dimanche 16 mars 2014

Déclaration du Conseil de l’Atlantique Nord sur la situation en Ukraine

03 mars 2014

Conseil de l’Atlantique Nord
Bruxelles, Belgique
Le 2 mars 2014

Déclaration du Conseil de l’Atlantique Nord sur la situation en Ukraine

Le Conseil de l’Atlantique Nord condamne l’escalade militaire provoquée par la Fédération de Russie en Crimée et exprime sa grave préoccupation face à l’autorisation donnée par le Parlement russe d’utiliser les forces armées de la Fédération de Russie sur le territoire de l’Ukraine.

L’action militaire menée par les forces de la Fédération de Russie contre l’Ukraine est une violation du droit international et contrevient aux principes du Conseil OTAN-Russie et du Partenariat pour la paix. La Russie est tenue de respecter les obligations lui incombant en vertu de la Charte des Nations Unies ainsi que l’esprit et les principes de l’OSCE, sur lesquels reposent la paix et la stabilité en Europe. Nous enjoignons la Russie à désamorcer les tensions.

Nous prions instamment la Fédération de Russie d’honorer ses obligations internationales, notamment celles qui sont énoncées dans le Mémorandum de Budapest de 1994, dans le Traité d’amitié et de coopération signé entre la Russie et l’Ukraine en 1997 et dans le cadre légal régissant la présence de la flotte russe de la mer Noire, de rappeler ses forces dans ses bases et de s’abstenir de toute ingérence ailleurs en Ukraine. Nous exhortons les deux parties à rechercher sans délai une solution pacifique à la crise par un dialogue bilatéral, facilité, le cas échéant, par la communauté internationale, et par l’envoi d’observateurs internationaux sous les auspices du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies ou de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

L’Ukraine est un pays partenaire précieux pour l’OTAN et un membre fondateur du Partenariat pour la paix. Les Alliés continueront d’appuyer sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale ainsi que le droit de la population ukrainienne de déterminer son propre avenir, sans ingérence extérieure.

Nous soulignons l'importance d'un processus politique sans exclusive, qui repose sur des valeurs démocratiques, sur le respect des droits de l’homme et des minorités et sur l'état de droit, et qui permette de répondre aux aspirations démocratiques de l'ensemble de la population ukrainienne.

À la demande de l’Ukraine, nous nous sommes réunis aujourd’hui pour des consultations dans le cadre de la Commission OTAN-Ukraine. Nous comptons engager un dialogue avec la Russie dans le cadre du Conseil OTAN-Russie.
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Fiche documentaire sur le Rapport du département d'État sur les pratiques des pays en matière de droits de l'homme en 2013

03 mars 2014

Département d'État des États-Unis
Bureau de la porte-parole
27 février 2014

Fiche documentaire

Rapport 2013 sur les droits de l'homme dans le monde

Le 27 février 2014, le secrétaire d'État John Kerry a soumis à la considération du Congrès le Rapport 2013 sur les pratiques des pays en matière de droits de l'homme (généralement connu sous le nom de Rapport sur les droits de l'homme). Ce rapport, maintenant à sa 38ème année, est disponible sur les sites State.gov et HumanRights.gov. Exigé par le Congrès, le rapport sur les droits de l'homme permet d'éclairer la politique du gouvernement des États-Unis et son aide à l'étranger. Ce rapport sert également de référence à d'autres gouvernements, aux institutions internationales, aux organisations non gouvernementales, aux spécialistes, aux citoyens intéressés et aux journalistes.

Faits saillants en matière de droits de l'homme dans le monde

Nous récapitulons ci-après certains des évènements les plus notables survenus en 2013 :

Répression accrue de la société civile et des libertés d'association et d'assemblée

Des gouvernements dans toutes les régions du monde ont continué à étouffer la société civile et à restreindre les droits universels des citoyens à la liberté d'assemblée et d'association. Les autorités dans ces pays ont eu de plus en plus recours à la législation pour bâillonner les dissidents politiques et ont fait usage d'une force excessive pour réprimer la société civile et les manifestations.

