mercredi 25 décembre 2013

Déclaration du président Obama au sujet du décès de Nelson Mandela

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 5 décembre 2013

Déclaration du président Obama
à l’annonce de la disparition de Nelson Mandela

Le président – À son procès en 1964, du banc des accusés, Nelson Mandela conclut sa déclaration en disant : « J'ai combattu la domination blanche et j'ai combattu la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle tous vivraient ensemble, dans l'harmonie, avec des chances égales. C'est un idéal pour lequel j'espère vivre et que j’espère réaliser. Mais s’il le faut, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »

Nelson Mandela a vécu pour cet idéal, et il en a fait une réalité. Ses accomplissements dépassent ce que l’on pourrait attendre de qui que ce soit. Aujourd’hui, il s’en est allé. Et nous avons perdu l’un des êtres humains les plus influents, courageux et profondément bons qu’il nous sera jamais donné de croiser sur cette Terre. Il ne nous appartient plus, il appartient à l’éternité.

Par sa farouche dignité et sa volonté inébranlable de sacrifier sa propre liberté pour la liberté des autres, Madiba a transformé l'Afrique du Sud et nous a tous émus. Son parcours de prisonnier à président a incarné la promesse que tous les êtres humains – et les pays – peuvent changer pour le mieux. Sa détermination à passer le pouvoir et à se réconcilier avec ceux qui l’avaient emprisonné a offert un exemple auquel l’humanité tout entière devrait aspirer, que ce soit dans la vie des nations ou dans nos vies personnelles. Le fait qu’il se soit comporté avec grâce et bonne humeur, et sachant reconnaître ses propres imperfections, ne rend cet homme que plus remarquable. Comme il le dit un jour : « Je ne suis pas un saint, à moins que l’idée que vous vous faites d'un saint soit celle d’un pécheur qui essaie constamment de s'améliorer. »

Je suis l'une des personnes parmi des millions et des millions pour qui la vie de Nelson Mandela a été une source d’inspiration. Mon premier geste politique, la première chose que j’aie jamais faite en rapport avec un sujet d’actualité ou des principes directeurs ou la politique, a été de protester contre l'apartheid. J'ai étudié ses paroles et ses écrits. Le jour où il a été libéré de la prison, j’ai senti ce dont les êtres humains sont capables lorsqu'ils sont guidés par leurs espoirs et non par leurs craintes. Et comme tant d'autres dans le monde entier, je ne puis imaginer pleinement ma vie sans l'exemple que Nelson Mandela a donné, et tant que je vivrai, je ferai mon possible pour apprendre ce que je peux de lui.

À Graça Machel et à sa famille, Michelle et moi-même offrons nos plus sincères condoléances et nous leur sommes reconnaissants d’avoir partagé cet homme extraordinaire avec nous. L'œuvre de sa vie signifiait de longues journées loin de ceux qui l'aimaient le plus. Et j'espère seulement que le temps passé avec lui ces dernières semaines a apporté la paix et le réconfort à sa famille.

Au peuple d'Afrique du Sud, nous disons que nous puisons de la force dans l'exemple de renouveau, de réconciliation et de résilience dont vous avez fait une réalité. Une Afrique du Sud libre, en paix avec elle-même – voilà qui est un exemple pour le monde, et tel est l'héritage de Madiba à la nation qu'il aimait.

Nelson Mandela était un homme comme on n’en reverra probablement plus jamais. Dès lors, il nous incombe, du mieux que nous pouvons, de faire progresser l’exemple qu’il a donné : de prendre des décisions guidées non par la haine, mais par l’amour ; de ne jamais minimiser la différence qu’une seule personne peut faire ; et de faire tout notre possible pour construire un avenir qui soit digne de son sacrifice.

Pour l'heure, soyons reconnaissants que Nelson Mandela ait vécu - cet homme qui a pris l'histoire en main et qui a fait plier l'arc de l'univers moral vers la justice. Que Dieu bénisse sa mémoire et le garde en paix.
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Déclaration du département d’État sur les forces armées françaises en République centrafricaine

Département d’État
Bureau de la porte-parole
Le 6 décembre 2013

Déclaration de Marie Harf, porte-parole adjointe

Appui des États-Unis à l’intervention de l’armée française en République centrafricaine

Les États-Unis applaudissent l’intervention hier des forces armées françaises, en coordination avec des forces régionales, qui vise à commencer à rétablir la sécurité pour la population de la République centrafricaine (RCA). Nous pensons que le leadership solide dont la France a fait preuve en déployant 800 soldats de plus et son appui à la mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) lancent un message fort à toutes les parties, à savoir que la violence doit cesser.

Nous sommes profondément préoccupés par l’aggravation de la violence en RCA, qui se traduit par une crise humanitaire croissante et accroît le risque d’atrocités de masse. Hier, nous avons voté en faveur d’une résolution énergique du Conseil de sécurité des Nations unies, parrainée par nous, qui donne mandat à la MISCA et aux forces françaises, au titre du Chapitre VII de la Charte de l’ONU, pour rétablir la sécurité et apporter la paix à un peuple qui souffre depuis trop longtemps. Nous comptons fournir 40 millions de dollars sous la forme d’équipements, de formation et/ou d’appui logistique à la MISCA afin de renforcer sa capacité de mettre en œuvre ce mandat et nous nous tenons prêts à apporter notre assistance à nos partenaires de l’Union africaine et à nos alliés français selon que de besoin.
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