mercredi 30 décembre 2009

Un taux de croissance de 4%, en 2010 dans la région MENA, selon les prévisions de la Banque Mondiale

La région du Moyen-orient et de l'Afrique du nord (MENA) devrait réaliser un taux de croissance économique de 4% en 2010, a estimé la vice-présidente de la Banque Mondiale pour la région MENA, Shamshad Akhtar.
"Il est important de savoir que la région MENA devrait croître à 4% en 2010, ce qui est supérieur à la croissance économique observée au cours de l'exercice 2009", a-t-elle dit dans un entretien accordé à "Al Ahram Hebdo".
Mme Akhtar a précisé que les perspectives de croissance dans la région dépendront en grande partie des différents plans de stimulation économique mis en place par les pays de la région.
"Il est important de reconnaître aussi que l'environnement extérieur est toujours porteur de certains risques, ce qui a été évident dans le cas de Dubaï", avec la crise de son groupe Dubaï World, a poursuivi la responsable.
Revenant sur cette crise, elle a rappelé les mesures prises notamment le transfert de 10 milliards de dollars de l'émirat d'Abou Dhabi, une clarification du cadre juridique pour la restructuration de la dette mondiale de Dubaï et l'appui constant de la Banque centrale du pays à toutes les banques commerciales émiraties.
Cette batterie de mesures, a-t-elle souligné, "confirme déjà que les effets potentiellement perturbateurs de la restructuration de la dette seront contenus à l'intérieur du pays, les Emirats arabes unis".
Elle a fait savoir, par ailleurs, que les acteurs-clés au sein de Dubaï World en termes d'investissements directs étrangers dans la région à savoir Dubaï Ports World et Jebel Ali Free Zone "n'ont pas besoin de restructuration".
Comme l'endettement de Dubaï World semble être concentré dans des banques émiraties ou des banques hors MENA, les retombées sur le système bancaire de la région "ne devraient pas être significatives", a assuré la responsable.
Par ailleurs et pour surmonter les effets de la crise, la responsable a exprimé la détermination du groupe de la Banque mondiale à maintenir le rythme et l'élan de l'assistance apportée pour permettre aux pays de la région MENA d'élargir et d'approfondir les réformes, réaliser la cohésion sociale et être en mesure de profiter de l'intégration économique mondiale.
Dans ce sens, elle a rappelé que le Groupe de la Banque mondiale, y compris la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, l'Association internationale de développement, la Société financière internationale et l'Agence multilatérale de garantie des investissements, avait engagé 3,2 milliards de dollars durant 2009 dans les pays de la MENA.
Ces fonds ont été engagés "car il y avait une nécessité vitale de mener des interventions rapides et de répondre très tôt aux demandes des gouvernements pour assurer une reprise et atténuer l'impact de la crise sur la croissance et réduction de la pauvreté", a-t-elle souligné.
Source: www.lavieeco.com

mardi 29 décembre 2009

Terrorisme: L'homme qui a escroqué la CIA

Ce mois-ci, le magazine Playboy révèle une embarrassante supercherie, dans laquelle semble être tombée l’administration Bush. Fin 2003, le gouvernement américain, qui était en pleine « guerre contre la terreur », se serait fait avoir par un informaticien douteux, Dennis Montgomery, qui prétendait décoder des messages secrets transmis par al-Qaïda sur la chaîne al-Jazira.
Les spécialistes du renseignement ont été surpris, fin décembre 2003, lorsque le gouvernement américain a soudainement déclenché une alerte anti-terroriste, qui a provoqué des annulations de vols et fait trembler les marchés financiers.

Selon le magazine Playboy, l’homme qui était derrière cette alerte s’appelle Dennis Montgomery. Il dirigeait une entreprise de logiciels et de jeux vidéo dans le Nevada. Il serait parvenu à convaincre la CIA qu’al-Qaïda communiquait avec des cellules dormantes aux Etats-Unis, au moyen de codes barres secrets envoyés à travers les émissions de la chaîne al-Jazira.
Il prétendait avoir mis au point un logiciel pour décrypter ces codes barres, censés dissimuler des numéros de vol et des coordonnées géographiques. Playboy explique qu’à la CIA, des agents ont fini par avoir des doutes sur ce logiciel, qu’il aurait tenté de vendre pour 100 millions de dollars, sans jamais expliquer son fonctionnement.