Restrictions de la liberté d'expression et de la liberté de la presse

Des gouvernements à travers le monde ont continué de restreindre la liberté d'expression et la liberté de la presse afin de contrôler rigoureusement ou d'éliminer les critiques et l'opposition politiques. Ils ont notamment empêché les journalistes de couvrir des sujets jugés sensibles d'un point de vue politique en les mettant sous le coup de lourdes contraintes, y compris l'obligation d'obtenir l'autorisation du gouvernement avant de rencontrer des organisations internationales ou des représentants, et l'octroi limité de visas pour les journalistes étrangers. Certains gouvernements ont également eu recours au harcèlement et à l'intimidation physique des journalistes pour faire régner un climat de peur et d'autocensure à la fois en ligne et hors ligne. Les autorités ont encore renforcé la censure qui pesait sur les médias en fermant des journaux et des chaînes de télévision indépendants. Les responsables de ces gouvernements ont également détenu ou arrêté des militants ou des journalistes sous de fausses accusations afin de faire taire les critiques à l'encontre du gouvernement et d'entraver les manifestations pacifiques. Certains manifestants ont même payé de leur vie pour le simple fait d'avoir exprimé leur désaccord.

Lacunes en matière de reddition de comptes concernant les violations perpétrées par des forces de sécurité

Dans trop d’endroits, les forces de sécurité gouvernementales ont bafoué les droits de l'homme en toute impunité et n'ont pas protégé leurs citoyens. Les forces militaires et de sécurité de nombreux pays ont procédé à des arrestations illégales et à des exécutions extrajudiciaires et ont commis des violences basées sur le genre, des viols, des tortures et des enlèvements tout au long de l'année 2013. Les institutions en charge de la justice, faibles, voire inexistantes, n'ont pas tenu les forces de sécurité responsables de leurs violations des droits de l’homme et n'ont bien souvent pas respecté le droit à un procès équitable et en bonne et due forme.

Manque de protection efficace des droits du travail

Des conditions de travail dangereuses pour la santé et la sécurité des travailleurs ont persisté, certaines personnes – souvent des travailleurs migrants – ayant dû travailler contre leur gré. Des travailleurs qui ont cherché à se syndiquer et à faire jouer le processus de négociation collective pour que les droits du travail soient mieux protégés ont souvent été entravés par l'incapacité ou la réticence des gouvernements à faire respecter les protections au travail, ainsi qu'en raison de l'ingérence du gouvernement dans leurs activités et des violences et des menaces à l'encontre des dirigeants syndicaux. Néanmoins, 2013 a vu l'entrée en vigueur de la Convention 189 de l'Organisation internationale du travail (OIT) qui établit des protections pour les droits fondamentaux des travailleurs, et plusieurs pays se sont employés à faire voter des lois de protection des travailleurs domestiques.

Marginalisation continue des groupes vulnérables

En 2013, la marginalisation des membres de minorités religieuses et ethniques, des femmes et des enfants, des lesbiennes, homosexuels, bisexuels et transsexuels (LGBT), des personnes handicapées ainsi que d'autres personnes vulnérables, a continué. Dans certains pays, ces groupes ont fait l’objet de politiques répressives, de l'intolérance de la société, de lois discriminatoires et de la privation de leurs droits. De surcroît, dans trop de cas, les autorités n'ont pas poursuivi en justice les auteurs de ces crimes. Les organisations confessionnelles et les organisations religieuses et ethniques ont été en butte à une violence et une intolérance croissantes. Elles se sont également heurtées à des menaces et à des restrictions de leurs croyances et de leurs pratiques religieuses. Des femmes et des filles à travers toutes les régions ont souffert de discriminations sociétales endémiques. En outre, la violence basée sur le genre a connu une escalade. Les droits des personnes LGBT ont été de plus en plus menacés, dans la mesure où les restrictions sur la liberté d'association et d'assemblée de la communauté LGBT et de nouvelles lois pénalisant les relations homosexuelles entre personnes consentantes ont déclenché une vague de violences et d'intimidation à l'encontre de cette communauté. Enfin, dans de nombreux pays, les personnes en situation de handicap ont continué de pâtir d'un manque d'accès à un enseignement inclusif de qualité, d’infrastructures inaccessibles et de la faiblesse des protections contre les discriminations.
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vendredi 14 mars 2014

Le pouvoir aux femmes

Susan Dabaja, avocate libano-américaine et mère de trois enfants, n'avait brigué un poste électif. Néanmoins, elle voulait attirer davantage d'emplois et de services publics de qualité à Dearborn, la ville de l’État du Michigan où elle habite. C'est pourquoi elle déposa sa candidature aux élections municipales, sans savoir si elle remporterait l'un des sept sièges et deviendrait ainsi la seule femme élue au conseil municipal.

