jeudi 29 juillet 2010

Eric Woerth rejette tout en bloc

Entendu pendant près de huit heures par la brigade financière, le ministre du Travail a récusé les accusations de conflit d'intérêt et de financement politique illégal.
Eric Woerth, lors de son audition par les policiers dans l'enquête sur l'affaire Bettencourt a nié jeudi les accusations de conflit d'intérêts et de financement politique illégal, a déclaré son avocat, Me Jean-Yves Leborgne, estimant que le ministre était désormais "en dehors de la polémique".
M. Woerth "a aucun moment n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée par M. de Maistre", a dit l'avocat s'adressant à la presse. Il a ajouté: "Il a admis avoir évoqué avec M. de Maistre, au cours d'une conversation banale, la profession de son épouse, étant donné les formations à peu près semblables de l'un et de l'autre. Cela se passait à un moment où il n'était pas ministre".
"En ce qui concerne le financement politique il a, avec une vigueur et une énergie particulière, nié avoir reçu un quelconque financement politique qui eut été non conforme à la loi", a dit l'avocat. "C'est dans les termes de la loi et en fonction de ce que les règles de la République permettent que des financements ont été recueillis. Toutes autres allégations ne sont que des mensonges et des fantasmes", a ajouté Me Leborgne.
"Je compte sur vous (les médias ndlr) pour que ces illusions, ces allégations, ces mensonges qui ont nourri une chronique pendant trop longtemps, aient un terme et je pense que la justice dira, dans un avenir que j'espère le plus proche possible, que les explications d'Eric Woerth le mettent complètement en dehors de la polémique que nous connaissons". "Il a nié avoir reçu d'autre financement que ceux que la loi autorise", a insisté l'avocat.
Selon lui, "si l'audition a duré ce temps-là, c'est parce qu'Eric Woerth voulait donner toutes les explications, il a dit depuis longtemps qu'il était impatient d'être entendu, il a subi les romans, les allégations, les soupçons qui l'ont concerné pendant un certain temps. C'était pour lui l'occasion d'y mettre un terme", a-t-il fait valoir. "Aucune perquisition n'a eu lieu aujourd'hui", a dit en outre l'avocat.
Source: www.lexpansion.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire