samedi 31 octobre 2009

Honduras: Washington obtient un accord de sortie de crise

Le président déchu Manuel Zelaya va se retrouver à la tête d'un gouvernement d'union nationale. Il dirigera ce petit pays d'Amérique centrale jusqu'à la fin de son mandat. Ce sont les Etats-Unis qui ont joué un rôle déterminant.
Il aura donc fallu que Washington s'en mêle pour que les choses commencent à bouger au Honduras. Depuis son installation précipitée au palais présidentiel, dans la foulée du coup d'Etat, Roberto Micheletti était resté sourd à toutes les pressions : ni la médiation du Costaricien Oscar Arias, ni les injonctions du Brésilien Lula, qui a tenté une brève incursion en terre centraméricaine, ni les navettes incessantes des diplomates de l'Organisation des Etats américains, n'avaient réussi à faire plier l'inflexible Micheletti.
Les Etats-Unis ont longtemps fait la pluie et le beau temps au Honduras. C'est d'ailleurs pour échapper aux soupçons d'interventionnisme qu'ils ont pris soin de rester en retrait depuis le début de la crise. Ce qui ne les a pas empêchés de s'activer en coulisse.

Les Etats-Unis ont suspendu leur aide. Ils ont fait jouer leurs liens étroits avec l'armée hondurienne, avec laquelle ils partagent une base militaire à Palmerola, au nord de Tegucigalpa. Ils sont même allés jusqu'à retirer leurs visas aux principaux acteurs du putsch, dont Roberto Micheletti, qui avaient l'habitude de voyager fréquemment chez le grand voisin du nord.
Mais c'est l'intervention directe de Thomas Shannon, l'adjoint de Hillary Clinton pour l'Amérique latine, qui a été décisive. Si l'accord qu'il a négocié est effectivement mis en œuvre, ce sera une victoire diplomatique bienvenue pour Barack Obama, qui est à la peine sur d'autres fronts à l'étranger.
Source: www.rfi.fr

lundi 19 octobre 2009

Soldats de Dieu, trafiquants de drogue et fils de famille

Téhéran n’en démord pas. Le Pakistan sert de base arrière à Joundallah et son jeune chef de 26 ans, Abdolmalek Righi, est une créature de la CIA et du Foreign office. Washington et Londres se défendent bien sûr de toute ingérence suspecte. Mais ce 19 octobre, le général Mohammad Ali Jafari, le chef des Gardiens de la Révolution, a relancé ces accusations en affirmant qu’une « nouvelle preuve soumise par un service de renseignement du pays démontre que le groupe abominable d'Abdolmalek Righi est en lien direct avec les services du renseignement américain, britannique et malheureusement pakistanais ».
Le général Jafari promet de se rendre très bientôt au Pakistan « pour montrer les nouveaux documents » sur lesquels il appuie ses accusations. En attendant, il exige l’extradition d’Abdolmalek Righi, ce qui constituerait un gage de bonne foi de la part d’Islamabad, en même temps qu’un commencement de preuve de sa culpabilité… En juin 2008, le Pakistan avait en tout cas livré à l’Iran le frère d’Abdolmalek (l’actuel chef de Joundallah), Abdolhamid Righi, qui avait publiquement « avoué » sa forfaiture. Devant les caméras de télévision iranienne, il avait affirmé que le Joundallah, a effectivement succombé à l’influence idéologique d’al-Qaïda, ce qui est avéré puisque le mouvement est d’obédience wahhabite. A l’en croire, il se serait en outre rendu aux sirènes des Etats-Unis promettant de « fournir tout l'argent et les équipements dont il avait besoin ». Paroles de prisonnier.

Pour ce qui est de son volet occidental, l’objectif de toute cette malveillance internationale serait de déstabiliser la République islamiste iranienne que ses détracteurs soupçonnent de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Selon Bernard Hourcade, les interventions américano-britanniques seraient de l’histoire ancienne. D’autres observateurs estiment qu’elles ont laissé dans leur sillage des réseaux plus ou moins dormants et que rien n’a véritablement éteint les affinités entre services pakistanais et Joundallah. Reste qu’au plan international, si la question du nucléaire iranien est actuellement au menu des discussions à Genève, on voit mal en revanche une quelconque relation de causalité avec l’attentat qui vient d’emporter le chef adjoint des forces terrestres iraniennes, le général Nour-Ali Shoushtari, ainsi que le commandant militaire du Sistan-Balouchistan.
Le Sistan- Balouchistan ? C’est « l’autoroute de la drogue » en Iran, souligne Bernard Hourcade, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Une donnée locale d’autant plus cruciale que ce terroir iranien excentré voit passer « 80% de l’héroïne saisie dans le monde ». Produite à partir des pavots afghans et principalement exportée en Occident, l’héroïne est une manne précieuse qui s’accompagne d’un trafic d’armes, comme il est d’usage en la matière partout ailleurs dans le monde. Et si, dans ces confins sunnites, les arguments politiques, confessionnels et tribaux s’emploient à brouiller les pistes, ils voient aussi parfois converger des intérêts à première vue contre-nature.

Les ennemis de mes ennemis peuvent devenir mes amis… même si la lutte contre le trafic de drogue est sans doute le seul domaine dans lequel nul ne trouve à redire aux efforts iraniens. Bien au contraire, ils font consensus. En tout cas, Washington, Londres et Islamabad démentent avec la dernière énergie toute collusion avec ce Joundallah qui se réclame de la cause sunnite depuis 2000. Les accusations de Téhéran peuvent aussi s’entendre comme une manière d’expliquer une opération spectaculaire. Avec sa quarantaine de victimes, l’attentat du 18 octobre témoigne en effet de la montée en force d’un groupe familial que le régime iranien espérait sans doute avoir neutralisé sinon liquidé.
Source: www.rfi.fr

dimanche 18 octobre 2009

Google confirme son projet de librairie en ligne pour 2010

Destinée aussi bien aux internautes qu'aux détaillants spécialisés, Google Editions permettra de télécharger des livres entiers sur son téléphone mobile ou tout lecteur numérique.
Google a confirmé vendredi le lancement en 2010 de son service Google Editions pour l'Europe, qui permettra de télécharger des livres entiers sur son téléphone mobile ou tout lecteur numérique.
Quelque 500.000 ouvrages seront disponibles dès le premier semestre 2010, a précisé un porte-parole du groupe, David Drummond, à la Foire du livre de Francfort (ouest), confirmant l'annonce faite par Google en juin aux Etats-Unis.
Cela fera de Google un concurrent du service Kindle d'Amazon.com, tout en élargissant les moyens de stockages à de nouveaux appareils électroniques.

Le prix de chaque ouvrage devrait être fixé par les éditeurs. Avec deux cas de figure. Soit le livre est acheté en direct sur le site de Google, auquel cas celui-ci percevra 37% par exemplaire et reversera le reste à l'éditeur. Soit le livre est acheté via un distributeur utilisateur de la plateforme, Google prélève alors 55% des bénéfices, en reverse la majorité audit distributeur, les éditeurs recevant toujours le reste.

Tout appareil électronique doté d'un navigateur web - des smartphones aux livres électroniques en passant par les ordinateurs portables ou pas - auront accès au catalogue de Google Editions.
Les possesseurs de Kindle pourront télécharger des ouvrages auprès de Google Editions, qui acceptera aussi le format standard "epub", recommandé par le Forum international de l'édition électronique et utilisé par de nombreux éditeurs.
Les livres électroniques devraient faire partie des cadeaux les plus courus lors de la saison de Noël. Michael Dahan, du groupe français Booken, qui présentait son modèle Cybook Opus à Francfort, estime que les livres électroniques devraient représenter 20% du marché de l'édition dans 5 ans.
"Clairement, le marché du livre électronique est en train d'exploser", a-t-il assuré.

L'association des éditeurs américains a estimé à 113 millions de dollars le chiffre d'affaires réalisé par les livres électroniques en 2008, un bond de 68% par rapport à l'année précédente, mais encore une goutte d'eau par rapport aux 24,3 milliards de dollars dépensés pour des livres "à l'ancienne".
Source: www.lexpansion.com

jeudi 15 octobre 2009

Résultats insolents pour les banques américaines

Les grandes banques américaines affichent une insolente prospérité. Après JP Morgan mercredi 14 octobre, Goldman Sachs a annoncé ce jeudi un bénéfice trimestriel de plus de trois milliards de dollars, soit pratiquement quatre fois plus que l’an dernier à la même époque. Moins spectaculaires, les résultats de Citigroup n'en révèlent pas moins un retour dans le vert. Le groupe affiche en effet un bénéfice de 101 millions de dollars contre une perte l'année dernière de plus de 2 milliards 800 millions de dollars. Une étude du Wall Street Journal révèle par ailleurs que les rémunérations dans les grandes banques américaines sont en passe de battre des records, faisant craindre un retour à la finance folle.

Un an seulement après la faillite de Lehman Brothers qui a ébranlé le système financier mondial et entraîné l’économie de la planète dans une profonde récession, les grandes banques américaines renouent avec les profits. Le plan de sauvetage sans précédent, mis en place par l'administration américaine, et les centaines de milliards de dollars injectés dans les banques pour éviter un effondrement du système financier, n’expliquent pas à eux seuls la prospérité retrouvée. Les banques ont en effet également profité de la concentration qui s'est opérée dans le secteur. Les établissements les plus sains ont ainsi profité de la crise pour avaler les plus fragiles et grossir encore plus. Cela a notamment été le cas pour JP Morgan qui a fait l'acquisition il y a bientôt un an de la Bear Stearns.

Après des mois de crise, la bourse a également rebondi et avec elle les profits. Et à en croire une étude du très sérieux Wall Street Journal, les vingt-trois plus grandes institutions financières américaines devraient générer, cette année, un chiffre d'affaires total de 437 milliards de dollars, bien au-delà des 345 milliards enregistrés en 2007, année qui a précédé la crise.

