mercredi 30 juillet 2014

Suisse: Le projet de scission banque privée et banque commerciale a été rejeté

Le Parlement Suisse a rejeté la proposition de séparer les activités des banques spécialisées privée et des banques commerciales : détails.
Par ailleurs la plupart des banques en Europe fonctionnent sur un système bancaire différencié avec d'un coté les banques d'investissements spécialisées et de l'autre les banques dites commerciales. Une proposition de loi sur la séparation des activités des banques Suisses avait été faite en ce sens. Cependant après l'avoir examinée, le parlement suisse l'a rejetée. L'institution a motivé sa décision « une scission entre les banques commerciales et de gestion de fortune et les banques d'investissement limiterait les prestations des grandes banques vis à vis de leur client privée et d'entreprises ».

De plus il ne serait pas certain que la séparation des activités bancaires éviterait une crise systémique comme à l'image de celle de 2008 à 2011. Selon les experts Suisses la division des banques de détails d'un coté et des banques d'investissement de l'autre montre que les établissements bancaires commerciales ont été les plus touchés par la crise. Les grandes banques ont pu compenser leurs pertes liées aux opérations bancaires traditionnelles par l'activité de leurs opérations de négoces international. La réglementation « too big to fall » qui est en cours en Suisse contribue en autre à la stabilité du système financier helvétique. En outre le Crédit Suisse a annoncé mettre en place une unité bancaire en plus des mesures déjà en œuvre pour réduire les risques et augmenter les fonds propres des banques.

mardi 29 juillet 2014

Mettre fin à la violence contre les femmes en ligne!

Dans le cadre de la campagne mondiale Réapproprie-toi la technologie! qui se déroule au cours de l'année, l'action Demandez la Responsabilité se déroule du 21 au 25 juillet et demande aux grandes sociétés de médias sociaux de rendre compte de ce qu'elles font en ce qui concerne la violence contre les femmes (VCF) qui se manifeste sur leurs plates-formes.

Il faut demander à Facebook, YouTube et Twitter de faire la preuve de leur détermination à protéger le droit des femmes de s'exprimer en ligne, librement et en toute sécurité ! Envoyez le tweet suggéré et demandez à ces entreprises ce qu'elles font à propos de la violence contre les femmes en ligne.

Le harcèlement s'aggrave dans l'espace numérique, où les informations, les images et les opinions se partagent dans l'anonymat. Cela est particulièrement vrai dans le cas des femmes. En fait, les défenseurs des droits fondamentaux des femmes rapportent que le harcèlement constitue la menace la plus répandue à laquelle elles sont confrontées en ligne.

Les femmes sont constamment la cible de discrimination, d'intimidation, de violence et de censure sur les plates-formes des médias sociaux populaires comme Facebook, Twitter et YouTube et on ne sait pas exactement comment ces entreprises s'attaquent à cette source majeure d'inquiétude.

Chacun doit être libre d'exercer sans crainte son droit à la liberté d'expression et pouvoir accéder à des idées et des informations, en produire et les partager de toutes les façons de son choix. Lorsque les violations en ligne visant les femmes sont commises en toute impunité, cela compromet le droit des femmes d'utiliser l'Internet en toute sécurité ; leurs voix sont réduites au silence et leur contribution à un espace communautaire dynamique en ligne se perd.
Source: IFEX
https://www.ifex.org/international/2014/07/21/take_back_the_tech/fr/

lundi 28 juillet 2014

Fondation Roi Baudouin: 50 millions d’Euros d'aide au cours de ces deux années

La Fondation Roi Baudouin redistribue toujours davantage de moyens dans la société. Au cours des deux dernières années, des soutiens ont été accordés à des associations et à des individus pour un total de 50 millions d’euros. Les trois années précédentes, ce montant s’était élevé à 58,7 millions d’euros : c’est une nette augmentation.

Un peu moins d’un cinquième de ces moyens va à des organisations et à des projets qui se consacrent à la lutte contre la pauvreté et à la justice sociale. L’engagement sociétal est un autre domaine d’action qui bénéficie de moyens importants.

Il est apparu des résultats du 4e Baromètre de la vie associative publiés l’an dernier qu’une association sur trois fait face à des problèmes financiers. La Fondation Roi Baudouin veut renforcer le monde associatif dans ses missions et elle le fait entre autres surtout en lui accordant des soutiens financiers. Ces soutiens vont soit à des organisations, soit à des individus.

