mardi 26 novembre 2013

Bourse truquée pour le bénéfice d'une minorité

Regardez la vidéo sur: http://www.youtube.com/watch?v=inV6TQ3RUOE

La NASA mentirais-t-elle à propos de la Comète ISON?

Regarder la vidéo sur: http://www.youtube.com/watch?v=ii4e_NrT-zA

Sanctionner les clients de prostituées : qui est pour et qui est contre ?

La proposition de loi renforçant la lutte contre la prostitution, qui arrive devant les députés, prévoit de sanctionner les clients. Ce sujet est âprement discuté entre partisans de l'abolition de la prostitution et défenseurs d'une "prostitution choisie". Tour d'horizon des "pour" et des "contre". Lire l'article sur: http://lci.tf1.fr/france/societe/sanctionner-les-clients-de-prostituees-qui-est-pour-et-qui-est-8318228.html

Fiche de la Maison-Blanche sur les ententes initiales concernant le nucléaire iranien

Le groupe du P5+1 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Russie et Chine, sous la coordination de l’Union européenne) est engagé dans des négociations sérieuses et sur le fond avec l’Iran dans le but de parvenir à un règlement diplomatique vérifiable de nature à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Le président Obama a fait clairement savoir qu’une solution pacifique qui empêcherait l’Iran d’obtenir une arme nucléaire était dans l’intérêt de la sécurité nationale de l’Amérique. Aujourd’hui, le P5+1 et l’Iran sont parvenus à un ensemble d’ententes initiales qui stoppent la progression du programme nucléaire iranien et qui lui fait faire marche arrière à de nombreux égards clés. Ce sont les premières limitations sérieuses que l’Iran ait acceptées au bout de près de dix ans. Cette étape initiale de six mois comprend des limitations significatives du programme nucléaire iranien et elle commence à répondre à nos préoccupations les plus urgentes concernant les capacités d’enrichissement de l’Iran, ses réserves d’uranium enrichi, le nombre et la capacité de ses centrifugeuses, et sa capacité de production de plutonium de qualité militaire avec son réacteur d’Arak. Les concessions faites par l’Iran dans le cadre de cette première étape nous apporteront davantage de transparence et une surveillance intrusive de son programme nucléaire. Dans le passé, d’aucuns ont exprimé la crainte que l’Iran ne se serve des négociations pour gagner du temps et faire avancer son programme. Prises dans leur ensemble, les mesures de cette première étape empêcheront l’Iran de profiter des négociations pour faire progresser subrepticement son programme nucléaire pendant que nous cherchons à négocier une solution globale à long terme qui réponde à toutes les préoccupations de la communauté internationale. En contrepartie, dans le cadre de cette étape initiale, le P5+1 accordera à l’Iran un allègement des sanctions qui sera limité, temporaire, ciblé et réversible. Cet allègement est structuré de telle manière que l’écrasante majorité du régime des sanctions, y compris l’architecture clé visant les secteurs pétrolier, bancaire et financier, restera en place. Le P5+1 continuera à appliquer vigoureusement ces sanctions. Si l’Iran ne respecte pas ses engagements, nous révoquerons cet assouplissement limité et imposerons des sanctions supplémentaires contre l’Iran. En outre, le P5+1 et l’Iran ont discuté des paramètres généraux d’une solution globale qui aurait pour effet de contenir le nucléaire iranien à long terme, de fournir à la communauté internationale des garanties vérifiables du caractère exclusivement pacifique des activités nucléaires de l’Iran et de garantir que toute tentative de développement d’une arme nucléaire serait détectée sans tarder. De surcroît, dans les ententes conclues, l’Iran reconnaît qu’il doit s’atteler à toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l ONU – qu’il a longtemps qualifiées d’illégales – ainsi qu’aux questions passées et présentes ayant trait à son programme nucléaire et cernées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cela inclut le règlement des questions concernant le volet militaire possible du nucléaire iranien, y compris les activités de l’Iran à Parchin. Dans le cadre d’une solution globale, l’Iran doit également respecter intégralement ses obligations au titre du Traité de non-prolifération (TNP) et envers l’AIEA. Dans une solution globale, rien n’est accepté si tout n’est pas accepté. Pour dire les choses simplement, la première étape arrivera à échéance dans six mois et elle ne correspond pas à une situation finale qui soit acceptable pour les États-Unis et leurs partenaires du P5+1. Faire marquer un coup d’arrêt à la progression du programme de l’Iran et en réduire des éléments clés L’Iran s’est engagé à suspendre ses activités d’enrichissement à plus de 5 % : • À suspendre toutes les activités d’enrichissement supérieures à 5 % et démanteler les connexions techniques nécessaires à l’enrichissement supérieur à 5 %. L’Iran s’est engagé à neutraliser son stock d’uranium enrichi à près de 20 % : • À diluer à moins de 5 %, ou convertir à une forme inadaptée à tout enrichissement supplémentaire, toutes ses réserves d’uranium enrichi à près de 20 % avant la fin de la phase initiale. L’Iran s’est engagé à suspendre la progression de sa capacité d’enrichissement : • À ne pas installer de centrifugeuses supplémentaires de quelque type que ce soit. • À ne pas installer ni à utiliser de centrifugeuses de nouvelle génération de quelque type que ce soit pour enrichir l’uranium. • À laisser dans un état inopérant environ la moitié des centrifugeuses installées à Natanz et les trois quarts de celles installées à Fordo afin qu’elles ne puissent pas servir à enrichir l’uranium. • À limiter sa production de centrifugeuses en se bornant simplement à fabriquer celles qui sont nécessaires pour remplacer des machines en panne, ce qui signifie que l’Iran ne peut pas profiter de la phase de six mois pour grossir son stock de centrifugeuses. • À ne pas construire d’installations supplémentaires d’enrichissement. L’Iran s’est engagé à suspendre la croissance de son stock enrichi à 3,5 % : • À ne pas accroître son stock d’uranium enrichi à 3,5 % seulement, afin que ses réserves ne soient pas plus grandes à la fin de la période de 6 mois qu’elles ne l’étaient au début, et à convertir en oxyde toute nouvelle quantité d’uranium enrichi à 3,5 %. L’Iran s’est engagé à ne plus faire avancer ses activités à Arak et à suspendre son volet lié au plutonium. L’Iran s’est engagé à : • Ne pas mettre en service le réacteur d’Arak. • Ne pas alimenter le réacteur d’Arak. • Suspendre la production de combustible destiné au réacteur d’Arak. • Ne pas mettre à l’essai d’autres combustibles pour le réacteur d’Arak. • Ne pas installer de composantes supplémentaires du réacteur à Arak. • Ne pas transférer de combustible ni d’eau lourde au site du réacteur. • Ne pas construire d’installation capable de retraitement. Sans retraitement, l’Iran ne peut pas séparer le plutonium du combustible irradié. Transparence sans précédent et surveillance intrusive du programme nucléaire iranien L’Iran s’est engagé à : • Accorder aux inspecteurs de l’AIEA un accès journalier à Natanz et à Fordo. Cet accès journalier permettra aux inspecteurs de regarder les séquences filmées par les caméras de surveillance, garantie d’une surveillance minutieuse. Cet accès fournira encore plus de transparence en matière d’enrichissement dans ces sites et réduira le temps de la détection de tout cas de non-respect. • Accorder à l’AIEA un accès aux installations de montage des centrifugeuses. • Accorder à l’AIEA un accès aux installations de production et de stockage des composants de rotors des centrifugeuses. • Accorder à l’AIEA un accès aux mines d’uranium et aux usines de concentration d’uranium. • Fournir des informations recherchées depuis longtemps sur la conception du réacteur d’Arak. Ce sera une source d’indications cruciales sur ce réacteur qui n’avaient encore jamais été disponibles. • Accorder aux inspecteurs un accès plus fréquent au réacteur d’Arak. • Fournir certaines données et informations clés demandées dans le Protocole additionnel à l’accord de garanties de l’Iran avec l’AIEA et la rubrique 3.1 modifiée. Mécanisme de vérification L’AIEA sera appelée à exécuter un grand nombre de ces mesures de vérification, conformément à son rôle actuel en Iran en matière d’inspections. En outre, le groupe du P5+1 et l’Iran se sont engagés à établir une commission conjointe qui sera chargée de travailler avec l’AIEA pour surveiller la mise en œuvre et traiter des questions susceptibles de se présenter. En outre, la commission conjointe travaillera avec l’AIEA pour favoriser le règlement des questions, passées et présentes, qui sont sources d’inquiétudes en ce qui concerne le nucléaire iranien, y compris à propos du volet militaire possible du programme nucléaire iranien et des activités de l’Iran à Parchin. Allègement limité, temporaire et réversible des sanctions En contrepartie de ces mesures, le groupe du P5+1 doit procéder à un allègement limité, temporaire, ciblé et réversible des sanctions tout en maintenant la vaste majorité d’entre elles, y compris l’architecture des sanctions dans les secteurs pétrolier, financier et bancaire. Si l’Iran ne respecte pas ses engagements, nous révoquerons cet assouplissement. En particulier, le groupe du P5+1 s’est engagé à : • Ne pas imposer de nouvelles sanctions liées au nucléaire pendant une période de six mois si l’Iran respecte ses engagements au titre de ce marché, dans la mesure autorisée au sein de son système politique. • Suspendre certaines sanctions visant l’or et les métaux précieux, le secteur automobile de l’Iran et ses exportations de produits pétrochimiques, ce qui fournirait à l’Iran des recettes d’un montant potentiel de 1,5 milliard de dollars. • Autoriser des réparations et des inspections pour des raisons sécurité sur le territoire iranien à l'égard de certaines compagnies aériennes iraniennes. • Permettre que les achats de pétrole iranien se maintiennent à leur niveau actuel, nettement inférieur à ce qu’il était antérieurement – et représentant 60 % de moins qu’il y a deux ans. Sur les recettes provenant de ces ventes, la somme de 4,2 milliards de dollars sera transférée par tranches à l’Iran s’il respecte ses engagements et à mesure qu’il le fera. • Autoriser le transfert de 400 millions de dollars au titre du financement par le gouvernement d’études d’Iraniens à l’étranger, cette somme étant prélevée sur des fonds iraniens soumis à des restrictions et versée directement à des établissements d’enseignement reconnus dans des pays tiers pour aider les étudiants iraniens à s’acquitter de leurs frais de scolarité. Transactions humanitaires Faciliter les transactions humanitaires qui sont déjà autorisées par les lois des États-Unis. Les transactions humanitaires sont spécifiquement exemptées des sanctions par le Congrès, ce qui signifie que ce volet ne constituera pas de nouvelle source de fonds supplémentaires pour l’Iran. Les transactions humanitaires sont celles qui ont trait aux achats par l’Iran de denrées alimentaires, de produits agricoles, de médicaments et de dispositifs médicaux ; nous faciliterions aussi les transactions liées aux frais médicaux encourus à l’étranger. Nous établirons ce mécanisme dans l’intérêt du peuple iranien. Mettre en perspective l’allègement limité des sanctions En tout, les quelque 7 milliards de dollars découlant de l’assouplissement des sanctions ne représentent qu’une partie des coûts que l’Iran continue d’encourir au cours de cette première phase, du fait des sanctions encore en place. La vaste majorité des avoirs de change de l’Iran, d’une valeur totale d’environ 100 milliards de dollars, sont encore inaccessibles ou restreints par les sanctions. Au cours des six prochains mois, l’Iran ne peut pas augmenter ses ventes de brut. À elles seules, les sanctions pétrolières entraîneront pour l’Iran un manque à gagner d’environ 30 milliards de dollars, soit en gros 5 milliards de dollars par mois, par rapport au montant qu’il avait touché au cours d’une période de six mois en 2011, avant l’entrée en vigueur des sanctions. L’Iran aura accès à 4,2 milliards de dollars tirés de ses ventes de pétrole, mais près de 15 milliards dollars seront placés sur des comptes bloqués à l’étranger. Bref, nous comptons que le solde des comptes bloqués de l’Iran à l’étranger, loin de diminuer, va en fait augmenter en vertu de l’accord conclu. Maintenir la pression économique et préserver notre architecture des sanctions Pendant cette première phase, nous continuerons à appliquer vigoureusement nos sanctions contre l’Iran, y compris en prenant des mesures à l’encontre de ceux qui chercheraient à se soustraire à nos sanctions ou à les contourner. • Les sanctions qui affectent les ventes de brut continueront à exercer une pression sur le gouvernement iranien. De concert avec nos partenaires internationaux, nous avons fait chuter les ventes de l’Iran qui sont passées de 2,5 millions de barils par jour début 2012 à 1 million de barils par jour aujourd’hui, ayant empêché l’Iran de vendre près de 1,5 million de barils par jour. Cela représente une somme de plus de 80 milliards de dollars depuis le début 2012 que l’Iran ne pourra jamais récupérer. En vertu de cette première phase, l’interdiction de l’Union européenne frappant le brut restera en vigueur, et l’Iran pourra continuer de vendre environ 1 million de barils par jour, ce qui maintiendra son manque à gagner à 4 milliards de dollars supplémentaires par mois, mois après mois. • Les sanctions qui affectent les exportations de produits pétroliers en Iran, à l’origine d’un manque à gagner de milliards de dollars, resteront en vigueur. • La vaste majorité des avoirs de change de l’Iran, d’une valeur totale d’environ 100 milliards de dollars, sont encore inaccessibles ou restreints par les sanctions. • D’autres composantes notables de notre régime de sanctions demeurent intactes, y compris les suivantes : ― Les sanctions contre la Banque centrale d’Iran et environ deux douzaines d’autres grandes banques et acteurs financiers de l’Iran ; ― Les sanctions secondaires, conformément à la loi CISADA (Comprehensive Iran Sanctions, Accountability, and Divestment Act) telle qu’amendée et à d’autres textes de loi, visant les banques qui sont en relation d’affaires avec des personnes et des entités désignées des États-Unis ; ― Les sanctions visant ceux qui fournissent une vaste gamme d’autres services financiers à l’Iran, dont de nombreux types d’assurance ; et ― La restriction de l’accès au système financier des États-Unis. • Toutes les sanctions visant plus de 600 personnes et entités ciblées en raison de l’appui qu’elles apportent au programme nucléaire ou balistique de l’Iran restent en vigueur. • Les sanctions visant plusieurs secteurs de l’économie iranienne, y compris la marine marchande et la construction navale, restent en vigueur. • Les sanctions visant les investissements à long terme dans les services techniques au secteur énergétique de l’Iran et dans la fourniture de ces services restent en vigueur. • Les sanctions visant le programme militaire de l’Iran restent en vigueur. • Les restrictions générales imposées par les États-Unis au commerce avec l’Iran restent en vigueur, ce qui empêche l’Iran d’avoir accès à pratiquement toutes les activités de la plus grande économie au monde. • Toutes les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU restent en vigueur. • Toutes nos sanctions ciblées liées, entre autres, au parrainage du terrorisme par l’État iranien, à son rôle déstabilisateur dans le conflit syrien et à son bilan catastrophique en matière de droits de l’homme restent en vigueur. Une solution globale Pendant les six mois que durera la phase initiale, le P5+1 négociera les contours d’une solution globale. Jusqu’à présent, l’esquisse des paramètres généraux de la solution globale laisse entrevoir des mesures concrètes visant à donner confiance à la communauté internationale quant au caractère exclusivement pacifique des activités nucléaires de l’Iran. S’agissant de ce règlement global : rien n’est accepté si tout n’est pas accepté. Au cours des six prochains mois, nous déterminerons s’il existe une solution capable de nous donner une confiance suffisante dans la nature pacifique du programme iranien. Si l’Iran ne peut pas répondre à nos sujets de préoccupation, nous sommes prêts à accroître les sanctions et la pression. Conclusion Pour résumer, cette première étape représente en soi une belle avancée. Sans cet accord intérimaire, l’Iran pourrait commencer à faire tourner des milliers de centrifugeuses supplémentaires. Il pourrait installer et faire fonctionner des centrifugeuses de nouvelle génération qui réduiront le temps pour arriver à une percée. Il pourrait alimenter en combustible le réacteur d’Arak à eau lourde et le mettre en marche. Il pourrait accroître son stock d’uranium enrichi à 20 % au-delà du seuil nécessaire à la fabrication d’une bombe. L’Iran ne peut rien faire de tout cela selon les dispositions de l’accord qui est une première étape. En outre, sans cette approche progressive, la coalition internationale qui a imposé des sanctions commencerait à s’effilocher parce que l’Iran irait clamer au monde qu’il prend une solution diplomatique au sérieux, contrairement à nous. Nous ne serions pas en mesure de rallier des partenaires à la tâche cruciale de l’application de nos sanctions. Avec cette première étape, nous suspendons le programme de l’Iran et nous commençons à le réduire, et nous donnons à l’Iran un choix clair : respecter ses engagements et négocier de bonne foi pour parvenir à un accord final, ou alors la communauté internationale tout entière réagira en intensifiant l’isolement et les pressions. Le peuple américain préfère un règlement pacifique et durable qui empêche l’Iran de se doter de l’arme nucléaire et qui renforce le régime de non-prolifération. Cette solution pourrait permettre de le faire. Par le biais d’une diplomatie robuste et ancrée dans des principes, les États-Unis d’Amérique tiendront leur rôle pour assurer un surcroît de paix, de sécurité et de coopération entre les nations. Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/texttrans/2013/11/20131125287818.html#ixzz2llvzWijO