Cette même étude révèle également un retour des méga-bonus. Moins d'un mois après le G20 historique de Pittsburgh, qui devait limiter les excès du système, les grandes banques et les grands fonds d'investissements américains devraient en effet distribuer cette année quelque 140 milliards de dollars de bonus. Un record sans précédent puisque ce montant est supérieur au pic de 130 milliards atteint en 2007. Des rémunérations que les banques justifient par leurs bons résultats.
Depuis qu'elles se sont empressées de rembourser en juin dernier les aides publiques versées par l’Etat, la plupart des grandes banques américaines se sont également libérées des contraintes qui pesaient sur les bonus. Sans compter qu’à Pittsburgh aucune décision sur le plafonnement des rémunérations n'a été arrêtée. Les pays du G20 se sont en effet contentés d'étaler ces rémunérations sur une plus longue période et de mettre en place un malus, en cas de mauvais résultats.

Ce retour à la prospérité pour les grands établissements financiers américains ne signifie pas pour autant que la crise est finie. Car si les banques d'investissements renouent avec les profits, les banques de détails semblent, elles, beaucoup plus fragiles. Mardi 12 octobre, Daniel Tarullo, un des membres de la FED, la réserve fédérale américaine, a en effet déclaré s'attendre à des pertes importantes dans ce secteur. Des pertes principalement liées à des prêts non remboursés en raison de la mauvaise conjoncture économique.
Car la crise qui frappe l'économie réelle est bien toujours là avec son lot de licenciements. Et selon les dernières estimations, le chômage aux Etats-Unis devrait dépasser, dès le début de l'année prochaine, la barre symbolique des 10%.
Source: www.rfi.fr

mardi 13 octobre 2009

Viadeo s'offre le canadien Unyk

Le réseau social professionnel français Viadeo, qui se présente comme le numéro 2 mondial du secteur, derrière l'américain LinkedIn, a annoncé mardi avoir acquis le site communautaire canadien Unyk, qui revendique 16 millions de membres.
Avec cette acquisition, Viadeo comptera quelque "25 millions d'utilisateurs", avec une "croissance de plus d'un million de nouveaux membres par mois", a indiqué le groupe dans un communiqué, sans préciser le montant.
Le leader mondial des réseaux professionnels LinkedIn revendique de son côté 48 millions de membres.

"La forte présence d'Unyk au Mexique, au Brésil et en Inde renforce notre position et notre offre dans ces pays. Nous bénéficions également désormais d'une implantation en Amérique du Nord, avec 4 millions de membres dans cette région", a précisé Dan Serfaty, président et co-fondateur de Viadeo, cité dans le texte.
Unyk, lancé en septembre 2005, a développé un carnet d'adresses qui se met à jour automatiquement ainsi qu'une technologie de synchronisation qui permet à ses membres de compiler leurs répertoires internet et mobile et d'y avoir accès à tout moment.
Ces outils seront mis à disposition gratuitement des membres de Viadeo.
Viadeo, aujourd'hui rentable, dit prévoir "une profitabilité encore plus grande dans les mois à venir grâce à l'acquisition d'Unyk".
Viadeo, qui emploie 200 salariés, est disponible en six langues et comptait, avant l'acquisition d'Unyk, quelque 8,5 millions de membres.
Source: www.lexpansion.com

lundi 12 octobre 2009

Le Nobel d'économie à deux américains dont la première femme

Le prix Nobel d'économie a été attribué lundi 12 octobre aux Américains Elinor Ostrom et Oliver Williamson pour leurs travaux sur "la gouvernance économique". Leurs travaux sont particulièrement dans l'air du temps, en plein débat sur une meilleure organisation des marchés financiers et de l'économie mondiale mais aussi sur la protection de l'environnement et des ressources naturelles, un domaine essentiel des travaux d'Elinor Ostrom.
"Ils veulent comprendre des organisations qui ne sont pas des marchés (...) et ils montrent comment ces institutions résolvent les conflits", a salué Tore Ellingsen, membre du comité Nobel, lors de l'annonce du prix à la presse.

Elinor Ostrom, de l'Université d'Indiana (centre), est récompensée par le comité "pour avoir démontré comment les biens communs peuvent être efficacement gérés par des associations d'usagers". Elle a "remis en cause l'idée classique selon laquelle la propriété commune est mal gérée et doit être prise en main par les autorités publiques ou le marché", salue le comité, qui sacre pour la première fois une femme depuis sa première attribution en 1969.
En se fondant sur de nombreuses études sur la gestion par des groupes d'usagers des ressources en poissons, en élevage, les forêts ou les lacs, la lauréate américaine a montré que leur organisation était souvent meilleure que ne le croit la théorie économique, souligne le comité.

