lundi 30 novembre 2009

Gordon Brown annonce l'envoi de 500 soldats supplémentaires en Afghanistan, Obama devrait annoncer sa décision mardi 1er décembre

Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a annoncé ce lundi l'envoi de 500 soldats supplémentaires en Afghanistan.
«Toutes les conditions sont désormais réunies pour envoyer ces renforts», a dit Brown dans une déclaration devant le parlement, rapporte l’AFP.
Ces renforts portent à 10 000 le nombre total des troupes britanniques stationnées dans le sud de l'Afghanistan, y compris les forces spéciales.
Le chef du gouvernement britannique, qui a fait savoir que huit autres pays se sont engagés à envoyer des renforts, devra participer à une vidéoconférence avec le Président américain Barack Obama, consacrée à la nouvelle stratégie occidentale en Afghanistan, précise l’AFP.
Le responsable britannique a relevé que la menace terroriste posée par l'organisation Al-Qaeda "sera combattue à la source" dans les zones frontalières entre l'Afghanistan et le Pakistan.

Par ailleurs, le président américain Barack Obama a réuni dimanche soir son conseil de guerre pour examiner les options des Etats-Unis en Afghanistan avant d'annoncer sa décision mardi soir, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche lundi.
Après cette réunion qui n'avait pas été annoncée, Barack Obama a pris contact avec le président français Nicolas Sarkozy et devait faire de même plus tard avec le Premier ministre britannique Gordon Brown et le président russe Dimitri Medvedev, a précisé Robert Gibbs, cité par AP. Signalons enfin que l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord entend porter le nombre des forces afghanes de 90 000 à 134 000.
Source: www.lavieeco.com

vendredi 27 novembre 2009

Euromed - Migration: Les pays euro-méditerranéens face aux nouvelles tendances migratoires

La migration est un phénomène naturel qui a accompagné l’histoire de l’humanité. Toutefois, les nouvelles tendances que connaissent les courants migratoires posent de nouveaux défis et invitent la communauté internationale à la table du dialogue.
Dans ce cadre, le séminaire « Emigration et intégration », organisé le 11 novembre courant, par l’Association des études internationales (AEI), en coopération avec la Fondation Friedrich Ebert, fut l’occasion d’engager une réflexion sur les perspectives des deux rives et de faire valoir le rôle de l’émigration dans les sociétés maghrébines et européennes.
Le débat a porté essentiellement sur l’analyse des courants migratoires nord-sud et plus particulièrement Maghreb-Europe, mais également sur les formes d’émigration (émigration organisée, émigration estudiantine et fuite de cerveaux, émigration clandestine) et les modèles d’intégration des pays d’accueil.
Les participants à ce séminaire se sont penchés aussi sur l’émigration saharienne et ses perspectives.

« Au moment où l’on fête la chute du mur de Berlin, un mur idéologique, nous constatons l’établissement de murs pour bloquer la circulation des personnes : A l’heure de la mondialisation, de l’ouverture des marchés sud-méditerranéens, la circulation des hommes ne fait pas partie de l’ordre du jour. Ces murs virtuels – le mur de Berlin s’étant déplacé vers la Méditerranée - sont effectifs, donc réels ».
Cet exemple de la schizophrénie humaine a été révélé par M. Khalifa Chater, président de l’AEI, qui s’exprimait au sujet du verrouillage des frontières opéré par les pays européens.
Il a, à ce propos, mis l’accent sur la différence d’approche entre le Nord et le Sud (identification du « mur » par le sud et discours sécuritaire du nord), invitant les participants à cette rencontre, à réfléchir aux moyens susceptibles de rapprocher les points de vue sur la question.
M. Khalifa Chater a, par ailleurs, évoqué la problématique d’intégration, analysant à cet effet les modèles adoptés par les pays d’accueil (assimilation, communautarisme, formes spécifiques ou choix individuels).
Il a fait remarquer également que « les immigrants sont souvent perçus comme des enclaves au-dedans de l’Occident ». Et d’ajouter : « cette perception de l’émigration, dans l’ère post-politique et post-idéologique, est souvent adoptée par des partis au pouvoir qui préfèrent, parfois par souci électoral, pêcher sur les terrains de prédilection de l’extrême-droite ».
Source: wwww.leconomiste.com.tn

jeudi 26 novembre 2009

Tunisie: Le journaliste Taoufik Ben Brik condamné, Paris réagit

La France « regrette la décision » de la justice tunisienne qui a condamné le journaliste et opposant politique, Taoufik Ben Brik, à six mois de prison ferme pour violences contre une femme.Une fois n'est pas coutume, Paris a réagi rapidement après l'annonce, ce matin, du verdict de la justice tunisienne qui condamne Taoufik Ben Brik à six mois de prison ferme pour violences contre une femme. « Nous regrettons cette décision et rappelons notre attachement à la liberté de la presse en Tunisie comme partout dans le monde », a déclaré, lors d'un point de presse régulier, le porte-parole du ministère Bernard Valero, en réponse à une question sur cette condamnation.
La seule issue honnorable, pour Reporters sans frontière, aurait été l'acquittement. L'association appelle les gouvernements étrangers à demander la libération immédiate du journaliste.
Pour de nombreuses organisations de droits de l'homme, et pour l'accusé lui-même, il s'agit d'une affaire montée de toute pièce. Personne ne connaît le visage de Rym Nasraoui, la femme d'affaire de 28 ans qui accusait le journaliste d'avoir embouti sa voiture, puis de l'avoir injuriée et frappée : elle n'a pas fait le déplacement pour le procès.
Devant les juges, Taoufik Ben Brik a affirmé avoir être « victime d'un traquenard » posé, selon lui, par la police politique en raison de ses écrits contre le régime du président Zine El Abidine Ben Ali qui a été réélu en octobre avec 89,62 % des voix. Ses avocats ont déjà annoncé leur intention de faire appel.
Source: www.rfi.fr

Dubaï fait chuter les bourses mondiales

Paris perd 3,4%, Londres 3,2%... Les Bourses font grise mine à cause des difficultés de cet petit émirat du Golfe, touché de plein fouet par la crise financière, privé de mannes pétrolières... et contraint de lever des fonds auprès de son grand frère Abou Dhabi.
Dubaï, le plus célèbre des émirats du Golfe, est au bord de la faillite. Le premier fleuron de son économie, le conglomérat Dubaï World, a demandé mercredi 25 novembre à tous ses créanciers de repousser à mai le règlement de dettes, qui s'élèvent à 59 milliards de dollars.
Cette annonce a fait l'effet d'un tsunami sur les marchés financiers. Le prix de la couverture contre un défaut de paiement de la dette souveraine de Dubaï (CDS) a bondi de 111 points de base, pour atteindre 429 points. Les agences Moody's et Standard & Poor's ont immédiatement abaissé la note financière des six principales sociétés nationales de l'émirat. Ce qui ne manquera pas d'alourdir encore le coût de la dette de Dubaï.
Dubaï World, dont la filiale Nakheel est la promotrice de la construction des célèbres îles artificielles en forme de palmiers, est le moteur de l'économie dubaïrote. L'expansion démesurée de ce conglomérat (transports, ports, immobilier, loisirs...) a été financée par un endettement massif auprès de l'émirat voisin d'Abou Dhabi et de banques internationales. Le tout sous la garantie de l'émirat de Dubaï.
La dette de Dubaï World représente l'essentiel de la dette globale de Dubaï, évaluée entre 80 milliards et 90 milliards de dollars dont 70 milliards dues par ses entreprises publiques. L'émirat est désormais le sixième Etat le moins solvable de la planète, selon l'agence Bloomberg.