Non seulement elle y est parvenue, mais ayant obtenu plus de voix que tous les autres candidats, elle est devenue la première présidente arabo-américaine du conseil municipal de Dearborn.

Mme Dabaja, dont les parents ont quitté le Liban à la fin des années 1970, estime devoir son succès à trois éléments clés : une campagne menée à l'ancienne, en faisant du porte-à-porte, un mari qui la soutenait et le travail inlassable de sa directrice de campagne, Mallak Beydoun, également d’origine libanaise. « Parmi les autres volontaires qui ont participé à mon projet, on retrouve une majorité de femmes et c’était formidable de voir ces femmes âgées de 30, 40 et 50 ans, qui ont émigré du Liban, être enchantées de participer au processus démocratique aux États-Unis », s'enthousiasme Mme Dabaja.

L'élection de Mme Dabaja figure parmi les nombreuses premières réalisées par les femmes dans la vie politique aux États-Unis. Les femmes disposent du nombre record de 20 sièges sur 100 au Sénat des États-Unis, ainsi que de 78 sièges sur 435 à la Chambre des représentants. Elles occupent également 2.000 autres postes électifs en qualité de gouverneures, législatrices et maires au niveau de différents États et municipalités du pays.

Exploiter le vote des femmes

Dès le XIXe siècle, des Américaines étaient en mesure de voter dans certains États du pays mais ce n’est qu’en 1920 que ce droit fut garanti à l’ensemble de leurs consœurs par un amendement à la Constitution des États-Unis.

Les électrices ont une influence majeure sur l’issue d’un vote, qu’il s’agisse de candidats hommes ou femmes. D'après Debbie Walsh, directrice du Centre sur les femmes américaines et la politique de l'université Rutgers à New Brunswick, dans le New Jersey, les femmes ne votent pas obligatoirement pour les mêmes candidats. Cependant, les candidats se soucient des divers centres d'intérêt des électrices. La raison pour cela : les femmes ont été plus nombreuses que les hommes à voter à chaque élection présidentielle depuis 1964.

Équilibrer la politique et le genre

Aujourd’hui, les deux principaux partis politiques essaient encore d’accroître le nombre de femmes occupant des postes électifs. Le problème, ce n'est pas que les électeurs ne votent pas pour les femmes ; c'est qu'il faut convaincre bon nombre de femmes compétentes qu'elles le sont et peuvent exercer un mandat, selon Marcy Stech de la Liste EMILY, une organisation qui recrute des femmes démocrates et les aide à briguer des postes électifs. (EMILY est le sigle de "early money is like yeast" : de l'argent au début [de la campagne], c'est comme de la levure, un truisme couramment utilisé en parlant des collectes de fonds des candidats politiques.) « Nous avons constaté que lorsque les femmes se présentent, elles gagnent. Mais il faut les solliciter. » Elles ont également besoin d’être rassurées sur leur aptitude à concilier vie politique et vie de famille.