Oliver Williamson, né en 1932 et enseignant à l'université de Californie de Berkeley (ouest), a été récompensé pour "son analyse de la gouvernance économique, notamment les frontières de l'entreprise". Sa théorie explique pourquoi l'entreprise s'est imposée comme le modèle économique dominant, parce qu'elle facilite la gestion des conflits et réduit les coûts grâce à la hiérarchie, mieux que les marchés où dominent souvent les négociations et les désaccords. L'inconvénient, souligné par la théorie de l'organisation de Williamson, est que l'autorité peut être abusée, observe le comité Nobel.
La question de l'organisation interne des entreprises et du bon fonctionnement des marchés a été projetée sur le devant de la scène par la crise économique qui a relancé le débat sur la responsabilité, les rémunérations et la mesure de l'efficacité.Ces questions sont par exemple au centre de la controverse sur les bonus des banquiers et des traders.

Officiellement dénommé "prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel", le Nobel d'économie, est le seul à ne pas avoir été prévu dans le testament de l'industriel et philanthrope suédois. Décerné depuis 1969 et financé par la banque centrale suédoise, il fonctionne néanmoins exactement comme les autres prix avec un comité et une dotation de 10 millions de couronnes (970.000 euros) à partager entre les lauréats. Le Nobel d'Economie est une chasse gardée américaine, avec désormais 45 lauréats sur un total de 64.
Source: www.lexpansion.com

Un G20 de plus !

Les dirigeants des 20 pays les plus riches se sont réunis à Pittsburgh en cette fin de mois de Septembre. Si la réunion de Londres, qui s’est déroulée au printemps dernier, était celle de l’urgence face à la crise financière aiguë, Pittsburgh se contente d’être celle de la confirmation. Il est trop tôt pour crier victoire sur la crise économique et il est certainement présomptueux d’envisager déjà une reprise autre qu’une normalisation de l’économie. Les dirigeants des pays les plus industrialisés de la planète et à leur tête les pays occidentaux s’appliquent pourtant à donner plus de poids à cette rencontre au sommet. Faute d’un plan d‘action concret et efficace, ce sera juste un G20 de plus.
Le consensus était plus clair au printemps dernier où la seule issue possible pour l’économie mondiale était une action concertée sur plusieurs plans. D’abord, sur le plan budgétaire où les gouvernements avaient annoncé des plans de relance de plusieurs centaines de milliards de dollars dans leurs économies respectives (500 milliards de dollars pour la Chine seule). Ensuite, sur un plan purement financier, les banques centrales européenne, américaine et britannique continuaient à injecter de la liquidité sur les marchés court-terme jusqu’à ce que les opérateurs n’en veulent plus. Ramener les taux monétaires à zéro servait à anéantir le rendement de l’argent sans risque, il s’en suivait deux conséquences positives, la relance de l’investissement et les dépenses en capital mais surtout la revalorisation des actifs risqués.
Dans un environnement à taux zéro et où la liquidité court terme est abondante, l’argent, comme un gaz comprimé dans un volume sous vide, se diffuse vers les actifs risqués. Ce phénomène entraine un cercle vertueux de revalorisation à la hausse et bientôt la peur qui a tétanisé les investisseurs dans les mois qui ont suivi la faillite de Lehman se transforme en euphorie. L’économie mondiale avait alors touché le fond et les mesures scandées à Londres au printemps dernier ont eu l’effet désiré ; les marchés de capitaux ont connu mois six glorieux et l’économie a montré les premiers signes d’une reprise.
Le traitement de choc a eu l’effet souhaité mais les gouvernements vont devoir rendre des comptes bientôt. Les plans de relance budgétaire et de relâchement monétaire (baisse des taux et relâchement quantitatif qui consiste à racheter leurs propres dettes afin d’orienter les taux longs vers la baisse) ne font que reporter la question de l’endettement excessif. Mis à part l’effet keynésien des plans de relance, les gouvernements n’ont fait que rendre publique la dette privée. La fameuse stratégie de sortie de cette spirale, si débattue par les opérateurs de marché, consistera à relever les impôts et surtout à réduire les dépenses publiques pour repayer la dette nouvellement contractée. L’autre obligation que les gouvernements doivent tout aussi rendre compte à leur opinion publique concerne les banquiers qui ont été sauvés par l’argent du contribuable et qui continuent à se faire payer des bonus exorbitants, faisant fi des récriminations de toutes parts.
Par Omar Mechri
Source: www.leconomiste.com.tn

vendredi 9 octobre 2009

Un milliard de vidéos visionnées chaque jour sur YouTube

Le volume de vidéos visionnées chaque jour sur YouTube a dépassé le milliard, a annoncé Chad Hurley le co-fondateur et dirigeant du site internet vendredi, trois ans jour pour jour après le rachat de YouTube par Google.
"Je suis fier de pouvoir annoncer que plus d'un milliard de vidéos sont visionnées chaque jour sur YouTube", écrit Chad Hurley, le co-fondateur et dirigeant de YouTube, sur le blog de la société. "C'est un grand moment dans notre courte histoire", a-t-il ajouté.

YouTube a été lancé en 2005 en Californie (ouest des Etats-Unis) par Chad Hurley et son partenaire Steve Chen. Un an plus tard, le 9 octobre 2006, le site a été racheté par le géant de la recherche sur internet Google, pour 1,65 milliard de dollars.
Le site a largement évolué. S'adressant à l'origine aux internautes souhaitant partager leurs vidéos avec leurs amis, YouTube s'est progressivement réorienté pour désormais offrir aux professionnels une plateforme qui leur permet de diffuser des clips vidéos promotionnels, de la publicité, ou encore des bandes-annonces de films.

