vendredi 21 février 2014

Kerry reconnaît la Constitution «modèle» de la Tunisie lors d’une visite spéciale

Lors de sa cinquième tournée en Asie en sa qualité de secrétaire d'État, M. John Kerry a saisi l'occasion pour s'arrêter et rendre une visite impromptue en Tunisie, le 18 février, afin de reconnaître les progrès difficiles mais constants vers une gouvernance démocratique réalisés par ce pays. John Kerry (en photo ci-dessus) a rencontré le président tunisien Mohamed Moncef Marzouki à Tunis.

Le 26 janvier, une nouvelle Constitution a été approuvée à une écrasante majorité par l'Assemblée nationale constituante tunisienne, une constitution « fondée sur les principes démocratiques : l'égalité, la liberté, la sécurité, les débouchés économiques et le principe de l’État de droit », a déclaré John Kerry. La constitution garantit la liberté de religion et reconnaît les droits des femmes et des minorités.

« C'est une constitution qui peut servir de modèle à d'autres pays, dans la région et dans le monde », a-t-il ajouté.

La révolution de jasmin tunisienne - en référence à une fleur caractéristique de Tunisie - du début de l'année 2011 a été le premier des nombreux soulèvements populaires qui se sont répandus parmi les pays arabes, un phénomène communément désigné sous le nom de Printemps arabe.

M. Kerry a souligné que l'élaboration de la Constitution tunisienne « n'a pas été un processus facile. Elle a donné lieu à de très nombreux débats, discussions et désaccords. Mais ce sont précisément ces éléments qui sont essentiels à la démocratie. »

S’exprimant lors d'une conférence de presse organisée à Tunis, M. Kerry a annoncé le lancement d'un Dialogue stratégique entre les États-Unis et la Tunisie. Les discussions, qui auront comme thème central le renforcement de la sécurité et des relations économiques, débuteront lors de la visite du premier ministre Mehdi Jomaa à Washington, plus tard cette année.

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jeudi 13 février 2014

Barack Obama et le président français François Hollande lors de la cérémonie d’accueil à la Maison-Blanche

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 11 février 2014

Pelouse sud

Propos du président Barack Obama et du président de la République française, François Hollande, lors de la cérémonie d’accueil à la Maison-Blanche

Le président Obama : Bonjour tout le monde. Bonjour [en français] ! Cela représente à peu près toute l’étendue de mes connaissances en français. (Rires.) Il y a peu d’endroits au monde qui réchauffent le cœur autant que Paris au printemps. Ce matin, nous allons faire de notre mieux avec Washington en hiver. (Rires.)

La France est le plus ancien allié des États-Unis et, au cours des dernières années, nous avons renforcé notre alliance. Aujourd’hui, au nom du peuple américain, au nom de Michelle et en mon nom propre, nous avons le grand honneur d’accueillir mon ami, le président Hollande et sa délégation pour sa première visite d’État aux États-Unis – en fait, la première par un président français depuis près de vingt ans. (Applaudissements.)

Hier, à Monticello, nous avons mené une réflexion sur les valeurs que nous partageons – les idéaux qui sont au cœur de notre alliance. Ici, sur un fond de rouge, blanc, bleu, et de bleu, blanc, rouge, nous réitérons notre attachement envers « la vie, la liberté et la quête du bonheur » et la « liberté, égalité et fraternité ». [Dernière devise dite en français] (Rires et applaudissements.)

Pendant plus de deux siècles, non avons non seulement proclamé nos idéaux, mais nos citoyens ont versé de leur sang pour les préserver, depuis un champ de bataille à Yorktown aux plages de Normandie et jusqu’aux montagnes d’Afghanistan. Et aujourd’hui, nous sommes honorés d’être rejoints par deux hommes extraordinaires qui étaient présents lors de ces journées historiques, il y a 70 ans. Je voudrais les inviter à se lever, de fiers vétérans du D-Day, le Jour J. (Applaudissements.)

Il ne s’agit pas d’une exagération que de dire que nous sommes ici chacun grâce à l’autre. Nous devons chacun notre liberté à l’autre. Bien sûr, nous Américains, nous devons remercier nos amis français pour tant d’autres choses – cette ville, qui est notre capitale et dont les plans ont été dessinés par L’Enfant ; notre Statue de la Liberté, un don de la France ; et une chose pour laquelle les Américains sont particulièrement reconnaissants, la Nouvelle-Orléans et son quartier français. (Rires.)

