vendredi 22 juin 2012

Les investissements dans l’infrastructure accélèrent le développement économique

Les investissements dans l’infrastructure moderne jettent les bases du développement et de la croissance économiques. Construire des routes, des ponts et des lignes de transmission de l’électricité, et apporter d’autres améliorations structurelles créent de nouveaux emplois. Une fois complétés, ces projets permettent à une société d’accroître ses richesses et de relever le niveau de vie de ses citoyens.
L’infrastructure favorise la prospérité
Une infrastructure efficace sous-tend la force de l’économie américaine. La construction de canaux et du chemin de fer transcontinental au XIXe siècle et du réseau d’autoroutes au XXe siècle a donné de l’élan à la croissance et à la prospérité aux États-Unis. Plus récemment, les investissements dans les télécommunications et l’Internet ont été la plateforme de lancement de l’économie du XXIe siècle.
L’infrastructure doit être maintenue et modernisée au fur et à mesure que de nouveaux besoins et technologies voient le jour. Le Political Economy Research Institute estime que les États-Unis doivent investir au moins 87 milliards de dollars par an pour maintenir au même niveau ou améliorer l’efficacité et la productivité de leur économie. Mais le rendement des investissements dans l’infrastructure des États-Unis est considérable : chaque milliard de dollars dépensé peut créer quelque 18.000 emplois.
Les investissements dans l’infrastructure peuvent de la même manière accélérer le développement économique des pays moins développés et dans les marchés émergents. Les États qui investissent dans l’infrastructure sont plus aptes à attirer les investissements directs étrangers, à stimuler le commerce et à soutenir les entreprises locales. Leurs citoyens auront souvent accès à de meilleurs soins de santé, à des réseaux d’assainissement et à d’autres services nécessaires au bien-être, selon la Banque africaine de développement (BAD). C’est en grande partie aux investissements faits dans l’infrastructure nationale que la Chine, la Corée du Sud et Taiwan doivent leur réussite économique. L’Inde prévoit d’investir mille milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour moderniser son économie.

Les défis
Comme les projets d’infrastructure sont coûteux, les gouvernements cherchent souvent à les financer par le biais de partenariats public-privé et d’institutions multilatérales. Ces partenaires peuvent aussi fournir un mécanisme de suivi et un savoir-faire technique importants - un ingrédient critique pour éviter la corruption, les dépassements de coûts et l’échec des projets.
Un cadre réglementaire favorable, une gestion rigoureuse, la transparence dans la passation des marchés et un examen minutieux de l’impact environnemental et social sont essentiels au succès de tout projet, affirment les experts. Le projet de Développement du corridor de Maputo au Mozambique, le Projet d’eau des Terres hautes du Lesotho et celui de l’Intégration des routes dans l’infrastructure régionale d’Amérique du Sud sont tous des exemples de projets d’infrastructure couronnés de succès.

L’Afrique et l’infrastructure
L’Afrique subsaharienne est l’une des régions du monde où les améliorations apportées à l’infrastructure peuvent donner un coup de fouet au développement économique. Un grand nombre des pays de la région subissent les conséquences du sous-développement du réseau routier et ferroviaire, du caractère rudimentaire et du manque de fiabilité des réseaux électriques, de l'insuffisance des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement et de l'encombrement des ports et des aéroports.
« L’infrastructure est (…) probablement le secteur le plus important que l’Afrique doit développer en premier », a déclaré Stephen Hayes, le président du Corporate Council on Africa, un organisme qui œuvre pour promouvoir les relations économiques entre les États-Unis et l’Afrique. La BAD estime que l’insuffisance de l’infrastructure en Afrique subsaharienne entraîne une réduction d’environ 40 % de la productivité du continent. Les coûts de transports, par exemple, y sont deux fois plus élevés qu’en Asie du Sud et de l’Est.
Selon la BAD, l’Afrique doit doubler ses investissements dans l’infrastructure pour atteindre un niveau de revenu moyen. Les pays africains investissent actuellement de 2 % à 3 % de leur produit intérieur brut (PIB) dans des projets d’infrastructure. En revanche, ces investissements en Chine représentent jusqu’à 9 % du PIB. Comme les grands projets d’infrastructure risquent de grever le budget d'un pays, les experts sont d’avis que plusieurs pays subsahariens pourraient cofinancer des projets qui bénéficieraient au développement de toute la région.
Les États-Unis encouragent les pays africains à investir dans l’infrastructure et ils leur offrent leur soutien. Le développement de l’infrastructure pour favoriser le commerce a été le thème cette année du 11e Forum États-Unis-Afrique subsaharienne de coopération économique et commerciale (Forum de l’AGOA).
Source: http://iipdigital.usembassy.gov

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