"Nous continuons à adhérer aux principes des débuts du site, mais nous sommes conscients que les choses ont changé", a observé M. Hurley. YouTube est en train de négocier des contrats avec plusieurs studios de cinéma en vue de proposer des contenus susceptibles d'attirer des annonceurs payants.
Source: www.lexpansion.com

Barack Obama prix Nobel de la paix

Le président américain Barack Obama a remporté vendredi 9 octobre le prix Nobel de la paix pour "ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples".
Le nom du président américain avait été mentionné mais beaucoup d'experts considéraient qu'il était trop tôt pour le récompenser. Elu en novembre dernier, Barack Obama a prêté serment en janvier, précise AP.
Le comité Nobel a accordé une importance spéciale à la vision d'Obama d'un monde sans armes nucléaires.
Il a "créé un nouveau climat dans les relations politiques internationales. La diplomatie multilatérale a repris une position centrale, avec l'accent mis sur le rôle que les Nations unies et d'autres institutions internationales peuvent jouer", ajoute le communiqué.
Source: www.lavieeco.com

jeudi 8 octobre 2009

Le Nobel de littérature 2009 à l’Allemande Herta Müller

Le prix Nobel de littérature 2009 a été attribué, ce jeudi 8 octobre à l'Allemande Herta Müller.
Herta Müller a déjoué les pronostics des bookmakers, selon lesquels le favori, cette année, était plutôt l'Israélien Amos Oz ou l'Algérienne Assia Djébar, ou encore des Américains comme Joyce Carol Oates ou Philip Roth. L'an dernier, le prix était allé au Français Jean-Marie G. Le Clézio, indique Reuters.
Née le 17 août 1953 à Nitzkydorf en Roumanie, Herta Müller a fait des études de littérature germanique et roumaine à l'université de Timisoara. Son premier livre est paru en Roumanie en 1982 dans une version revue par la censure.
Elle est l'auteur de romans comme "La Convocation" ou "L'Homme est un grand faisan sur Terre".
Les académiciens suédois ont salué chez cette femme de 56 ans son aptitude à peindre "le paysage des dépossédés".
Le précédent auteur allemand à avoir obtenu le Nobel était Günter Grass, en 1999. Mais une femme écrivain de langue allemande, l'Autrichienne Elfried Jelinek, a été couronnée par la suite en 2004 par les académiciens suédois qui composent le jury du Nobel de littérature.
Source: www.lavieeco.com

mercredi 7 octobre 2009

Facebook mesure le bonheur de ses adhérents

Le site de socialisation Facebook a créé un indice baptisé "Produit intérieur de Bonheur" qui se propose d'évaluer l'état d'esprit des Américains.
Ce nouveau PIB est basé sur le nombre de termes positifs ou négatifs que les utilisateurs du site emploient lorsqu'ils actualisent leur "statut" pour informer leurs amis de ce qu'ils font ou de leur état d'esprit.
"Chaque jour, en actualisant leur statut, les gens font savoir ce qu'ils ressentent à ceux qui comptent le plus dans leur vie", a commenté un responsable du groupe, Adam Kramer, sur le site de Facebook.
"Ces actualisations sont des fenêtres sur leur humeur. En les regroupant, elles sont un indicateur de notre état d'esprit collectif", a-t-il ajouté.

Il en ressort que les vacances correspondent systématiquement à des pics de ce nouvel indice PIB, et que celui-ci a pratiquement doublé de niveau le jour de l'élection du président Barack Obama en novembre 2008.
Facebook a collaboré avec des psychologues et certains de ses quelque 300 millions de membres pour créer un fichier des termes joyeux ou sombres révélateurs de l'humeur générale.
La liste des mots positifs comporte "joyeux, youpi, génial", tandis que celle des termes négatifs regroupe entre autres les mots "triste", "doute", ou "tragique".
Le jour le plus triste relevé par le PIB a été le 22 janvier 2008 après un effondrement des marchés boursiers asiatiques et le décès soudain de l'acteur Heath Ledger à l'âge de 28 ans d'une surdose médicamenteuse.
La mort du "roi de la pop" Michael Jackson le 25 juin se trouvait en seconde position.
L'indice ne se fonde actuellement que sur les actualisations de statuts en anglais, mais d'autres langues pourraient être ajoutées prochainement, selon M. Kramer.
Source: http://www.lexpansion.com/

Les banques européennes pourraient avoir besoin de 116 milliards d'euros

Les banques européennes pourraient avoir besoin de 116 milliards d'euros de capital supplémentaire, si les régulateurs leur imposaient d'élever leur ratio de fonds propres à 8%, et de respecter un ratio de levier de 33, selon une étude de la Société Générale publiée mardi.
Les membres du G20 se sont engagés à élaborer d'ici la fin 2010 des règles destinées à améliorer la qualité et la quantité de capital exigées des banques, et à décourager des effets de levier (recours à l'endettement pour augmenter ses activités) excessifs.
L'étude de la Société Générale prend pour hypothèse que les exigences de fonds propres, mesurées par le ratio dit "core tier one" ou ratio de fonds propres "durs" (hors instruments de dette), pourraient être fixées à 8% d'ici 2011, contre environ 6% aujourd'hui.
Elle suppose que pourrait s'ajouter à cela l'obligation de respecter un ratio de levier fixant à 33 le rapport entre les engagements des banques et leurs fonds propres.
Le montant avancé inclut les aides d'Etat qui auront été remboursées.

