mercredi 30 septembre 2009

Internet devient le 1er canal publicitaire en Grande-Bretagne

Les dépenses publicitaires sur Internet 23,5% du marché publicitaire britannique au premier semestre contre 21,9% pour la télévision.
Les dépenses publicitaires sur internet au Royaume-Uni ont dépassé pour la première fois celles à la télévision, selon des chiffres publiés mercredi par un organisme professionnel, l'Internet Advertising Bureau (IAB).

Selon la dernière étude sur le marché publicitaire britannique, réalisée par l'AIB et le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), les dépenses publicitaires en ligne ont fait fi de la récession au premier semestre.
Elles ont augmenté de 4,6% sur la période, à 1,75 milliard de livres, s'arrogeant ainsi 23,5% de l'ensemble du marché publicitaire britannique. A l'inverse, les dépenses en publicité télévisée ont chuté de 17%, et ne représentent plus que 21,9% du marché.

"Internet a dépassé la télé pour devenir le premier canal de publicité au Royaume-Uni", a donc proclamé l'IAB.

Selon l'organisme, qui regroupe les professionnels de la publicité en ligne, ce résultat "reflète une recomposition importante des budgets de marketing, les annonceurs allant sur internet dans le sillage de leurs audiences", et étant de plus en plus séduits par les avantages de ce média, comme les outils de mesure d'audience et de suivi des internautes.
Source: www.lexpansion.com

mardi 29 septembre 2009

Arrestation de Polanski : les avocats sur la sellette

Leur plaidoyer aurait eu l'effet inverse de celui qui était attendu. Les avocats américains de Roman Polanski seraient involontairement à l'origine de l'arrestation du cinéaste franco-polonais, à Zürich, samedi 26 septembre. C'est ce que croit savoir le Los Angeles Times. Selon le quotidien californien, ils ont réclamé l'abandon des poursuites contre leur client il y a deux mois, avec cette démonstration à l'appui : « La justice américaine n'a pas fait beaucoup d'efforts pour l'arrêter, signe que l'accusation est faible ». Un argument provocateur qui semble avoir irrité le bureau du procureur de Californie.

En juillet dernier, les avocats américains de Roman Polanski avaient, en effet, présenté devant une cour d'appel de Californie deux demandes d'abandon des poursuites visant leur client, en usant en particulier d'un argument qui s'est révélé contreproductif : les procureurs de Los Angeles en charge de l'affaire n'ont jamais, assuraient les avocats, vraiment recherché l'extradition du cinéaste en plus de 30 ans de cavale à l'étranger. Le succès d'une telle démarche les aurait en fait embarrassés, en les obligeant à s'expliquer sur une procédure initiale viciée, celle de 1977-78.
Cette initiative de la défense aurait donc piqué au vif la justice californienne qui, ainsi rappelée à ses devoirs, n'a eu aucun mal à dénicher les informations largement publiées sur internet d'une prochaine visite de Roman Polanski en Suisse, pays qui, en plus, a signé un traité d'extradition avec les Etats-Unis.
Source: www.rfi.fr

L'économie de la zone euro est stabilisée, assure Juncker

Le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker a estimé mardi que la situation économique était "largement stabilisée" en Europe. Toutefois, le potentiel de croissance va "se tasser sérieusement", ajoute le chef de file des ministres des Finances de la zone euro.
"Aujourd'hui je constate que la situation est largement stabilisée" et qu'on peut exprimer "un optimisme modéré pour le second semestre" concernant la croissance en zone euro, a déclaré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, lors d'une audition devant le Parlement européen à Bruxelles.
Toutefois, a-t-il mis en garde, la "situation reste fragile et friable" et la reprise économique s'annonce très limitée en Europe, avec une longue période à venir de croissance faible qui ne donnera guère de marges de manoeuvre budgétaires aux gouvernements. La croissance potentielle de la zone euro, c'est à dire le maximum possible sans générer de l'inflation excessive, "va se tasser sérieusement", a mis en garde le Luxembourgeois, qui préside le forum des ministres des Finances de la zone euro, l'Eurogroupe.

"Déjà nous avions un potentiel de croissance peu élevé avant la crise, de l'ordre de 2,5% (par an), et il semble que la croissance potentielle gravitera autour de 1,5% (par an) entre 2010 et 2020", a-t-il ajouté. "Or, une croissance timorée va de pair avec des marges de manoeuvre budgétaires amoindries", a-t-il dit.
L'indice de confiance des chefs d'entreprise et des consommateurs de la zone euro s'est redressé en septembre pour le sixième mois consécutif, même s'il demeure bien en dessous de la moyenne des vingt dernières années. L'indice s'est établi à 82,8 points en septembre contre 80,8 points en août, augmentant plus modestement que les mois précédents, a annoncé mardi la Commission européenne.

En août, l'indice de confiance économique avait notamment fait un bond de 4,8 points par rapport à juillet. Il avait atteint son plus bas historique en mars (64,6 points). Dans l'ensemble de l'UE, l'indice de confiance est en hausse de 1,6 point, atteignant 82,6 points en septembre contre 81 points en août. L'amélioration dans l'UE et dans la zone euro est due à une progression de la confiance dans tous les secteurs, indique la Commission européenne.
Source: www.lexpansion.com

lundi 28 septembre 2009

Paris : Un A380 fait demi-tour après l’arrêt d’un moteur en vol

Un Airbus A380 de Singapore Airlines a fait demi-tour dimanche 27 septembre à l'aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle après l'arrêt en vol d'un de ses moteurs, rapporte la compagnie aérienne.
Le vol SQ 333 avait décollé à 12 h 30 et devait rallier Singapour avec 444 passagers à bord, a précisé à l’agence de presse Reuters le directeur général de Singapore Airlines France, Jerry Seah.
«Vers 15 h 15, heure de Paris, nous avons eu un appel de notre centre opérationnel, qui nous a dit que l'avion allait retourner à CDG parce qu'un moteur s'était éteint en vol », a-t-il dit.
L'A380 est conçu pour pouvoir voler avec un de ses quatre moteurs éteint mais le vol a été rappelé à Paris par mesure de sécurité, a-t-il précisé.
L'appareil s'est posé à Roissy-Charles-De-Gaulle vers 17 h 45.
Les passagers étaient logés dimanche soir dans deux hôtels et la compagnie prévoyait de les transporter vers Singapour ce lundi, précise Reuters.
Source: www.lavieeco.com

dimanche 27 septembre 2009

Allemegne: Angela Merkel remporte les élections législatives

La CDU d'Angela Merkel, la CSU, et leurs alliés libéraux du FDP ont remporté une majorité confortable de plus de 320 sièges aux élections législatives. La coalition CDU/CSU arrive ainsi en tête avec près de 33 % des voix, ce qui n'est pas loin du résultat enregistré en 2005. Angela Merkel pourra donc, si elle souhaite, gouverner avec les libéraux du FDP qui arrivent à la troisième place avec environ 15 % des voix.

Franck-Walter Steinmeier, candidat des sociaux-démocrates (SPD), a lui reconnu « l'amère défaite » de son parti dont le score, qui tourne autour de 23%, est le plus bas depuis la fin de la seconde guerre mondiale . Le taux de participation a lui aussi été bas, avec 72,5%, contre 77,7% en 2005.

vendredi 25 septembre 2009

Déclaration commune contre les ambitions nucléaires de l'Iran

En marge du sommet du G20 à Pittsburgh, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont durci le ton envers l'Iran vendredi après les révélations sur l'existence d'un second site d'enrichissement de l'uranium dans le pays, près de la ville sainte de Qom.

Dans une déclaration commune, le président américain, Barack Obama, son homologue français, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre britannique, Gordon Brown, ont dénoncé la construction d'une usine secrète, sous une montagne, près de la ville iranienne de Qom et exigé de la République islamique qu'elle se conforme aux règles internationales, sous peine de nouvelles sanctions.
Selon Barack Obama, « L'Iran a droit au nucléaire civil, mais la taille et la configuration de ces installations ne correspondent pas à un programme pacifique. »

Un responsable iranien aux Nations unies a démenti le caractère secret de cette usine. «S'il s'agissait d'un site secret, nous n'aurions pas informé l'AIEA, le 21 septembre dernier»... ce qui est rigoureusement exact, mais c'est trop court comme argument, estiment Washington, Londres et Paris.
«Ne laissons pas les dirigeants iraniens gagner du temps pendant que les centrifugeuses tournent», a déclaré pour sa part Nicolas Sarkozy.

L'Allemagne et l'Italie ont apporté leur soutien aux trois pays, la chancelière Angela Merkel faisant part de «l'inquiétude» de Berlin face à ce nouveau développement. La Chine a demandé à l'Iran de coopérer à toute enquête de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) sur son deuxième site nucléaire, a déclaré le porte-parole du gouvernement chinois, Ma Zhao Xu.

Le site en question serait conçu pour abriter 3 000 centrifugeuses, trop peu pour faire du nucléaire civil, en revanche assez pour faire de l'uranium enrichi destiné à une bombe. L'Iran doit donc dissiper des soupçons supplémentaires, notamment en laissant des inspecteurs de l'AIEA examiner le site en question. Mais surtout en acceptant de négocier sérieusement le dossier nucléaire, le 1er octobre prochain à Genève, avec le groupe des "5+1" réunissant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne. Faute de quoi Téhéran s'exposerait à des sanctions supplémentaires.
Source: www.rfi.fr

G20 : Les débats commencent à Pittsburgh

Les débats commencent à Pittsburgh. L’assemblée générale du sommet au prestigieux centre de conférences David L. Lawrence s’est tenue ce vendredi 25 septembre. La veille, le président américain Barack Obama a reçu ses homologues du G20.
Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres étaient conviés par la suite à un dîner présidé par Barack Obama, au Phipps Conservatory, alors que leurs épouses, qui ont également fait le déplacement à Pittsburgh, devaient dîner avec la première Dame des Etats-Unis, Michelle Obama.

Les dirigeants des pays du G20, dont le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Gordon Brown, la Chancelière allemande Angela Merkel et le président chinois Hu Jintao, ont entamé dès jeudi soir les débats sur les questions à l'ordre du jour de ce sommet : l'adoption de nouvelles règles financières internationales, la limitation des bonus des banques et la réforme des institutions financières internationales (FMI, Banque Mondiale).

On compte aussi parmi les leaders du G20 présents a Pittsburgh, le premier ministre indien Manmohan Singh, le président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, la présidente argentine Cristina Kirchner, et le président russe Dimitri Medvedev, ainsi que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

La police de la ville américaine de Pittsburgh a réussi jeudi soir à disperser environ un millier de personnes entendant perturber le sommet. En effet, les forces de l’ordre ont employé de grands moyens pour disperser les manifestants déterminés à perturber le sommet. Toutefois, un millier de jeunes dont une bonne partie portait des drapeaux noir et rouge, et brandissait des pancartes dénonçant « la cupidité du capitalisme » ont manifesté. Chose qui a poussé les policiers à tirer sur les plus résolus, à coup de projectiles qualifiés de simples «balles de plastique» mais que les militants présentent comme des balles de caoutchouc, plus dangereuses. De leur côté, les manifestants ont lancé des poubelles sur les forces de l'ordre. Une heure après le début des incidents, la police avait bouclé les principales rues de la ville. Une quinzaine de personnes ont été interpellées, selon les autorités américaines. Aucun blessé n'aurait été signalé.
www.lavieeco.com

jeudi 24 septembre 2009

Allocution du président Barack Obama à l'Assemblée générale de l'ONU

J'ai pris mes fonctions à un moment où de nombreuses personnes, dans le monde entier, avaient commencé à considérer l'Amérique avec scepticisme et méfiance. Cela s'explique en partie par certaines images et informations fausses au sujet de mon pays. Mais cela s'explique également par une opposition à certaines politiques, et par une conviction que sur certains dossiers clés, l'Amérique a agi unilatéralement, sans se préoccuper des intérêts des autres. Cela a alimenté un réflexe antiaméricain qui, trop souvent, a servi d'excuse à l'inaction collective.

