jeudi 30 juin 2011

Tunisie: Il faut des médias forts et une société civile forte après la révolution, dit le TMG de l'IFEX

Si les Tunisiens doivent jouer un rôle informé dans la transition du pays vers la démocratie, il leur faut des médias libres et indépendants et une société civile forte, démocratique et ouverte, indique le premier rapport du Groupe d'observation de la Tunisie organisé par l'IFEX (TMG de l'IFEX), depuis la chute du régime du Président Zine el-Abidine Ben Ali, en place pendant 23 ans.
Intitulé « L'oppression a laissé de profondes cicatrices : Évaluation des exigences critiques pour la liberté d'expression dans la transition démocratique de la Tunisie », le rapport documente les préoccupations clés et les difficultés immédiates concernant la censure et la libre expression en Tunisie - comme elles sont perçues par plus de 80 professionnels des médias, les défenseurs de la société civile et les autorités interviewés lors de la mission du TMG de l'IFEX en Tunisie du 9 au 16 avril.
Le rapport a constaté que l'on peut déjà relever des restes du régime de Ben Ali dans l'industrie des médias, comme un cadre juridique suranné et même certains de ses hommes liges.
Reconnaissant que certains progrès ont été réalisés depuis le 14 janvier, le rapport du TMG de l'IFEX s'attaque également à ce qu'il faut faire pour maintenir l'élan de changement à la veille de l'élection de l'Assemblée constituante, prévue le 23 octobre 2011.
« Le gouvernement tunisien doit - en consultation avec les différents intervenants - mettre en place un cadre propice qui assurera le pluralisme et la diversité dans les médias. Le nouveau paysage médiatique doit prendre en compte les aspirations démocratiques des Tunisiens et s'attaquer rapidement au monopole exercé dans le secteur par les proches alliés de l'ancien régime », a déclaré Fatou Jagne Senghore d'ARTICLE 19 lors du lancement du rapport la semaine dernière à Tunis.
De plus, la « participation est la clé », a déclaré Rohan Jayasekera de Index on Censorship, qui préside le TMG de l'IFEX. « La démocratie a besoin de l'engagement le plus vaste et de l'éventail d'opinions le plus étendu possible, et tandis que les journalistes citoyens et les militants du web doivent toujours travailler comme garants de la révolution tunisienne, il reste encore au gouvernement par intérim de la Tunisie et à une bonne partie des médias grand public à faire leurs preuves devant le peuple. »
La mission s'est déroulée sous la direction de l'Association mondiale des journaux et des éditeurs de médias d'information (WAN-IFRA), dans le cadre d'un projet continu du TMG de l'IFEX qui, cette année, se concentre sur une campagne qui vise à mettre fin à la censure.
Source: communbiqué de l'IFEX

Les experts de la santé publique notent dix signes d'amélioration au XXIe siècle

Washington - La réduction du taux de mortalité infantile et les progrès au niveau de la prévention et des traitements pour diverses maladies, tels le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, figurent parmi les dix principaux accomplissements réalisés dans le secteur de la santé publique au cours de la première décennie du XXIe siècle, selon le Centre d'épidémiologie des États-Unis (CDC).
La plus importante agence fédérale de santé a publié le 24 juin la liste intitulée « Dix principaux accomplissements de la santé mondiale 2001-2010 » dans le cadre de son Rapport hebdomadaire sur les maladies et la mortalité (MMWR).
Le CDC a effectué un sondage auprès des experts de la santé dans le monde entier, leur demandant quels étaient à leur avis les meilleurs accomplissements dans ce secteur, pour en établir ensuite la liste sur la base de leurs réponses. Le rapport du CDC souligne que les accomplissements n'ont pas été classés par rang d'importance puisqu'ils en revêtent tous le même degré.
Le nombre d'enfants décédés avant l'âge de 5 ans a diminué de deux millions au cours des dernières années, selon le rapport qui fait état de cette réduction du taux de mortalité infantile comme l'un des progrès importants de la décennie écoulée. Et l'amélioration de ce taux annuel va en s'accroissant. Un accès amélioré aux vaccins, aux micronutriments complémentaires et à l'eau potable ont permis de sauver la vie d'enfants qui autrement auraient péri en jeune âge.

