vendredi 22 juin 2012

L'infrastructure, thème clé du 11e Forum de l'AGOA

Washington - Lorsqu'ils se réuniront à Washington les 14 et 15 juin à l'occasion du Forum 2012 de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA), les responsables américains et africains se concentreront sur les moyens d'améliorer l'infrastructure africaine, la clé qui permettra de libérer le potentiel du continent, a indiqué une économiste du département d'État.
Amy Holman, directrice chargée de la politique générale au Bureau des affaires africaines, a indiqué le 12 juin dans un point de presse sur l'AGOA que l'insuffisance des infrastructures de l'Afrique constituait un obstacle majeur aux échanges, aux investissements et à la croissance du continent.
« Nous l'avons constaté dans le cas du commerce bilatéral, a-t-elle déclaré, et, à un degré plus important encore, dans le cas du commerce intrarégional. Libérer le potentiel des échanges entre les pays africains va assurément être un facteur clé de la croissance. Nous voulons donc examiner la question de plus près et mobiliser les ressources du gouvernement américain pour voir comment nous pouvons apporter notre aide. »
Le forum rassemblera plus de 600 participants, dont de hauts responsables du gouvernement des États-Unis et de pays africains, des chefs de file du secteur privé et des représentants de la société civile. La secrétaire d'État Hillary Rodham Clinton, Ron Kirk, représentant des États-Unis pour le commerce extérieur (USTR), et le ministre des transports, Ray LaHood, participeront au forum, avec leurs homologues qui viendront de toute l'Afrique.
« Nous nous réjouissons à la perspective d'engager une discussion particulièrement robuste sur la manière de mieux promouvoir les échanges, la croissance économique, l'emploi et la création de revenus tant sur le continent qu'aux États-Unis », a indiqué Mme Holman.
Depuis plus de 12 ans, l'AGOA définit les relations commerciales entre les États-Unis et l'Afrique. Ce programme économique déterminant, conçu pour encourager les liens commerciaux et les investissements avec l'Afrique subsaharienne, accorde des préférences commerciales aux 40 pays africains admissibles sous la forme de l'abrogation de presque tous les droits de douane sur la plupart de leurs exportations vers les États-Unis. En outre, cette loi élimine d'autres barrières commerciales et douanières pour stimuler la croissance économique, encourager l'intégration économique et faciliter l'intégration de l'Afrique subsaharienne à l'économie mondiale.
L'AGOA a contribué à accélérer les échanges bilatéraux entre les États-Unis et l'Afrique subsaharienne, dont le volume a atteint plus de 716 milliards de dollars depuis 2001. Pour la seule année 2011, ils ont atteint 95 milliards de dollars, soit une augmentation de 13 milliards de dollars par rapport à 2010.
Cette initiative commerciale, à laquelle Bill Clinton a donné force de loi en la signant en 2000 quand il était président, a également aidé beaucoup de pays africains à accroître et à diversifier leurs exportations, ce qui présente des avantages pour l'économie américaine et celle des pays africains concernés.
Le forum de l'AGOA sera précédé par un programme de deux jours consacré à la société civile, les 12 et 13 juin, à Washington, et complété par un programme sur l'entrepreneuriat féminin en Afrique (AWEP), qui aura lieu du 4 au 23 juin. Le Corporate Council on Africa sera l'hôte d'une conférence sur l'infrastructure, qui se déroulera du 18 au 20 juin à Washington, tandis que la conférence commerciale États-Unis-Afrique aura lieu à Cincinnati (Ohio) les 21 et 22 juin.
MacKenzie C. Babb
Source: http://iipdigital.usembassy.gov

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