mardi 3 août 2010

Les dirigeants de l’Union africaine se doivent d’assurer la sécurité des journalistes estime l'IFEX

Le 15e Sommet de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenu la semaine dernière à Kampala, en Ouganda, a désigné l’année 2010 « Année de la Paix et de la Sécurité en Afrique ». La Fédération internationale des journalistes (FIJ) ainsi que 36 autres syndicats et associations de journalistes ont saisi l’occasion pour faire parvenir une lettre à l’UA, pressant les chefs de gouvernements de faire de la sécurité des journalistes africains une priorité. Parmi les signataires de la lettre, on compte la Fédération des journalistes africains (FJA), l’Institut des médias d’Afrique australe (Media Institute of Southern Africa, MISA), le Syndicat national des journalistes somaliens (National Union of Somali Journalists, NUSOJ) et l’Association des Journalistes d’Afrique de l’Est (Eastern Africa Journalists Association, EAJA).
Un grand nombre de communautés d’Afrique sont aux prises avec des conflits, armés et non armés, et la lettre dit que les journalistes africains sont visés s’ils tentent de rapporter des affaires de corruption, d’anarchie et d’illégalité, d’insurrections civiles ou de trafic de drogue. « Leur seul crime, c’est de défendre le droit de savoir des Africains, c’est leur détermination à dénoncer toutes les formes de corruption et leur conviction que chacun doit jouir du droit à la libre expression. »
L’an dernier, 13 journalistes africains ont été assassinés, neuf d’entre eux en Somalie. Cette années, trois journalistes ont été assassinés au Nigéria, un en Somalie, un au Rwanda et un en Angola. Les journalistes risquent l’arrestation et la torture, et perdent aussi la vie dans des échanges de tirs lors de conflits armés. Ils sont blessés, déplacés ou atteints psychologiquement, rien que pour avoir tenté de pratiquer leur profession. Un grand nombre des auteurs de ces meurtres jouissent d’une impunité totale.
« Si l’Année de la Paix et de la Sécurité doit avoir un sens durable, il faut que les leaders africains fassent davantage pour que le journalisme devienne plus sûr et qu’il fasse cesser l’injustice que constitue l’impunité », dit la lettre.
Même dans le cadre du Sommet de l’UA, la liberté de la presse a été violée. D’après le Réseau des droits de la personne pour les journalistes (HRNJ-Ouganda), membre par intérim de l’IFEX, un journaliste de la radio qui assistait au Sommet a été arrêté le 19 juillet par la Brigade de la Garde présidentielle. Rogers Matovu, 22 ans, a été relâché le 24 juillet au milieu de la nuit. Aucun motif de détention n’a été fourni.
Source: communiqué de l'IFEX

Morgan Stanley sur le point de se séparer de FrontPoint

La banque américaine Morgan Stanley a décidé de se scinder du fonds d'investissements à risque FrontPoint, acquis en 2006, a affirmé lundi la chaîne de télévision américaine CNBC, selon laquelle la transaction serait réalisée d'ici trois mois.
Selon CNBC, Morgan Stanley cherche à déterminer qui devrait diriger le fonds une fois qu'il sera indépendant, et aurait déjà prévenu certains employés qu'ils devaient se préparer à quitter leur poste.
Cette scission permettrait à Morgan Stanley de se conformer aux nouvelles exigences de la loi Dodd-Frank sur la régulation financière, qui pose des limites au courtage en propre des banques et aux prises de position spéculatives. Lors de la présentation des résultats il y a près de deux semaines, le directeur général James Gorman avait assuré, sans plus de précision, que l'établissement allait "prendre en considération la règle de Volcker", l'une des mesures de la réforme destinée à limiter le courtage en propre des banques et notamment les prises de position spéculatives.
CNBC soulignait que Morgan Stanley était la première grande banque américaine à réagir ainsi à la nouvelle loi, mais que d'autres banques pouvaient aussi envisager de se séparer de leurs fonds d'investissements à risque (hedge funds).
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