L’an dernier, des soutiens ont été accordés pour 28,5 millions d’euros; en 2012, ils avaient atteint 22,4 millions d’euros, ce qui porte le total de ces deux années au-delà des 50 millions d’euros. Ce montant a été distribué entre 3.662 organisations et individus. De 2009 à 2011, ce sont 4.645 organisations et individus qui avaient été soutenus.

La double croissance des soutiens accordés et des organisations et individus soutenus est notamment due à l’augmentation du nombre de Fonds actifs au sein de la Fondation Roi Baudouin. Il s’agit de Fonds philanthropiques créés dans le giron de la Fondation. En 2012, 52 nouveaux Fonds ont entamé leur activité et, l’année suivante, on en comptait 59. Cette tendance à la hausse est surtout la conséquence de successions.

La Fondation est active dans 11 domaines. Depuis le début de son existence, la lutte contre la pauvreté est l’un d’eux, et 19% des soutiens financiers lui sont attribués. Les moyens dégagés dans ce but servent aussi à renforcer structurellement les organisations.

La Fondation travaille aussi depuis des années au renforcement du tissu social. 18,37% des soutiens accordés les deux dernières années sont dès lors logiquement allés au domaine d’action Engagement sociétal.

A côté de cela, de plus en plus de moyens sont investis sur le terrain de la Santé. Il s’agit là surtout de soutien à la recherche médicale scientifique. Les philanthropes sont de plus en plus nombreux à vouloir que leur argent soit employé à combattre des maladies bien précises. En 2012 et 2013, 22 Fonds sont devenus actifs avec un tel objectif.

La Fondation joue également un rôle sur le terrain du Développement. En deux ans, ce sont 15 nouveaux Fonds qui ont été créés dans ce domaine, dont 11 qui ont défini un objectif en Afrique. Il s’agit au total de quelque 5 millions d’euros. L’intention est de jouer avant tout un rôle complémentaire en soutenant des projets durables à travers des organisations et des individus au niveau local.

D’où la Fondation tire-t-elle les moyens pour accorder ces soutiens?
Elle dispose de trois importantes sources de financement: son propre capital, les Fonds institués en son sein et enfin la très importante contribution de la Loterie Nationale, avec 11,1 millions d’euros par an.


Luc Tayart de Borms, administrateur délégué de la Fondation Roi Baudouin:
“Les prochaines années, nous continuerons à jouer un rôle de soutien auprès d’organisations et d’individus. Avec notre Observatoire des associations et des fondations, nous voulons aider à offrir un meilleur aperçu du secteur et donc mieux le faire connaître et le positionner. Cela se concrétise à travers le baromètre annuel de la situation financière des associations, à travers le site Philanthropie.be, à travers la recherche sur le poids économique du secteur associatif dans notre économie, etc. Dans l’avenir, nous voulons encore davantage investir dans la collecte et l’analyse de données, avec pour objectif plus de transparence et une meilleure gestion au sein de ce secteur.”

vendredi 25 juillet 2014

Tunisie: Emission d'un emprunt obligataire de 500 millions de dollars garanti par les États-Unis

Département d’État des États-Unis
Bureau de la porte-parole
Le 24 juillet 2014

Le gouvernement tunisien émet un emprunt obligataire de 500 millions de dollars garanti par les États-Unis

Aujourd’hui, le gouvernement tunisien a finalisé un emprunt obligataire souverain de 500 millions de dollars, assorti de la garantie des États-Unis à travers l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID)

Le Président Obama a souligné lors de la visite du Premier Ministre tunisien Mehdi Jomaa à Washington en Avril 2014 que cette garantie d’emprunt n’est qu’une partie de notre assistance qui vise à aider le gouvernement de la Tunisie à « atteindre certains de ses objectifs de réforme et jeter les bases d'un avenir très réussi ». Cette garantie renforce notre engagement envers le peuple tunisien en consolidant la capacité de son gouvernement à maintenir son accès aux financements internationaux et à réaliser son développement économique et les objectifs de ses réformes.

L’emprunt obligataire tunisien d’un montant de 500 millions de dollars et d’une maturité de sept ans bénéficie d’une garantie de remboursement du principal et des intérêts à 100 % par le gouvernement des États-Unis. L’emprunt d’un montant de 500 millions de dollars et est assorti d’un coupon d’un taux de 2.452 %.
Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/texttrans/2014/07/20140724304437.html#ixzz38XPuJQ72

mercredi 16 juillet 2014

Barack Obama organise un dîner d’iftar en l'honneur des musulmans

Le 14 juillet, le président Obama a accueilli des invités à la Maison Blanche pour le repas d’iftar qui y est donné chaque année en hommage aux Américains musulmans et à leurs coreligionnaires du monde entier.

« Pour les musulmans, a-t-il déclaré, le Ramadan est une période de réflexion et il nous rappelle que la discipline et la piété sont l’essence d’une vie de foi. Et pour nous tous, quelle que soit notre foi, le Ramadan vient nous rappeler à quel point nous partageons certaines valeurs. »

Cette année, fidèle à la tradition qui veut que des musulmans sont invités à la Maison Blanche au moins une fois pendant le Ramadan pour la rupture quotidienne du jeûne, le président a salué les réalisations de trois Américains musulmans qui mettent en place des initiatives communautaires pour donner à leurs compatriotes des moyens de s’assumer.
Il a ainsi rendu hommage à Kelly Carlisle, qui dirige une exploitation agricole urbaine dont le but est de nourrir des familles et d’enseigner aux enfants la valeur du travail ; à Muhammed Chaudhry, qui est à la tête d’une fondation ayant pour vocation de travailler avec les établissements scolaires, les parents et des jeunes pousses dans le domaine des technologies de l’information pour encourager les élèves à s’intéresser aux sciences et aux mathématiques ; et à Aala Mohamed, qui a créé un programme scolaire visant à inciter les lycéens musulmans, en particulier les filles, à faire des études d'ingénieur ou dans des domaines technologiques.
Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/inbrief/2014/07/20140715304033.html#ixzz37gKkx7so

vendredi 11 juillet 2014

Il est impératif de protéger les journalistes réfugiés

Depuis 2011, le Committee to Protect Journalists (CPJ), le Rory Peck Trust, et Reporters sans frontières (RSF) œuvrent conjointement à la défense des journalistes en exil. Chaque année, nos organisations soutiennent des dizaines de journalistes, parmi lesquels de nombreux freelance, menacés de représailles ou d'emprisonnement contraints de fuir leur pays, en raison de leurs activités.

Depuis plusieurs années déjà, l'Iran, la Somalie, la Syrie, l'Ethiopie et l'Erythrée, sont les principaux pays que fuient les journalistes. Ces derniers échouent le plus souvent en Turquie, au Kenya ou en Ouganda.

Si leur situation est proche de celle des autres réfugiés, leur profession les rend plus vulnérables et les exposent à des représailles malgré l'exil. Convaincus que l'exil forcé des journalistes représente une forme grave de violation au droit universel d'informer et d'être informé, le CPJ, le Rory Peck Trust et RSF émettent les recommandations suivantes :

Au Haut-Commissariat pour les réfugiés des Nations unies (UNHCR) :

- Collaborer activement avec la société civile en matière de protection des journalistes en exil et continuer à travailler de concert avec les organisation de défense de la liberté d'expression et de la presse afin d'identifier et de pourvoir plus rapidement aux besoins spécifiques des journalistes en exil.
- Garantir un meilleur accès des journalistes réfugiés à des mesures de protection individuelle, aux programmes de refuges urbains, de réinstallation, ainsi qu'à la procédure de réinstallation d'urgence et au mécanisme d'évacuation temporaire dans des pays sûrs des Nations unies.
- Renforcer sa collaboration avec l'ensemble des agences onusiennes pour la réalisation du Plan d'action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité et, notamment, transmettre des informations détaillées sur les journalistes en exil et leur situation dans les pays où ils se trouvent.

A l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) :

- Agence onusienne chargée du respect de la liberté d'expression, il appartient à l'Unesco de garantir que l'ensemble des Etats membres offre une protection adéquate aux journalistes en exil.
- S'assurer que la problématique des journalistes en exil est prise en compte dans la mise en œuvre du Plan d'action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité.
- Effectuer des rapports au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme sur la question des journalistes en exil traitant des motifs de leur fuite ou de leur situation dans leur pays de refuge, dans le cadre du mécanisme d'examen périodique universel