lundi 25 novembre 2013

Déclaration du président Obama concernant l’accord d’étape sur le programme nucléaire iranien

La Maison-Blanche Bureau du secrétaire de presse Washington, D.C. Le 23 novembre 2013 Déclaration du président relative à l’accord d’étape sur le programme nucléaire iranien Le président – Bonsoir. Aujourd’hui, les États-Unis, avec leurs proches alliés et partenaires, ont fait un premier pas important sur la voie d’une solution globale qui tient compte des préoccupations que nous suscite le programme nucléaire de la République iranienne. Depuis mon entrée en fonction, j’exprime clairement ma détermination à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Comme je l’ai dit maintes fois, je préfère de loin que cette question soit réglée de manière pacifique, et nous avons tendu la main de la diplomatie. Toutefois, pendant de nombreuses années, l’Iran n’a pas voulu honorer ses obligations vis-à-vis de la communauté internationale. Dès lors, mon gouvernement a travaillé avec le Congrès, le Conseil de sécurité de l’ONU et des pays à travers le monde pour imposer des sanctions sans précédent contre le gouvernement iranien. Ces sanctions ont eu des retombées importantes sur l’économie iranienne, et l’élection d’un nouveau président iranien cette année a créé une ouverture pour la diplomatie. Je me suis entretenu personnellement avec le président Rohani à l’automne. Le secrétaire d’État John Kerry a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères à de multiples reprises. Et nous avons pratiqué une diplomatie intensive – au niveau bilatéral avec les Iraniens, avec nos partenaires du P5+1, à savoir le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Russie et la Chine, et avec l’Union européenne. Aujourd’hui, cette diplomatie a ouvert une nouvelle voie vers un monde plus sûr, vers un avenir où nous pourrons vérifier que le programme nucléaire iranien est pacifique et que l’Iran ne peut pas construire d’arme nucléaire. Si l’annonce faite aujourd’hui ne constitue qu’une première étape, elle n’en représente pas moins une belle avancée. Pour la première fois depuis près d’une décennie, nous avons interrompu la progression du programme nucléaire iranien et fait faire marche arrière à des éléments clés de ce programme. L’Iran s’est engagé à cesser certains taux d’enrichissement d’uranium et à neutraliser une partie de ses stocks. L’Iran ne peut pas utiliser ses centrifugeuses de nouvelle génération, qui servent à enrichir l’uranium. L’Iran ne peut ni installer ni mettre en marche de nouvelles centrifugeuses, et sa production de centrifugeuses sera limitée. L’Iran cessera ses travaux liés à son réacteur au plutonium. Et de nouvelles inspections fourniront un accès étendu aux installations nucléaires de l’Iran et permettront à la communauté internationale de vérifier si l’Iran tient ou non ses engagements. Il s’agit là de restrictions importantes qui contribueront à empêcher l’Iran de construire une arme nucléaire. Autrement dit, elles coupent les accès les plus plus probables de l’Iran à la bombe. En attendant, cette première étape créera l’espace et le temps nécessaires, au cours des six mois à venir, pour poursuivre les négociations de façon à répondre pleinement à l’ensemble de nos préoccupations vis-à-vis du programme iranien. Du fait de cet accord, l’Iran ne peut pas profiter des négociations pour faire avancer subrepticement son programme. De leur côté, les États-Unis et leurs amis et alliés ont accepté d’accorder à l’Iran un assouplissement modeste de leurs sanctions tout en continuant à appliquer les plus dures. Nous nous abstiendrons d’imposer de nouvelles sanctions, et nous autoriserons le gouvernement iranien à toucher une partie des recettes bloquées par les sanctions. Mais l’architecture d’ensemble des sanctions restera en vigueur et nous continuerons de les appliquer vigoureusement. Si l’Iran ne respecte pas pleinement ses engagements au cours de cette phase de six mois, nous mettrons fin à cet allègement et nous augmenterons la pression. Au cours des six mois à venir, nous nous emploierons à négocier une solution globale. Nous abordons ces négociations en partant d’un principe de base : l’Iran, comme tout autre pays, doit pouvoir accéder à l’énergie nucléaire pacifique. Mais compte tenu de ses antécédents en matière de violation de ses obligations, l’Iran doit accepter de strictes limitations de son programme nucléaire qui le mettent dans l’impossibilité de construire une arme nucléaire. Dans ces négociations, rien ne sera accepté si tout n’est pas accepté. C’est à l’Iran qu’il incombe de prouver au monde que son programme nucléaire servira exclusivement à des fins pacifiques. Si l’Iran saisit cette perche, le peuple iranien aura l’avantage de rejoindre la communauté internationale, et nous pourrons commencer à gommer peu à peu la méfiance entre nos deux pays. Cela donnerait à l’Iran un moyen digne de prendre un nouveau départ, fondé sur le respect mutuel, avec le reste du monde. En revanche, si l’Iran la refuse, il se heurtera à des pressions et à un isolement croissants. Ces quelques dernières années, le Congrès a été un partenaire clé dans l’imposition de sanctions contre le gouvernement iranien, et cet effort bipartite a permis les progrès réalisés aujourd’hui. En allant de l’avant, nous continuerons à travailler étroitement avec le Congrès. Toutefois, ce n’est pas le moment de s’engager sur la voie de nouvelles sanctions – car ce serait faire dérailler cette première étape prometteuse, nous aliéner nos alliés et risquer de mettre en lambeaux la coalition à qui