Selon l’auteur de l’article, Aram Roston, la supercherie a été révélée avec l’aide des services secrets français, impliqués en raison de l’annulation des vols d’Air France. Mais cela n’aurait pas empêché Dennis Montgomery, un joueur invétéré, de décrocher par la suite d’autres contrats juteux avec l’armée.
Source: www.rfi.fr

dimanche 27 décembre 2009

Nucléaire : Séoul l'emporte aux Emirats

Un consortium sud-coréen vient de remporter un contrat pour la construction de 4 centrales nucléaires civiles aux Emirats arabes unis. C'est le premier pays arabe du Golfe à s'équiper en nucléaire civil et le montant du contrat est l'un des plus élevé jamais atteint au monde.
Pas moins de 20 milliards de dollars, 14 milliards d'euros, c'est le montant de l'appel d'offres remporté par les Sud-Coréens pour construire 4 centrales électriques nucléaires aux Emirats arabes unis. Forts de cette première victoire, les Sud-Coréens espèrent bien obtenir le contrat portant sur l'exploitation de ces centrales, ce qui doublerait le montant de l'opération.

Face au groupe constitué par la compagnie coréenne publique Kepco, Samsung, Hyundai, l'américain Westinghouse et le japonais Toshiba, on trouvait une alliance américano-japonaise General Electric-Hitachi et une offre française EDF, GDF-Suez, Areva, Total. Les Français proposaient leur réacteur de troisième génération EPR. Les travaux de construction doivent commencer en 2012, et le premier réacteur devrait être opérationnel en 2017.
Les Emirats arabes unis sont le troisième exportateur mondial de pétrole, mais la consommation d'électricité y progresse très rapidement, d'où le souhait de produire de l'énergie nucléaire. Afin d'apaiser toute crainte concernant la course aux armements dans la région, les Emirats se sont engagés à importer le combustible nucléaire sans l'enrichir eux-mêmes.
Source: www.rfi.fr

samedi 26 décembre 2009

Elections en Croatie: Une présidentielle ouverte

Pas moins de 12 candidats s’affrontent, dimanche 27 décembre 2009, lors du premier tour de l’élection présidentielle, une élection où toutes les possibilités restent ouvertes. Après 10 ans de mandat, l’actuel président croate, Stipe Mesic, ne peut pas se représenter. Il laisse derrière lui un paysage politique éclaté.
Après la détente des fêtes de Noël, les Croates vont devoir rapidement repasser aux choses sérieuses. Deux jours plus tard, ils sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau président. Au rang des principaux candidats, Ivo Josipovic, qui se présente sous l’étiquette du Parti social-démocrate (SDP), actuellement en tête dans les intentions de vote au premier tour. Une avance qui lui permettra probablement d’être présent au second tour, mais qui est loin de lui garantir un succès final. Il affrontera dimanche Andrija Hebrang, candidat officiel du parti conservateur au pouvoir (HDZ), mais surtout Nadan Vidosevic, un libéral exclu du HDZ pour avoir présenté sa candidature en tant qu’indépendant, largement devant Hebrang dans les sondages. Milan Bandic, le maire de la capitale Zagreb, est le dernier candidat à avoir des chances de figurer au second tour. Ce dernier a également été exclu de son parti (SDP), pour les mêmes raisons que Nadan Vidosevic.

Après une année 2009 marquée par la crise (repli de 6% du PIB et un chômage à un niveau record, 15,5% de la population), c’est sur la reprise économique et sur la lutte contre la corruption, qu’aura principalement porté la campagne. Ivo Josipovic, par exemple, s’est engagé à lutter « sans compromis » contre la corruption et le crime organisé. Un thème de campagne largement lié aux nombreuses affaires qui secouent la Croatie depuis plusieurs semaines.
Grande absente de la campagne présidentielle, la question de la candidature croate à l’Union européenne, débloquée depuis le règlement du contentieux frontalier avec la Slovénie en septembre dernier. Selon Corinne Deloy, rédactrice à l’observatoire des élections en Europe à l’institut Robert Schuman, cette absence de débat autour de l’Union européenne tient à une raison simple : « L’Europe fait consensus en Croatie : la droite, la gauche et la population sont désireuses d’y entrer. Les politiques ne veulent qu’une chose, c’est que leur pays entre dans l’Union européenne. Ce n’est pas un sujet de débat. » Une adhésion en bonne voie, donc, mais qui dans la population suscite quelques interrogations, voire quelques réticences ces derniers mois.