Aux pays de « premier refuge » : Kenya, Turquie et Ouganda, notamment

- Protéger les journalistes en exil cherchant refuge sur leur territoire des manœuvres de persécutions ou de représailles des agents gouvernementaux de leurs pays d'origine.
- Permettre aux journalistes de s'établir hors des camps de réfugiés. Souvent situés près des frontières, ses derniers sont facilement accessibles aux émissaires des gouvernements que les journalistes fuient et ne peuvent, dès lors, être considérés comme sûrs pour eux.
- Enquêter de manière systématique et transparente sur les attaques dont sont victimes les journalistes réfugiés sur leur territoire, y compris lorsque des représentants des autorités locales sont mis en cause.
- Accorder des permis de travail aux journalistes réfugiés souhaitant continuer leurs activités, afin de leur permettre de subvenir à leurs besoins tout en continuant de promouvoir la liberté d'information.

Aux pays de réinstallation et d'asile : Etats-Unis et Etats membres de l'Union européenne, notamment :

- Augmenter leurs quotas nationaux de réinstallation onusienne et assurer le traitement prioritaire des dossiers de journalistes en exil.
- Faciliter l'accès et le dépôt, auprès de leurs représentations consulaires, de demandes de visas humanitaires par des journalistes contraints de fuir leur pays en raison de leurs activités.
- Permettre aux journalistes en exil d'introduire des demandes d'asile auprès de leurs ambassades dans les pays de transit dans lesquels ils se trouvent et de leur garantir un accès rapide à leur territoire, en cas de réponse positive.

A la Commission européenne

- Promouvoir la mise en place d'une procédure de dépôt de demande d'asile auprès des représentations consulaires des Etats membres dans des pays tiers.
- Garantir la mise en œuvre effective, par les Etats membres, de l'ensemble des recommandations contenues dans les Orientations de l'Union Européenne relatives à la liberté d'expression et les Orientations de l'Union Européenne concernant les Défenseurs des Droits de l'Homme.

Comité pour la protection des journalistes
Reporters sans frontières
Rory Peck Trust
Source: IFEX
https://www.ifex.org/international/2014/06/20/refugee_day_statement/fr

jeudi 10 juillet 2014

Al Baghdadi aurait été formé par le MOSSAD selon Snowden

Les services de renseignement de trois pays, à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël auraient collaboré à créer une organisation terroriste qui soit capable d’attirer tous les extrémistes du monde vers un seul endroit, selon une stratégie baptisée « le nid de frelons ».

C'est ainsi que selon Snowden, les documents de l’Agence nationale de sécurité américaine évoquent « la mise en place récente d’un vieux plan britannique connu sous le nom de “nid de frelons” pour protéger l’entité sioniste, et ce en créant une religion comprenant des slogans islamiques qui rejettent toute autre religion ou confession ».

D'après les documents en question, tels que cités par Snowden, « la seule solution pour la protection de “l’État juif” est de créer un ennemi près de ses frontières, mais de le dresser contre les États islamiques qui s’opposent à sa présence ». La même source affirme également qu’« Abou Bakr al-Baghdadi a suivi une formation militaire intensive durant une année entière entre les mains du Mossad, sans compter des cours en théologie et pour maîtriser l’art du discours ».
Source: http://croah.fr

La sciences et la technologie au service d’entrepreneurs en quête de mentors aux USA

L’Entrepreneurship Journey, une motivation pour le changement social
Par Jonathan Margolis

On peut trouver matière à inspiration dans toutes sortes d’expériences, dans des paroles encourageantes comme dans une idée tirée par les cheveux qui va changer la société de façon spectaculaire, par exemple. Alex Muri, un jeune entrepreneur kényan de 27 ans, s’attaque au problème des pénuries alimentaires en Afrique à l’aide d’une application mobile dans le domaine de la microfinance, baptisée Farmspace Africa. Destinée aux agriculteurs et aux investisseurs, elle fournit une plateforme de crowdsourcing pour mettre des prêts et des investissements à la disposition des petites entreprises agricoles et des petits cultivateurs qui en ont grand besoin. Nermin Sa’d, une ingénieure jordanienne, fait travailler des consœurs arabes sur une plateforme virtuelle, handasiyat.net, ce qui leur permet d’utiliser leurs compétences professionnelles en travaillant à domicile. Ces entrepreneurs, avec l’aide et l’encouragement de l’initiative GIST (Global Innovation through Science and Technology), apportent un changement social positif dans leurs communautés et économies respectives.

L’initiative GIST du département d’État donne des moyens d’action aux jeunes entrepreneurs S&T (sciences et technologies) des économies émergentes à travers toutes sortes d’activités : ateliers intensifs (boot camps), webinaires interactifs en direct, le concours GIST Tech-I et, tout récemment par exemple, un déplacement aux États-Unis organisé en liaison avec CRDF Global, l’Entrepreneurship Journey to the United States. Sur les plus de 1 500 personnes qui ont participé à l’initiative GIST au cours des deux dernières années, 12 ont été invitées à Chicago et à Washington pour se familiariser avec l’écosystème de l’entrepreneuriat américain et bénéficier de services de formation et de mentorat en matière de leadership et de création et de gestion d’entreprises.

Leur visite a commencé par un programme intensif de 10 jours chez « 1871 », un incubateur de pointe voué au démarrage d’entreprises en technologie numérique qui fournit les contacts, les connaissances et les autres outils nécessaires au renforcement et à la croissance des jeunes pousses. En outre, ils ont bénéficié d’une formation pratique de la part de capitaines de l’industrie, tel le PDG d’OpenTable, Chuck Templeton, originaire de Chicago, qui leur a livré ses réflexions sur le leadership. Ils ont également eu droit à des séances de mentorat privées avec des avocats spécialisés dans les questions de propriété intellectuelle et à d’autres consacrées au positionnement de sa marque et aux projections financières. Chaque entrepreneur était associé à un collègue et à un mentor de Chicago qui possédait une grande expertise dans leur domaine ou leur région. Le mentorat s’est poursuivi tout au long de leur séjour de dix jours à Chicago. Les entrepreneurs de l’initiative GIST ont visité des start-ups à succès, dont Groupon et Textura. Les cadres de cette dernière ont animé un atelier d’une demi-journée consacré aux modalités du premier appel public à l’épargne. En outre, les participants ont rencontré des membres de la diaspora de leurs communautés respectives, à savoir sept pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient.

Les entrepreneurs se sont ensuite rendus à Washington, où ils ont eu l’occasion de partager leurs impressions notamment avec Catherine Novelli, sous-secrétaire chargée de la croissance économique, de l’énergie et de l’environnement, et avec l’ambassadeur David Thorne, haut conseiller du secrétaire d’État. Dans leurs discussions à Washington, ils ont examiné les difficultés auxquelles se heurtent les entrepreneurs dans leur pays et la manière dont ils peuvent dialoguer avec leur collectivité et leur gouvernement pour contribuer à l’élaboration de politiques capables de renforcer l’innovation. Dans chaque ville, en point d’orgue de leur visite, les participants ont eu l’occasion de présenter les produits ou les services de leur entreprise aux médias, à des investisseurs et mentors potentiels ainsi qu’à des représentants de l’ambassade et du consulat général de leurs pays respectifs.

Les discussions avec Alex, Nermi et les autres participants tout au long de leur séjour ont validé l’impact positif de l’initiative GIST sur les écosystèmes de l’entrepreneuriat dans les économies émergentes. Ces entrepreneurs sont le symbole du pouvoir qu’a cette initiative de concrétiser la vision d’une prospérité partagée chère au secrétaire d’État, de promouvoir l’autonomisation des femmes et d’encourager l’innovation scientifique et technologique chez les jeunes. Je souhaite à tous les entrepreneurs de l’initiative GIST de réussir dans leur travail et d’accomplir le changement qu’ils souhaitent créer. Leur dévouement et leurs efforts acharnés me donnent la conviction que nous verrons bien d’autres entrepreneurs exemplaires se distinguer lors du concours GIST Tech-I 2014, qui accepte actuellement des candidatures, et ce jusqu’au 21 juillet. Pour en savoir plus sur ce concours, veuillez consulter le site http://www.aaas.org/tech-i.
Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/article/2014/07/20140709303556.html#ixzz377mXTrKn

lundi 7 juillet 2014

Dubaï: Le projet fou d'une ville climatisée

Bahreïn accusé de torturer des enfants en détention

Amnesty International a accusé, lundi 16 décembre, les autorités de Bahreïn de torturer des enfants, arrêtés lors des troubles qui secouent ce petit pays du Golfe depuis 2011. « Des dizaines d'enfants (...) ont été battus et torturés en détention au cours des deux dernières années », écrit l'organisation de défense des droits de l'homme, ajoutant que certains avaient été « menacés de viol pour leur extorquer des aveux ».