Les campagnes élargies d'immunisation ont été le facteur clé dans le déclin abrupt du nombre de décès dus aux maladies infectieuses, précise le MMWR. La vaccination contre la rougeole, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos et la coqueluche a prévenu 2,5 millions de décès par an. Une meilleure connaissance de l'efficacité des vaccins et des mécanismes novateurs de financement ont permis la réalisation de ces progrès, souligne le rapport du CDC.
La proportion de la population mondiale ayant accès à de l'eau salubre est passée de 83 % en 2000 à 87 % en 2008, tandis que l'accès à des systèmes d'assainissement a augmenté aussi, de 58 % à 61 %. La combinaison de ce genre d'initiatives a permis de sauver la vie aux jeunes enfants qui auraient succombé à la diarrhée, laquelle en tue chaque année plus que ne le font ensemble le sida, le paludisme et la rougeole.
Une réduction du nombre des nouveaux cas de VIH/sida et l'accès élargi aux traitements contre cette maladie ont aussi été notés comme l'un des principaux accomplissements sanitaires des dix dernières années. Le nombre des patients qui reçoivent des thérapies antirétrovirales dans les pays à faible et moyen revenus s'élevait à plus de 5 millions de personnes en 2009, un total qui aurait été inconcevable au début de la décennie.
La campagne contre le VIH/sida est étroitement liée à la réduction du taux de prévalence et de mortalité de la tuberculose, celle-ci étant l'une des infections opportunistes qui attaquent le système immunitaire compromis d'une personne atteinte du sida. « Depuis 2000, les taux de dépistage et de traitements réussis se sont accrus de près de 20 %, avec l'incidence et la prévalence en déclin dans toutes les régions du monde », précise le rapport.
La première décennie du XXIe siècle a aussi permis de réaliser des progrès dans la lutte contre des maladies souvent dites « maladies tropicales négligées », du fait non pas qu'elles soient rares mais qu'elles touchent les populations des pays les plus pauvres qui n'ont guère les capacités économiques ou politiques de lancer des initiatives efficaces contre elles. De l'avis des experts sondés, des efforts concertés ont permis de concrétiser des avancées dans la lutte contre trois de ces maladies, à savoir la dracunculose (ver de Guinée), l'onchocercose (cécité des rivières), et la filariose lymphatique qui semblent toutes sur la voie de l'éradication. Moins de 1.800 cas de dracunculose ont été signalés en 2010 ; la distribution des médicaments a permis de contrôler la propagation de cette maladie dans les six pays où elle demeure une menace et devrait éliminer sa transmission d'ici à 2012. En 2000, 120 millions de personnes ont été infectées par la filariose lymphatique, mais les campagnes massives d'administration de médicaments en ont fortement réduit l'incidence bien que 63 pays soient encore à risque.

Le nombre de vies sauvées n'est pas toujours l'aune du succès remporté, notamment dans le cas du tabagisme. Les décès prématurés qui en découlent ont augmenté de quelque 600.000 depuis 2000, mais les initiatives anti-tabac engagées par les gouvernements, notamment les interdictions de fumer, les impôts, la sensibilisation par la publicité et autres se sont multipliées. C'est pourquoi les experts sondés par le CDC font figurer le contrôle du tabagisme parmi les accomplissements sanitaires de la décennie.
La sécurité routière en est un autre, et ce, grâce à l'éducation et à la sensibilisation qui ont mené à des progrès dans ce domaine. Chaque année, 1,3 million de personnes périssent dans des accidents de la route et ce total continue à augmenter dans les pays en développement. Mais le rapport note qu'une sensibilisation accrue aux dangers de la circulation en tant que menace à la santé publique a mené à une réduction importante du taux de mortalité afférente en Europe. À noter que l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé les années 2011 à 2020 Décennie d'action pour la sécurité routière.
Par ailleurs, une coopération internationale accrue au niveau de la santé publique a permis de renforcer le dépistage des pandémies pour mieux les combattre, un autre progrès de la dernière décennie, ajoute le CDC. Le Règlement sanitaire international est entré en vigueur en 2007 et a servi à accroître les capacités en matière de surveillance et d'action en cas de nouvelles épidémies de maladies infectieuses.
Par le biais de leur Centre d'épidémiologie et de leur Agence pour le développement international (USAID), les États-Unis ont apporté un appui considérable à toutes ces réalisations du domaine de la santé publique. Le Plan présidentiel d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), lancé en 2003 avec une enveloppe de 15 milliards de dollars, a contribué à fournir des traitements pour le VIH/sida à des millions de personnes dans le monde. En 2010, le gouvernement Obama a mis en œuvre l'Initiative des États-Unis en matière de santé mondiale, un programme doté de 60 milliards de dollars visant à poursuivre la lutte contre les maladies dans les pays en développement. Les États-Unis ont aussi joué un rôle directeur dans l'expansion des programmes d'immunisation qui visent à protéger un nombre toujours croissant d'enfants contre les maladies infectieuses et à persévérer dans la poursuite de l'éradication de la polio.
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jeudi 16 juin 2011

Espoir renouvelé d'un vaccin contre le sida grâce à l'engagement mondial

Washington - L'Assemblée générale des Nations unies a réaffirmé son engagement à intervenir face à la pandémie du VIH/sida lors d'une session spéciale à New York alors que des responsables des États-Unis exprimaient leur optimisme né des partenariats multilatéraux contre le maladie et de la perspective d'un vaccin efficace contre la transmission du VIH.
Le directeur de l'Institut national de l'allergie et des maladies infectieuses aux États-Unis (NIAID), le Dr Anthony Fauci, est l'un des médecins les plus éminents de la lutte contre le sida qu'il mène depuis des décennies ; une récente étude lui a donné espoir que la médecine a maintenant trouvé la voie qui conduira à la mise au point d'un vaccin.
« Cela ne se produira pas l'année prochaine ou la suivante », a dit le Dr Fauci le 9 juin lors d'une conférence de presse diffusée de centres de presse à New York et à Washington. « Mais pour la première fois, nous voyons une lueur au bout du tunnel. Nous aurons un vaccin. »
L'essai d'un candidat vaccin en Thaïlande, achevé en avril, est l'étude qui a donné espoir au Dr Fauci en raison d'une réduction de 30 % du taux d'infection chez la population impliquée. Le résultat n'est pas formidable, a-t-il fait remarquer, mais il prouve qu'un vaccin peut provoquer une réaction immunitaire. Le directeur du NIAID a noté que des décennies de recherche n'avaient pas produit jusqu'à présent de résultats sur lesquels on puisse fonder de l'espoir.
« Nous n'avions pas d'idée claire quant au genre de réaction immunitaire qu'il fallait induire, a-t-il expliqué. En fait, nous n'étions pas sûrs de pouvoir induire des résultats même modestes en vue d'un vaccin efficace. » L'essai en Thaïlande a prouvé qu'il est possible de réduire le taux de prévalence des infections par le VIH. Les scientifiques doivent maintenant reproduire la réaction immunitaire des participants à cet essai d'un vaccin tant soit peu efficace pour mettre au point un autre qui puisse en déclencher une beaucoup plus forte.
Jusqu'à ce qu'un vaccin efficace ou des médicaments qui guérissent la maladie du sida soient mis au point, le seul moyen de sauver la vie des patients est de leur donner un accès amélioré aux seuls traitements disponibles qui sont coûteux et intenses. La session de l'Assemblée générale célèbre les progrès significatifs réalisés au cours des dernières années au niveau du nombre des personnes sous traitement et capables de mener une vie productive tout en étant séropositives. Ce nombre est 22 fois plus important aujourd'hui qu'il ne l'était en 2001, avec plus de 6,6 millions de personnes sous traitement dans les pays à faibles et moyens revenus, selon le dernier rapport du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), intitulé Le sida 30 ans après : un tournant pour les nations, publié à quelques jours de la session spéciale.
Le Plan présidentiel d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) des États-Unis finance le traitement d'environ la moitié de ce total, soit plus de 3,2 millions de personnes. Lancé en 2003 et prorogé en 2008 avec un financement à hauteur de 48 milliards de dollars, le PEPFAR a aussi fourni l'accès à des tests de dépistage et à des services de conseil à 33 millions de personnes touchées du VIH, et des médicaments à 600.000 mères pour prévenir la transmission du VIH à leurs enfants, ce qui a permis à plus de 114.000 d'entre eux de naître sans être séropositifs.
Lors de la conférence de presse avec le Dr Fauci, le coordonnateur des États-Unis pour la lutte contre le sida dans le monde, le Dr Eric Goosby, a dit que les États-Unis apportent leur soutien à 80 pays qui combattent le VIH/sida. Les activités des cinq dernières années étaient de caractère urgent alors que de nombreux pays déployaient leurs premiers efforts contre la maladie. Aujourd'hui, a dit le Dr Goosby, « nous modifions l'usage de nos ressources pour rendre leur effet plus durable ».
Des partenariats solides avec les pays hôtes et avec le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme sont le moyen de réaliser cet effet durable, a expliqué le Dr Goosby. Si ces partenaires mettent au point des plans communs pour assurer les services nécessaires aux personnes touchées par le VIH, « nous serons en mesure de réaliser des économies considérables (...) qui nous permettront d'offrir davantage de services », a-t-il dit.
Les populations déjà marginalisées - les toxicomanes par injection, les travailleurs du sexe et les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes - sont souvent les plus à risque d'infection par le VIH et en souffrent dans les conditions les plus désespérées. Dans de nombreux endroits, la stigmatisation de ces populations augmente le tort que leur inflige la pandémie. La session spéciale de l'ONU offre une nouvelle occasion pour mettre l'accent sur la nécessité d'inclure le respect des droits de l'homme dans la politique et les services aux personnes touchées du VIH/sida, a dit le Dr Goosby, et de rappeler à tous qu'œuvrer contre les pratiques discriminatoires à leur égard fait partie intégrante de l'ordre du jour diplomatique des États-Unis.
« L'ensemble de notre corps diplomatique, notamment tous nos ambassadeurs à l'étranger, font de ce sujet une pièce centrale de leur dialogue », a ajouté le Dr Goosby.
Par Charlene Porter | Rédactrice
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lundi 6 juin 2011

