vendredi 18 septembre 2009

L’entreprise face à l’évolution technologique

Le vrai rôle d’un chef d’entreprise et son vrai souci est de garder intacte la valeur de son produit ou de son service, seul garant de la continuité de son activité. Alors, souvent, le chef d’entreprise se trouve dans des situations de choix ou d’arbitrage pour l’adoption de telle ou telle nouvelle technologie ou nouvelle méthode de travail. Le coût apparent de cette adoption ou adaptation du mode de fonctionnement de l’entreprise parait élevé à première vue. Le courage, l’audace et la vision du patron sont déterminants pour la prise des bonnes décisions en matière d’adaptation aux nouvelles technologies et pour, par la suite, assurer la prospérité, si ce n’est la survie, d’une entreprise.
Les patrons avisés mesurent l’importance de la technologie au sein de l’économie, peu importe le secteur de leur activité. Car ils savent que la technologie change leurs clients et que leurs clients changeront forcément leur demande auprès du marché! Autrement dit, peu importe si le patron le souhaite, l’apprécie ou pas, la demande des clients forcera l’offre à s’adapter à cette demande. Un bon patron est donc celui qui anticipe bien le changement et l’évolution des demandes de ses clients.

Le changement de comportement du consommateur a suivi les évolutions technologiques, et conditionne par conséquent le comportement des produits et services offerts à ce même consommateur :
Le consommateur a changé. Le consommateur de l’année 2009 n’est plus celui de l’année 1999! Exemple : En 1999, pour chercher une adresse, on appelle un proche ou on appelle un numéro spécial. En 2009, on se connecte sur le net, on tape un mot clef, et .. on a l’information recherchée et même beaucoup plus que cela. Un restaurant ou un hôtel n’ayant pas son site web et ses informations en ligne s’exclut de toute une clientèle, qui de nos jours ne consulte que la toile. S’adapter donc à la demande et à l’attente de ses clients est indispensable pour un restaurateur ou, plus généralement un commerçant, etc.… En 2009, le business à succès change. Il n’a plus le même aspect qu’en 1999.
Par Jamel Gafsi
Source: www.leconomiste.com.tn

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