vendredi 4 juin 2010

La frustration de deux puissances émergentes

Même s’il ne permettra pas de résoudre la question du nucléaire iranien, l’accord passé le 17 mai 2010 entre l’Iran, le Brésil et la Turquie mérite que l’on s’y attarde à plus d’un titre.
Venant de deux grandes puissances émergentes, jugées responsables, participant aux travaux du G20 et membres non permanents du Conseil de Sécurité, l’initiative diplomatique du Président LUIZ INACIO LULA DA SILVA, appuyée par le Premier Ministre RECEP TAYYIP ERDOGAN témoigne de l’insatisfaction que ressentent certains pays, de ce que l’on appelait hier le monde en développement, à l’égard de la manière dont sont conduites les affaires du monde. La rebuffade subie par ces deux pays d’importance avec l’empressement américain à annoncer , dès le lendemain de cet accord , le dépôt aux Nations Unies d’un projet de résolution allant plus loin dans les sanctions vis-à-vis de l’Iran n’arrangera guère les choses.
Joseph Richard
Source: www.leconomiste.com.tn

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