Certes, tout comme vous, ma responsabilité est d'agir dans l'intérêt de mon pays et de mon peuple, et je ne m'excuserai jamais de défendre ces intérêts. Mais je suis profondément convaincu qu'en cette année 2009 - plus que jamais dans l'histoire de l'humanité - les peuples et les nations ont des intérêts communs. Les convictions religieuses que nous chérissons dans nos cœurs peuvent forger de nouveaux liens entre les peuples ou elles peuvent nous amener à nous déchirer. La technologie que nous maîtrisons peut éclairer la voie de la paix ou la plonger à jamais dans l'obscurité. L'énergie que nous utilisons peut soutenir notre planète ou la détruire. L'espoir d'un enfant - où qu'il soit - peut enrichir notre monde ou l'appauvrir.

Si, dans cet hémicycle, nous venons tous d'endroits différents, nous avons un avenir commun. Nous n'avons plus le luxe de nous étendre sur nos différences au détriment du travail que nous devons accomplir ensemble. J'ai porté ce message de Londres à Ankara ; de Port d'Espagne à Moscou ; d'Accra au Caire ; et c'est ce dont je vais parler aujourd'hui, parce que le temps est venu pour le monde de s'orienter vers une nouvelle direction. Nous devons ouvrir une nouvelle ère de coopération fondée sur des intérêts et le respect mutuels, et notre œuvre doit commencer maintenant.

Nous savons que l'avenir sera forgé par des actes et non par des mots. Les discours ne suffiront pas à résoudre nos problèmes - il faudra pour cela une action persistante. À ceux qui doutent du caractère de mon pays et de la cause qu'il défend, je demande d'examiner les actions concrètes que nous avons accomplies en seulement neuf mois.

Le premier jour de ma prise de fonction, j'ai interdit - sans exception ni ambiguïté - le recours à la torture par les États-Unis d'Amérique. J'ai ordonné la fermeture de la prison de Guantanamo Bay, et nous nous sommes attelés à la lourde tâche de la conception d'un cadre de lutte contre l'extrémisme dans les limites de la règle de droit. Chaque nation doit le savoir : l'Amérique agira selon ses valeurs, et elle dirigera par l'exemple.

Nous nous sommes fixé un objectif clair et précis : coopérer avec tous les membres de cette instance afin de perturber, de démanteler et de vaincre Al-Qaïda et ses alliés extrémistes - une nébuleuse qui a tué des millions de gens de toutes confessions dans de nombreux pays, et qui a comploté l'explosion du bâtiment où nous nous trouvons en ce moment. En Afghanistan et au Pakistan, les États-Unis et d'autres pays aident les gouvernements à se doter de la capacité de prendre la direction de cet effort, tout en s'attachant à promouvoir des débouchés et la sécurité pour leurs peuples.

En Irak, nous sommes en train de mettre fin à une guerre de façon responsable. Nous avons retiré des villes irakiennes les brigades américaines de combat et fixé une date butoir, en août prochain, pour le retrait de toutes nos troupes de combat du territoire irakien. Et j'ai clairement signifié que nous aiderions les Irakiens dans cette transition vers l'entière responsabilité de leur avenir, et que nous tiendrions notre promesse de retirer toutes les troupes américaines du pays d'ici à la fin 2011.

J'ai donné les grandes lignes d'un ordre du jour global visant à débarrasser le monde des armes nucléaires. À Moscou, les États-Unis et la Russie ont annoncé qu'ils allaient chercher à effectuer des réductions considérables de leurs ogives stratégiques et de leurs vecteurs. Lors de la Conférence sur le désarmement, nous nous sommes entendus sur un plan relatif à la cessation de la production de matières fissiles destinées aux armes nucléaires. Et cette semaine, ma secrétaire d'État sera la première haute responsable du gouvernement des États-Unis à nous représenter à la conférence annuelle des parties au Traité d'interdiction complète des essais nucléaires.

Dès mon arrivée à la présidence, j'ai nommé un envoyé spécial pour la paix au Proche-Orient, et l'Amérique a agi avec constance et énergie afin de promouvoir la cause de la coexistence de deux États - Israël et la Palestine - qui permettra à la paix et à la sécurité de prendre racine et aux droits des Israéliens et des Palestiniens d'être respectés.

Afin de parer au changement climatique, nous avons investi 80 milliards de dollars dans le secteur de l'énergie propre. Nous avons considérablement amélioré nos normes en matière de consommation de carburants. Nous avons offert de nouvelles incitations à l'économie d'énergie, lancé un partenariat pour l'énergie sur l'ensemble du continent américain et, concernant les négociations sur le climat, nous sommes passés d'un rôle d'observateur à celui de chef de file.

Afin de surmonter la crise économique qui n'épargne aucune région du monde, nous avons coopéré avec les pays membres du G20 pour concevoir une réaction internationale coordonnée sous forme d'un plan de stimulation économique de plus de deux mille milliards de dollars. Nous avons mobilisé des ressources qui ont aidé à empêcher la crise de se propager encore plus vers les pays en développement. Et nous nous sommes associés à d'autres pays pour lancer une initiative de vingt milliards de dollars pour la sécurité alimentaire dans le monde qui permettra de tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin, notamment en les aidant à reconstruire leurs propres capacités.

Nous nous sommes également réengagés auprès des Nations unies. Nous avons réglé nos factures. Nous sommes devenus membres du Conseil des droits de l'homme. Nous avons signé la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Nous avons adopté complètement les Objectifs du millénaire pour le développement. Et nous sommes en train de nous atteler à nos priorités ici, au sein de cette institution - par exemple par le truchement de la réunion du Conseil de sécurité que je présiderai demain au sujet de la non-prolifération et du désarmement, et en nous attaquant aux dossiers que je vais évoquer aujourd'hui.

Voilà ce que nous avons déjà fait, mais ce n'est qu'un début. Certaines de nos mesures ont déjà donné des résultats. Certaines ont posé les fondements de progrès futurs. Toutefois, ne vous y trompez pas : cela ne peut être uniquement l'œuvre des États-Unis. Ceux qui avaient l'habitude de critiquer les États-Unis pour leur action unilatérale dans le monde ne peuvent pas maintenant rester sans rien faire et attendre que les États-Unis résolvent à eux seuls les problèmes du monde. Nous avons cherché, tant en paroles qu'en actes, une nouvelle période d'engagement avec le monde. Il est temps maintenant que nous tous assumions notre part de responsabilité pour une action mondiale face à des problèmes mondiaux.

Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, il nous faut admettre que nous ne nous acquittons pas de cette responsabilité. Considérez la voie sur laquelle nous sommes si nous ne nous attaquons pas au statu quo : des extrémistes qui sèment la terreur dans des régions du monde ; de longs conflits qui persistent ; des génocides ; des atrocités de grande ampleur ; un plus grand nombre de pays qui sont dotés d'armes nucléaires ; des calottes glaciaires qui fondent et des populations qui subissent des ravages ; une pauvreté persistante et des pandémies. Je le dis non pas pour inspirer la peur, mais pour énoncer un fait : notre action est encore loin de faire face à l'ampleur de nos problèmes.

Notre organisation a pour fondation la conviction que les pays du monde peuvent résoudre ensemble leurs problèmes. Franklin Roosevelt, qui est mort avant de pouvoir voir sa conception de cette institution se concrétiser, a déclaré : « La structure de la paix mondiale ne peut être l'œuvre d'un seul homme, d'un seul parti ou d'un seul pays (…) On ne peut pas avoir une paix de grands pays, ou de petits pays. Ce doit être une paix qui repose sur la coopération du monde entier. »

La coopération du monde entier. Ces mots sonnent encore plus justes de nos jours, alors que ce n'est pas seulement la paix, mais notre santé et notre prospérité mêmes que nous avons en commun. Nous savons aussi que notre organisation se compose d'États souverains. Il est regrettable, mais non pas surprenant, qu'elle soit souvent devenue un forum où l'on sème la discorde au lieu de trouver un terrain d'entente, un lieu où l'on pratique la politicaillerie et où l'on exploite les griefs au lieu de résoudre les problèmes. Après tout, il est facile de monter sur cette tribune, de montrer du doigt et de renforcer les divisions. Rien n'est plus facile que de jeter le blâme sur d'autres pour nos difficultés et de nous dégager de toute responsabilité pour nos choix et notre action. Tout le monde peut le faire. La responsabilité et l'exercice de l'autorité au XXIe siècle exigent plus que cela.

À une période où notre destin est commun, le pouvoir n'est plus un jeu à somme nulle. Aucun pays ne peut ni ne doit tenter de dominer un autre. Aucun ordre mondial qui place un pays ou un groupe de pays au-dessus d'un autre ne réussira. Aucun équilibre du pouvoir entre les pays ne tiendra. Les divisions traditionnelles entre les pays du Sud et ceux du Nord n'ont aucun sens dans un monde interconnecté, tout comme les alignements d'États fondés sur les divisions d'une guerre froide révolue depuis longtemps.

Il est temps de prendre conscience du fait que les anciennes habitudes, les anciens arguments n'ont guère de rapport avec les problèmes auxquels se heurtent nos peuples. Ils poussent les pays à agir contrairement aux buts mêmes qu'ils prétendent poursuivre et à voter, souvent au sein de la présente organisation, contrairement aux intérêts de leur population. Ils érigent des barrières entre nous et l'avenir auquel nos peuples aspirent, et il est temps d'abattre ces barrières. Il nous faut former ensemble de nouvelles coalitions qui aplanissent les anciennes divisions, des coalitions de religions et de convictions différentes, du Nord et du Sud, de l'Est et de l'Ouest, de Noirs, de Blancs et de Bruns de peau.

C'est à nous de décider. On pourra se souvenir de nous comme d'une génération qui a choisi de remettre sur le tapis au XXIe siècle des arguments du XXe siècle, qui a différé des choix difficiles, qui a refusé de penser à l'avenir, qui a été dépassée par les événements parce que nous nous définissions par ce à quoi nous étions opposés et non ce à quoi nous étions favorables. Ou bien nous pouvons être une génération qui choisit de voir la côte au-delà des eaux agitées, qui s'unit dans l'intérêt de tous les êtres humains et finalement qui donne un sens à la promesse enchâssée dans le nom donné à notre institution : les Nations unies.

C'est là l'avenir que les États-Unis souhaitent, un avenir de paix et de prospérité que nous ne pourrons connaître que si nous reconnaissons que tous les pays ont des droits, mais aussi des obligations. C'est là le compromis qui permet d'obtenir des résultats et qui doit être le principe directeur de la coopération internationale.

Aujourd'hui, je tiens à faire état des quatre piliers qui sont, à mon avis, fondamentaux pour l'avenir que nous souhaitons pour nos enfants : la non-prolifération et le désarmement ; la promotion de la paix et de la sécurité ; la protection de notre planète ; enfin, une économie mondiale qui offre des possibilités à tous.

Tout d'abord, il nous faut mettre fin à la propagation des armes nucléaires et chercher à réaliser l'objectif consistant en un monde dénucléarisé.