La députée Debbie Wasserman Schultz de l’État de Floride, qui est également la première femme à diriger le Comité national du parti démocrate, se décrit comme « une mère conseillère en recrutement », et explique ce qu'il faut pour lancer une campagne et être candidate. « Les femmes doivent s'assurer du soutien de leur partenaire ou de leur époux. Elles doivent également résoudre un double problème : comment vais-je faire en sorte que mes enfants aient tout ce dont ils ont besoin ? Et qui va se charger du covoiturage pour les conduire à leurs diverses activités ? », a-t-elle affirmé, étant mère de trois enfants. « Ce sont des questions sur lesquelles les femmes doivent se pencher avant de se porter candidate. »

Les républicains ont également leur propre programme. Il s'intitule Project GROW et vise à recruter davantage de femmes pour briguer une fonction élue. Outre l'aide apportée aux candidates potentielles sur les rouages d'une campagne (dont le financement), Project GROW (sigle anglais de Growing Republican Opportunities for Women - accroître les possibilités pour les femmes au sein du parti républicain) offre du mentorat aux nouvelles candidates, a indiqué Andrea Bozek, porte-parole du comité républicain national du Congrès.

Dans une élection, être femme peut devenir un véritable avantage, selon Rae Chornenky, présidente de la Fédération nationale des femmes républicaines. « On ne cesse de nous dire que les femmes sont plus aptes à répondre aux besoins des citoyens ».

L'élection d'une femme peut avoir une grande incidence sur la plus jeune génération. Après la victoire de sa mère, Noel, la fille âgée de 10 ans de Mme Dabaja, a demandé à Mme Beydound'être sa propre directrice de campagne.

Plus tard, Noel a l'intention de briguer un poste au conseil municipal.

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[Comment] faire campagne

Récolter des fonds : Mme Wasserman Schultz recommande aux femmes de faire appel aux invités de leur mariage, pour commencer.

Constituer une équipe : les candidates ont besoin d'un directeur de campagne et des volontaires pour appeler les électeurs et faire du porte à porte.

Expliquer : la candidate doit créer une plateforme où elle explique ses points de vue et ses idées.

Envoyer des brochures : utilisez l'argent récolté par l'équipe pour créer des brochures de campagne et faire de la publicité.

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Les femmes en politique au fil du temps

Le suffrage des femmes était, au départ, un mouvement de lutte contre l'esclavage, avec Elizabeth Cady Stanton et Susan B. Anthony jouant un rôle de chef de file. Les femmes ont obtenu le droit de vote en 1920.

Jeannette Rankin fut la première femme élue au Congrès. Cette députée du Montana avait déclaré après sa victoire en 1916 : « Je suis peut-être la première femme à devenir membre du Congrès, mais je ne serai pas la dernière. »

Frances Perkins, ministre du Travail sous le président Franklin Delano Roosevelt, fut la première femme à servir au sein d'un Cabinet ministériel du gouvernement fédéral. Elle joua un rôle crucial dans l'élaboration des lois sur le New Deal [Plan national de redressement économique], y compris dans l'élaboration des lois sur le salaire minimum.

Shirley Chisholm fut la première candidate noire d'un grand parti à une élection présidentielle, en 1972. « Mon plus grand avantage politique, que les professionnels de la politique redoutent, c’est ma bouche d’où sortent tous types de propos plus souvent évitées pour des motifs électoralistes », a-t-elle affirmé.

Margaret Chase Smith, républicaine du Maine qui fut la première femme à avoir servi aux Chambres du Congrès, a été rendue célèbre par son discours « Déclaration de Conscience » contre les attaques ad hominem du sénateur Joe McCarthy.

Geraldine Ferraro a été la première femme candidate à la vice-présidence pour un grand parti. « Si nous pouvons le faire, nous pouvons tout faire », a-t-elle déclaré lors de la convention nationale du parti démocrate à San Francisco en 1984.

Sarah Palin a été la première républicaine à être désignée comme candidate à la vice-présidence en 2008. Mme Palin, originaire de l'Alaska, se décrit comme une « mère accompagnant ses enfants au hockey ». Elle sait chasser et dépecer un élan.

Hillary Rodham Clinton, ancienne première dame, elle s’est lancée ensuite dans la politique mais a perdu la course à la nomination présidentielle malgré les 18 millions de voix obtenues. En 2008, elle a déclaré que « le plafond de verre » qui empêche les femmes d'exercer des fonctions plus prestigieuses présente aujourd'hui « environ 18 millions de failles ».