l’on doit l’application de nos sanctions. Cette unité internationale s’affiche aujourd’hui. Un monde uni soutient notre détermination à empêcher l’Iran de développer une arme nucléaire. L’Iran doit savoir que la sécurité et la prospérité ne passeront jamais par la poursuite de l’arme nucléaire – elles ne peuvent être que l’aboutissement d’accords pleinement vérifiables qui rendent impossible la poursuite d’une arme nucléaire par l’Iran. Allant de l’avant, les États-Unis resteront fermes, comme le seront aussi nos engagements vis-à-vis de nos amis et alliés – en particulier Israël et nos partenaires du Golfe, qui ont une bonne raison d’être sceptiques à l’égard des intentions de l’Iran. En définitive, seule la diplomatie peut apporter une solution durable au défi que pose le programme nucléaire iranien. En ma qualité de président et de commandant en chef, je ferai tout le nécessaire pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Mais il m’incombe la responsabilité profonde de tenter de résoudre nos différends de manière pacifique, et non de précipiter un conflit. Aujourd’hui, il s’offre à nous une occasion réelle de parvenir à un règlement global et pacifique, et j’estime que nous devons le mettre à l’essai. Le premier pas que nous avons fait aujourd’hui constitue le progrès le plus significatif et le plus tangible que nous avons réalisé à l’égard de l’Iran depuis mon entrée en fonction. Nous devons maintenant saisir les mois à venir pour rechercher un règlement durable et global propre à résoudre une question qui menace notre sécurité – et la sécurité de nos alliés – depuis des dizaines d’années. La tâche ne sera pas facile, et des défis considérables demeurent. Mais par le biais d’une diplomatie ferme et régie par des principes, les États-Unis d’Amérique tiendront leur rôle en faveur de l’avènement d’un monde marqué par davantage de paix, de sécurité et de coopération entre les pays. Je vous remercie beaucoup. Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/texttrans/2013/11/20131124287809.html#ixzz2li1BdAyX

dimanche 17 novembre 2013

Nasri : «J'aurais pu la piquer...»

Titulaire à Kiev, vendredi, en barrage aller de la Coupe du monde 2014, Samir Nasri a accusé le coup après la défaite concédée par les Bleus en Ukraine (2-0). Le milieu de terrain s'en veut d'avoir manqué une grosse occasion à 0-1. Lire la suite sur: http://www.lequipe.fr

Amnesty International s'inquiète du travail forcé des immigrés au Quatar

Amnesty International s'est inquiété, dimanche 17 novembre, des conditions de travail "alarmantes" des ouvriers immigrés au Qatar, qui doit accueillir le Mondial de football 2022. Les conclusions de son rapport, fruit d'une longue et laborieuse enquête, montrent "un niveau alarmant d'exploitation dans le secteur de la construction", et soulignent que l'exploitation des ouvriers "s'apparente dans certains cas à du travail forcé", a déclaré le secrétaire général d'Amnesty, Salil Shetty. "Il est simplement inexcusable que tant de travailleurs immigrés soient impitoyablement exploités et privés de leur salaire dans l'un des pays les plus riches du monde", a-t-il ajouté. L'organisation de défense des droits de l'homme a par ailleurs demandé à la Fifa de faire pression sur l'émirat pour qu'il améliore les conditions des travailleurs étrangers. Le président de la Fifa, Sepp Blatter, avait indiqué au terme d'une visite à Doha début novembre que les responsables du Qatar avaient promis que "les lois sur le travail seront amendées ou sont déjà en cours d'amendement". "Nous avons rencontré des responsables qui se sont déclarés prêts à reconnaître qu'il y a un problème" et sont prêts à "trouver des solutions", a aussi dit M. Shetty. Le Qatar a indiqué avoir mandaté un cabinet d'avocats international pour enquêter sur les allégations d'abus, mais a rejeté les accusations d'esclavagisme moderne. "CONDITIONS DE TRAVAIL DURES ET DANGEREUSES" Dans son rapport, Amnesty cite divers abus contre les expatriés au Qatar, incluant "le non-paiement de salaires, des conditions de travail dures et dangereuses, et des conditions de logement scandaleuses", parfois sans climatisation dans une chaleur étouffante. L'organisation souligne que "des dizaines" de travailleurs étrangers ont été bloqués pendant des mois par leurs employeurs au Qatar, seul pays du Golfe, outre l'Arabie saoudite, à imposer des permis de sortie aux expatriés. M. Shetty a cité l'exemple d'un groupe de quelque soixante-dix ouvriers du Népal, du Sri Lanka et d'autres nationalités qui "travaillent pour une compagnie qui bâtit des tours prestigieuses à Doha, et [qui] n'ont pas été payés depuis neuf à dix mois, et n'ont plus de quoi manger". Selon lui, un responsable du principal hôpital de Doha a rapporté que "plus de 1 000 personnes ont été admises en 2012 dans l'unité de traumatologie à la suite de chutes au travail". Parmi ces cas, 10 % ont été handicapés et "le taux de mortalité était significatif", indique Amnesty. Le Qatar a été pointé du doigts à plusieurs reprises pour ses conditions de travail, notamment sur ces chantiers. Une délégation syndicale internationale avait demandé en octobre à l'émirat d'améliorer immédiatement les conditions des migrants employés sur ses chantiers. L'ONU a aussi appelé récemment l'émirat à améliorer les conditions des travailleurs immigrés, tout en soulignant que des mesures étaient prises en ce sens. Le quotidien britannique The Guardian avait publié fin septembre une enquête répertoriant 44 morts entre juin et août sur un chantier au Qatar, ce que les autorités ont démenti. http://www.lemonde.fr

vendredi 15 novembre 2013

OTAGE – Bloqué au Qatar, un footballeur français appelle Zidane à la rescousse

"Je m'appelle Zahir Belounis, footballeur professionnel français. Après un litige avec mon club au Qatar, on m'empêche de rentrer chez moi en France. Je n’ai pas revu ma famille en France depuis juin 2012". Dans une lettre – relayée par France Football – adressée à Zinedine Zidane et à l'entraîneur espagnol du Bayern Munich, Pep Guardiola, le footballeur franco-algérien Zahir Belounis, retenu contre son gré au Qatar depuis février 2013 à la suite d'un conflit salarial avec son ancien club, implore l'intervention des deux ambassadeurs de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. "Avant que mes problèmes commencent, j’étais un homme heureux à Doha, mes deux filles sont nées ici et je sais que beaucoup de Qataris travaillent dur pour que cette Coupe du monde soit inoubliable, et elle le sera j’en suis sûr !" Au terme de trois saisons sous les couleurs du club de deuxième division qatarienne Al-Jaish Sport Club, Zahir Belounis avait été prêté à un autre club par les dirigeants qui souhaitaient s'en séparer, rapporte le Parisien. Son ancien club ayant cessé de lui verser son salaire et les indemnités qui lui étaient dues, Zahir Belounis avait alors décidé de porter plainte, en février. C'est la raison pour laquelle il se retrouve depuis "enfermé" dans l'émirat, ses anciens employeurs refusant de lui livrer un visa de sortie du territoire, un document que tout résident étranger est tenu de demander pour pouvoir sortir de cette monarchie du Golfe. Le système de la "kafala" Comme il l'explique dans sa lettre, il est ainsi victime du "système de la kafala", utilisé dans les pays du Golfe comme une sorte de partenariat obligatoire où chaque salarié est la quasi-propriété de son sponsor. "Ici, vous êtes parrainé par une personne ou une entreprise, et grâce à cet exit visa, ils ont le droit de vous donner l'autorisation de quitter le pays ou non. Vous imaginez bien que chaque employé au Qatar réfléchit à deux fois avant d'attaquer son employeur", avait-il expliqué en octobre, mois durant lequel il avait vu un espoir de libération, avec la perspective d'obtention du visa de sortie. "Depuis une semaine, les négociations avancent bien et le gouvernement qatari a dit de manière officielle à l'ambassade de France que je pourrais rentrer chez moi à la fin du mois", avait alors assuré le joueur. Les autorités françaises avaient en effet affirmé être "fortement mobilisées" pour régler la situation de ces Français expatriés. Avec cet appel à l'aide relayé aujourd'hui, on comprend que ni le Qatar ni les autorités françaises ne semblent avoir tenu leurs promesses. Depuis qu'il a vendu tous ses meubles en octobre en étant persuadé d'obtenir son visa de sortie, le joueur explique vivre dans "une maison à moitié vide (...) Quand j’affronte le regard de mes filles, je me sens honteux, j'éprouve du dégoût à mon propre égard de devoir leur infliger ces conditions". "Je ne suis pas tout seul dans ma situation" Davantage que son cas, Zahir Belounis invoque celui d'autres étrangers qui connaissent déjà – comme Jean-Pierre Marongiu, entrepreneur détenu dans le pays à la suite de déboires judiciaires – ou pourraient connaitre le même sort que lui, notamment les migrants employés sur les sites de construction des futurs stades de la Coupe du monde, et qui avaient donné lieu à de nombreuses dénonciations de violations des droits de l'homme contre le Qatar : "la réalité, c’est que si le Qatar ne met pas fin à son système de 'visa de sortie', alors il y aura des centaines, peut-être des milliers de personnes qui seront piégées ici", s'insurge Zahir Belounis. Le joueur de 33 ans originaire du Val-de-Marne demande ainsi aux ambassadeurs de la Coupe du monde 2022, "de grands footballeurs mais aussi de grands hommes", d'utiliser "leur influence" pour parler de ce qui "arrive à beaucoup de jeunes hommes ici au Qatar". Mais quand on sait que sa précédente bouteille à la mer envoyée au président de la FIFA Sepp Blatter était restée lettre morte, on doute que le sort d'un seul joueur vaille de prendre le risque d'ébranler un Mondial 2022 pour lequel le Qatar prévoit d'investir deux cents milliards de dollars. Source: http://www.lemonde.fr