Notre institution a été créée au début de l'âge atomique, en partie parce qu'il fallait limiter la capacité de l'homme à tuer. Pendant des décennies, nous avons évité le désastre, même dans l'ombre de l'impasse entre les superpuissances. Aujourd'hui cependant, la menace que constitue la prolifération prend de l'ampleur et devient plus complexe. Si nous n'agissons pas, nous susciterons des courses aux armements nucléaires dans toutes les parties du monde et la possibilité de guerres et d'actes de terrorisme d'une ampleur difficilement imaginable.

Un consensus fragile fait obstacle à cette issue effrayante, et c'est là le compromis à la base du Traité de non-prolifération nucléaire, en vertu duquel tous les pays ont le droit d'avoir recours à l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, les pays disposant d'armes nucléaires ont l'obligation de s'orienter vers le désarmement et ceux sans armes nucléaires ont l'obligation de renoncer à en obtenir. Les douze prochains mois pourraient être déterminants pour savoir si l'on renforcera cet accord ou s'il disparaîtra lentement.

Les États-Unis ont l'intention de tenir leurs engagements. Nous chercherons à conclure un nouvel accord avec la Russie en vue de réduire considérablement le nombre de nos ogives nucléaires et de nos vecteurs stratégiques. Nous agirons pour ratifier le Traité sur l'interdiction des essais nucléaires et œuvrerons de concert avec d'autres pays pour que ce traité entre en vigueur et que les essais nucléaires soient ainsi interdits de façon permanente. Nous achèverons un examen du dispositif nucléaire susceptible de permettre des réductions plus importantes et de diminuer le rôle des armes nucléaires. Enfin, nous inviterons les pays à entamer en janvier des négociations en vue de l'élaboration d'un traité visant à mettre fin à la production de matières fissiles à des fins militaires.

Je convoquerai aussi en avril prochain une réunion au sommet qui réaffirmera l'obligation de tous les pays de sécuriser les matières nucléaires dans leur territoire et d'aider ceux qui ne peuvent pas le faire, car nous ne devons jamais laisser un seul engin nucléaire tomber entre les mains d'un extrémiste violent. Nous nous emploierons aussi à renforcer les institutions et les mesures destinées à lutter contre la contrebande de matières nucléaires et contre leur vol.

Tout cela doit appuyer les efforts visant à renforcer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Les pays qui refusent de s'acquitter de leurs obligations doivent en subir les conséquences. Je tiens à dire clairement qu'il ne s'agit pas de désigner nommément des pays particuliers ; il s'agit de défendre les droits de tous les pays qui s'acquittent de leurs obligations. En effet, un monde où l'on évite les inspections de l'Agence internationale de l'énergie atomique et où l'on ne tient pas compte des exigences de l'ONU amoindrira la sécurité de tous les peuples et de tous les États.

Du fait de leur action jusqu'à présent, les gouvernements nord-coréen et iranien menacent de nous faire descendre sur cette pente dangereuse. Nous respectons leurs droits en qualité de membres de la communauté des nations. Je l'ai déjà dit et je le répète : je suis en faveur d'une diplomatie qui ouvre la voie à une prospérité accrue et à une paix plus sûre pour ces deux pays s'ils s'acquittent de leurs obligations.

Toutefois, si les gouvernements iranien et nord-coréen décident de ne pas tenir compte des normes internationales, s'ils cherchent à obtenir des armes nucléaires plutôt qu'à encourager la stabilité régionale, la sécurité de leur population et ses possibilités économiques, s'ils sont oublieux des dangers de l'intensification de la course aux armements nucléaires tant en Asie de l'Est qu'au Moyen-Orient, alors ils devront être tenus pour responsables. Le monde doit s'unir pour montrer que le droit international ne constitue pas une promesse creuse et que l'on appliquera les traités pertinents. Nous devons insister pour que la peur ne règne pas à l'avenir.

Ce qui m'amène au deuxième pilier de notre avenir : la poursuite de la paix.
L'Organisation des Nations unies est issue de l'idée selon laquelle tous les habitants du monde peuvent vivre leur vie, élever des enfants et régler leurs différends à l'amiable. Et pourtant nous savons que dans un trop grand nombre de pays cet idéal reste une idée abstraite, un rêve lointain. Nous pouvons soit accepter cette issue comme inévitable et tolérer des conflits constants et paralysants, soit reconnaître que l'aspiration à la paix est universelle et réaffirmer notre détermination à mettre fin aux conflits dans le monde entier.
Mais nos travaux de promotion de la paix ne sauraient se limiter à la défaite des extrémistes violents. Car l'arme la plus puissante de notre arsenal est l'espoir pour l'humanité - la conviction que l'avenir appartient à ceux qui le bâtissent et non le détruisent ; la confiance dans le fait que les conflits prennent fin et qu'un jour nouveau se lève.

C'est ce qui renforce notre volonté d'appuyer des missions efficaces de maintien de la paix et nous fait redoubler d'efforts pour prévenir les conflits avant qu'ils ne prennent racine. Nous continuerons à œuvrer en faveur d'une paix durable au Soudan en soutenant le peuple du Darfour et l'application de l'Accord de paix global, afin que nous puissions assurer au peuple soudanais le règne de paix qu'il mérite. Et dans tous les pays ravagés par la violence - que ce soit Haïti, le Congo ou le Timor oriental - nous collaborerons avec les Nations unies et avec nos autres partenaires pour favoriser une paix durable.

Je continuerai également à œuvrer pour parvenir à une paix juste et durable entre Israël et la Palestine et tout le monde arabe. J'ai eu, hier, une réunion productive avec le premier ministre (israélien), M. Netanyahu, et avec le président (de l'Autorité palestinienne), M. Abbas. Nous avons accompli quelques progrès. Les Palestiniens ont redoublé d'efforts au niveau de la sécurité. Les Israéliens ont amélioré la liberté de circulation des Palestiniens. Ces mesures positives des deux côtés ont suscité un début de croissance dans l'économie de la Cisjordanie. Mais il faut faire davantage. Nous continuerons à inviter les Palestiniens à cesser toute incitation contre Israël, et nous continuerons à souligner que les États-Unis n'acceptent pas la légitimité des implantations israéliennes qui se poursuivent.
L'heure est venue de relancer des négociations - sans conditions préalables - pour régler les questions afférentes au statut permanent dans la région, à savoir, la sécurité pour les Israéliens et les Palestiniens, les frontières, les réfugiés et Jérusalem. L'objectif est clair : deux États cohabitant dans la paix et la sécurité -l'État juif d'Israël, dans lequel les Israéliens vivront dans une sécurité véritable ; et un État palestinien viable, indépendant, au territoire contigu qui mettra fin à l'occupation qui a commencé en 1967, et donnera au peuple palestinien la possibilité de réaliser sa juste mesure. Tout en œuvrant en faveur de ce but, nous chercherons aussi à favoriser la paix entre Israël et le Liban, Israël et la Syrie, tout comme une paix générale entre Israël et ses nombreux voisins. À cette fin, nous mettrons au point des initiatives régionales qui incluront une participation multilatérale en plus des négociations bilatérales.

Je ne suis pas naïf. Je sais que cela sera difficile. Mais nous devons tous décider si nous désirons sérieusement la paix ou si nous voulons seulement en parler. Pour briser l'ancien modèle - pour briser le cycle de l'insécurité et du désespoir - nous devons tous déclarer en public ce que nous admettons en privé. Les États-Unis ne font aucun bien à Israël quand, en affirmant notre engagement inébranlable à sa sécurité, nous n'insistons pas aussi sur le fait qu'Israël doit respecter les revendications légitimes et les droits des Palestiniens. Et les États membres de cette organisation ne font aucun bien aux Palestiniens quand ils préfèrent les attaques au vitriol à une volonté constructive de reconnaître la légitimité d'Israël et son droit d'exister dans la paix et la sécurité.

Nous ne devons jamais oublier que ce n'est pas à nous que coûte surtout ce conflit. C'est à cette petite Israélienne de Sderot qui va au lit en craignant qu'une roquette ne lui coûte la vie au cours de la nuit. C'est ce petit Palestinien de Gaza qui n'a ni eau potable ni pays à son nom. Ils sont tous les enfants de Dieu. Et au-delà de la politique et des grandes prises de position, il s'agit surtout du droit de chaque être humain de vivre dans la dignité et la sécurité. C'est cela la leçon que nous apprennent les trois grandes religions pour qui cette petite étendue de notre planète s'appelle Terre Sainte. Et c'est pourquoi - malgré les revers, les faux départs et les jours difficiles qui nous attendent sur ce chemin - je ne vacillerai jamais dans ma décision d'œuvrer en faveur de la paix.

Troisièmement, nous devons reconnaître le fait qu'en ce XXIe siècle, la paix ne régnera que si nous acceptons la responsabilité qui nous incombe de préserver notre planète. À cet égard, je remercie le Secrétaire général d'avoir accueilli hier la séance sur les changements climnatiques.

Le danger que posent les changements climatiques ne saurait être nié, ni notre responsabilité d'y faire face, reportée. Si nous restons sur la voie dans laquelle nous sommes actuellement engagés, chaque membre de cette assemblée sera témoin de changements irréversibles à l'intérieur de ses frontières. Nos efforts pour mettre fin aux conflits seront éclipsés par des guerres provoquées par les flots de réfugiés et des ressources de plus en plus maigres. Le développement sera ruiné par la sécheresse et la famine. Des terres que l'homme a habitées pendant des millénaires disparaîtront. Les générations futures se tourneront vers le passé et se demanderont pourquoi nous avons refusé d'agir ; pourquoi nous avons manqué à notre devoir de leur transmettre un environnement digne de notre héritage.

C'est pour cette raison que l'époque est révolue où les États-Unis se montraient réticents sur ce dossier. Nous continuerons à faire les investissements qui nous permettront de transformer la fondation économique de notre secteur énergétique, en fournissant des mesures d'incitation qui favoriseront la production d'énergie propre parce que celle-ci deviendra alors rentable. Nous continuerons à faire pression au niveau des réductions des émissions de gaz à effet de serre pour parvenir aux objectifs que nous avons établis pour 2020, et ensuite à ceux de 2050. Nous continuerons aussi à promouvoir les énergies renouvelables et l'utilisation efficace de toutes les ressources, de même qu'à partager nos nouvelles technologies avec les autres pays. Et nous saisirons toutes les occasions qui se présenteront pour accomplir des progrès dans la lutte contre ce danger qui nous menace tous en collaborant avec le reste du monde.

Les pays riches qui ont causé tant de dégâts à l'environnement au cours du XXe siècle doivent accepter la responsabilité qui nous incombe de jouer un rôle primordial pour y remédier. Mais celle-ci ne s'arrête pas là. Bien que les réponses à ce problème soient différentes pour chacun de nous, toutes les initiatives visant à réduire les émissions de carbone doivent inclure la participation des pays qui en produisent des quantités de plus en plus accrues ; et ces pays-là devront adopter des mesures pour atténuer la pollution de l'air sans pour autant entraver la croissance de leur économie. Et toutes les initiatives pour contrer le réchauffement de la planète qui ne tiendront pas compte de la nécessité d'aider les pays les plus pauvres à s'adapter aux problèmes que les changements climatiques leur ont déjà infligés - et de les aider aussi à avancer sur la voie du développement propre - ne porteront pas fruit.

Il est difficile de changer quelque chose d'aussi fondamental que notre façon d'utiliser l'énergie. Et c'est encore plus difficile quand nous nous trouvons au milieu d'une récession mondiale. Il est certainement tentant de ne rien faire et d'attendre que les autres fassent le premier pas. Mais nous ne parviendrons à destination que si nous avançons tous ensemble. Alors que nous nous rapprochons de (la conférence de) Copenhague, prenons la résolution de nous concentrer sur ce que chacun de nous peut faire pour le bien de notre avenir commun.

Ceci m'amène au dernier pilier qui devra fortifier notre avenir : une économie mondiale offrant des possibilités à tous les êtres humains.
Le monde se remet encore de la pire crise économique qui l'ait frappé depuis la grande dépression des années 1930. Aux États-Unis, nous voyons les rouages de la croissance se remettre en marche, mais beaucoup de gens n'arrivent toujours pas à trouver un emploi ou à payer leurs factures. On observe de par le monde des signes prometteurs, mais peu de certitudes sur ce qui nous attend. Et bien trop de personnes dans beaucoup trop d'endroits du globe traversent les crises quotidiennes de notre humanité commune : le désespoir d'un ventre vide, la soif due à la raréfaction de l'eau potable, l'injustice d'un enfant qui se meurt d'une maladie pourtant traitable ou d'une mère qui succombe au moment d'accoucher.

À Pittsburgh, les plus grandes économies du monde se concerteront pour dresser un plan de croissance à la fois équilibrée et soutenue. Il faudra de la vigilance, afin de ne pas nous relâcher tant que nos citoyens chercheront encore du travail. Il faudra prendre des mesures pour revigorer la demande de manière à ce que la relance mondiale soit durable. Il faudra enfin appliquer de nouvelles règles de conduite et une réglementation renforcée à tous les centres financiers, afin de mettre fin à la cupidité, aux excès et aux abus qui nous ont conduits à la catastrophe et d'empêcher que pareille crise jamais se renouvelle.

À l'époque d'une telle interdépendance, nous avons intérêt, sur le plan tant moral que pragmatique, à nous attaquer aux questions plus générales de développement. Aussi poursuivrons-nous notre effort historique visant à aider les populations à se nourrir. Nous avons mis de côté 63 milliards de dollars pour continuer la lutte contre le sida, pour réduire la mortalité due à la tuberculose et au paludisme, pour éradiquer la polio et pour renforcer les dispositifs de santé publique. Nous nous joignons à d'autres pays pour envoyer des vaccins contre le H1N1 à l'Organisation mondiale de la santé. Nous allons intégrer d'autres économies dans un système commercial mondial. Nous soutiendrons les Objectifs de développement du Millénaire et aborderons le sommet de l'année prochaine armés d'un plan mondial pour qu'ils se réalisent. Enfin, nous chercherons à éliminer la pauvreté extrême à notre époque.

Le temps est venu, pour nous tous, de jouer le rôle qui nous revient. La croissance ne sera ni soutenue ni générale que si toutes les nations assument leurs responsabilités. Cela signifie que les pays riches devront ouvrir leurs marchés à davantage de biens et tendre la main à ceux qui ont moins, tout en réformant les institutions internationales de manière à accorder une voix plus importante à davantage de pays. Les pays en développement, pour leur part, devront éradiquer la corruption qui est un obstacle au progrès, car les possibilités de progrès ne peuvent s'épanouir là où les individus sont opprimés et où les entreprises doivent verser des pots-de-vin. C'est pour cela que nous soutenons les États dotés de policiers honnêtes et de juges indépendants, d'une société civile et d'un secteur privé dynamique. Notre but est simple : une économie mondiale où la croissance est soutenue et où il existe des possibilités pour tous.

Certes, les changements dont j'ai parlé aujourd'hui ne seront pas faciles à accomplir. Et ils ne s'opéreront pas par le seul rassemblement de dirigeants comme nous dans des forums tels que celui-ci, aussi utiles puissent-ils être. En fait, comme c'est le cas de toute assemblée, le vrai changement ne peut se réaliser que par les peuples que nous représentons. C'est pourquoi il nous revient d'accomplir la tâche difficile de préparer les fondements du progrès dans chacune de nos capitales. C'est là que nous bâtirons le consensus qui mettra fin aux conflits et qui appliquera la technologie à des fins pacifiques, qui changera notre manière de consommer l'énergie et qui favorisera une croissance durable et partagée.

Je suis convaincu que tel est l'avenir que veulent les peuples du monde pour leurs enfants. C'est pourquoi nous devons défendre les principes qui garantissent qu'un gouvernement reflète la volonté du peuple. Ces principes ne sauraient s'instaurer après-coup : la démocratie et les droits de l'homme sont essentiels à la réalisation de chacun des objectifs que j'ai énoncés aujourd'hui, car un gouvernement appartenant au peuple et émanant du peuple a plus de chances d'agir dans l'intérêt général de la population que dans l'intérêt étroit des personnes au pouvoir.

Nos qualités de dirigeant ne se jugeront pas à la mesure dans laquelle nous aurons attisé les peurs et les vieilles haines de nos peuples. La qualité de notre direction ne se mesurera pas selon notre pouvoir d'étouffer la contestation ou d'intimider ou harceler nos adversaires politiques chez nous. Les peuples du monde réclament un changement. Ils ne toléreront pas les gens qui se rangeront du mauvais côté de l'histoire.

La Charte de cette Assemblée nous engage, chacun de nous, et je cite, « à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité de droits des hommes et des femmes ». Au nombre de ces droits figurent celui de s'exprimer librement et de pratiquer la religion de son choix ; la promesse de l'égalité entre les races et la possibilité, pour les femmes et les filles, d'atteindre toutes leurs potentialités ; la capacité des citoyens d'avoir voix au chapitre en ce qui concerne la manière dont ils sont gouvernés et d'avoir confiance en l'administration de la justice. Car de même qu'aucune nation ne doit être obligée d'accepter la tyrannie d'une autre, aucun individu ne doit être obligé d'accepter la tyrannie de son propre peuple.

En tant qu'Afro-Américain, je n'oublierai jamais que je ne serais pas ici aujourd'hui si ce n'était la poursuite inlassable d'une union plus parfaite dans mon pays. Ce fait me raffermit dans ma conviction que, si sombre que l'heure puisse paraître, il est possible d'opérer des transformations pour peu que l'on décide de se placer du côté de la justice. Et je promets que l'Amérique se rangera du côté de tous ceux qui militeront pour leur dignité et pour leurs droits, de l'étudiant qui désire apprendre, de l'électeur qui veut se faire entendre, de l'innocent qui aspire à la liberté, de l'opprimé qui aspire à l'égalité.

La démocratie ne saurait s'imposer de l'extérieur à un pays quelconque. Chaque société doit chercher sa voie, et aucune voie n'est parfaite. Chaque pays doit s'engager dans une direction qui est ancrée dans la culture de sa population et dans ses traditions. Je reconnais que l'Amérique a trop souvent été sélective dans sa promotion de la démocratie. Mais cela ne diminue en rien notre engagement ; cela ne fait que le renforcer. Il y a certains principes de base qui sont universels, certaines vérités qui sont évidentes en elles-mêmes, et les États-Unis d'Amérique ne relâcheront jamais leurs efforts en vue de défendre le droit de tous les peuples, où qu'ils soient, de déterminer leur destin.

Les éditeurs français veulent faire plier Google en justice

Les éditeurs français ont demandé jeudi devant le TGI de Paris l'arrêt de la numérisation massive de livres par Google sans autorisation préalable des ayants-droits et réclamé de lourds dommages et intérêts. Google a contesté de son côté la compétence de la justice française sur le dossier.
Procès très attendu, jeudi après midi, au Tribunal de Grande Instance de Paris. Le groupe La Martinière, qui contrôle notamment les éditions du Seuil, le Syndicats national de l'édition (SNE), regroupant 530 éditeurs, et la Société des gens de lettres (SGDL) attaquaient Google France et la maison-mère Google Inc. pour "contrefaçon". Ils leur reprochent de ne pas respecter le droit d'auteur dans la mise en oeuvre de leur programme Google recherche de livres.

Me Yann Colin, l'avocat de La Martinière, a demandé l'arrêt de la numérisation par Google de livres sous droits sans accord préalable, avec une astreinte de 100.000 euros par jour et par infraction constatée et 15 millions d'euros de dommages et intérêts.
"Il faut une astreinte lourde parce que face à Google, il faut avoir des arguments convaincants", a-t-il martelé, évaluant à "21,8 milliards de dollars" le chiffre d'affaires annuel de Google.

Les éditeurs contestent la décision de Google de lancer en 2006 un programme de numérisation de millions de livres provenant notamment de grandes bibliothèques américaines et européennes.
Tout en saluant l'"outil magnifique" que constitue Google, l'avocat de La Martinière a jugé son système "illégal, dangereux et dommageable aux éditeurs", mis devant le fait accompli et qui ne peuvent pas s'opposer à la numérisation et la diffusion d'extraits de leurs livres sur internet.
Rappelant que le problème des droits lié à la numérisation n'est pas réglé y compris aux Etats-Unis, il a dénoncé les "agissements parasitaires" qui consistent à profiter du travail d'autrui pour en tirer des bénéfices considérables.

"Google prend nos oeuvres sur notre dos et réussit à placer des annonces publicitaires qui lui rapportent très gros", a résumé pour sa part l'avocate du SNE, Me Anne-Marie Gallot-Le Lorier.
Un raisonnement contesté par l'avocate de Google, Me Alexandra Neri, pour qui "Google recherche de livres n'est pas une bibliothèque, mais un outil de recherche documentaire", qui ne met en ligne que de brefs extraits des ouvrages relevant du droit de citation, pour lequel l'opérateur n'a pas à verser de droits aux auteurs.
Ironisant sur "le fantasme général selon lequel Google fait de l'argent sur le dos des auteurs et des éditeurs", Me Neri a surtout contesté la compétence de la justice française pour juger du dossier Google.
La numérisation des livres ayant, selon elle, lieu aux Etats-Unis, "la loi américaine s'applique". Un argument aussitôt dénoncé par l'avocat de La Martinière qui a "demandé au tribunal de régler le problème pour la France".
Mardi, Hervé de la Martinière, le PDG du groupe, avait laissé la porte ouverte à un accord avec l'opérateur américain, estimant toutefois qu'il fallait "traiter avec Google sur des bases juridiques solides".

Trois ans après le lancement de la procédure, en juin 2006, le procès s'est tenu au lendemain de l'annonce de la reprise aux Etats-Unis des discussions sur le dossier entre Google et les auteurs et éditeurs américains.
Le jugement a été mis en délibéré au 18 décembre.
www.lexpansion.com

mardi 22 septembre 2009

Immigration/Italie/Libye/Maroc: Polémique sur le refoulement des clandestins

L'organisation Human Rights Watch demande à l'Italie de ne plus refouler les immigrés clandestins qu'elle intercepte vers la Libye et de vérifier au cas par cas si ceux-ci peuvent bénéficier d'un statut de réfugiés. Dans un rapport de 92 pages, l'organisation rapporte plusieurs témoignages de mauvais traitements. L'inquiétude de Human Rights Watch est partagée par le directeur du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR). Au même moment, le Maroc est également montré du doigt, après la reconduite immédiate à la frontière avec l’Algérie des rescapés du naufrage d’une embarcation de clandestins.

Les critiques de Human Rights Watch s'adressent d'abord à l'Italie. L'organisation accuse Rome de refouler vers Tripoli les migrants illégaux interceptés sur son territoire, sans vérifier avant s'ils peuvent obtenir un statut de réfugiés.
Ces rapatriements doivent donc cesser, selon Judith Sunderland, chercheuse au sein de l'organisation Human Rights Watch : « L’Italie devrait cesser immédiatement ces interceptions en mer qui ont commencé en mai 2009. Nous croyons que l’Italie doit assurer à toute personne qui arrive en Italie l’opportunité de demander l’asile. Arriver en Italie, ça veut dire aussi arriver dans les eaux territoriales de l'Italie ».
L'attitude de Rome est d'autant plus critiquable, selon Human Rights Watch, que la Libye détient les migrants dans des conditions dégradantes et inhumaines.
Rome défend sa position en soulignant qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une politique européenne qui veut que les demandes d’asile soient déposées avant que les intéressés n’atteignent le territoire européen.

Seulement le directeur du Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, Antonio Gutterres, qui joint sa voix à Human Rights Watch, ne mâche pas ses mots pour décrire les conditions d’accueil en Libye de personnes refoulées par les Italiens. Selon lui, le pays « n’est pas en mesure d’établir un espace de protection pour les demandeurs d’asile de bonne foi ».
La situation devient embarrassante pour Bruxelles, dans la mesure où l’Union aimerait déplacer graduellement les procédures de demande d’asile sur la rive sud de la Méditerranée. Or en Libye, elle se heurte à une réalité brutale à laquelle elle ne semble pas pour l’instant capable de remédier.
www.rfi.fr

Bruxelles dénonce les frais cachés des banques françaises

Dans un rapport publié mardi, la Commission européenne estime que les banques françaises sont parmi les plus chères. La gestion d'un compte courant. revient en moyenne à 154 euros par an.
Les banques françaises comptent en Europe parmi les championnes des frais cachés onéreux et peu compréhensibles pour leurs clients, a dénoncé la Commission européenne dans un rapport publié mardi.

La gestion d'un compte courant en France - le compte sur lequel sont versés les salaires et sont effectuées la plupart des transactions - revient en moyenne à 154 euros, ce qui place les banques françaises dans le peloton de tête des plus chères, en troisième position derrière l'Italie (253 euros) et l'Espagne (178 euros).
Le rapport ne cite pas de noms, mais les études comparatives réalisées en France montrent que les principales banques du pays se tiennent sur les tarifs (147 à 206 euros).
La cotisation pour une carte bancaire varie ainsi de 39 à 48 euros et le transfert d'un plan d'éparge logement dans un autre établissement est facturé entre 50 et 80 euros.
L'écart est parfois considérable avec les autres pays de l'UE. La Belgique facture ainsi la gestion d'un compte courant 58 euros, la Bulgarie 27 euros.
L'Association française des usagers des banques (Afub) a qualifié, dans un communiqué, ces résultats de "désavoeu" pour les banques françaises, "qui soutenaient jusqu'à présent être dans la moyenne des frais au regard de leurs homologues européens".

Outre les tarifs, la Commission dénonce le manque de transparence des banques françaises. Les auteurs de l'enquête ont ainsi été contraints de se déplacer dans plus de 50% des banques en France pour obtenir des informations demandées.
La Fédération bancaire française (FBF) "s'étonne des résultats de l'enquête de la Commission européenne", a-t-elle fait savoir dans un communiqué, assurant qu'"il est impossible d'apprécier [leur] fiabilité".
Elle cite les conclusions d'une étude publiée en 2009 par Capgemini et l'association européenne de management et marketing financiers qui placent la France en-dessous de la moyenne européenne sur le plan tarifaire.
La FBF fait valoir des différences entre profils de consommateurs en Europe et souligne que le Français "est un grand utilisateur de services bancaires", "avec des attentes exigeantes en termes de qualité et de diversité".
La Fédération plaide également pour une prise en compte "globale" de la relation entre banque et client, qui intègre notamment le faible niveau des taux d'intérêt en France, "parmi les plus bas d'Europe".

Le rapport pointe par ailleurs un autre problème, général à l'UE: la fiabilité des conseils, souvent faussée par des conflits d'intérêts.
Les employés chargés de vendre des produits de banque sont motivés par des commissions ou des bonus qui les incitent à placer ceux conseillés par leur établissement, même s'ils ne sont pas les mieux adaptés aux demandes de leurs clients.
Tous ces obstacles sont autant d'entraves pour les consommateurs, qui ne sont pas en mesure de comparer et hésitent à changer de banque.
La Commission juge ces pratiques inacceptables, mais elle n'envisage pas d'agir et ne formule aucune menace. Elle veut juste sensibiliser les consommateurs et va sommer les autorités nationales de prendre des mesures pour mettre un terme aux pratiques qui violent les règles communautaires.

L'enquête a porté sur 224 banques de l'UE représentant 81% du marché.
"Ces informations se révéleront inutiles si elles ne sont pas suivies de mesures concrètes et rapides", a averti Monique Goyens, directeur général du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), dans un communiqué.
Source: www.lexpansion.com

lundi 21 septembre 2009

Obama, Netanyahu et Abbas… seulement pour la photo ?

Le président américain Barack Obama, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas se réuniront ce mardi à New York. Une première depuis l’arrivée du dirigeant américain à la Maison Blanche (janvier 2009) et depuis l’arrivée aux affaires du chef du gouvernement de l’Etat hébreu (suite aux législatives israéliennes de février). Les trois hommes seront réunis pour la photo mais pas pour la relance du processus de paix, voulue par l’administration Obama.
Cette rencontre n'a pas été précédée par le geste fort qu'Américains et Palestiniens attendaient d'Israël, à savoir le gel de la colonisation. Certes Benyamin Netanyahu a fait des gestes : le terme « Etat palestinien » fait désormais partie de son vocabulaire et il devrait préciser prochainement les modalités d’un gel partiel de la colonisation. Gel partiel seulement... car Benyamin Netanyahu a tenu bon sur son idée de « croissance naturelle » des colonies israéliennes de Cisjordanie. « Certaines communautés (de Cisjordanie) sont devenues des villes entières, argumente le politologue israélien Emmanuel Navon, de l'Université de Tel Aviv, joint par RFI, on ne peut pas attendre de ces gens qu’ils renoncent à construire des jardins d’enfants ou des écoles ».

Une « ligne rouge » israélienne qui place en délicate posture les deux autres personnages de la « photo à trois » qui sera prise à New York, ce mardi. A commencer par le président palestinien Mahmoud Abbas, « il a avalé énormément de couleuvres au nom du processus de paix, explique le chercheur Karim Emile Bitar de l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, il estime n’avoir rien reçu en retour et son autorité est contestée par le Hamas ». Pour le dirigeant palestinien pas question donc d’accepter une relance des négociations en l’état.
Source: www.rfi.fr

samedi 19 septembre 2009

Une résolution de l'AIEA épingle Israël

Coup de théâtre à Vienne. Alors que l’on attendait des conclusions sur l’Iran, c’est l’État d’Israël qui est épinglé par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Les pays arabes rappellent qu’Israël s’est doté de la bombe atomique sans que des comptes ne lui soient demandés par la communauté internationale, à l’inverse de l’Iran.

Les Occidentaux ont eu beau s’y opposer, parfois avec virulence, les pays arabes ont cette fois réussi à trouver une majorité sur une résolution qui rappelle qu’Israël n’a jamais adopté le Traité de non-prolifération. Une première, depuis dix-huit ans.
Ce vote, qui demande à Israël de se soumettre comme les autres à un contrôle de l’AIEA, illustre les tensions grandissantes entre le Nord et le Sud sur les questions nucléaires. Les États-Unis et leurs alliés considèrent toujours l’Iran comme la principale menace mondiale de prolifération, alors que les Etats arabes et de nombreuses nations en développement rappellent que, pour elles, c’est l’Etat hébreu lui-même qui constitue le principal danger de déstabilisation du Proche et du Moyen-Orient.
Jusqu’à présent, les Occidentaux avaient toujours trouvé une majorité pour barrer la route à une résolution rappelant qu’Israël s’est doté de l’arme atomique en toute illégalité il y a déjà de nombreuses années. Cette résolution est un camouflet pour les États-Unis. D’ailleurs, le représentant de l’Iran à l’AIEA a tout de suite réagi en voyant dans le texte un message adressé directement à l’administration Obama, message lui demandant d’arrêter de soutenir Israël à n’importe quel prix.
Source: www.rfi.fr

vendredi 18 septembre 2009

L’entreprise face à l’évolution technologique

Le vrai rôle d’un chef d’entreprise et son vrai souci est de garder intacte la valeur de son produit ou de son service, seul garant de la continuité de son activité. Alors, souvent, le chef d’entreprise se trouve dans des situations de choix ou d’arbitrage pour l’adoption de telle ou telle nouvelle technologie ou nouvelle méthode de travail. Le coût apparent de cette adoption ou adaptation du mode de fonctionnement de l’entreprise parait élevé à première vue. Le courage, l’audace et la vision du patron sont déterminants pour la prise des bonnes décisions en matière d’adaptation aux nouvelles technologies et pour, par la suite, assurer la prospérité, si ce n’est la survie, d’une entreprise.
Les patrons avisés mesurent l’importance de la technologie au sein de l’économie, peu importe le secteur de leur activité. Car ils savent que la technologie change leurs clients et que leurs clients changeront forcément leur demande auprès du marché! Autrement dit, peu importe si le patron le souhaite, l’apprécie ou pas, la demande des clients forcera l’offre à s’adapter à cette demande. Un bon patron est donc celui qui anticipe bien le changement et l’évolution des demandes de ses clients.

Le changement de comportement du consommateur a suivi les évolutions technologiques, et conditionne par conséquent le comportement des produits et services offerts à ce même consommateur :
Le consommateur a changé. Le consommateur de l’année 2009 n’est plus celui de l’année 1999! Exemple : En 1999, pour chercher une adresse, on appelle un proche ou on appelle un numéro spécial. En 2009, on se connecte sur le net, on tape un mot clef, et .. on a l’information recherchée et même beaucoup plus que cela. Un restaurant ou un hôtel n’ayant pas son site web et ses informations en ligne s’exclut de toute une clientèle, qui de nos jours ne consulte que la toile. S’adapter donc à la demande et à l’attente de ses clients est indispensable pour un restaurateur ou, plus généralement un commerçant, etc.… En 2009, le business à succès change. Il n’a plus le même aspect qu’en 1999.
Par Jamel Gafsi
Source: www.leconomiste.com.tn

Les Etats-Unis renoncent au bouclier antimissile

La Maison Blanche a annoncé jeudi "un ajustement majeur et une amélioration du système de défense antimissile européen", qui prévoyait jusqu'ici le déploiement d'ici 2013 d'un radar en République tchèque et d'intercepteurs de missiles balistiques de longue portée en Pologne, a déclaré à l'AFP le porte-parole du Pentagone, Geoff Morrell.

"Le projet précédent reposait sur l'estimation selon laquelle l'Iran était déterminé à développer un programme de missiles à longue portée (ICBM)", mais "d'après les derniers renseignements, ils sont beaucoup plus concentrés sur le développement de capacités de courte et moyenne portée", a-t-il déclaré.
Selon un responsable de défense américain, le système "s'éloigne désormais du concept d'un gros bouclier antimissile, d'un gros radar" et va être "plus adaptable". Il confirmait ainsi les informations révélées plus tôt par le Wall Street Journal.
Cette source a précisé que les modifications à venir "ne signifient pas que ces pays (République tchèque et Pologne) ne vont pas participer" au nouveau projet.
Jeudi, le Premier ministre tchèque Jan Fischer a déclaré à la presse que le président américain Barack Obama l'avait appelé pour lui annoncer que Washington renonçait à son projet.
"La République tchèque a pris acte de cette décision", a ajouté M. Fischer.
Des responsables américains doivent informer jeudi après-midi les pays de l'Otan de la décision prise par les Etats-Unis sur l'avenir du projet de bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque, a indiqué un diplomate de l'Alliance atlantique à l'AFP.

Une délégation américaine a rencontré jeudi matin des responsables polonais à Varsovie au sujet du bouclier. Les participants à la rencontre se sont toutefois refusés à tout commentaire.
Le Pentagone s'est défendu de céder aux exigences de Moscou, qui s'est toujours dit farouchement opposé au projet de défense antimissile américain en Europe lancé par l'administration Bush.
Les changements sur le point d'être annoncés jeudi matin par la Maison Blanche n'ont "rien à voir avec la Russie", a souligné M. Morrell.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates devait tenir une conférence de presse jeudi à 10h30 locales (14h30 GMT) pour expliquer ces décisions.
En Pologne et en République tchèque les réactions de déception et d'inquiétude ne se sont pas fait attendre.
"Si cela se confirme ce serait un échec de la réflexion à long terme de l'administration américaine dans cette partie de l'Europe", a déclaré à la télévision TVN24 Aleksander Szczyglo, le chef du bureau pour la sécurité nationale de la présidence polonaise. Il a rappelé que le projet de bouclier avait non seulement sa dimension militaire mais aussi "politique et stratégique" pour l'Europe centrale.
"Ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'Etat tchèque, pour la liberté et l'indépendance de la République tchèque", a déclaré l'ex-Premier ministre tchèque Mirek Topolanek dont le gouvernement de centre-droit avait signé avec Washington un accord sur l'installation dans son pays d'un radar, dans le cadre du projet.

Le président russe Dmitri Medvedev a salué jeudi la décision «responsable» de son homologue américain Barack Obama d'abandonner le projet de bouclier antimissile en Europe et jugé que les conditions étaient bonnes pour une coopération sur le risque balistique.

mardi 15 septembre 2009

L'Etat hébreu accusé d'avoir usé d'une force disproportionnée

La commission d'enquête, dirigée par Richard Goldstone, était chargée d’examiner les possibles violations commises lors de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. L'offensive israélienne, menée en réponse aux tirs de roquettes palestiniennes contre l'Etat hébreu, a fait plus de 1 400 morts côté palestinien, selon les services d'urgence palestiniens, et provoqué d'énormes dégâts dans le territoire. Et ce rapport est accablant pour les autorités israéliennes.

Israël s'est rendu coupable d'actes pouvant être considérés comme des crimes de guerre et peut-être même des crimes contre l'humanité, lors de son offensive militaire sur Gaza l'hiver dernier, a déclaré Richard Goldstone, l'auteur d'un rapport d'enquête de l'ONU. «Des actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité, ont été commis par les forces armées israéliennes». «Israël a fait un usage disproportionné de la force et violé le droit humanitaire international lors de son offensive dans la bande de Gaza». L'Etat hébreu «ne s'est pas entouré des précautions nécessaires requises par le droit international pour limiter les pertes en vies humaines, les blessures occasionnées aux civils et les dommages matériels», selon le document.

Richard Goldstone cite notamment les tirs d'obus au phosphore blanc sur les installations de l'Unrwa (l’agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens), «la frappe, intentionnelle, sur l'hôpital al-Qods à l'aide d'obus explosifs et au phosphore» et «l'attaque contre l'hôpital al-Wafa», autant de «violations du droit humanitaire international», affirme le rapporteur. Israël pour sa part rejette le rapport, jugé partial. «Le rapport a ignoré les milliers d'attaques à la roquette du Hamas contre des populations civiles dans le sud d'Israël qui ont rendu nécessaire l'Opération contre Gaza», indique un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères
Source: www.rfi.fr

De Lehman Brothers au G20 de Pittsburgh, un an de crise

Au matin du 15 septembre 2008, Lehman Brothers trépasse, victime de la crise des subprimes. La crise financière devient bientôt économique, puis sociale. Et le monde tente de changer les règles du capitalisme sur l'air connu du "plus jamais ça". Retour sur ces douze mois qui ébranlèrent la planète.

15 septembre 2008 : lundi noir pour la planète finance
Plombée par son incapacité à se refinancer après la crise des "subprimes" et du crédit, la vénérable banque d'affaires Lehman Brothers est lâchée par l'administration Bush.Elle doit se déclarer en faillite. C'est la banqueroute la plus importante de l'histoire américaine avec 613 milliards de dettes et 26 000 employés congédiés, et la fin du dogme du "too big to fail" qui avait prévalu jusque là avec Bear Stearns Freddie Mac et Fannie Mae. Au lendemain de la faillite de Lehman Brothers, Wall Street connaît sa journée la plus noire depuis le 11 septembre 2001, avec 500 points perdus en une séance. Pendant ce temps, les prédateurs sortent du bois. Alors qu'elle était sur les rangs pour le rachat de Lehman Brothers, Bank of America avale Merrill Lynch, elle aussi menacée de dépôt de bilan, au prix de 50 milliards de dollars.

17 septembre 2008: AIG sauvée des eaux
Dans la tourmente générale, un "ouf" de soulagement s'élève. La Réserve fédérale vient au secours d'AIG. Moyennant 85 milliards de dollars, la Fed sauve le géant américain des assurances. En contrepartie, l'État détiendra 79,9 % du capital. Le pire est évité. Ce sauvetage, au lendemain du lâchage de Lehman, plonge les marchés dans la perplexité.

19 septembre 2008 : Washington met les banques sous perfusion
Le Trésor et la Réserve fédérale mettent en place un plan exceptionnel de rachat des créances douteuses des banques et des établissements financiers à hauteur de 700 milliards de dollars. Le plafond de la dette américaine s'en trouvera relevé de 10 600 à 11 300 milliards de dollars.

28 septembre: l'Islande frôle la faillite
Les banques du pays ont laissé filer leurs encours, et en cas de retrait brutal des dépôts, la banque centrale serait dans l'incapacité de faire face. Une seule issue : la nationalisation. Le pays, terrassé par la crise, se trouve en faillite potentielle. Il mendie à l'étranger un financement à court terme, son inflation s'élève à 15 % et sa monnaie a perdu 60% de sa valeur en un an. L'Islande paie là sa trop forte dépendance à la mondialisation financière. "Ce n'était plus un pays, c'était un hedge fund !", résume un financier britannique.

3 octobre 2008 : le plan Paulson tient la planète en haleine
La Chambre des représentants vote enfin la deuxième version du plan de sauvetage financier, que le Sénat avait adoptée deux jours plus tôt. La première mouture du texte, jugée trop "socialiste" et très impopulaire, avait été rejetée quatre jours plus tôt par le Congrès. Les grands principes fondateurs du texte ont survécu aux débats et aux pressions incessantes. Le plan Paulson prône le soutien des marchés financiers pour stabiliser l'économie, le remboursement des contribuables, une meilleure supervision de Wall Street et la réforme du système de rémunération des dirigeants.

8 octobre 2008 : les banques centrales frappent un grand coup
Les banques et entreprises manquent de liquidités et pour assurer un retour à la normale des marchés interbancaires quasi asséchés, les principales banques centrales, après avoir lâché des quantités colossales de liquidités sur les marchés, baissent conjointement leurs taux directeurs d'un demi-point et adoptent des mesures exceptionnelles pour normaliser le fonctionnement des marchés monétaires. Pourtant les marchés continuent de chuter, et c'est un véritable krach boursier mondial qui se dessine à la veille du G7.

10 octobre 2008 : le G7 soulage les marchés
Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialisés définissent un cadre global en cinq points pour résoudre la crise financière. Chacun reconnaît que la déroute de Lehman a été le déclencheur de la crise et s'accorde à dire que plus aucune faillite risquant de mettre en danger le système financier ne doit être possible. Les membres du G7 prendront "toutes les mesures nécessaires pour débloquer le crédit et les marchés monétaires et pour s'assurer que les banques et les institutions financières aient un accès large aux liquidités et aux capitaux".

12 octobre 2008 : le plan européen pour sauver les banques
Les quinze chefs d'État et de gouvernement de la zone euro et le président de la BCE, réunis à Paris adoptent un plan de sauvetage des banques. Pour qu'elles se prêtent à nouveau de l'argent entre elles, les Quinze s'engagent à garantir les prêts interbancaires jusqu'au 31 décembre 2009. Et pour éviter les faillites, ils sont prêts à entrer dans le capital des établissements menacés. Si l'on additionne le montant des recapitalisations et celui des garanties publiques, le plan de sauvetage s'élève à 1 700 milliards d'euros.
Par Catherine Mollicone
Source: www.lexpansion.com

dimanche 13 septembre 2009

Le lanceur de chaussure bientôt libre... et riche

Reporter pour une petite télévision privée locale irakienne, Mountazer al-Zaïdi a été propulsé au rang de héros, le 14 décembre 2008. Ce jour là, il lançait ses souliers à la tête de l'ancien président américain George Bush, lors d'une conférence de presse à Bagdad. Après neuf mois de prison, le journaliste recouvre sa liberté ce lundi, après la fin légale de sa période de détention. Il avait été condamné en mars à trois ans de prison mais sa peine a été réduite en appel.

«Voilà ton baiser d'adieu, chien !», avait-il lancé, en même temps que sa chaussure, à l'adresse de George Bush. «C'est pour les veuves et les orphelins et tous ceux tués en Irak ». Le président américain, au dernier moment, en rentrant la tête, avait évité le soulier vengeur mais les images ont fait depuis le tour du monde.

Obscur reporter pour une petite télévision irakienne, Mountazer al-Zaïdi est depuis une célébrité. Des marchands de chaussures, dans le monde arabe mais aussi en Turquie, ont prétendu que l'objet du délit était de leur marque et certains ont vu leur chiffre des ventes augmenter prodigieusement. Le portrait du lanceur se retrouve sur les tee-shirts. Sur Facebook, ses fans sont près de 50 000.
En quittant la prison, Mountazer al-Zaïdi sera littéralement couvert d'or et de gloire. Selon ces proches, l'émir du Qatar a promis lui offrir un cheval en or, le colonel Mouammar Kadhafi devrait le décorer et d'autres personnes voudraient lui donner – bagatelles - des voitures de sport.
Tout au long de sa détention, le journaliste célibataire a reçu un nombre innombrable de coups de téléphone des pères prêts à lui donner leur fille en mariage. Des partis politiques irakiens le voudraient sur leurs futures listes électorales. Il croule également sous les offres d'emploi pour présenter des émissions au Liban et en Egypte.
Source: www.rfi.fr

Il y a maitenant un an que Lehman a entraîné la chute du système financier international

Lehman Brothers a été acculée à la faillite après avoir été "lâchée" par les autorités américaines, réticentes à intervenir dans le système bancaire après le précédent Bear Stearns: cette autre banque d'affaires avait au printemps été sauvée de la faillite via un rachat par JPMorgan piloté par Washington.
Le lundi 15 septembre 2008, la banque d'affaires a annonçé son dépôt de bilan après un week-end d'ultimes tractations au sommet avec Timothy Geithner, alors patron de la Réserve fédérale de New York, les principaux banquiers de la place, les patrons du Trésor et le régulateur boursier SEC.
L'annonce provoque une onde de choc sur l'ampleur de la crise financière. Le lendemain du dépôt de bilan de Lehman, AIG, numéro un mondial de l'assurance, était nationalisé afin de protéger son réseau tentaculaire de plus de 100.000 clients institutionnels dans le monde.
Des dizaines de milliards étaient injectés dans le groupe, qui engloutira au total 180 milliards de deniers publics.
Quelques jours plus tard,
les deux dernières banques d'affaires américaines, Goldman Sachs et Morgan Stanley, renonçaient à leur statut pour adopter celui de simple
holding bancaire afin de pouvoir accéder aux financements publics.
Dans la foulée, la grande banque généraliste Washington Mutual était à son tour avalée par JPMorgan Chase, qui devait émerger comme l'un des principaux gagnants de la consolidation éclair du secteur.