Par Susan Milligan | Collaboratrice | 12 mars 2014
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dimanche 2 mars 2014

La reconnaissance du mariage au niveau fédéral étendue aux couples de même sexe

Washington — Le 8 février, Eric Holder, l’Attorney General des États-Unis (ministre de la Justice), a annoncé que les couples homosexuels mariés bénéficieront désormais de la reconnaissance juridique et des mêmes privilèges octroyés aux couples mariés hétérosexuels.

S'adressant aux membres d’un groupe de défense des droits des homosexuels à New York, M. Holder a déclaré qu’il transmettrait une note officielle à tous les employés du département de la Justice le 10 février afin d’énoncer la position fédérale sur tous les aspects juridiques à l’avenir.

« Dans tous les tribunaux, lors de toute procédure, et partout où un membre du département de la Justice représente les États-Unis », a précisé M. Holder, les employés dudit département « s’évertueront pour faire en sorte que les couples de même sexe mariés bénéficient des mêmes privilèges, des mêmes protections et des mêmes droits que les couples hétérosexuels mariés pour ce qui est de la loi fédérale. »

Cette annonce représente le couronnement d’une période que M. Holder a qualifiée de progrès « remarquable et auparavant inimaginable » pour les droits des lesbiennes, homosexuels, bisexuels et transgenres (LGBT). Alors que les gouvernements de nombreux États aux États-Unis ont adopté des mesures au cours des dernières années afin de reconnaître le mariage des couples LGBT, la pierre de touche des décisions fédérales est un arrêt de la Cour suprême au milieu de l’année 2013 qui a annulé une loi fédérale de 1996 interdisant la reconnaissance des mariages homosexuels.

« Grâce aux jugements rendus en ce jour – et aux efforts de cette organisation et de bien d’autres – il ne fait pas l’ombre d’un doute que ce pays a aujourd’hui atteint une nouvelle étape dans la lutte pour les droits civiques », a souligné M. Holder lors d’un dîner à New York organisé par l’organisation à but non lucratif, Human Rights Campaign (Campagne pour les droits de l’homme).

Le département de la Justice est au cœur de l’application des lois fédérales. En raison de cette autorité, l’annonce faite par M. Holder modifie la situation juridique des partenaires de même sexe à plusieurs égards du ressort du fédéral :

• Les époux de même sexe d’individus accusés d’un crime ne peuvent être contraints de témoigner contre leurs partenaires, un privilège matrimonial attribué de longue date aux couples hétérosexuels.

• Les couples homosexuels seront en mesure de déclarer faillite conjointement, permettant de préserver certains actifs et certaines dettes des procédures de faillite.

• Les détenus des prisons fédérales, mariés à une personne de même sexe, se verront octroyer les mêmes droits que les couples traditionnels concernant les visites et les contacts avec leurs conjoints.

• Dans le cadre de certains programmes fédéraux d'allocations, les couples homosexuels et hétérosexuels seront mis sur un même pied d'égalité, notamment concernant les allocations attribuées aux survivants d'agents de la sécurité publique tués dans l'exercice de leur fonction.

Le gouvernement Obama s'est attelé à étendre les droits civiques des citoyens LGBT dès sa première année en fonction. La Loi sur la prévention des crimes de haine a été adoptée en 2009 à la suite d'attaques brutales à l'encontre d'homosexuels, agressés en raison de leur orientation sexuelle. En 2010, le gouvernement Obama a abrogé une politique du département de la Défense qui obligeait les membres homosexuels des forces armées à cacher leur orientation sexuelle sous peine d'être démis de leurs fonctions.

Plus récemment, le département de la Justice a annoncé que les lois fédérales sur les impôts et l'immigration devaient traiter les couples homosexuels mariés de la même manière que les couples hétérosexuels mariés. Les employés du gouvernement des États-Unis se sont également vus assurer que leurs partenaires homosexuels auront droit aux mêmes protections et aux mêmes avantages que les époux hétérosexuels.

L'expansion considérable des droits LGBT place les États-Unis dans une position historique, comme naguère lors d'une période préalable au mouvement des droits civiques, a fait observer M. Holder.