Proclamation sur le Mois des fiertés lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 31 mai 2011

Proclamation du président des États-Unis
Le Mois des fiertés lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres
L'histoire de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre (LGBT) des États-Unis est celle de nos pères et de nos fils, de nos mères et de nos filles, de nos amis et de nos voisins qui poursuivent la mission d'orienter notre pays vers une Union plus parfaite. C'est l'histoire d'une lutte, visant à concrétiser la grande promesse de l'Amérique selon laquelle tout individu doit pouvoir vivre dans la dignité et dans l'équité, en vertu du droit. Chaque mois de juin, nous nous remémorons les faits des personnes courageuses qui ont combattu afin que se réalise cette promesse pour les Américains LGBT, et nous réaffirmons notre volonté de parvenir à l'égalité universelle des droits, quelle que soit l'orientation sexuelle ou l'identité sexospécifique.
Depuis son entrée en fonction, mon gouvernement a accompli des progrès significatifs sur la voie de cette égalité pour les Américains LGBT. J'ai été fier, en décembre dernier, de signer l'abrogation de la politique discriminatoire « ne rien demander, ne rien dire », grâce à quoi les gais et les lesbiennes pourront servir ouvertement dans nos forces armées pour la première fois de notre histoire. Notre sécurité nationale s'en trouvera renforcée et les contributions héroïques que ces Américains apportent à nos armées, et qu'ils ont apportées tout au long de notre histoire, seront pleinement reconnues.