Ce dernier rachat a fait un grand perdant : Citigroup, qui après avoir dominé le secteur bancaire mondial pendant une décennie, va connaître des recapitalisations successives par l'Etat, lequel va aussi garantir 300 milliards de dollars de ses actifs toxiques en échange d'une majorité de contrôle de 36%.
La faillite de Lehman Brothers a aussi exposé les défauts du système de régulation et de surveillance bancaire américain, qui reste toujours lacunaire un an plus tard malgré le projet de réforme voulu par le gouvernement de Barack Obama. Et depuis Lehman, plus de cent banques américaines ont mis la clef sous la porte.

Une aubaine pour les banques d'Asie
Kenichi Watanabe n'était PDG de Nomura que depuis cinq mois quand Lehman Brothers s'effondra, lui offrant l'occasion inespérée de récupérer des pans entiers de la vénérable banque de Wall Street.
La reprise par la maison de courtage japonaise des actifs de Lehman Brothers en Asie, en Europe et au Moyen-Orient transforma Nomura en un groupe d'envergure mondiale. Elle frappa aussi les esprits au Japon, où les banques, à peine sorties d'une grave crise, étaient réputées allergiques au risque.
A quelques heures d'intervalle, la première banque japonaise Mitsubishi UFJ Financial Group annonçait l'achat d'une importante part du capital de son homologue américaine en difficulté Morgan Stanley.
Depuis, la troisième banque nippone Sumitomo Mitsui Financial Group s'est emparée de la filiale de courtage au Japon du géant américain Citigroup, concluant une série de transactions qui ont modifié l'équilibre du pouvoir dans le secteur mondial de la finance.
"L'Asie a eu de la chance de ne pas détenir beaucoup de créances toxiques du genre «subprime», et de ne pas avoir hébergé beaucoup de bulles spéculatives au moment de l'éclatement de la crise du crédit", commente Peter Tebbutt, analyste du secteur bancaire chez Fitch Ratings à Hong Kong.
N'empêche que les banques asiatiques ne sont pourtant pas sorties indemnes de la crise.

Mitsubishi UFJ a perdu plus de deux milliards d'euros lors de l'exercice 2008-2009 clos fin mars, et sa concurrente Mizuho Financial Group plus de 4,5 milliards. Plombée par l'achat pour deux milliards d'euros des activités de Lehman, Nomura a pour sa part subi une perte annuelle record de 5,55 milliards d'euros, mais est revenue dans le vert au premier trimestre 2009-2010.

vendredi 11 septembre 2009

Barack Obama commémore les attentats du 11 septembre

Il y a huit ans, le monde entier assistait en direct à l'effondrement des tours du World Trade Center, à New York. Une image qui est resté figée dans la mémoire des millions de personnes à travers le monde.
Mardi 11 septembre 2001. Quatre avions de ligne sont détournés en plein vol. Deux d’entre eux, sont projetés contre les deux tours du World Trade Center à New York. Le troisième avion s’est écrasé sur le Pentagone, siège du département de la Défense à Washington. Le quatrième avion s'écrase en campagne à Shanksville, Pennsylvanie.
Le bilan de ces actes terroristes s’élève à presque 3 000 victimes, dont plus de 300 pompiers et une cinquantaine de policiers.
Depuis cette date, les relations internationales ont été complètement redéfinies. La politique étrangère des Etats-Unis aussi. En un mot, le 11 septembre et ses séquelles resteront à jamais gravés dans nos mémoires.

Barack Obama a commémoré pour la première fois en tant que président des Etats-Unis les attentats du 11 septembre 2001. M. Obama a préféré rester à Washington pour se recueillir devant le Pentagone, cible d'une des attaques du 11 septembre 2001, rapporte la presse internationale ce vendredi 11 septembre. Le président américain s'est recueilli à 8h46 (12h36 GMT), l'heure exacte à laquelle un premier avion détourné a percuté l'une des tours du World Trade Center.
A New York, le même rituel de commémoration est observé chaque année depuis huit ans sur le site de Ground Zero où se dressaient jadis les tours jumelles du World Trade Center.
Les noms des 2 752 morts sont égrenés pendant cette cérémonie. 
Plusieurs minutes de silence sont observées, d'abord à l'heure où le premier avion s'est écrasé sur la première tour, puis lorsque le deuxième avion a frappé la deuxième, et ensuite pour marquer l'effondrement du premier puis du second gratte-ciel.

Huit ans après les attentats du 11 septembre c'est le problème de la reconstruction interminable des gratte-ciel qui est au centre de toutes les polémiques.
«Il est chaque année plus évident que les New-Yorkais sont de plus en plus exaspérés par l'échec des autorités à reconstruire Ground Zero», a déclaré à l’agence de presse AFP Barry LePater, avocat spécialiste de construction immobilière.
En effet, les autorités de la ville promettent régulièrement de reconstruire « Ground Zero », selon un projet dont la version la plus ambitieuse comprenait cinq gratte-ciel, un mémorial et un terminal de chemin de fer. Mais rien de cela n’a été fait.
« Les personnes interrogées sont convaincues que rien ne sera fait pour le 10e anniversaire », a commenté Maurice Caroll, qui dirige l'institut de sondage de l'université Quinnipiac et dont les propos sont cités par l’AFP.
Le mois dernier, la presse locale avait révélé que les retards étaient plus importants que prévu et que du projet initial de cinq tours, dont une "tour de la liberté" très emblématique, il ne resterait que deux gratte-ciel qui seraient terminés en 2036. D’autres observateurs estiment que la crise financière qui sévit depuis 2008 n’a pas aidé les autorités à accélérer le rythme.

Al-Qaïda, constitue-t-elle toujours une menace pour les Etats-Unis ? Certes, ce réseau terroriste a été affaibli, mais il reste tout de même un ennemi tenace, capable de frapper, affirment les responsables américains. « Al-Qaïda est toujours très capable de s’attaquer aux Etats-Unis et très concentré sur cet objectif », assure le chef d’Etat major américain Michael Mullen, interrogé par l’AFP.
Certains spécialistes pensent que malgré le changement d’administration à Washington, la guerre lancée par George Bush reste parmi les priorités de Barack Obama. Le président américain a déclaré que le but de la guerre en Afghanistan était « de désorganiser, démanteler et vaincre Al-Qaïda » réfugié au Pakistan voisin.
Il faut dire que cette guerre menée par les Etats-Unis contre le terrorisme a nettement contribué au déclin de l'organisation d'Oussama ben Laden. D’ailleurs, depuis les attentats à Londres en juillet 2005, le groupe terroriste n'a pas perpétré de nouvelles attaques en Occident. Un déclin qui fait douter certains experts de la réalité de la menace.
«Vingt-et-un ans après sa fondation, Al-Qaïda est sur la défensive, voire à bout de souffle. Elle avait trouvé à se relancer à la faveur de l'invasion américaine de l'Irak mais sa branche locale a perdu pied (...) à partir de 2006-2007», déclare à l'AFP Jean-Pierre Filiu, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris. Une analyse complètement réfutée par les services de renseignement américains. « Al-Qaïda est sous forte pression en ce moment. Mais ne nous trompons pas: elle représente toujours une sérieuse menace pour les Etats-Unis et nos alliés», assure un responsable américain de la lutte antiterroriste.
Bref, huit ans après les attentats du 11 septembre, l’ombre d’Oussama Ben Laden plane toujours sur les Etats-Unis.
Source: www.lavieeco.com

jeudi 10 septembre 2009

Banquiers et assureurs européens veulent retrouver leur "indépendance"

Pour être moins surveillées et pouvoir enfin payer des dividendes à leurs actionnaires, les banques européennes suivent la trace de leurs homologues américains et se hâtent de rembourser les aides gouvernementales.
Les banques et assureurs veulent se défaire des aides étatiques pour "faire face à moins de restrictions sur la distribution de bonus et pour que les journaux arrêtent de mettre à leur une la moindre des actions des grands patrons", argumente Irfan Younus, un analyste à NCB Stockbrokers cité par le Wall Street Journal.

Première illustration aux Pays-Bas ou le gouvernement a dépensé 80 milliards d'euros pour son secteur financier, via des participations et des prêts. La volonté de plafonner les bonus a fait réagir les patrons au quart de tour... L'assureur Aegon a réussi à récolter 1 milliard d'euros de capital pour réduire d'un tiers sa dette envers le gouvernement néerlandais. Ce qui va lui permettre d'économiser 370 millions d'euros d'intérêts. De son côté, ING projette de vendre 8 milliards d'euros d'actifs dès que possible pour rembourser la majeure partie des 10 milliards d'aide d'Etat reçus en octobre 2008.

En Grande-Bretagne, les actionnaires de la Lloyds se retrouvent face à un dilemme. Doivent-ils demander au gouvernement de garantir 300 milliards d'euros d'actifs risqués ou, à la place, essayer de récolter de nouveaux capitaux? La banque a déjà remboursé quelque 2,6 milliards d'euros sur une injection de capital totale de 19 milliards par le gouvernement. Lloyds a ainsi économisé 548 milliards d'euros en intérêts annuels et s'en est servi pour payer les dividendes des actionnaires.
En Suisse, la banque UBS a déjà remboursé la totalité de ce qu'elle devait au gouvernement suisse. Permettant à l'Etat d'engranger une plus-value de près de 800 millions d'euros.
En Allemagne, le patron de la Commerzbank Martin Blessing a annoncé que la banque allemande ne demanderait plus de garanties gouvernementales sur les obligations qui seront émises prochainement.
Source: www.lexpansion.com

mercredi 9 septembre 2009

Les traders se rebiffent

Un peu sonnés par la crise, les stars de la finance se réveillent. Ils en ont marre de jouer les boucs émissaires, et vont même parfois en justice pour réclamer le paiement de leurs bonus. Et tant pis pour le politiquement correct.
Voilà une cause difficile à défendre auprès de l'opinion publique. Mais les traders s'en fichent. A la City, soixante-douze d'entre eux viennent de porter plainte contre la Dresdner Kleinwort et la Commerzbank pour des bonus impayés. Leurs avocats défendent le caractère contractuel de ce type de rémunération. Au total, quelques 40 millions d'euros, promis en 2008 par Allianz, l'ancien propriétaire de la Dresdner Kleinwort, qui a revendu la banque à Commerzbank. Quatre traders ont déjà gagné un procés semblable le mois dernier, et ils seront de plus en plus nombreux à tenter leur chance. Dans les semaines qui arrivent, on s'attend à ce que 25 à 30 anciens employés de la Dresdner Bank, licenciés, déposent des plaintes similaires. Bref, les traders ne sont pas décidés à se laisser faire. Et ce d'autant moins qu'ils se considèrent comme les boucs émissaires de la crise. Matthieu Guiliani, un manager parisien cité par leWall Street Journal explique ainsi que "la petite quantité de traders qui gagnent des hauts salaires - et ils sont moins de 50 en France - ne peut raisonnablement pas porter l'entière responsabilité de la crise".

Pour eux, l'opinion se trompe de cible en s'attaquant aux traders. Les patrons des plus grandes banques internationales rassemblés cette semaine à Frankfort s'offusquent d'une étude selon laquelle 81% des Allemands pensent qu'aucune leçon n'a été tirée de la crise bancaire. Et Josef Ackerman, patron de la Deutsche Bank, d'expliquer que "la performance des banques n'est nullement corrélée à la quantité de bonus qu'elle distribue". Il affirme qu' une bonne gestion du risque et des liquidités est beaucoup plus important pour éviter les excès du système financier. Bref, la crise, c'est les autres, au premier rang desquels les pouvoirs publics et les banques centrales.