« Tout comme pour le mouvement des droits civiques des années 1960, les enjeux de la lutte de cette génération pour l'égalité des LGBT ne pourraient être plus élevés, a souligné M. Holder. À l'époque, comme aujourd'hui, l'enjeu n'était rien de moins que l'attachement fondateur de notre pays à la notion de protection égale en vertu de la loi. »

Alors que le gouvernement adopte cette série de mesures au niveau fédéral, les droits LGBT progressent rapidement au niveau des États. L'organisation de défense des droits Freedom to Marry (Liberté en mariage) a révélé que 17 États et la ville de Washington avaient octroyé aux couples homosexuels les avantages d'un mariage reconnu juridiquement. Plusieurs autres États ont élargi la reconnaissance juridique des partenariats civils.
Par Charlene Porter | Rédactrice | 14 février 2014
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vendredi 21 février 2014

Kerry reconnaît la Constitution «modèle» de la Tunisie lors d’une visite spéciale

Lors de sa cinquième tournée en Asie en sa qualité de secrétaire d'État, M. John Kerry a saisi l'occasion pour s'arrêter et rendre une visite impromptue en Tunisie, le 18 février, afin de reconnaître les progrès difficiles mais constants vers une gouvernance démocratique réalisés par ce pays. John Kerry (en photo ci-dessus) a rencontré le président tunisien Mohamed Moncef Marzouki à Tunis.

Le 26 janvier, une nouvelle Constitution a été approuvée à une écrasante majorité par l'Assemblée nationale constituante tunisienne, une constitution « fondée sur les principes démocratiques : l'égalité, la liberté, la sécurité, les débouchés économiques et le principe de l’État de droit », a déclaré John Kerry. La constitution garantit la liberté de religion et reconnaît les droits des femmes et des minorités.

« C'est une constitution qui peut servir de modèle à d'autres pays, dans la région et dans le monde », a-t-il ajouté.

La révolution de jasmin tunisienne - en référence à une fleur caractéristique de Tunisie - du début de l'année 2011 a été le premier des nombreux soulèvements populaires qui se sont répandus parmi les pays arabes, un phénomène communément désigné sous le nom de Printemps arabe.

M. Kerry a souligné que l'élaboration de la Constitution tunisienne « n'a pas été un processus facile. Elle a donné lieu à de très nombreux débats, discussions et désaccords. Mais ce sont précisément ces éléments qui sont essentiels à la démocratie. »

S’exprimant lors d'une conférence de presse organisée à Tunis, M. Kerry a annoncé le lancement d'un Dialogue stratégique entre les États-Unis et la Tunisie. Les discussions, qui auront comme thème central le renforcement de la sécurité et des relations économiques, débuteront lors de la visite du premier ministre Mehdi Jomaa à Washington, plus tard cette année.

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jeudi 13 février 2014

Barack Obama et le président français François Hollande lors de la cérémonie d’accueil à la Maison-Blanche

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 11 février 2014

Pelouse sud

Propos du président Barack Obama et du président de la République française, François Hollande, lors de la cérémonie d’accueil à la Maison-Blanche

Le président Obama : Bonjour tout le monde. Bonjour [en français] ! Cela représente à peu près toute l’étendue de mes connaissances en français. (Rires.) Il y a peu d’endroits au monde qui réchauffent le cœur autant que Paris au printemps. Ce matin, nous allons faire de notre mieux avec Washington en hiver. (Rires.)

La France est le plus ancien allié des États-Unis et, au cours des dernières années, nous avons renforcé notre alliance. Aujourd’hui, au nom du peuple américain, au nom de Michelle et en mon nom propre, nous avons le grand honneur d’accueillir mon ami, le président Hollande et sa délégation pour sa première visite d’État aux États-Unis – en fait, la première par un président français depuis près de vingt ans. (Applaudissements.)

Hier, à Monticello, nous avons mené une réflexion sur les valeurs que nous partageons – les idéaux qui sont au cœur de notre alliance. Ici, sur un fond de rouge, blanc, bleu, et de bleu, blanc, rouge, nous réitérons notre attachement envers « la vie, la liberté et la quête du bonheur » et la « liberté, égalité et fraternité ». [Dernière devise dite en français] (Rires et applaudissements.)