"Sans surprise", la banque allemande Commerzbank, et les britanniques Royal Bank of Scotland et Lloyds banking group auraient les besoins en capital les plus élevés: respectivement 12,2, 26,9 et 19,6 milliards.
BNP Paribas et Crédit Agricole SA devraient s'attacher à diminuer leur levier d'endettement, qui s'élève respectivement aujourd'hui à 42 et 46.
A contrario HSBC, UBS, Credit Suisse ou Santander n'auraient pas de besoin en capital, estiment les rédacteurs de l'étude.
Ceux-ci tablent sur une rentabilité des capitaux de 17-18%, en ligne avec le cycle économique précédent, compte tenu de la réévaluation des actifs et de la diminution des coûts opérationnels.
Source: www.lexpansion.com

mardi 6 octobre 2009

Trois chercheurs se partagent le prix Nobel de physique

Le prix Nobel de physique a été décerné ce mardi à un trio de chercheurs : l'Américano-britannique, Charles Kao pour ses travaux sur la fibre optique, l'Américano-canadien, Willard Boyle et l'Américain George Smith pour leurs recherches dans le domaine des semi-conducteurs.

Le lauréat Charles Kao en 1966 a démontré qu’il était possible de transporter de l’information sur une grande distance sous la forme de lumière, grâce à la fibre optique.
Une fibre optique, c'est un fil de verre ou de plastique très fin qui a la propriété de conduire la lumière. Le signal lumineux qu’elle transporte est capable de transmettre une grande quantité de données, à très haut débit. Elle est aujourd'hui largement utilisée pour les transmissions terrestres et même océaniques.
Quant aux deux autres lauréats, Willard Boyle et George Smith, ils ont été récompensés pour leurs travaux dans le domaine des semi-conducteurs.

Ces chercheurs ont, plus particulièrement, mis au point « un circuit semi-conducteur d'images », le capteur CCD. Ce capteur photographique est à la base de nos appareils photo numériques. C’est un composant électronique qui permet de convertir un signal lumineux - ce fameux signal transporté par la fibre optique - en un signal électrique analogique. Signal qui est ensuite amplifié et numérisé pour donner une image numérique. Des images qui aujourd'hui, partout dans le monde, font partie de notre vie quotidienne.
Souece: www.rfi.fr

lundi 5 octobre 2009

Carla Bruni-Sarkozy lance un site Internet

Carla Bruni-Sarkozy devrait lancer ce lundi 5 octobre son propre site Internet dédié à ses activités d'épouse du président de la République française. Selon l'Express.fr qui a rapporté l’information, le site carlabrunisarkozy.org n'aura rien à voir avec le site qu'a déjà Carla Bruni en tant que chanteuse. Ce site comportera trois parties : la première consacrée à sa fondation, la deuxième à ses activités d'ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, et la troisième à son action en tant que première dame.
Par ailleurs, Nouvelobs.com a indiqué ce lundi que l’Elysée va ouvrir un compte Twitter. Ce compte suivra le président Nicolas Sarkozy lors de la conférence climat de Copenhague prévue en décembre. Selon la même source, « la démarche » du président lors de ce sommet sera détaillée sur le compte Twitter. «Le président n'utilisera pas lui-même Twitter, mais on détaillera sa démarche tout au long du sommet et l'évolution des négociations», a précisé le responsable de la communication de l'Elysée, Franck Louvrier.
www.lavieeco.com

L’ONU visée par un attentat suicide à Islamabad

Un attentat à la bombe a tué, lundi 5 octobre, au moins quatre personnes et en a blessé cinq autres dans les locaux du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU situés dans la capitale du Pakistan Islamabad, rapporte l’AFP.

