lundi 11 avril 2011

Dans un nouveau rapport, le CIHRS met au jour les racines des troubles dans le monde arabe

Tandis que les changements continuent de balayer le Moyen-Orient, que les citoyens veulent la démocratie et des garanties pour leurs droits fondamentaux de la personne, on doit se demander : comment en est-on arrivé là ? L’Institut du Caire pour les études sur les droits de la personne (Cairo Institute for Human Rights Studies, CIHRS) recherche la réponse à cette question dans « Roots of Unrest » (Les racines des soulèvements), son troisième rapport annuel sur le monde arabe.
« Roots of Unrest » constate quelques similarités frappantes entre les pays qui sont actuellement le théâtre de révolutions populaires. Entre autres similarités : la détérioration à grande échelle des droits de la personne, même dans des pays censément « stables », et l’absence de volonté politique d’améliorer la situation des droits de la personne; des lois souvent utilisées pour discipliner et harceler les opposants, notamment les lois d’urgence et sur le contre-terrorisme; l’impunité généralisée, souvent perpétuée par les autorités; enfin, la censure des médias, surtout sur les questions liées à la famille royale ou à l’islam.
Pays par pays, « Roots of Unrest » décrit en détail « l’accumulation journalière des souffrances et des doléances des populations, qui les ont conduites au point de rupture dans leur face à face avec leurs régimes, autant ceux qui sont déjà tombés que ceux qui attendent leur tour ».
Source: Communiqué de l'IEX

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire