l’Elysée va ouvrir un compte Twitter. Ce compte suivra le président Nicolas Sarkozy lors de la conférence climat de Copenhague prévue en décembre. Selon la même source, « la démarche » du président lors de ce sommet sera détaillée sur le compte Twitter. «Le président n'utilisera pas lui-même Twitter, mais on détaillera sa démarche tout au long du sommet et l'évolution des négociations», a précisé le responsable de la communication de l'Elysée, Franck Louvrier.
www.lavieeco.com

L’ONU visée par un attentat suicide à Islamabad

Un attentat à la bombe a tué, lundi 5 octobre, au moins quatre personnes et en a blessé cinq autres dans les locaux du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU situés dans la capitale du Pakistan Islamabad, rapporte l’AFP.

«C'était un attentat suicide», a déclaré sur place l’inspecteur général adjoint de la police d'Islamabad, indiquant que l'attentat avait été perpétré par un kamikaze à pied.
«Nous avons retrouvé les jambes et la tête du kamikaze et nous enquêtons pour savoir comment il a pu entrer dans le bâtiment très sécurisé et équipé de scanners pour détecter les métaux et substances dangereuses», a-t-il déclaré à l’AFP.
Juste après l’attentat, l'ONU a indiqué que trois de ses employés figuraient parmi les morts. Selon la police, il s'agit de deux Pakistanaises et d'un Irakien.
Le cadavre mutilé d'une quatrième personne, un Pakistanais, a été emmené à l'hôpital, selon des sources médicales, mais l'ONU ne savait pas, s'il s'agissait ou non d'un autre de ses employés.
Par ailleurs, me secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a «condamné de la manière la plus forte» lundi l'attentat, dénonçant «un crime haineux».
Il est à signaler qu’une vague sans précédent d'attentats, souvent suicide, secoue le Pakistan. Perpétrés par des islamistes liés à Al-Qaïda, ils ont fait plus de 2 100morts ces deux dernières années.
Source: www.lavieeco.com

dimanche 4 octobre 2009

Vivendi et Messier jugés à New York

Enterré en France, le dossier Vivendi resurgit devant la justice américaine. Le groupe et son ancien PDG Jean-Marie Messier comparaissent à partir de lundi devant un tribunal de New York. Ils risquent chacun d'être condamnés à verser des milliards de dollars d'indemnités à leurs actionnaires pour avoir embelli les comptes du groupe jusqu'en 2002.

L'affaire, qui implique également l'ancien directeur financier, Guillaume Hannezo, remonte aux années 2000-02, c'est à dire aux suites de la fusion avec Seagram et Canal Plus qui avait fait de VU l'un des plus gros groupes de médias au monde.
"Pendant la période concernée, les accusés ont annoncé des bénéfices et des recettes florissants et dépeint Vivendi comme une entreprise générant assez de liquidités pour honorer ses dettes, qui s'élevaient à environ 21 milliards de dollars pour des acquisitions de 77 milliards de dollars", a résumé le cabinet américain Labaton Sucharow, qui représente des petits porteurs en nom collectif dans cette affaire. "En fait, la société a traversé une grave crise de liquidités qui l'a presque menée à la faillite".
D'après ces avocats, le groupe avait contrevenu aux normes comptables américaines en revendiquant notamment l'intégralité des recettes de sociétés qu'il ne contrôlait pas. M. Messier avait dû quitter la présidence de VU en juillet 2002, après que l'entreprise eut perdu 13,6 milliards d'euros sur l'année précédente.

Ce n'est pas la première fois que Vivendi et son flamboyant ex-PDG doivent affronter la justice pour rendre compte de cette époque. Mais ce procès aux Etats-Unis pourrait s'avérer le plus onéreux pour eux, si la justice leur ordonne de dédommager les actionnaires pénalisés par l'effondrement du titre.
La justice française chiffre en effet à un million le nombre d'investisseurs ayant détenu des actions Vivendi durant la période litigieuse, qui sont de potentiels plaignants.
De son côté, l'avocat français Frédérik-Karel Canoy, qui représente des petits porteurs français, estime à 1,2 milliard le nombre d'actions Vivendi en circulation durant la période clé, où leur cours a chuté en vrille.
"Il est très important qu'il y ait une réponse judiciaire", a déclaré à l'AFP M. Canoy qui espère que Vivendi sera condamné à 50 milliards de dollars de dommages et intérêts.

Du côté de Vivendi, où on a réclamé en vain que les actionnaires français ne soient pas inclus parmi les plaignants représentés en nom collectif, on se dit "confiant".
"Vivendi est associé à de nombreux experts et dispose d'arguments solides à faire valoir auprès du jury et aborde ce procès avec confiance", a souligné un porte-parole, Antoine Lefort.
Le procès pourrait durer jusqu'à deux ou trois mois et "le calcul et le montant des indemnités potentielles ne seront connus qu'à l'issue d'une longue période, d'environ 18 mois, durant laquelle les actionnaires devront s'identifier et faire valider leur plainte", explique Vivendi, qui évoque déjà l'éventualité d'un appel, ce qui rallongerait encore la procédure.

La SEC, le gendarme de la Bourse américain, a déjà infligé une amende de plus de 48 millions de dollars en juillet 2008 à Vivendi, pour indemniser quelque 12.000 investisseurs.
En France l'Autorité des marchés financiers a également imposé des amendes, fixées par la justice à 500.000 euros pour le groupe et autant pour M. Messier.
Enfin une procédure judiciaire se poursuit à Paris où le parquet a réclamé un non-lieu général en janvier.
Source: www.lexpansion.com