Pendant plus de deux siècles, non avons non seulement proclamé nos idéaux, mais nos citoyens ont versé de leur sang pour les préserver, depuis un champ de bataille à Yorktown aux plages de Normandie et jusqu’aux montagnes d’Afghanistan. Et aujourd’hui, nous sommes honorés d’être rejoints par deux hommes extraordinaires qui étaient présents lors de ces journées historiques, il y a 70 ans. Je voudrais les inviter à se lever, de fiers vétérans du D-Day, le Jour J. (Applaudissements.)

Il ne s’agit pas d’une exagération que de dire que nous sommes ici chacun grâce à l’autre. Nous devons chacun notre liberté à l’autre. Bien sûr, nous Américains, nous devons remercier nos amis français pour tant d’autres choses – cette ville, qui est notre capitale et dont les plans ont été dessinés par L’Enfant ; notre Statue de la Liberté, un don de la France ; et une chose pour laquelle les Américains sont particulièrement reconnaissants, la Nouvelle-Orléans et son quartier français. (Rires.)

Monsieur le président, à l’instar des générations qui nous ont précédés, une tâche nous attend : elle consiste non seulement à préserver notre alliance immuable, mais aussi à la rendre neuve pour notre époque contemporaine. Aucun pays à lui tout seul n’est en mesure de relever les défis du monde d’aujourd’hui ou de saisir les occasions qu’il présente. Davantage de pays doivent s’impliquer et assumer les responsabilités du leadership, et c’est cela que font la France et les États-Unis, ensemble.

À nos amis français, je vous propose que nous en fassions encore davantage ensemble, pour la sécurité de nos citoyens, pour la prospérité à laquelle ils aspirent et pour la dignité des peuples, partout dans le monde, qui désirent ce que nous avons déclaré il y a deux siècles, à savoir – ces « droits inaliénables », ces « droits sacrés de l’homme ».

M. le président Hollande, chers membres de la délégation française, nous sommes honorés de vous accueillir ici, vous qui êtes parmi nos plus grands alliés et nos amis les plus proches. Bienvenue aux États-Unis. Bienvenue, mes amis [en français]. (Applaudissements.)

Le président Hollande : M. le Président, cher Barack, chère Michelle, Mesdames et Messieurs : Il fait froid à Washington. (Rires) Vous avez raison. Mais c’est une belle journée, un grand jour pour nos amis américains. Et je vais parler français maintenant parce que je suis obligé de le faire pour mon pays. (Traduction des propos tenus en anglais)

[Le texte du président Hollande en français n’est pas disponible.]

dimanche 2 février 2014

Obama détaille des objectifs de la diplomatie américaine dans son discours sur l’état de l’Union

Dans un monde de menaces complexes, la sécurité et le leadership des États-Unis « dépendent de tous les éléments de notre puissance – y compris d’une diplomatie ferme et réglée par des principes », a déclaré le président Obama dans son discours annuel sur l’état de l’Union, le 28 janvier.

Dans un discours largement dominé par les questions de politique intérieure, le président a cependant évoqué le leadership diplomatique dont ont fait preuve les États-Unis pour empêcher que des matières nucléaires ne tombent entre de mauvaises mains, obtenir la destruction des armes chimiques de la Syrie, parvenir à des négociations sur le programme nucléaire iranien et soutenir « les Israéliens et les Palestiniens alors qu’ils prennent part à des pourparlers difficiles, mais nécessaires, en vue de mettre fin au conflit ».

S’agissant du rôle des États-Unis en Afghanistan, le président a indiqué que les soldats américains remplissaient dorénavant une fonction d’appui. « Avec nos alliés, nous terminerons notre mission dans ce pays d’ici à la fin de l’année, et la guerre la plus longue qu’ait connue l’Amérique sera enfin finie », a-t-il souligné.

Le leadership des États-Unis « n’est pas défini seulement par notre défense contre les dangers qui nous menacent ; il l’est aussi par les possibilités considérables de faire le bien et de promouvoir l’entente de par le monde – de forger une plus grande coopération, d’élargir les nouveaux marchés, de libérer les peuples de la peur et du besoin », a expliqué le président Obama.
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