"C'est la faiblesse des taux d'intérêt pratiqués sur les marchés interbancaires qui est à l'origine du crédit crunch, pas les bonus des traders", déclare ainsi à l'International Herald Tribune Luc Sitbon, un trader qui a vécu à Londres pendant 13 ans. Des taux d'intérêt trop bas, surtout en Grande Bretagne, aux Etats Unis, en Espagne et en Irlande, auraient ainsi incité la majorité des acteurs économiques à s'endetter plus et à dépenser plus. Et les Etats se sont eux aussi endettés massivement. L'investissement déraisonné des assureurs et des fonds de pension dans des actifs très risqués s'expliquerait lui aussi par la quasi-gratuité de l'argent sur les marchés financiers.

Du coup, certains cèdent à une sorte de théorie du complot. Urs Rohner, chef opérationnel à Crédit Suisse, cité par le New York Times, estime ainsi que la tentative des gouvernements de réguler les bonus est "une tactique pour ne pas porter la responsabilité de la crise". Il faut dire que les Etats donnent parfois le bâton pour se faire battre. Selon le New York Times, Citigroup et RBS, qui sont maintenant presque entièrement sous tutelle publique, comptent parmi les employeurs les plus généreux sur le marché actuel. Ces banques promettent des bonus élevés pour attirer les cerveaux les plus talentueux, espérant ensuite pouvoir rembourser les aides gouvernementales au plus vite...
Source: www.lexpansion.com

mardi 8 septembre 2009

L'euro au dessus d'1,45 dollar

La monnaie européenne atteint son plus haut niveau depuis neuf mois portée par l'optimisme concernant la reprise.
L'euro, en nette hausse mardi, passait au dessus de 1,45 dollar en fin d'échanges européens, atteignant son plus haut niveau depuis neuf mois, porté par la hausse des exportations allemandes et l'optimisme des investisseurs.Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), l'euro s'affichait à 1,4495 dollar contre 1,4332 lundi vers 21H00 GMT.

L'euro a dépassé 1,45 dollar pour la première fois depuis le 18 décembre, se hissant jusqu'à 1,4531 dollar, dans un climat d'optimisme des investisseurs alors que les Bourses sont en hausse et que les opérations reprennent sur l'ensemble des marchés.

"Le dollar continue de glisser davantage face aux principales devises alors que l'appétit pour le risque continue de progresser dans la foulée des réunions du G20 ce week-end. Le risque est aussi revenu en grâce avec l'apparition de nouvelles perspectives de fusions-acquisitions", commentait James Hughes, de CMC Markets.

Les devises qui varient avec la croissance mondiale, comme l'euro, le dollar australien ou le rand sud-africain, avaient déjà profité lundi de la réunion des ministres des Finances du G20 à Londres vendredi et samedi, qui ont promis de maintenir les mesures de relance "jusqu'à ce que la reprise se soit stabilisée".

L'euro avait salué en début d'échanges européens les chiffres allemands des exportations et de l'excédent commercial. L'excédent s'est élevé à 13,9 milliards d'euros en juillet, soit près de deux milliards de plus qu'en juin. Il progresse ainsi pour le troisième mois consécutif.

Un nouveau signe que l'Allemagne, si elle a plus souffert que d'autres pays de la crise à cause de sa dépendance aux exportations, se remet plus rapidement que prévu. La première économie européenne a ainsi renoué avec un taux de croissance positif au deuxième trimestre 2009, à la surprise générale.

"La Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (Cnuced) a produit un rapport appelant à une réduction du rôle de valeur-refuge du dollar pour le commerce mondial (...) ce rapport ajoute à la faiblesse du billet vert pour d'autres raisons dans la mesure où cet appel vient d'une organisation officielle et alors que des économies émergentes (Chine, Brésil...) commercent déjà dans d'autres monnaies" ajoutaient les analystes de Barclays Capital
Source: www.lexpansion.com

La France intervient dans l'accord entre Google et les éditeurs américains

Le compromis trouvé par le moteur avec certains ayants-droits de livres épuisés aux Etats-Unis pour les numériser et les commercialiser constitue une atteinte au droit d'auteur, selon le ministère français de la culture.
La France veut "garantir le respect du droit d'auteur dans le cadre du contentieux qui oppose Google Books aux auteurs et éditeurs américains", affirme mardi le ministère de la Culture et de la Communication dans un communiqué.

Après avoir numérisé à partir de 2005 des millions d'ouvrages protégés par le droit d'auteur provenant des fonds d'universités américaines, Google et les détenteurs de droits d'auteurs américains sont parvenu fin 2008 à un accord qui prévoit notamment les modalités d'exploitation sur le sol américain des livres numérisés. La justice américaine doit se prononcer en octobre sur sa validité.

"Au-delà du cas particulier des auteurs et éditeurs lésés, cette affaire pose une question de principe, à laquelle la France a toujours manifesté un attachement particulier: le respect du droit d'auteur, qui garantit la rémunération des créateurs et fonde la diversité culturelle", écrit le ministère.

Une menace pour la diversité culturelle
Dans un courrier adressé le 4 septembre au tribunal américain chargé de l'affaire, la France soutient notamment que "le projet de transaction n'est conforme, ni au droit de la propriété intellectuelle, ni au droit de la concurrence et qu'il constitue une menace pour la diversité culturelle", indique le ministère.

Paris entend "veiller à ce que les termes d'une éventuelle homologation" par le juge "ne créent aucun précédent susceptible de conforter la politique du fait accompli suivie en l'occurence par Google".

Une argumentation que la France entend développer lors des auditions qui seront prochainement menées par la Commission européenne sur le sujet.

Lundi, le moteur de recherche américain a fait de premières concessions aux auteurs et éditeurs européens en annonçant que les livres publiés et toujours commercialisés en Europe ne pourront être vendus aux Etats-Unis sous leur forme électronique qu'avec "l'autorisation expresse des ayants droit".

Les éditeurs européens craignent en effet que Google ne profite de l'accord signé avec les auteurs et éditeurs américains pour mettre en vente sans leur autorisation des livres européens, sous prétexte qu'ils ne sont plus disponibles dans le commerce aux Etats-Unis.
source: www.lexpansion.com

La fusion du PC et de la téléphonie mobile s'accélère

La convergence entre l’informatique et les télécommunications continue son chemin. Cette convergence se faisait d’abord dans le sens où l’informatique allait s’incruster des affaires des télécommunications. Microsoft a été parmi les premiers à lancer sa plateforme mobile avec Windows Mobile. Depuis, tous les grands de l’informatique ont suivi tels que Apple ou encore Google aves sa récente offre Android.
Nous imaginions mal, il y a encore quelques années, les Nokia, Samsung et LG changer de focus et s’adresser au marché des PC’s, ou encore plus invraisemblable, au marché des logiciels et en particulier celui des applications. Mais la convergence et le danger qu’elle représentait à ces experts «natifs» des télécommunications, les a poussés à aller chercher leurs nouveaux concurrents sur leur propre terrain.
La récente émergence du Netbook et le succès qu’il a eu depuis mi 2008, associés à l’évolution des téléphones portables et leur ressemblance accrue au PC (en terme de fonctionnalités et non en terme de forme) permet désormais au monde du PC et à celui du téléphone portable de se rapprocher et de se consolider. En effet, ces Netbooks, ces mini-PCs à bas prix conçus surtout pour de simples taches bureautiques et pour surfer sur Internet, devraient représenter, en 2009, entre 15% et 20% des ventes totales d’ordinateurs portables, soit 25 millions d’unités à l’échelle mondiale. Cette forte et surprenante croissance des Netbooks a poussé tous les fabricants de PC à s’y mettre, et motiverait des «outsiders» à pénétrer ce marché à haute concurrence, étant son haut potentiel. La rentrée scolaire s’annonce bien orientée Netbook en Europe. A l’instar de la Fnac en France, les spécialistes ainsi que les chaines de distribution mettent en avant les Netbooks et leur prix bien attractif (299€), en avançant l’argument que ce dernier est parfaitement suffisant pour la majorité des utilisateurs de PC.
Par Jamel Gafsi
Source: www.leconomiste.com.tn

lundi 7 septembre 2009

La diplomatie financière de Nicolas Sarkozy

Toutes les places financières du monde et leur gouvernement de tutelle s’accordent à dire que la finance de marché doit être réformée pour plus de régulation, plus de transparence et surtout plus de fiabilité. Onze mois après la faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers, les marchés de capitaux se remettent à peine à re-fonctionner comme avant, les banques et autres fonds d’investissement ont cueilli les fruits de conditions de marché exceptionnelles et les hommes politiques focalisent sur de faibles signaux de rebond pour annoncer une reprise encore incertaine. Cependant, le débat sur la refonte du système débouche sur très peu de mesures concrètes. Le président français Nicolas Sarkozy a pourtant pris les devants récemment en annonçant des mesures pour contrôler les rémunérations des opérateurs de marché en France et il compte bien porter le fer sur une action au niveau mondial. La réunion du G20 à Pittsburgh le 24 et 25 Septembre sera une occasion pour essayer de rallier les autres pays à l’initiative française et la refonte du système financier sera certainement parmi les priorités de ce sommet mondial.
Par Omar Mechri
Source: www.leconomiste.com.tn

La journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein condamnée pour port «indécent» de pantalon et conduite en prison

La journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein, condamnée lundi 7 septembre pour le port d'un pantalon jugé «indécent», a été conduite en prison après avoir refusé de payer une amende de 200 dollars imposée par la justice, rapporte l’agence de presse AFP.
Loubna Ahmed al-Hussein a été condamnée lundi par la cour de Khartoum-Nord à verser une amende de 500 livres soudanaises (200 USD) à l'issue d'un procès-éclair. Le tribunal avait prévu, en cas de non paiement, de lui imposer une peine d'un mois de prison.
«Je ne vais pas payer l'amende, je préfère aller en prison», a dit Mme Hussein à l'AFP par téléphone, alors que ses avocats et ses proches tentaient de la convaincre de s'exécuter afin de lui éviter la prison.
Mme Hussein avait été arrêtée début juillet par des policiers dans un restaurant de Khartoum en même temps que 12 autres femmes pour "tenue indécente", alors qu'elle portait un pantalon large et une longue blouse.
Dix des femmes arrêtées en même temps qu'elles avaient été convoquées ensuite par la police et fouettées dix fois chacune.
Source: www.lavieeco.com

dimanche 6 septembre 2009

Stockholm convoque un sommet extraordinaire de l'UE pour préparer le G20

La Suède qui exerce la présidence tournante de l'Union européenne a appelé vendredi 4septembre à la tenue d'un sommet extraordinaire des Vingt-Sept consacré à la crise financière mondiale avant le sommet du G20 prévu les 24 et 25 septembre à Pittsburgh.
Stockholm a précisé que ce sommet extraordinaire qui aura lieu à Bruxelles le 17 septembre aura pour objectif de parvenir à une position commune pour aborder le G20 de Pittsburgh, une semaine plus tard.
Plusieurs questions importantes seront discutées au sommet du G20 prévu les 24 et 25 septembre dans la ville américaine de Pittsburgh, telles que la situation économique internationale, les compensations et bonus accordés au secteur financier ainsi que le renforcement de la supervision et la régulation des marchés financiers.
Source: www.lavieeco.com

Les violences se poursuivent au Gabon

Depuis le 3 septembre, à Port-Gentil, capitale pétrolière du Gabon, trois personnes auraient trouvé la mort, selon des sources officielles du pays. L'AFP a, pour sa part, fait état d'au moins deux morts. D’après cette agence de presse, des centaines de personnes ont déjà quitté Port-Gentil qui est le théâtre d'émeutes, pillages et d'incendies depuis l'annonce, le 3 septembre, de l'élection d'Ali Bongo à la présidence de la République.