«C'était un attentat suicide», a déclaré sur place l’inspecteur général adjoint de la police d'Islamabad, indiquant que l'attentat avait été perpétré par un kamikaze à pied.
«Nous avons retrouvé les jambes et la tête du kamikaze et nous enquêtons pour savoir comment il a pu entrer dans le bâtiment très sécurisé et équipé de scanners pour détecter les métaux et substances dangereuses», a-t-il déclaré à l’AFP.
Juste après l’attentat, l'ONU a indiqué que trois de ses employés figuraient parmi les morts. Selon la police, il s'agit de deux Pakistanaises et d'un Irakien.
Le cadavre mutilé d'une quatrième personne, un Pakistanais, a été emmené à l'hôpital, selon des sources médicales, mais l'ONU ne savait pas, s'il s'agissait ou non d'un autre de ses employés.
Par ailleurs, me secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a «condamné de la manière la plus forte» lundi l'attentat, dénonçant «un crime haineux».
Il est à signaler qu’une vague sans précédent d'attentats, souvent suicide, secoue le Pakistan. Perpétrés par des islamistes liés à Al-Qaïda, ils ont fait plus de 2 100morts ces deux dernières années.
Source: www.lavieeco.com

dimanche 4 octobre 2009

Vivendi et Messier jugés à New York

Enterré en France, le dossier Vivendi resurgit devant la justice américaine. Le groupe et son ancien PDG Jean-Marie Messier comparaissent à partir de lundi devant un tribunal de New York. Ils risquent chacun d'être condamnés à verser des milliards de dollars d'indemnités à leurs actionnaires pour avoir embelli les comptes du groupe jusqu'en 2002.

L'affaire, qui implique également l'ancien directeur financier, Guillaume Hannezo, remonte aux années 2000-02, c'est à dire aux suites de la fusion avec Seagram et Canal Plus qui avait fait de VU l'un des plus gros groupes de médias au monde.
"Pendant la période concernée, les accusés ont annoncé des bénéfices et des recettes florissants et dépeint Vivendi comme une entreprise générant assez de liquidités pour honorer ses dettes, qui s'élevaient à environ 21 milliards de dollars pour des acquisitions de 77 milliards de dollars", a résumé le cabinet américain Labaton Sucharow, qui représente des petits porteurs en nom collectif dans cette affaire. "En fait, la société a traversé une grave crise de liquidités qui l'a presque menée à la faillite".
D'après ces avocats, le groupe avait contrevenu aux normes comptables américaines en revendiquant notamment l'intégralité des recettes de sociétés qu'il ne contrôlait pas. M. Messier avait dû quitter la présidence de VU en juillet 2002, après que l'entreprise eut perdu 13,6 milliards d'euros sur l'année précédente.

Ce n'est pas la première fois que Vivendi et son flamboyant ex-PDG doivent affronter la justice pour rendre compte de cette époque. Mais ce procès aux Etats-Unis pourrait s'avérer le plus onéreux pour eux, si la justice leur ordonne de dédommager les actionnaires pénalisés par l'effondrement du titre.
La justice française chiffre en effet à un million le nombre d'investisseurs ayant détenu des actions Vivendi durant la période litigieuse, qui sont de potentiels plaignants.
De son côté, l'avocat français Frédérik-Karel Canoy, qui représente des petits porteurs français, estime à 1,2 milliard le nombre d'actions Vivendi en circulation durant la période clé, où leur cours a chuté en vrille.
"Il est très important qu'il y ait une réponse judiciaire", a déclaré à l'AFP M. Canoy qui espère que Vivendi sera condamné à 50 milliards de dollars de dommages et intérêts.

Du côté de Vivendi, où on a réclamé en vain que les actionnaires français ne soient pas inclus parmi les plaignants représentés en nom collectif, on se dit "confiant".
"Vivendi est associé à de nombreux experts et dispose d'arguments solides à faire valoir auprès du jury et aborde ce procès avec confiance", a souligné un porte-parole, Antoine Lefort.
Le procès pourrait durer jusqu'à deux ou trois mois et "le calcul et le montant des indemnités potentielles ne seront connus qu'à l'issue d'une longue période, d'environ 18 mois, durant laquelle les actionnaires devront s'identifier et faire valider leur plainte", explique Vivendi, qui évoque déjà l'éventualité d'un appel, ce qui rallongerait encore la procédure.

La SEC, le gendarme de la Bourse américain, a déjà infligé une amende de plus de 48 millions de dollars en juillet 2008 à Vivendi, pour indemniser quelque 12.000 investisseurs.
En France l'Autorité des marchés financiers a également imposé des amendes, fixées par la justice à 500.000 euros pour le groupe et autant pour M. Messier.
Enfin une procédure judiciaire se poursuit à Paris où le parquet a réclamé un non-lieu général en janvier.
Source: www.lexpansion.com

jeudi 1 octobre 2009

Les principaux résultats du Sommet du G20 à Pittsburgh

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le Sommet du G20 à Pittsburgh a eu lieu à un moment crucial de transition entre la récession et la reprise. Lorsque le G20 s'est réuni en avril dernier, le monde se heurtait à des difficultés de l'économie mondiale que l'on n'avait plus connues depuis des générations. Le G20 a réagi énergiquement en s'engageant dans une série de mesures coordonnées d'une portée et d'un effet sans précédent. Ces actions ont sorti l'économie mondiale de la crise dans laquelle elle risquait de sombrer.
Six mois plus tard, on commence à observer les premiers signes d'une reprise mondiale et les marchés financiers reprennent vie. À Pittsburgh, le président Obama a négocié un accord avec les dirigeants des pays du G20 pour prolonger ces mesures vigoureuses visant à restaurer la croissance économique et à créer des emplois, à adopter un nouveau cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée, et à réformer la réglementation financière et son encadrement de façon à éviter un retour aux excès qui ont mené à la crise. Ces mesures seront soutenues et mises en œuvre par le truchement d'une architecture économique mondiale repensée.