Au final, comme l’explique Corinne Deloy, les candidats « ont été obligés de se distinguer entre eux » puisque certains viennent du même parti. « Cela rend la campagne plus dure, et la porte sur des conflits de personnes. »
Mais les programmes présidentiels des candidats risquent fort de ne pas être appliqués dans leur ensemble. En effet, le poste de chef de l’Etat croate est surtout honorifique. Il a son mot à dire en matière de politique étrangère, mais il n’a pas le pouvoir d’opposer son véto aux textes de loi.
Thibaut Pézerat
Source: www.rfi.fr

mardi 22 décembre 2009

Guinée: Les Nations unies resserrent l'étau autour de Camara

Selon le rapport de la Commission d'enquête internationale sur les massacres et les violences de la fin septembre 2009 en Guinée, les enquêteurs estiment qu'au moins 156 personnes ont été tuées dans la répression et 109 femmes ou jeunes filles ont été violées et parfois mutilées. La Commission parle de crimes contre l'humanité et en impute notamment la responsabilité à Moussa Dadis Camara. Elle réclame, pour le chef de la junte et les autres responsables comme le lieutenant Toumba Diakité et le commandant Moussa Tiegboro Camara, la saisie de la Cour pénale internationale.
Moussa Dadis Camara semble aujourd'hui pris à son propre piège. C'est en effet le chef de la junte qui, après la sanglante répression de la fin septembre, avait demandé la venue d'une commission d'enquête internationale à Conakry.

Le passage des Nations unies dans la capitale guinéenne avait déjà ébranlé la fragile union autours du bouillonnant capitaine. Et pour cause, c'est après avoir incriminé son aide de camp devant la commission que Moussa Dadis Camara a été victime d'une tentative d'assassinat de la part du lieutenant Toumba Diakité.
La publication de ce rapport très attendu constitue donc un nouveau coup dur pour le chef du CNDD et son entourage le plus proche. Déjà physiquement affaibli, Dadis Camara voit maintenant l'étau de la justice internationale commencer à se refermer sur lui. Pour l'heure, la CPI n'a pas encore été officiellement saisie du dossier guinéen mais depuis novembre le procureur Moreno Ocampo examine la situation sur place et la cour devrait envoyer une équipe à Conakry début 2010.
Si les Nations unies contribuent avec ce rapport à retirer le capitaine Dadis Camara du paysage politique guinéen, indirectement elles font le jeu de son remplaçant Sekouba Konaté. Ce dernier n'est en effet pas mis en cause et des diplomates comme des opposants le considèrent comme une alternative crédible à un chef de l'état toujours au Maroc.
Source: www.rfi.fr

samedi 19 décembre 2009

International: la liberté d'expression attaquée dans toutes les régions du monde

Afin de souligner le 61e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le 10 décembre, les membres de l’IFEX ont marqué un temps d’arrêt pour formuler des commentaires sur les violations de la libre expression. Au cours des sept dernières années, on a assisté au déclin ininterrompu, à l’échelle mondiale, de la liberté d’expression, selon ce que rapporte Freedom House. Seulement 17 pour 100 de la population du globe jouissent d’une presse entièrement libre, dit l’organisme. « De l’accroissement troublant de la violence contre les journalistes et les défenseurs des droits de la personne jusqu’aux tentatives sophistiquées pour bloquer et censurer l’Internet, l’un de nos droits les plus essentiels de la personne s’érode lentement. Le temps est venu d’entreprendre de renverser cette tendance », déclare Freedom House.
« En plus de protéger nos journalistes et nos défenseurs des droits de la personne, les démocraties du monde doivent intensifier leurs efforts pour protéger la liberté d’expression, chez elles et dans le monde », dit Freedom House. « La liberté d’expression, c’est beaucoup plus qu’un simple degré important de liberté personnelle. La capacité d’exprimer et de partager ses vues et de faire rendre des comptes aux dirigeants constitue la pierre angulaire de la démocratie. »

Au Zimbabwe, le 10 décembre, l’Institut des médias d’Afrique australe-Zimbabwe a invité son gouvernement à abroger les lois répressives qui bloquent l’accès à l’information, à mettre fin au monopole du secteur de la radiodiffusion exercé par les médias qui appartiennent à l’État,ainsi qu’aux privilèges des permis accordés aux journaux appartenant à l’État, au détriment des entreprises de presse indépendantes, entre autres réformes. Le MISA-Zimbabwe presse le gouvernement du Zimbabwe de favoriser un environnement de liberté pour les médias.

Pour marquer le 10 décembre, le Centre palestinien pour le développement et la liberté des médias, le MADA, a attiré l’attention sur les violations de la liberté de la presse commises par les forces israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, notamment sur le cas des quatre journalistes tués dans la Bande de Gaza au début de 2009. Le MADA a souligné en outre la situation des journalistes palestiniens qui subissent les attaques des services de sécurité palestiniens en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. En particulier, le MADA invite la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il cesse de s’attaquer aux journalistes.

La détérioration des droits de la personne et de la liberté de parole en Egypte a poussé l’Organisation égyptienne de défense des droits de la personne(Egyptian Organisation for Human Rights, EOHR)a profité de l'occasion présentée par la Journée internationale des droits de l’homme pour exiger l’abolition de l’incarcération pour crimes de publication. L’EOHR appelle le gouvernement égyptien à réformer toutes les lois qui ont trait à la liberté d’expression, de publier et d’imprimer, et à adopter un projet de loi sur la libre circulation de l’information, qui devrait refléter les normes démocratiques internationales. L’EOHR a également souligné la nécessité de procéder à une réforme électorale et d’avoir une plus grande représentation des femmes au parlement, la protection contre la torture, et bien d’autres questions liées aux droits.
Source: Communiqué de l’IFEX

vendredi 18 décembre 2009

France: Les protagonistes de l'affaire EADS blanchient par le gendarme de la Bourse

Après trois ans d'enquête, l'Autorité des marchés financiers (AMF) vient de blanchir tous les acteurs soupçonnés de « manquement d’initié » au sein du groupe européen d’aéronautique et de défense EADS. L’affaire n’est pas pour autant bouclée, une procédure pénale est en cours.
Pour le gendarme de la Bourse, il n'y a donc jamais eu de « manquement d’initié » au sein d'EADS et de sa filiale Airbus. Face à cette décision surprise tombée jeudi 17décembre 2009, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam) s’est dite « scandalisée ». Pour Colette Neuville, « la réputation de l'AMF et la place de Paris ne sortent pas grandies de cette affaire ». Même constat du côté de l’Association des petits porteurs actifs (Appac) qui s’étonne « du revirement de l’AMF ».

La Commission des sanctions de l'AMF a finalement mis hors de cause les dix-sept personnes soupçonnées de délits d’initiés au sein d’EADS ainsi que les trois sociétés incriminées, le groupe EADS et ses actionnaires privés, l'Allemand Daimler-Chrysler et le Français Lagardère. Ils étaient suspectés de s’être indûment enrichis en vendant leurs actions en novembre 2005 et mars 2006 avant l’annonce des retards de livraison du gros porteur d’Airbus A380 et la chute de l’action en Bourse.
Parmi ces dix-sept personnes mises en cause, seuls sept dirigeants (anciens et actuels) d’EADS étaient pointés du doigt par le rapporteur de la commission des sanctions de l’AMF Antoine Courteault. L’ancien co-président exécutif d’EADS, le Français Noël Forgeard, qui avait réalisé une plus-value de 3,7 millions d'euros, et contre qui le rapporteur réclamait une amende de 5,5 millions d’euros, a ainsi été blanchi.
L'Allemand Thomas Enders, l'actuel président d’Airbus et son directeur commercial l'Américain John Leahy ainsi que quatre autres dirigeants ont également tous été mis hors de cause. L’AMF n’a pas suivi les conclusions de son rapporteur qui avait recommandé en juillet 2009 de sanctionner ces sept dirigeants d'EADS ou d'Airbus pour « manquement d'initié ».

L’AMF a, en effet, estimé que « l’information privilégiée portant sur les retards de l’A380 était relative à une donnée de type industriel et non à une donnée financière ». Toujours selon l’AMF, cette information ne pouvait donc être à la base d’un « manquement d’initié ». La commission des sanctions a également écarté le grief de mauvaise communication, qui avait poussé le rapporteur à réclamer une grosse amende contre EADS.
Interrogé sur la décision de la commission des sanctions, le président de l’AMF Jean-Pierre Jouyet a indiqué qu’il s’agissait « d’un jugement de droit et non d'un jugement politique ». Pour autant, l’affaire EADS n’est pas close. Une procédure pénale est en cours. Cinq personnes dont Noël Forgeard restent mises en examen pour « délit d’initié ». Elles risquent jusqu’à deux ans de prison et une amende minimum d’1,5 million d’euros. Les avocats s'attendent encore à plusieurs années de procédure.
Myriam Berber
Source: www.rfi.fr