« En arrêtant et détenant des suspects mineurs, les autorités de Bahreïn affichent un mépris flagrant de leurs obligations internationales en matière de droits de l'homme », estime Saïd Boumedouha, directeur adjoint d'Amnesty pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. « Tous les enfants de moins de 18 ans, qui n'ont commis aucune infraction reconnue, doivent être libérés immédiatement », demande-t-il, en invitant les autorités de Manama à enquêter sur « toutes les allégations de torture et de mauvais traitements ».

Selon l'organisation, au moins 110 adolescents âgés de 16 à 18 ans ont été détenus à Dry Dock, une prison pour adultes, pendant leur interrogatoire ou leur procès pour participation à des manifestations. Les enfants de moins de 15 ans, condamnés et détenus dans un centre pour mineurs, sont victimes d'abus la nuit lorsque les agents sociaux terminent leur travail en fin de journée, indique encore l'ONG.

« ENVISAGER DES PEINES DE SUBSTITUTION POUR LES ENFANTS »

Amnesty rappelle que Bahreïn avait procédé en août à un amendement de la loi sur les droits des mineurs, prévoyant une peine de prison ou une amende pour le père d'un enfant qui participe à des manifestations.
Source: Lemonde.fr

Maroc : Des peines de prison prononcése à l'encontre d'individus accusés d"homosexualité-Human Rigts Watch dénonce

Une Cour d'appel marocaine a confirmé, le 2 juillet 2014, des verdicts de culpabilité prononcés en première instance à l'encontre d'hommes accusés de s'être livrés à des actes homosexuels, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Au moins quatre des six accusés dans cette affaire, jugée dans la région du centre du Maroc, avaient été déclarés coupables de chefs d'accusation qui incluaient la commission « d'un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe », aux termes de l'article 489 du code pénal marocain.

Outre que cette affaire repose sur des chefs d'accusation qui sont discriminatoires à l’égard de l'orientation sexuelle, elle pourrait également soulever des questions quant à l'équité des procédures, a affirmé Human Rights Watch. La Cour d'appel de la ville de Beni Mellal a confirmé les verdicts prononcés contre ces hommes sur la seule base de déclarations faites par eux alors qu'ils étaient aux mains de la police. Les six hommes sont par la suite revenus sur ces déclarations lors du procès, affirmant les avoir signées sous la menace des policiers, selon le témoignage d'une avocate de la défense, Hadda Maidar, recueilli par Human Rights Watch. La cour d'appel n'a appelé aucun témoin à la barre et n'a examiné aucun autre élément de preuve, et lors de l'audience, tous les accusés ont nié être homosexuels, a ajouté cette avocate.

« Les autorités marocaines devraient cesser de poursuivre en justice et d'emprisonner des personnes en raison de leur comportement dans l'intimité avec d'autres adultes consentants », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Quelle que soit l'orientation sexuelle de ces six accusés, elle ne devrait pas les rendre passibles de sanctions pénales. »

Il s'est avéré difficile d'obtenir des détails sur cette affaire, du fait qu'elle s’est déroulée dans une région reculée du pays, et en raison de la réticence de nombreuses personnes liées à des procès au pénal relatifs à des activités homosexuelles à en discuter publiquement.

Les six hommes ont été arrêtés par la police en avril à Fqih Ben Salah, une petite ville de l'intérieur du Maroc située à 200 kilomètres au sud de Rabat. Le 12 mai, le tribunal de première instance de Fqih Ben Salah les a déclarés coupables d'actes homosexuels, d'incitation à la prostitution, ainsi que d'ivresse publique ou de conduite en état d'ivresse. Il a condamné l'un d'eux à trois ans de prison, un autre à deux ans et demi de prison et les quatre autres à des peines plus courtes. Le tribunal a également banni plusieurs des accusés, et peut-être tous les six, de la région, punition prévue par l'article 504 du code pénal pour des crimes contre « la moralité ». Dans sa décision du 2 juillet, la cour d'appel a réduit les deux peines de prison les plus longues, a assorti du sursis les autres peines de prison et a annulé les mesures de bannissement.

Les deux accusés condamnés à la prison ferme sont incarcérés à la Prison rurale de Fqih Ben Salah.

L'un des accusés a affirmé à la cour qu'alors qu'il était en état d'ivresse, il avait fait monter dans sa voiture une personne qu'il croyait de sexe féminin mais qui, en fait, était un homme, selon les déclarations de Hadda Maidar à Human Rights Watch. À l'exception de cet aveu, les accusés ont clamé leur innocence concernant tous les chefs d'accusation.