Après des années de démesure, visant à faire de Dubaï la première destination mondiale du tourisme de luxe, le pays a la gueule de bois. La crise financière qui a ébranlé le monde a mis à terre cette petite nation du Golfe. Car contrairement à son grand frère Abou Dhabi, Dubaï n'a pas de ressources pétrolières significatives.
Dubaï doit essentiellement sa prospérité, qui s'est accrue en moins de dix ans, à l'immobilier, à la finance et au tourisme de luxe. Trois secteurs aujourd'hui durement touchés par la crise. Faute de liquidités, d'ambitieux projets urbanistiques pilotés par Nakheel, en particulier la tour la plus haute au monde, ont été arrêtés. Depuis l'éclatement de la bulle spéculative suite à l'assèchement des crédits, les prix de l'immobilier résidentiel, commercial et touristique ont baissé de près de 50%. Le système bancaire local est fragilisé.
Pour retrouver un peu d'air, Dubaï a annoncé cette semaine avoir levé cinq milliards de dollars au titre de son programme de 20 milliards de dollars de bons du trésor lancé en début d'année pour faire face à ses engagements financiers. Les fonds ont été apportés par deux importantes banques d'Abou Dhabi : la National Bank of Abu Dhabi et la banque islamique Al Hilal Bank. Cet apport de liquidités ne suffira cependant pas à éponger combler le fossé de dettes de Dubaï, qui représente 70% de son produit intérieur brut (PIB).
Source: wwww.lexpansion.com

lundi 16 novembre 2009

Comment nourrir un milliard d'affamés au menu du sommet de la FAO

Le sommet mondial sur la sécurité alimentaire s'ouvre ce lundi à Rome en présence du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon et de plus de 60 chefs d'Etats et de gouvernements. Les dirigeants du G8 seront les grands absents du sommet, à l'heure où le nombre de personnes souffrant de la faim ne cesse de croître.
Parmi eux, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et le Zimbabwéen Robert Mugabe désigné par ses pairs pour prendre la parole en leur nom. C'est que le Zimbabwe incarne bien la réalité du continent car il figure en bonne place parmi les 22 pays africains sur les 31 dans le monde touchés par la malnutrition.
Jacques Diouf, directeur général de la FAO, aura tout tenté pour «sensibiliser l'opinion publique». Clips vidéo décomptant les six secondes où un enfant dans le monde meurt, une grève de la faim, et pourtant cela ne semble pas avoir vraiment mobilisé.
Un peu comme s'ils ressentaient une gêne, voire une certaine honte, la plupart des dirigeants des pays riches n'ont pas fait le déplacement de Rome. Il faut rappeler qu'il y a à peine un peu plus d'un an, ils s'étaient engagés à réduire de moitié d'ici à 2015 le nombre de personnes souffrant de la faim. Depuis leur nombre n'a fait qu'augmenter passant de 850 millions à plus d'un milliard. Ce sont essentiellement les chefs d'Etat d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Latine qui ont répondu à l'invitation.

Aujourd'hui le constat de l'Organisation onusienne est sans appel : la production agricole va devoir augmenter de 70% d'ici 2050 afin de nourrir 9 milliards d'individus.Face à ce défi, toutes les pistes sont explorées y compris le secteur privé, appelé à apporter sa contribution. Et pour convaincre les entreprises à s'engager à fond dans ce combat, Jacques Diouf avance un argument économique : «une part de marché plus grande si le milliard de personnes qui souffrent de la faim devenaient des consommateurs».