Twitter sous contrôle iranien pendant une heure

Twitter a été brièvement piraté dans la nuit de jeudi à vendredi par un groupe se présentant comme la "cyberarmée iranienne" qui voulait protester contre "l'ingérence sournoise" du site de micro-blogs dans les affaires de l'Iran.
Le co-fondateur du site, Biz Stone, a reconnu sur le blog officiel de l'entreprise que le fonctionnement "avait été momentanément en panne" ajoutant, sans donner plus de détails, que c'était "maintenant réparé". "Nous ferons une mise au point avec plus d'informations et de détails une fois que nous aurons davantage enquêté", a-t-il écrit.

La panne aurait débuté vers 6H00 GMT vendredi et duré près d'une heure. Durant cette période, les utilisateurs voulant consulter leurs comptes tombaient sur l'image d'un drapeau vert accompagné de la mention, écrite en anglais, "Ce site a été piraté par la cyberarmée iranienne". Un texte, dont les traductions mises en ligne, affirme: "Les Etats-Unis pensent contrôler et diriger internet, mais ça n'est pas le cas. Nous contrôlons et dirigeons internet avec notre pouvoir, n'essayez donc pas de soulever le peuple iranien".
Cette panne a également affecté les recherches sur Twitter menées à partir de Google. En guise de résultat, les internautes tombaient sur un message indiquant "Ce site a été piraté par la cyberarmée iranienne", suivi d'un texte en farsi, indique TechCrunch, capture d'écran à l'appui. "Au nom de Dieu, en tant qu'Iranien, ceci est la réponse à l'ingérence sournoise de Twitter, commandée par les autorités américaines, dans les affaires internes de mon pays", est-il écrit, selon une traduction anglaise de TechCrunch.
La maniabilité de Twitter, qui permet à ses membres d'écrire de courts messages depuis un ordinateur ou un téléphone portable, a permis à l'opposition iranienne de relater les manifestations ayant suivi la reconduction controversée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique, alors que Téhéran bloquait le travail des journalistes locaux et étrangers. L'élection présidentielle du mois de juin a ainsi été le sujet le plus abordé en 2009 sur Twitter, a indiqué mercredi le site internet.
Source: www.lexpansion.com

mercredi 16 décembre 2009

Accord amiable entre la Commission Européenne et Microsoft

Microsoft échappe à une amende gigantesque en acceptant de donner le choix entre plusieurs navigateurs internet sur son système d'exploitation Windows.
La Commission européenne a mis fin mercredi à une enquête majeure contre le géant américain du logiciel Microsoft, qu'elle accusait d'abuser de sa position dominante dans les navigateurs internet. Microsoft a échappé à une amende car il a fait d'importantes concessions, en acceptant de proposer un choix entre plusieurs navigateurs internet sur son système d'exploitation Windows, pour les utilisateurs européens.
La Commission, gardienne de la concurrence dans l'UE, avait ouvert une enquête sur le navigateur de Microsoft, Internet Explorer, en janvier 2008. Elle accusait Microsoft de lui donner un avantage concurrentiel illégal en l'incorporant systématiquement à Windows, qui équipe 90% des PC dans le monde.
Concrètement, Microsoft a accepté, pendant les cinq années à venir, de proposer à tous les utilisateurs européens de Windows dans les versions XP, Vista et 7 de choisir leur navigateur. Par le biais des mises à jour automatiques de Windows, il recevront un écran de choix leur proposant une liste de navigateurs pouvant être utilisés en plus ou à la place d'Internet Explorer. Les fabricants d'ordinateurs équipés avec Windows en usine pourront également désactiver complètement Internet Explorer et installer un navigateur concurrent.

