dimanche 6 mai 2012

François Hollande élu Président de la République a...

En France, le candidat socialiste François Hollande a été élu Président de la République avec près de 52% des suffrages. 

samedi 5 mai 2012

Un satellite de Saturne, embryon de planète

Les données livrées par la mission Cassini de la NASA révèlent que le satellite de Saturne Phœbé ressemble plus à une planète qu’on ne le pensait. La première fois que les astrophysiciens ont pu voir de près cette lune, c’est lorsque la sonde Cassini a commencé à explorer le système de Saturne, en 2004. À l’aide de multiples instruments embarqués et d’un modèle informatique des caractéristiques chimiques, géophysiques et géologiques de Phœbé, les scientifiques ont déterminé que ce satellite était un planétésimal, autrement dit un corps céleste formé des plus petites fractions d’une planète. Leurs observations sont décrites dans le numéro du mois d’avril de la revue Icarus.
« Contrairement aux corps célestes primitifs, comètes par exemple, Phœbé semble avoir évolué de manière active avant de tomber au point mort », déclare Julie Castillo-Rogez, planétologue au Jet Propulation Laboratory de la NASA à Pasadena, en Californie. « On pense que les objets du type de Phœbé se sont condensés très rapidement. Ils représentent donc les composantes de base des planètes. Ils donnent ainsi aux scientifiques des indices sur les conditions qui prévalaient au moment de la naissance des planètes et de leurs satellites. »
La mission Cassini-Huygens est un projet conjoint de la NASA, de l’Agence spatiale européenne et de l’Agence spatiale italienne.
Source: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/inbrief/2012/05/201205035016.html?distid=ucs#ixzz1WwAExPkg

mercredi 2 mai 2012

Les ressources éducatives libres : un bon point pour les enseignants

Washington - Les ressources éducatives libres (REL) peuvent aider les écoles à faire des économies et les enseignants à préparer de meilleurs cours, affirme Richard Culatta, spécialiste de l’innovation dans l’éducation.
« La plupart des gens sont étonnés de voir l’ampleur du contenu de qualité qui est disponible gratuitement », note M. Culatta, directeur adjoint pour les technologies éducatives au ministère de l’éducation des États-Unis. « Il est toujours bon de prendre le temps de voir ce qu’il y a en ligne afin de ne pas réinventer la roue. »
« Les bons enseignants sont capables non seulement de créer du contenu, mis aussi de trouver d'excellentes ressources pour leurs élèves », ajoute-t-il. De nombreux sites Internet proposent des leçons, des images, des vidéos et d’autres ressources dont les instructeurs peuvent se servir pour compléter leur documentation, créer un nouveau cours ou renforcer les connaissances de leurs élèves en dehors de la salle de classe.