Mais il est à craindre que ce rendez-vous n'apporte pas grand-chose, en dehors des traditionnelles déclarations d'intention. Plusieurs organisations non-gouvernementales dénoncent déjà le projet de déclaration finale. Car aucun nouvel engagement chiffré ne figure dans ce document d'une quarantaine d'articles, encore moins les 44 milliards de dollars annuels pour l'agriculture jugés nécessaires par la FAO. Ses auteurs se contentent seulement de demander que la promesse, faite en juillet dernier par les pays riches -dans le cadre du G8 d'Aquila- de mobiliser 20 milliards de dollars sur trois ans contre la faim.
Source: www.rfi.fr

vendredi 13 novembre 2009

AMD grille Intel avec les premières puces hybrides

L'arrivée des puces hybrides constitue un des virages technologiques les plus importants de l'histoire du semiconducteur. Et AMD sera le premier avec sa puce Fusion.
L'année 2010 s'annonce plutôt bien pour AMD. Après l'accord conclu hier avec Intel, mettant fin à tous les conflits juridiques entre les deux groupes, le deuxième fabricant mondial de microprocesseurs va pouvoir entièrement se consacrer au lancement de sa nouvelle génération de processeurs baptisée Fusion.
Ces nouvelles puces seront les premières à intégrer à la fois des petits microprocesseurs X86 (Bobcat et Bulldozer) et le puissant moteur graphique developpé par la filiale ATI.
"Avec sa nouvelle puce Core i7, Intel vient à peine de rattraper la technologie que nous avons lancée il y a 6 ans! Et je pense qu'il leur faudra autant de temps pour se mettre au niveau de nos puces Fusion. Et quand ça arrivera, nous aurons encore autre chose", affirme Dirk Meyer, le Pdg d'AMD, dans un entretien à l'Expansion.com.

Les premiers échantillons des puces Fusion sont attendus d'ici la fin de cette année. Tandis que les fabricants d'ordinateurs pourront commencer à les tester dans le courant de l'année prochaine afin de les intégrer dans leur offre de netbooks, portables et de PC dès la fin 2010.
"Il est surprenant de voir cette nouvelle technologie arriver enfin sur le marché après des années de retard. Grâce à de récentes innovations, AMD a finalement gagné le défi technologique de placer un petit coeur X86 à côté d'un énorme coeur graphique sur une même puce", explique l'analyste Jon Peddie.

De son côté, Intel n'a toujours pas sortie son moteur graphique performant(Larrabee), tandis que Nvidia se refuse toujours à entrer sur le marché des microprocesseurs X86. "AMD est aujourd'hui le seul à posséder une longue expérience dans le développement de microprocesseur et de puces graphiques performants", ajoute l'analyste.
Maintenant qu'il a officiellement renoncé à ses anciennes pratiques déloyales pour retarder son rival, Intel sera obligé de redoubler ses efforts de recherche s'il ne veut pas rater cette nouvelle transition technologique.
Source: www.lexpansion.com

mercredi 11 novembre 2009

Russie: La question de la peine de mort en débat

La Cour constitutionnelle a entamé lundi un débat concernant l'éventuel retour de la peine de mort en 2010, soutenu par une large majorité de la population. Mais elle contreviendrait aux engagements du pays vis-à-vis du Conseil de l'Europe.
Malgré ses promesses au moment d'adhérer au Conseil de l'Europe, la Russie n'a pas aboli formellement la peine de mort. Mais depuis 1996, un décret présidentiel impose un moratoire sur les exécutions. En 1999, la Cour constitutionnelle avait interdit aux tribunaux de prononcer des peines de mort, tant que le système des cours d'assises ne serait pas étendu à l'ensemble du pays.

Dernière région privée de cette institution, la Tchétchénie doit passer au jury populaire à partir du 1er janvier 2010.
La Cour suprême russe a demandé à la Cour constitutionnelle d'examiner les moyens de ne pas appliquer la peine capitale après l'expiration de ce moratoire.
Les politiques et l'opinion l'entendent autrement. Si l'on en croit les sondages, sept Russes sur dix sont en faveur d'un rétablissement de la peine capitale. Quant à la vice-présidente de la Douma, le Parlement russe, elle dit espérer que la peine de mort sera de nouveau en vigueur pour punir certains crimes, comme ceux commis contre les enfants et les personnes et, plus inhabituel, elle ajoute à cette liste les crimes économiques graves.
Le débat houleux devrait être tranché
Source: www.rfi.fr