La Commission a adopté mercredi une décision rendant ces dispositions obligatoires sous peine d'amende pour Microsoft. Le groupe devra lui faire régulièrement des rapports et Bruxelles réexaminera le cas dans deux ans. "Des millions de consommateurs européens vont profiter de cette décision en ayant le libre choix du navigateur internet qu'ils utilisent", s'est félicitée la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes.
Microsoft risquait une amende susceptible d'atteindre 10% de son chiffre d'affaire annuel mondial (qui avait atteint 58,44 milliards d'euros sur le dernier exercice clos fin juin) et qui aurait été d'autant plus lourde qu'il est récidiviste. Bruxelles, en guerre depuis des années contre le groupe américain, lui a déjà infligé au total 1,676 milliard d'euros d'amendes.
Elle lui reproche toujours de ne pas publier suffisamment d'informations techniques sur ses logiciels afin de leur permettre de fonctionner avec ceux développés par des concurrents ("interopérabilité"). Microsoft, longtemps réputé pour sa culture du secret, a toutefois pris une série d'engagements pour améliorer la situation. "La Commission va soigneusement examiner l'impact de ces propositions sur le marché, et prendra les résultats en compte dans son enquête en cours sur l'interopérabilité", a-t-elle promis mercredi dans son communiqué.
Le principal concurrent d'Internet Explorer aujourd'hui en Europe est Firefox (développé par la fondation Mozilla). Les autres logiciels sont Chrome, lancé récemment par Google ou Opera du norvégien Opera Software, dont une plainte a motivé l'enquête de Bruxelles. Apple propose aussi une version de son navigateur Safari qui est compatible avec Windows.
Source: www.lexpansion.com

Les poursuites judiciaires continuent à l'enconte d'Intel

Sa conciliation avec AMD à peine conclue, et après l'amende record infligée par la Commission européenne, Intel est maintenant poursuivi par les autorités américaines de la concurrence.
La commission fédérale du commerce américaine (FTC), gardienne du respect des règles de concurrence, a annoncé mercredi qu'elle poursuivait le numéro un mondial des microprocesseurs Intel, l'accusant d'avoir mené une "campagne systématique" pour éliminer ses rivaux du marché. Selon la plainte déposée par la FTC, "les tactiques anticoncurrentielles d'Intel étaient conçues pour freiner des produits concurrents supérieurs qui menaçaient son monopole sur le marché des puces pour les unités centrales" d'ordinateurs.
Cette plainte intervient un mois après qu'Intel a soldé à l'amiable, moyennant 1,25 milliard de dollars, le litige l'opposant à son concurrent AMD.
En mai, Intel avait été condamné à une amende de la Commission Européenne de 1,06 milliard d'euros pour abus de position dominante, après neuf ans d'enquête.
Enfin le groupe californien est visé par d'autres poursuites, intentées notamment par le ministère de la justice de l'Etat de New York.
Source: www.lexpansion.com

lundi 14 décembre 2009

Turquie: violentes manifestations après la dissolution du DTP

De violentes manifestations pro-kurdes ont eu lieu, dimanche 13 décembre et pour le troisième jour à Istanbul, en protestation contre la dissolution du Parti pour une société démocratique (DTP), prononcée vendredi par la Cour constitutionnelle turque.
Des heurts ont opposé les manifestants aux forces de l'ordre notamment au quartier populaire de Gaziosmanpasa, dans la partie européenne de la mégapole, rapporte l’AFP.
D'autres manifestations et heurts se sont produits dans d'autres quartiers de la ville ou des militants kurdes se sont opposés aux forces anti-émeutes de la police ainsi qu'à des nationalistes turcs et à des habitants, en particulier dans le centre ville, a indiqué la même source.
Le mouvement de protestation populaire contre l'interdiction du DTP, principale formation politique pro-kurde de la Turquie, a également eu lieu dans d'autres régions du pays, notamment à Mersin (sud) et Viransehir (sud-est), selon Anadolu.
La dissolution du DTP a été prononcée parce que le parti était devenu un "foyer d'activités préjudiciables à l'indépendance de l'Etat et à son unité indivisible", a déclaré vendredi lors d'une conférence de presse le président de la Cour Hasim Kiliç.
Source: www.lavieeco.com