Que les autres chefs d'accusation retenus dans cette affaire soient fondés ou non, et que les six hommes aient bénéficié ou non d'un procès équitable, le gouvernement marocain devrait cesser de poursuivre des personnes en justice pour homosexualité, a déclaré Human Rights Watch.

L'article 489 du code pénal punit les actes homosexuels d'une peine de six mois à trois ans de prison et d'une amende de 200 à 1 000 dirhams (24 à 120 dollars).

En 2007, un tribunal de la ville de Ksar el-Kbir, dans le nord du Maroc, a condamné six hommes à des peines de prison en vertu de cet article 489. La police les avait arrêtés après l'apparition sur YouTube d'une vidéo censée montrer une réunion privée, à laquelle les accusés auraient assisté, et que les médias avaient décrite comme un « mariage gay ».

Criminaliser les relations homosexuelles consensuelles entre adultes constitue une violation de droits humains fondamentaux qui sont protégés par le droit international. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), que le Maroc a ratifié en 1979, interdit les ingérences dans le droit à la protection de la vie privée. Le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a condamné les lois réprimant les relations homosexuelles consensuelles comme étant en contravention avec le PIDCP. Le Groupe de travail de l'ONU sur les détentions arbitraires a affirmé que les arrestations pour relations homosexuelles consensuelles constituaient, par définition, des violations des droits humains.

La constitution marocaine de 2011 affirme, dans son préambule, que le Maroc s'engage à « bannir et combattre toute discrimination à l’encontre de quiconque, en raison du sexe, de la couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociales ou régionale, de la langue, de l’handicap ou de quelque circonstance personnelle que ce soit ».

« Si le Maroc aspire à devenir un leader régional en matière de droits humains, il devrait prendre l'initiative d'abolir certaines de ses lois qui établissent une discrimination à l'égard de certaines activités entre adultes consentants pour la seule raison qu'ils sont de même sexe », a conclu Sarah Leah Whitson.
Human Rigts Watch

mardi 1 juillet 2014

La minute de Jacques Sapir: BNP, le gouvernement français est-il lâche ?...

Message du président Obama aux musulmans à l’occasion du Ramadan Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/texttrans/2014/06/20140627302982.html#ixzz36ERJBRJ8

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 27 juin 2014

Déclaration du Président à l’occasion du Ramadan

Au nom du peuple américain, Michelle et moi présentons nos meilleurs vœux aux communautés musulmanes ici aux États-Unis et à travers le monde au début du mois saint du Ramadan.

En cette période d’introspection et de piété par le canal de la prière et du jeûne, le Ramadan est aussi un moment où les musulmans à travers le monde réaffirment leur engagement envers les moins fortunés, y compris ceux qui sont en situation de précarité et d’inégalité. Ici, aux États-Unis, nous sommes reconnaissants aux nombreuses organisations, personnes et entreprises musulmanes américaines qui se consacrent à créer des possibilités pour tous en s’employant à réduire l’inégalité des revenus et la pauvreté, par le biais non seulement de leurs activités caritatives, mais aussi de leurs initiatives visant à mettre entre les mains des élèves, des travailleurs et des familles l’éducation, les compétences et les soins de santé qu’ils méritent.

En outre, le Ramadan nous rappelle notre responsabilité partagée de traiter notre prochain comme nous aimerions nous-mêmes être traités ainsi que les principes de base qui unissent les gens de différentes confessions : un désir ardent de paix, de justice et d’égalité. En un temps où trop de gens dans le monde continuent de pâtir de conflits et de violence insensés, cette période sacrée nous remet en mémoire nos obligations communes, qui sont de rechercher la justice et la paix et de soutenir la dignité de tout être humain.

Comme tous les ans depuis que je suis président, je me réjouis à la perspective d’accueillir à la Maison-Blanche des Américains musulmans venus des quatre coins du pays pour un repas d’iftar vers la fin du mois. Cela me donnera une occasion supplémentaire d’exprimer la reconnaissance de l’Amérique pour les contributions des Américains musulmans à notre pays et de souhaiter aux musulmans du monde entier un mois incarnant les joies de la famille, de la communauté, de la paix et de la compréhension. Ramadan Kareem.

Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/texttrans/2014/06/20140627302982.html#ixzz36EQit0ck