vendredi 1 novembre 2013

Le Fantôme De l'Espace

« Le lieu le plus froid de l’univers » hanté par un fantôme de l’espace 31 octobre 2013 La nébuleuse du Boomerang est le plus froid des objets connus dans l’univers. Des astronomes utilisant un radiotélescope au Chili ont procédé à de nouvelles observations pour en savoir plus sur sa très basse température et déterminer sa forme réelle, qui ressemble étrangement à un spectre flottant dans l’espace. À une température saisissante de 1 kelvin (-272 °C), la nébuleuse du Boomerang est le plus froid de tous les objets connus de l’Univers - plus froid que le fonds diffus cosmologique qui est un résidu du Big Bang, l’explosion à l’origine du cosmos. Les astronomes utilisant l’ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), un radiotélescope géant installé dans le désert d’Atacama au Chili pour observer les ondes millimétriques, ont procédé à de nouvelles observations de cet objet afin d’en savoir plus sur sa très basse température et de déterminer sa forme réelle, qui ressemble étrangement à un spectre flottant dans l’espace. « Cet objet ultra-froid est extrêmement fascinant, et l’ALMA nous permet d’en apprendre bien plus sur sa vraie nature », a déclaré Raghvendra Sahai, chercheur et scientifique principal au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA situé à Pasadena en Californie, et également auteur principal d’un article publié dans la revue Astrophysical Journal. « Ce que l’on pouvait observer depuis les télescopes optiques terrestres et qui semblait être un double lobe, ou une forme identique à celle d’un boomerang, se révèle être en réalité une structure beaucoup plus étendue, en rapide expansion dans l’espace. » L’image captée par l’ALMA ci-dessus a révélé la véritable forme de cette nébuleuse. La structure bleue en arrière-plan montre une forme classique en double lobe, avec une zone centrale plus étroite, visible depuis le télescope spatial Hubble de la NASA. La résolution dont dispose l’ALMA, ainsi que sa capacité à capter les molécules gazeuses froides, permettent de discerner la forme allongée de la nébuleuse, ici en rouge. Parmi les auteurs qui ont également participé à la rédaction de cet article, on retrouve Wouter Vlemmings, de l’École polytechnique Chalmers située à Onsala, en Suède ; Patrick Huggins, de l’université de New York ; Lars-Ake Nyman, du Joint ALMA Observatory, situé à Santiago, au Chili ; et Yiannis Gonidakis, du CSIRO (ou Australian Telescope National Facility). L’ALMA, un observatoire à vocation internationale, est né d’un partenariat entre l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie orientale en coopération avec la République du Chili. La construction et le fonctionnement de l’ALMA sont gérés au nom de l’Europe par l’Observatoire européen austral, au nom de l’Amérique du Nord par le National Radio Astronomy Observatory des États-Unis, et au nom de l’Asie orientale par l’Observatoire astronomique national du Japon. Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/inbrief/2013/10/20131030285466.html#ixzz2jQsBUOmA

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