mercredi 6 novembre 2013

Le taux de chômage à 12,2% dans la Zone Euro et 11,0% dans l'Union Européenne

Dans la Zone euro et dans l’Union européenne, les taux ont augmenté par rapport à septembre 2012, où ils se situaient respectivement à 11,6% et 10,6%. En septembre 2013, 26,872 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans l’UE, dont 19,447 millions dans la Zone euro. Par rapport à août 2013, le nombre de chômeurs a crû de 61 000 dans l’UE et de 60 000 dans la zone euro. Comparé à septembre 2012, le chômage s’est accru de 978 000 personnes dans l’UE et de 996 000 dans la zone euro. Parmi les États membres, les taux de chômage les plus faibles ont été enregistrés en Autriche, en Allemagne et au Luxembourg et les plus élevés en Grèce et en Espagne (26,6%). Les plus fortes hausses ont été enregistrées à Chypre et en Grèce. Les baisses les plus marquées ont été observées en Lettonie et en Estonie. En septembre 2013, 5,584 millions de jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage dans l’UE, dont 3,548 millions dans la Zone euro. Par rapport à septembre 2012, le nombre de jeunes chômeurs a diminué de 57 000 dans l’UE, mais a crû de 8 000 dans la Zone euro. En septembre 2013, le taux de chômage des jeunes s’est élevé à 23,5% dans l’UE et à 24,1% dans la Zone euro, contre respectivement 23,1% et 23,6% en septembre 2012. Par Mohsen Tiss http://www.leconomistemaghrebin.com/2013/10/31/le-taux-de-chomage-a-122-dans-la-zone-euro-et-a-110-dans-lunion-europeenne/
Selon les données publiées aujourd’hui par l’Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, en 2012, 827 millions de passagers ont voyagé par avion dans l’UE, soit une hausse de 0,7% par rapport à 2011. « L’évolution sur une plus longue période, le transport aérien de passagers a augmenté de 10.0% par rapport au creux enregistré en 2009 suite à la crise financière, mais de seulement 3,6% par rapport à 2008 », expliquent les analystes de l’Eurostat. En 2012, le plus grand nombre de passagers aériens a été enregistré au Royaume-Uni (203 millions, +0,8% par rapport à 2011), en Allemagne, en Espagne, en France (135 millions, +2,7%) et en Italie (116 millions, -0,1%). En moyenne dans l’UE27, le nombre de passagers aériens a augmenté de 0,7% entre 2011 et 2012, les hausses les plus importantes ayant été observées en Lituanie (+17,6%) ainsi qu’en Estonie (+15,5%), et les plus fortes baisses en Slovénie (-14,1%) et en Slovaquie (-13,5%). En 2012, London/Heathrow est resté l’aéroport de l’UE le plus fréquenté avec 70 millions de passagers transportés, en hausse de 0,9% par rapport à 2011. Paris/Charles de Gaulle (61 millions, +1,0%) et Frankfurt/Main (57 millions, +1,8%) ont occupé respectivement les deuxième et troisième places des aéroports les plus fréquentés, suivis d’Amsterdam/Schiphol (51 millions, +2,6%) et de Madrid/Barajas (45 millions, -8,9%). Vingt des trente principaux aéroports ont enregistré une hausse du nombre de passagers transportés en 2012, Berlin/Tegel ainsi que Nice/Côte d’Azur (+7,4% chacun) affichant les hausses les plus marquées, suivis de Wien/Schwechat (+5,2%) et de Manchester (+4,5%). Les plus fortes baisses ont quant à elles été observées pour Athènes (-10,2%), Madrid/Barajas (-8,9%), Praha/Ruzyne (-8,1%) et Gran Canaria (-6,6%). London/Heathrow (42 millions) a transporté le plus grand nombre de personnes sur les vols extra-UE. Par M.T http://www.leconomistemaghrebin.com/2013/11/05/pres-de-830-millions-de-passagers-ont-voyage-en-2012-dans-lue/

Vladimir Poutine en tête du classement des personnes les plus puissantes au monde

Selon l’édition 2013 du classement établi par le magazine Forbes, le président russe Vladimir Poutine est en tête du classement des personnes les plus puissantes au monde. « Poutine a renforcé son contrôle sur la Russie et tous ceux qui ont observé le jeu autour de la Syrie ont saisi le glissement de pouvoir vers Poutine sur la scène internationale », explique le magazine américain. Deuxième du classement, le président Barak Obama est suivi par le président chinois Xi Jinping, le Pape François et la chancelière allemande Angela Merkel. Par BL Source:www.leconomistemaghrebin.com

Pourquoi le secrétaire d’Etat américain ne s’arrête-t-il pas à Tunis ?

Le secrétaire d’Etat John Kerry n’a pas prévu de s’arrêter à Tunis au cours du périple qui le mène du 3 au 11 octobre 2013 dans six capitales arabes dont deux maghrébines (Le Caire, Ryad, Abou Dhabi, Amman, Rabat et Alger). Que cela concerne la sécurité ou encore l’économie, la visite de Tunis aurait pourtant été salutaire. La question taraude sans doute certains esprits. La voici : Pourquoi le titulaire du portefeuille des Affaires étrangères américain, le secrétaire d’Etat John Kerry, n’a pas prévu de s’arrêter à Tunis au cours du périple qui le mène du 3 au 11 octobre 2013 dans six capitales arabes, dont deux maghrébines (Le Caire, Ryad, Abou Dhabi, Amman, Rabat et Alger) ? Aucune information n’a pour l’heure du moins circulé sur le déplacement de John Kerry à Tunis. La question mérite d’autant plus d’être posée que l’escale de Tunis aurait été on ne peut plus intéressante pour un sujet dominant du périple du secrétaire d’Etat américain : la sécurité dans la région devenue un épicentre du fléau terroriste, une menace réelle pour non seulement la région dite MENA- Afrique du Nord et Moyen-Orient-, mais aussi l’Europe au travers d’un réseau assez complexe : des échos publiés dans la presse font état d’ « une liste de 16 français d’origines tunisienne et algérienne recherchés par la France pour des soupçons d’implication dans le terrorisme ». Une commission militaire mixte se réunit tous les ans Et s’il est vrai que les informations détenues par Alger et Rabat ainsi que leur lecture du terrorisme dans la région sont d’un grand intérêt pour John Kerry venus pour des consultations sur ce dossier, il en est de même pour Tunis qui est engagée dans une guerre ouverte contre le fléau terroriste. De plus, les relations étroites que Tunis et Washington ont toujours entretenues pour lutter contre le terrorisme plaideraient en faveur de l’escale de Tunis du secrétaire d’Etat américain. La coopération militaire entre les deux pays a, par ailleurs, débuté dans les années soixante. Une commission militaire mixte se réunit tous les ans et les Etats-Unis d’Amérique et la Tunisie font des exercices militaires conjoints. Sans oublier que les Etats-Unis d’Amérique restent le principal fournisseur d’armes de la Tunisie. Le Royaume alaouite est le troisième partenaire économique des USA Le second volet des entretiens entre Kerry et les responsables algériens et marocains concerne les relations économiques. L’étape algérienne voit l’organisation de la Deuxième réunion du dialogue stratégique USA-Algérie. Quant à l’étape marocaine voit la tenue de la seconde session du dialogue stratégique USA-Maroc. Deux réunions qui doivent tenter d’apporter de nouvelles perspectives à la coopération entre les Etats-Unis d’Amérique avec l’Algérie et le Maroc. Ces deux pays maghrébins entretiennent de solides relations économiques avec les USA. Les sociétés pétrolières américaines figurent parmi les opérateurs économiques les plus importants en Algérie et les USA sont le principal client de ce pays en matière d’hydrocarbures. Quant au Maroc que l’on présente souvent comme un « allié traditionnel » des USA au Maghreb, il est lié au Royaume chérifien, depuis 2006, par un accord de Libre-échange qui ne taxe plus près de 95% des produits marocains rentrant aux Etats-Unis d’Amérique ; les 5% restants doivent être exemptés d’ici 8 ans. Grâce à cet accord, le Royaume chérifien est le troisième partenaire économique des USA (après la France et l’Espagne). Autant dire qu’une escale de John Kerry à Tunis aurait été sans doute salutaire pour faire avancer la coopération tant au niveau sécuritaire qu’économique. Sur ce dernier volet, et à l’heure où l’économie tunisienne connaît des difficultés qui imposent des mesures draconiennes, le secours des Américains est le bienvenue, assurent plus d’un expert. Par Mohamed Ben Youssef http://www.leconomistemaghrebin.com/2013/11/06/pourquoi-le-secretaire-detat-americain-ne-sarrete-t-il-pas-a-tunis/

Les économies budgétaires dureront au moins jusqu'en 2017, prévient Cazeneuve

Le ministre français du budget, Bernard Cazeneuve, a prévenu que l'ensemble du quinquennat serait placé sous le signe des économies, dans un entretien mis en ligne mercredi 6 novembre par le quotidien Les Echos. "Nous devons aux Français la vérité sur les enjeux budgétaires : il faut mettre le cap sur les économies, jusqu'à la fin de la législature. Nous avons déjà décidé de 15 milliards [d'euros] d'économies pour 2014, ce qui est sans précédent, comme l'a reconnu d'ailleurs mardi la Commission. En 2015, il faudra porter notre ambition encore plus loin, et continuer en 2016 et en 2017", déclare-t-il. Il a qualifié ce chemin d'exigeant, "mais c'est celui qui nous sortira de la crise", a-t-il ajouté. "Je suis prêt à l'emprunter en prenant les risques nécessaires".Lire la suite de l'article: http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/06/les-economies-budgetaires-dureront-au-moins-jusqu-en-2017-previent-cazeneuve_3509496_3234.html#xtor=RSS-3208

lundi 4 novembre 2013

Espionnage: Allemagne, France, Espagne et Suède surveillent à grande échelle, selon The Guardian

Les services de renseignement allemand, français, espagnol et suédois ont mis au point des systèmes de surveillance de masse des communications téléphoniques et internet en "collaboration étroite" avec l'agence britannique GCHQ, a révélé samedi le journal The Guardian. Lire la suite de l'article sur: http://www.leparisien.fr/high-tech/espionnage-allemagne-france-espagne-et-suede-surveillent-a-grande-echelle-selon-the-guardian-02-11-2013-3280771.php

Les entrepreneurs du nucléaire

Les innovateurs pourraient façonner l'avenir de l'industrie de l'énergie nucléaire. Deux « startups » américaines — Transatomic Power Inc. et TerraPower LLC — tentent de concevoir de nouveaux types de réacteurs qui, si elles parviennent à leurs fins, rendront l'énergie nucléaire plus compétitive et plus sûre. Selon les experts, le moment est venu d’innover dans l'industrie nucléaire, quand on considère qu’elle repose sur une technologie déjà vieille de 50 ans. Le coût des nouvelles centrales électriques est prohibitif et le problème des déchets nucléaires est toujours en attente de solutions d'ensemble. La résurgence de l'industrie, attendue il y a à peine quelques années, ne s'est jamais matérialisée. En raison des prix faibles du gaz naturel, les centrales électriques au gaz sont plus viables d'un point de vue économique que les centrales nucléaires. Dès lors, la plupart des entreprises de service public aux États-Unis, qui avaient envisagé de construire de nouvelles centrales, ont suspendu leurs projets. De plus, la catastrophe survenue en 2011 à la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, a ébranlé les partisans de l'énergie nucléaire et jeté un froid dans plusieurs pays. Les néophytes et les vétérans Une nouvelle génération d'ingénieurs spécialisés dans le nucléaire aux États-Unis pense que l'industrie a besoin d'innover. Benoit Forget, professeur en sciences et ingénierie nucléaire au Massachusetts Institute of Technology (MIT), est catégorique : « Ils sont enthousiastes et le goût du nouveau ne leur fait pas peur. » Les premiers à s'être attelés à la tâche de l’élaboration de nouvelles technologies nucléaires furent Leslie Dewan et Mark Massie, qui, lorsqu'ils étaient doctorants au sein du département de sciences et d'ingénierie nucléaire du MIT, proposèrent un réacteur à sels fondus capable de détruire les déchets (WAMSR) en 2012. Dans ce réacteur, le sel fondu (mélangé à du carburant) fait office de liquide de refroidissement en lieu et place de l'eau habituellement utilisée. L. Dewan et M. Massie ont lancé Transatomic Power Inc., dont le siège se situe à Boston, afin de mettre au point un tel réacteur. La Silicon Valley mise, quant à elle, sur un autre concept — le réacteur à onde progressive (TWR) — dans l'espoir qu'une énergie nucléaire plus séduisante pourra contribuer à ralentir le changement climatique. Un groupe de vétérans de l'industrie et d'experts nucléaires ont lancé TerraPower LLC, dont le siège se situe à Bellevue, dans l’État de Washington, afin de mettre sur pied le TWR, qui produit son propre combustible dans son noyau. Les réacteurs nucléaires de nouvelle génération promettent de rendre la production d'énergie nucléaire plus sûre, plus efficace et moins onéreuse, et de régler la question des déchets radioactifs, qui lui sont inhérents, et qui sont aujourd'hui stockés dans les centrales nucléaires. (Voir « l’Innovation nucléaire », ci-dessous) B. Forget du MIT n’a pas l'ombre d'un doute ; les startups doivent relever des défis financiers, réglementaires et logistiques. Après l'expérimentation et la simulation, TerraPower et Transatomic devront construire des prototypes opérationnels, concevoir des centrales commerciales et obtenir tous les permis nécessaires : un vrai parcours du combattant, et coûteux en plus. Avec le soutien du président de Microsoft Bill Gates, de l'inventeur Nathan Myhrvold et des fonds de capital-risque de la Silicon Valley, TerraPower bénéficie d'une assise financière solide. Elle travaille avec plus de 100 partenaires, principalement des laboratoires nationaux, des universités et des fournisseurs potentiels. Le capital de démarrage de Transatomic s'élevait à un million de dollars, somme réunie auprès des familles, des amis et des entrepreneurs locaux, selon son directeur général, Russ Wilcox. « Difficile d'imaginer un autre pays où vous pourriez lancer une entreprise nucléaire grâce à une initiative privée », fait-il observer. M. Wilcox a bon espoir que l'entreprise convaincra les investisseurs privés et le gouvernement des États-Unis de soutenir le concept de Transatomic. Il pense que son entreprise est en mesure de construire le WAMSR pour un tiers du budget nécessaire à la construction d'une centrale nucléaire aujourd'hui. « Nous pouvons complètement changer l'industrie », affirme-t-il. L'obstacle technique que les deux jeunes entreprises espèrent surmonter tient au manque de matériaux capables de résister aux conditions extrêmes du réacteur pendant plusieurs décennies. Mais, selon R. Wilcox, se conformer à la réglementation est un défi encore plus grand. B. Forget en convient et précise que c'est plus particulièrement le cas aux États-Unis. Même si le processus de certification de la conception aux États-Unis passe pour être la référence par excellence dans le monde entier pour la sûreté des réacteurs qui utilisent des technologies existantes, le processus américain ne débouche pas sur une certification pour des réacteurs comme ceux de TerraPower et de Transatomic. La Chine continue de construire de nouvelles centrales nucléaires, y compris celle-ci à Changjiang, dans la province de Hainan, au sud de la Chine. B. Forget fait remarquer que d'autres pays aux programmes ambitieux en matière d'énergie nucléaire pourraient être ouverts à de nouvelles idées. TerraPower s'emploie activement à trouver des partenaires pour l'aider à construire un prototype. Les cadres de l'entreprise se sont rendus en Chine, en France, en Inde, au Japon, en Corée du Sud et en Russie. Selon B. Forget, les chantiers dépendent principalement de la volonté d'un autre pays à construire une centrale commerciale sur son territoire. Ce dernier, et d'autres experts avec lui, estiment que l'énergie nucléaire a de l'avenir, puisque, selon l'Administration des États-Unis pour l'information sur l'énergie (EIA), les prix du gaz naturel devraient plus que doubler d'ici 2040. Sans expansion de la filière nucléaire, les prix de l'énergie dans le monde augmenteront et le réchauffement climatique s'aggravera, d'après Fatih Birol, l'économiste en chef de l'Agence internationale de l'énergie. « À plus long terme, le nucléaire fait partie de la solution », estime B. Forget, pour qui l'hésitation aux États-Unis et dans une partie de l'Europe pourrait être temporaire. D'autres pays continuent d’ailleurs d'élargir leur industrie de l'énergie nucléaire. ------- L'innovation nucléaire Pour son combustible, TerraPower se tourne vers l'uranium appauvri issu du processus existant d'enrichissement du minerai d'uranium ; Transatomic compte sur les déchets radioactifs provenant des réacteurs classiques. Ces entreprises sont prometteuses, car... • elles réduisent les déchets radioactifs et le besoin de stockage des déchets ; • elles capturent plus d'énergie issue du minerai d'uranium que les réacteurs classiques ; • leurs réacteurs sont soumis à la pression atmosphérique, ce qui induit un stress mécanique moindre, d’où une simplification des concepts et l’amélioration de la sûreté ; • elles permettent l'exploitation à des températures élevées, ce qui améliore l'efficacité de la conversion d'électricité. ---- 435 réacteurs de centrales nucléaires fonctionnent dans 31 pays et à Taïwan ; plus de 60 réacteurs sont en cours de construction, surtout en Chine, en Corée du Sud et en Russie ; la construction de 160 réacteurs supplémentaires est prévue ; 320 autres sont proposé, mais certains ne seront jamais construits ; d'ici 2035, la capacité de génération d'énergie nucléaire devrait augmenter de plus de 50 % par rapport au niveau de 2011. Source : World Nuclear Association (WNA), Agence internationale de l'énergie chaque année, à travers le monde, 210.000 mètres cube de déchets radioactifs sont produits par les installations de production d'énergie nucléaire ; 270.000 tonnes de combustible irradié sont stockées, la majeure partie sur les sites des réacteurs. Source : World Nuclear Association (WNA) Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/publication/2013/10/20131018284891.html#ixzz2ji5KkxLh

