jeudi 13 février 2014

Barack Obama et le président français François Hollande lors de la cérémonie d’accueil à la Maison-Blanche

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 11 février 2014

Pelouse sud

Propos du président Barack Obama et du président de la République française, François Hollande, lors de la cérémonie d’accueil à la Maison-Blanche

Le président Obama : Bonjour tout le monde. Bonjour [en français] ! Cela représente à peu près toute l’étendue de mes connaissances en français. (Rires.) Il y a peu d’endroits au monde qui réchauffent le cœur autant que Paris au printemps. Ce matin, nous allons faire de notre mieux avec Washington en hiver. (Rires.)

La France est le plus ancien allié des États-Unis et, au cours des dernières années, nous avons renforcé notre alliance. Aujourd’hui, au nom du peuple américain, au nom de Michelle et en mon nom propre, nous avons le grand honneur d’accueillir mon ami, le président Hollande et sa délégation pour sa première visite d’État aux États-Unis – en fait, la première par un président français depuis près de vingt ans. (Applaudissements.)

Hier, à Monticello, nous avons mené une réflexion sur les valeurs que nous partageons – les idéaux qui sont au cœur de notre alliance. Ici, sur un fond de rouge, blanc, bleu, et de bleu, blanc, rouge, nous réitérons notre attachement envers « la vie, la liberté et la quête du bonheur » et la « liberté, égalité et fraternité ». [Dernière devise dite en français] (Rires et applaudissements.)

Pendant plus de deux siècles, non avons non seulement proclamé nos idéaux, mais nos citoyens ont versé de leur sang pour les préserver, depuis un champ de bataille à Yorktown aux plages de Normandie et jusqu’aux montagnes d’Afghanistan. Et aujourd’hui, nous sommes honorés d’être rejoints par deux hommes extraordinaires qui étaient présents lors de ces journées historiques, il y a 70 ans. Je voudrais les inviter à se lever, de fiers vétérans du D-Day, le Jour J. (Applaudissements.)

Il ne s’agit pas d’une exagération que de dire que nous sommes ici chacun grâce à l’autre. Nous devons chacun notre liberté à l’autre. Bien sûr, nous Américains, nous devons remercier nos amis français pour tant d’autres choses – cette ville, qui est notre capitale et dont les plans ont été dessinés par L’Enfant ; notre Statue de la Liberté, un don de la France ; et une chose pour laquelle les Américains sont particulièrement reconnaissants, la Nouvelle-Orléans et son quartier français. (Rires.)

Monsieur le président, à l’instar des générations qui nous ont précédés, une tâche nous attend : elle consiste non seulement à préserver notre alliance immuable, mais aussi à la rendre neuve pour notre époque contemporaine. Aucun pays à lui tout seul n’est en mesure de relever les défis du monde d’aujourd’hui ou de saisir les occasions qu’il présente. Davantage de pays doivent s’impliquer et assumer les responsabilités du leadership, et c’est cela que font la France et les États-Unis, ensemble.

À nos amis français, je vous propose que nous en fassions encore davantage ensemble, pour la sécurité de nos citoyens, pour la prospérité à laquelle ils aspirent et pour la dignité des peuples, partout dans le monde, qui désirent ce que nous avons déclaré il y a deux siècles, à savoir – ces « droits inaliénables », ces « droits sacrés de l’homme ».

M. le président Hollande, chers membres de la délégation française, nous sommes honorés de vous accueillir ici, vous qui êtes parmi nos plus grands alliés et nos amis les plus proches. Bienvenue aux États-Unis. Bienvenue, mes amis [en français]. (Applaudissements.)

Le président Hollande : M. le Président, cher Barack, chère Michelle, Mesdames et Messieurs : Il fait froid à Washington. (Rires) Vous avez raison. Mais c’est une belle journée, un grand jour pour nos amis américains. Et je vais parler français maintenant parce que je suis obligé de le faire pour mon pays. (Traduction des propos tenus en anglais)

[Le texte du président Hollande en français n’est pas disponible.]

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