Mon gouvernement a également pris des mesures en vue d'éliminer la discrimination contre les Américains LGBT dans les programmes fédéraux d'aide au logement et d'accorder aux Américains LGBT le droit de rendre visite à leurs proches dans les hôpitaux. Nous avons signifié, par des règles antidiscriminatoires de l'exécutif, que la discrimination sur la base de l'identité sexospécifique ne serait pas tolérée dans la fonction publique fédérale. J'ai continué à désigner des personnes ouvertement LGBT à de hauts postes de l'exécutif et du judiciaire. Reconnaissant que les droits des LGBT sont des droits de la personne, mon gouvernement soutient les défenseurs de l'égalité de par le monde qui mènent la lutte contre des lois pernicieuses ciblant les LGBT et contre des tentatives malveillantes d'exclusion d'organisations LGBT d'une pleine participation au système international. Nous avons mené une campagne mondiale visant à faire en sorte que l'« orientation sexuelle » figure dans la résolution des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires - la seule résolution des Nations unies qui mentionne nommément des personnes LGBT - afin de proclamer sans équivoque qu'où qu'elle se produise, l'exécution sanctionnée par l'État de gais et de lesbiennes est indéfendable. Nul ne devrait subir de mauvais traitements en raison de son identité ou de l'objet de ses affections, et mon gouvernement a obtenu des engagements publics sans précédent de divers pays du monde à se joindre à la lutte contre la haine et l'homophobie.
Chez nous, nous cherchons à combattre et à éliminer la violence contre les LGBT grâce à l'application de la loi Matthew Shepard et James Byrd sur la prévention des crimes de haine. Nous cherchons en outre à atténuer les risques de harcèlement des jeunes, notamment les jeunes LGBT. Mon gouvernement œuvre activement avec les pédagogues et les responsables communautaires à travers les États-Unis à réduire la violence et la discrimination dans les écoles. Afin d'aider à récuser le mythe selon lequel se faire brutaliser est une affaire anodine ou fait inévitablement partie de la croissance, mon épouse et moi avons accueilli à la Maison-Blanche, en mars dernier, la toute première Conférence sur la prévention du harcèlement. Un grand nombre de mes collaborateurs se sont également joints à moi pour nous rapprocher des jeunes LGBT victimes de harcèlement en enregistrant des messages vidéo « It Gets Better » (Ça ira mieux) pour leur montrer qu'ils ne sont pas seuls.

Ce mois marque également le 30e anniversaire de l'apparition de l'épidémie du VIH/sida, qui a eu un effet profond sur la communauté LGBT. Bien que nous ayons fait des progrès dans la lutte contre cette maladie dévastatrice, il reste du travail à faire et je suis résolu à élargir l'accès à la prévention et aux soins relatifs au sida. L'an dernier, j'ai annoncé la première Stratégie nationale générale contre le VIH/sida aux États-Unis. Cette stratégie met l'accent sur une combinaison d'approches empiriques destinées à réduire les nouvelles infections dans les communautés à risque, à améliorer les soins aux personnes atteintes du sida et à atténuer les disparités en matière de santé. Mon gouvernement a, en outre, augmenté les crédits intérieurs à l'appui du Programme Ryan White de lutte contre le sida et de prévention du VIH et investi davantage dans la recherche liée au VIH/sida. Toutefois, le gouvernement ne saurait à lui seul combattre cette maladie. Cet anniversaire marquant constitue une occasion, pour la communauté LGBT et ses alliés, de se réengager à sensibiliser l'opinion à l'égard du VIH/sida et de poursuivre le combat contre cette pandémie meurtrière.
Chaque génération d'Américains a rapproché notre nation de la réalisation de la promesse de l'égalité. Bien que ces progrès aient demandé du temps, nos accomplissements en faveur des droits des Américains LGBT nous rappellent que l'histoire est de notre côté et que le peuple des États-Unis ne cessera jamais de tendre vers la liberté et la justice universelles.
C'est pourquoi je, soussigné, Barack Obama, président des États-Unis d'Amérique, en vertu de l'autorité que me confèrent la Constitution et le droit des États-Unis, proclame par la présente juin 2011 Mois des fiertés lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres. J'invite le peuple des États-Unis à éliminer les préjugés où qu'ils existent et à célébrer la merveilleuse diversité du peuple américain.
En foi de quoi j'ai apposé ma signature en ce trente et unième jour de mai de l'an de grâce deux mille onze, deux cent trente-cinquième année de l'indépendance des États-Unis d'Amérique.
Barack Obama
(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html)