vendredi 1 novembre 2013

Le Fantôme De l'Espace

« Le lieu le plus froid de l’univers » hanté par un fantôme de l’espace 31 octobre 2013 La nébuleuse du Boomerang est le plus froid des objets connus dans l’univers. Des astronomes utilisant un radiotélescope au Chili ont procédé à de nouvelles observations pour en savoir plus sur sa très basse température et déterminer sa forme réelle, qui ressemble étrangement à un spectre flottant dans l’espace. À une température saisissante de 1 kelvin (-272 °C), la nébuleuse du Boomerang est le plus froid de tous les objets connus de l’Univers - plus froid que le fonds diffus cosmologique qui est un résidu du Big Bang, l’explosion à l’origine du cosmos. Les astronomes utilisant l’ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), un radiotélescope géant installé dans le désert d’Atacama au Chili pour observer les ondes millimétriques, ont procédé à de nouvelles observations de cet objet afin d’en savoir plus sur sa très basse température et de déterminer sa forme réelle, qui ressemble étrangement à un spectre flottant dans l’espace. « Cet objet ultra-froid est extrêmement fascinant, et l’ALMA nous permet d’en apprendre bien plus sur sa vraie nature », a déclaré Raghvendra Sahai, chercheur et scientifique principal au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA situé à Pasadena en Californie, et également auteur principal d’un article publié dans la revue Astrophysical Journal. « Ce que l’on pouvait observer depuis les télescopes optiques terrestres et qui semblait être un double lobe, ou une forme identique à celle d’un boomerang, se révèle être en réalité une structure beaucoup plus étendue, en rapide expansion dans l’espace. » L’image captée par l’ALMA ci-dessus a révélé la véritable forme de cette nébuleuse. La structure bleue en arrière-plan montre une forme classique en double lobe, avec une zone centrale plus étroite, visible depuis le télescope spatial Hubble de la NASA. La résolution dont dispose l’ALMA, ainsi que sa capacité à capter les molécules gazeuses froides, permettent de discerner la forme allongée de la nébuleuse, ici en rouge. Parmi les auteurs qui ont également participé à la rédaction de cet article, on retrouve Wouter Vlemmings, de l’École polytechnique Chalmers située à Onsala, en Suède ; Patrick Huggins, de l’université de New York ; Lars-Ake Nyman, du Joint ALMA Observatory, situé à Santiago, au Chili ; et Yiannis Gonidakis, du CSIRO (ou Australian Telescope National Facility). L’ALMA, un observatoire à vocation internationale, est né d’un partenariat entre l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie orientale en coopération avec la République du Chili. La construction et le fonctionnement de l’ALMA sont gérés au nom de l’Europe par l’Observatoire européen austral, au nom de l’Amérique du Nord par le National Radio Astronomy Observatory des États-Unis, et au nom de l’Asie orientale par l’Observatoire astronomique national du Japon. Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/inbrief/2013/10/20131030285466.html#ixzz2jQsBUOmA