Accompagner la relance - Depuis le Sommet du G20 à Londres, les pressions exercées sur les marchés financiers se sont considérablement relâchées, la production a cessé de décliner, et les mesures de relance prises par le G20 vont permettre de sauver ou de créer de 7 à 11 millions d'emplois d'ici à la fin de cette année. À Pittsburgh, les membres du G20 sont convenus de poursuivre leur plan de relance jusqu'à ce que la reprise soit assurée et de commencer à identifier les meilleurs moyens de coordonner leurs efforts visant à démanteler progressivement ces énormes programmes de soutien fiscal, monétaire et financier.

Lancement du Cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée - Le G20 a adopté le Cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée avancé par le président Obama. Ce plan prescrit des mécanismes de coopération et de coordination économiques qui contribueront à garantir que les mesures de sortie de crise éviteront un retour aux déséquilibres dangereux qui sapent la croissance économique à long terme. C'est la première fois que des pays aussi nombreux - les pays du G20 représentent 85 % de la production mondiale- s'engagent à collaborer pour évaluer leurs programmes économiques, à s'entendre sur les pratiques qui ont besoin d'être réformées et à adopter une politique favorisant le nécessaire rééquilibrage de la demande mondiale de façon que tous les pays puissent bénéficier de la reprise.

Promouvoir une nouvelle réglementation des marchés financiers - Dans la foulée des démarches énergiques entreprises par les États-Unis afin de renforcer les normes en matière de capitaux et de rémunération pour les entreprises qui reçoivent des appuis publics, les membres du G20 se sont accordés sur des normes internationales strictes concernant le capital des banques et les compensations afin de mettre fin aux comportements qui ont abouti à des prises excessives de risques. Les capitaux permettent aux banques de surmonter des pertes, et il est essentiel que les mesures prises aident les instances régulatrices à tenir les banques pour responsables des risques qu'elles prennent. Ces réformes vitales ont été associées à des mesures visant à rendre les marchés des produits dérivés plus transparents et à des procédures de gestion des faillites de grandes entreprises financières internationales. Dans chacun de ces domaines, les pays du G20 ont fixé des calendriers stricts et précis pour trouver un accord international et ensuite pour appliquer les nouvelles normes à l'échelle nationale, favorisant une course à la réglementation. Cette nouvelle réglementation débouchera sur un système financier très différent de celui qui nous a conduits à la crise. Le nouveau système sera mieux en mesure d'absorber les pertes et comprendra des incitations qui éviteront une réapparition des excès du passé. Un retour aux comportements irresponsables et à l'absence d'obligations qui ont mené à la crise ne sera en effet pas toléré.

Élimination des subventions inefficaces aux combustibles fossiles et augmentation de la transparence du marché de l'énergie - Les subventions inefficaces aux combustibles fossiles encouragent la surconsommation, restreignent notre sécurité énergétique, font obstacle à l'investissement dans des sources d'énergie propre et portent atteinte aux efforts de lutte contre les changements climatiques. Les dirigeants du G20, notamment les représentants des principaux pays producteurs et d'autres pays qui octroient d'importantes subventions, se sont engagés aujourd'hui à éliminer à moyen terme leurs subventions aux combustibles fossiles tout en apportant une aide ciblée aux plus démunis. Ils ont rendu cet engagement concret en demandant à leurs ministres de l'énergie et des finances de leur rendre compte, lors de leur prochaine réunion, de leurs stratégies et de leur calendrier de mise en œuvre. Cet effort sans précédent encouragera les économies d'énergie, améliorera la sécurité énergétique et constituera une avance sur les engagements pris en matière de réduction des gaz à effet de serre.

Le G20 a également pris des mesures pour mieux superviser et réglementer les transactions pétrolières et améliorer la transparence du marché du pétrole en augmentant l'enregistrement de données relatives à la production, à la consommation et aux stocks.

Modernisation de l'infrastructure de la coopération économique internationale - Les dirigeants du G20 sont convenus de mettre à jour l'architecture de la coopération économique mondiale. Dans un accord historique, ils ont décidé de placer le G20 au centre de leurs efforts de coopération visant à engendrer une relance durable et à réformer le système financier international. Dans le cadre de cette modernisation, ils ont décidé de transférer au moins 5 % des quotes-parts du FMI des pays surreprésentés aux pays sous-représentés, donnant aux pays émergents et en développement dynamiques un pouvoir de décision au sein du FMI qui cadrera mieux avec leur rôle dans l'économie mondiale d'aujourd'hui. Ils sont également convenus d'augmenter d'au moins 3 % le poids du vote des pays en développement et en transition sous-représentés à la Banque mondiale, et demandé à une Banque mondiale réformée de jouer un rôle moteur pour répondre aux problèmes dont la nature exige une réponse coordonnée à l'échelle mondiale.