Trouver des ressources éducatives gratuites
Les ressources éducatives libres désignent des contenus numériques qui appartiennent au domaine public ou qui sont publiés sous licence Creative Commons (CC). Cela signifie que leur auteur autorise à l'avance leur utilisation sous réserve de certaines restrictions (il peut exiger, par exemple, qu'on lui attribue la paternité du contenu). Sur son site web, Creative Commons permet aux titulaires de droits d'auteur de mettre leurs œuvres à la disposition du public et à tout le monde de rechercher du contenu sous licence CC. Ce site ne se limite pas aux contenus pédagogiques, contrairement à d'autres, tels Merlot, Connexions et OER Commons.
Toute la documentation provenant du gouvernement fédéral des États-Unis appartient au domaine public. Le ministère de l’éducation fournit un guide de tout le contenu gratuit sur le site des Ressources fédérales pour l’excellence dans l’éducation : Federal Resources for Educational Excellence.
Les enseignants peuvent aussi tirer parti des didacticiels libres de type OpenCourseWare (OCW) - des cours créés par des écoles supérieures et des universités du monde entier et mis gratuitement à la disposition de tous en ligne. Le Massachusetts Institute of Technology a été l’un des premiers établissements d’études supérieures à s'engager dans cette voie en 2001. Les didacticiels libres comportent des plans de cours, des listes de livres à lire, des présentations PowerPoint, l’énoncé de problèmes et leurs solutions, des notes tirées de cours magistraux, des examens et des vidéos de conférences. Aujourd’hui, il y a aussi un consortium mondial qui réunit plus de 250 organisations et institutions d’éducation supérieure attachées au principe des didacticiels libres.
Ancien professeur d’espagnol, M. Culatta a créé la page Wikipedia intitulée Recursos educativos abiertos (Ressources éducatives libres), qui propose une liste de sites en ligne où l’on peut trouver du matériel éducatif gratuit en espagnol, notamment Universia et MIT en español.
Un autre site Internet, Classroom-aid.com, suggère une liste de ressources numériques recommandées pour les classes du primaire à la fin des études secondaires, y compris en chinois. La page web de MIT de cours traduits contient des liens vers du matériel en chinois, en espagnol, en portugais, en thaïlandais, en persan et en turc. Le site Connexions donne accès à du matériel en plusieurs langues différentes.
Deux sites Internet du ministère de l’éducation américain, National Clearinghouse for English Language Acquisition et Doing What Works, contiennent une mine d'informations pour quiconque enseigne l’anglais. Le département d’État fournit aussi du matériel pour enseigner ou pour apprendre l’anglais sur ses pages web Materials for Teaching and Learning English et American English Online. Par ailleurs, la Voix de l’Amérique diffuse des programmes spéciaux et des cours de langue à l'intention de ceux qui veulent étudier l'anglais.
Une nouvelle initiative dite Learning Registry vise à faciliter le repérage des ressources éducatives gratuites. Ce référentiel facilite le partage et la recherche non seulement de ressources éducatives sur les sites des agences fédérales et des éditeurs commerciaux, mais aussi des commentaires et des évaluations du contenu. C'est le fruit de la collaboration des ministères américains de l’éducation et de la défense ; le secteur privé et toute partie intéressée peuvent y participer, indique M. Culatta.
Deux sites Internet du ministère de l’éducation américain, National Clearinghouse for English Language Acquisition et Doing What Works, contiennent une mine d'informations pour quiconque enseigne l’anglais. Le département d’État fournit aussi du matériel pour enseigner ou pour apprendre l’anglais sur ses pages web Materials for Teaching and Learning English et American English Online. Par ailleurs, la Voix de l’Amérique diffuse des programmes spéciaux et des cours de langue à l'intention de ceux qui veulent étudier l'anglais.
Une nouvelle initiative dite Learning Registry vise à faciliter le repérage des ressources éducatives gratuites. Ce référentiel facilite le partage et la recherche non seulement de ressources éducatives sur les sites des agences fédérales et des éditeurs commerciaux, mais aussi des commentaires et des évaluations du contenu. C'est le fruit de la collaboration des ministères américains de l’éducation et de la défense ; le secteur privé et toute partie intéressée peuvent y participer, indique M. Culatta.

Des économies pour les établissements scolaires
Les ressources éducatives libres et les didacticiels gratuits permettent de faire des économies, souligne M. Culatta, puisque les écoles n’ont plus à dépenser autant d’argent pour obtenir du matériel imprimé. « Avec l'argent qu'elles économisent, ajoute-t-il, elles peuvent mettre des ordinateurs entre les mains des enfants. »
Les écoles à la recherche de REL peuvent faire appel à des experts, ou encore dispenser de cours certains enseignants pendant quelques mois pour leur donner le temps de trouver en ligne le contenu libre qui leur sera utile, livres scolaires y compris. « Combiner du contenu libre de qualité aux outils d’apprentissage numériques commerciaux peut revenir à moins cher que l'achat de manuels », constate M. Culatta.
Il existe une quantité de sources de manuels scolaires en accès libre, précise-t-il, citant notamment l'organisation Open Text Book et l'initiative « Open Textbook » de Merlot.
Les enseignants qui se servent de contenu libre pour produire des cours gagneraient à recevoir une formation même modeste en matière de conception pédagogique, indique M. Culatta. De nombreuses institutions répondent à ce besoin ; par exemple, l'université de l'Indiana a un programme de certificat en ligne. On peut aussi taper « comment créer un cours avec des ressources éducatives libres », et le moteur de recherche propose des milliers de liens.
Un grand nombre d'entreprises et d'organisations mettent aussi en ligne du contenu éducatif libre, notamment : Khan Academy; Global SchoolNet; iTunes U d’Apple; Google in Education; Intel’s Education; et Wikiversity.
Google et Intel figurent parmi les entreprises qui ont parrainé la Journée de l'apprentissage numérique (Digital Learning Day), le 1er février. Elle visait à promouvoir les méthodes novatrices d’enseignement et d’apprentissage avec l’apport des médias et de la technologie numériques. Y ont pris part 2 millions d’élèves et 18.600 enseignants des pays suivants : Arabie saoudite, Brésil, Canada, Inde, Mexique, Pays-Bas, Pakistan, Royaume-Uni et Singapour. Le site Internet de la Journée de l’apprentissage numérique contient une foule de ressources (en anglais), y compris sous l’onglet « Toolkit » (Trousse à outils) où l'on trouve des liens vers des leçons, des projets d'éveil et d'autre contenu libre à l’intention des enseignants.
Source: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/article/2012/05/201205014892.html?distid=ucs#ixzz1XJoSen30