samedi 12 décembre 2009

Le Club Med enregistre une perte nette de 53 millions d’euros

Le "Club Med" a enregistré une perte nette de 53 millions d'euros au titre de l'exercice 2008/2009, clos fin octobre dernier, a annoncé ce vendredi son PDG, Henri Giscard d'Estaing, rapporte l’AFP.
"Nous avons traversé la crise plutôt bien, toutefois nous avons souffert comme tout le monde", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse, ajoutant que l'opérateur touristique maintient sa stratégie axée sur le haut de gamme et voit en la Chine un nouvel Eldorado avec l'ouverture de 5 villages d'ici 2015 dans ce pays.
Après avoir indiqué que la crise financière mondiale a fait perdre au "Club Med" 133 000 clients sur l'année et entraîné une baisse du chiffre d'affaires de 8,3%, M. Giscard d'Estaing a expliqué que "ce manque de volume nous a privé des fruits de notre stratégie l'année même où notre business model allait donner sa pleine efficacité", indique a même source.
Le groupe prévoit, dans le but de contenir cette tendance négative, une réduction entre autres, des coûts de vente passant par exemple par les ventes en direct qui devront atteindre 60% (dont 20% sur internet) en 2012 contre 57% (dont 15% via le web) en 2009.
Source: www.lavieeco.com

mardi 8 décembre 2009

Publicité: Internet, seul média en progression en 2009

Le marché publicitaire mondial, affecté par la crise économique, devrait chuter de 10,2% cette année, un recul encore plus fort qu'attendu, avant d'amorcer une reprise en 2010 (+0,9%) et de se consolider en 2011, selon les prévisions de l'agence ZenithOptimedia publiées mardi. Internet est le seul média à avoir progressé en 2009 (+9,5%). Il devrait croître de 12% à 13% dans les trois années à venir.

L'agence média du groupe Publicis, qui tablait en juillet sur un recul de 8,5% pour 2009, avait déjà révisé ses prévisions à la baisse en octobre, évoquant alors une chute de 9,9%. "La pire récession jamais connue depuis la Grande Dépression a conduit le monde publicitaire dans une crise sans précédent", souligne ZenithOptimedia dans un communiqué, précisant: "quand l'économie ralentit, les investissements publicitaires ralentissent davantage". "Ce corollaire induit aussi qu'une fois rétabli complètement, le marché publicitaire surperformera l'économie dans son ensemble", ajoute-t-elle, tout en précisant que "le rétablissement prendra un certain temps".
L'agence table pour 2010 sur une hausse du marché de 0,9% (contre +0,4% jusqu'ici), puis 3,9% en 2011 et 4,8% en 2012.

Les journaux et les magazines ont le plus souffert (respectivement -17% et -20%), tandis que la télévision (-7,6%) a mieux résisté car "l'audience TV augmente en période de crise".
La crise publicitaire a "touché de façon inégale les marchés", souligne-t-elle. Tous les pays développés, qui ont beaucoup souffert en 2009, devraient encore endurer la crise en 2010, avec une baisse attendue des recettes publicitaires de 2,6% aux Etats-Unis, de 0,5% en Europe de l'Ouest et de 3,2% au Japon.
En revanche, de nombreux pays émergents vont poursuivre leur croissance et devraient même la voir s'accélérer en 2010: +3,8% en Asie-Pacifique, +8,1% en Amérique latine, +2,3% en Europe Centrale et de l'Est et + 7% dans le reste du monde.
Source: wwww.lexpansion.com

lundi 7 décembre 2009

Google personnalise ses résultats de recherche

Le résultat de la recherche chez Google, prend en compte l’historique de toutes les anciennes recherches déjà effectuées sur un ordinateur donné.
Cela est actuellement vrai si et seulement si, la fonction « Web History » est activé, et que l’utilisateur est loggué sur son propre compte Google.
La nouveauté, selon le site « Abondance.com », est que dorénavant il ne sera plus nécessaire d’être connecté à son compte Google pour que le moteur de recherche prenne en compte votre historique de recherche et vos sites de préférences.

Chaque internaute aura sa propre page de résultats. Un coup dur pour les agences de référencement qui doivent revoir leurs stratégies de référencement et surtout de positionnement. Après ce changement majeur, ces agences là n’auront plus d’influence sur le moteur de recherche.
Etre en première page de Google dépendra sans doute du passage « obligatoire » par Google Adwords pour la création d’un historique de recherche chez l’internaute.

La nouvelle annonce de Google favorisera les sites qui bénéficient déjà d’une forte notoriété sur la toile, pour les autres et les sites nouvellement crées, il faut prévoir d’importants budgets de communication pour espérer un jour être en première page.
La personnalisation des résultats de recherche chez Google reste à la fois bénéfique pour l’utilisateur qui verra ses sites préférés en première page de recherche, mais présentera des limites pour la découverte de nouveaux sites et de nouveaux contenus peut être plus pertinents, plus récents et plus intéressants.
Source: www.lavieeco.com