Monsieur le président, à l’instar des générations qui nous ont précédés, une tâche nous attend : elle consiste non seulement à préserver notre alliance immuable, mais aussi à la rendre neuve pour notre époque contemporaine. Aucun pays à lui tout seul n’est en mesure de relever les défis du monde d’aujourd’hui ou de saisir les occasions qu’il présente. Davantage de pays doivent s’impliquer et assumer les responsabilités du leadership, et c’est cela que font la France et les États-Unis, ensemble.

À nos amis français, je vous propose que nous en fassions encore davantage ensemble, pour la sécurité de nos citoyens, pour la prospérité à laquelle ils aspirent et pour la dignité des peuples, partout dans le monde, qui désirent ce que nous avons déclaré il y a deux siècles, à savoir – ces « droits inaliénables », ces « droits sacrés de l’homme ».

M. le président Hollande, chers membres de la délégation française, nous sommes honorés de vous accueillir ici, vous qui êtes parmi nos plus grands alliés et nos amis les plus proches. Bienvenue aux États-Unis. Bienvenue, mes amis [en français]. (Applaudissements.)

Le président Hollande : M. le Président, cher Barack, chère Michelle, Mesdames et Messieurs : Il fait froid à Washington. (Rires) Vous avez raison. Mais c’est une belle journée, un grand jour pour nos amis américains. Et je vais parler français maintenant parce que je suis obligé de le faire pour mon pays. (Traduction des propos tenus en anglais)

[Le texte du président Hollande en français n’est pas disponible.]

dimanche 2 février 2014

Obama détaille des objectifs de la diplomatie américaine dans son discours sur l’état de l’Union

Dans un monde de menaces complexes, la sécurité et le leadership des États-Unis « dépendent de tous les éléments de notre puissance – y compris d’une diplomatie ferme et réglée par des principes », a déclaré le président Obama dans son discours annuel sur l’état de l’Union, le 28 janvier.

Dans un discours largement dominé par les questions de politique intérieure, le président a cependant évoqué le leadership diplomatique dont ont fait preuve les États-Unis pour empêcher que des matières nucléaires ne tombent entre de mauvaises mains, obtenir la destruction des armes chimiques de la Syrie, parvenir à des négociations sur le programme nucléaire iranien et soutenir « les Israéliens et les Palestiniens alors qu’ils prennent part à des pourparlers difficiles, mais nécessaires, en vue de mettre fin au conflit ».

S’agissant du rôle des États-Unis en Afghanistan, le président a indiqué que les soldats américains remplissaient dorénavant une fonction d’appui. « Avec nos alliés, nous terminerons notre mission dans ce pays d’ici à la fin de l’année, et la guerre la plus longue qu’ait connue l’Amérique sera enfin finie », a-t-il souligné.

Le leadership des États-Unis « n’est pas défini seulement par notre défense contre les dangers qui nous menacent ; il l’est aussi par les possibilités considérables de faire le bien et de promouvoir l’entente de par le monde – de forger une plus grande coopération, d’élargir les nouveaux marchés, de libérer les peuples de la peur et du besoin », a expliqué le président Obama.
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vendredi 31 janvier 2014

Les services secrets canadiens ont espionné les connexions Wi-Fi dans les aéroports

En s'appuyant sur des documents confidentiels obtenus auprès de l'ancien consultant du renseignement américain Edward Snowden, la chaîne publique canadienne CBC a dévoilé jeudi 30 janvier que le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada (CST) avait été en mesure de suivre les mouvements de tous les passagers ayant fréquenté les aéroports du pays tout en se connectant aux systèmes Wi-Fi avec leurs appareils mobiles (téléphones, tablettes ou ordinateurs).

Ces personnes pouvaient ensuite être suivies dans leurs déplacements par les services de renseignement au gré de leurs connexions à des Wi-Fi publics (cafés, bibliothèques, hôtels, transports en commun…) à travers le Canada, mais aussi dans les aéroports américains. Selon les documents mis en ligne par CBC, le CST a mené cette opération à titre de test pour le compte de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA).

UN « CADRE RIGOUREUX »

En réponse, le service de renseignement canadien a assuré, vendredi 31 janvier, qu'il respectait la loi lorsqu'il interceptait des métadonnées en espionnant les connexions Internet sans fil dans les aéroports, affirmant que son action ne visait que « les entités étrangères » dans un « cadre rigoureux de directives ministérielles et de politiques opérationnelles ».

Le communiqué du CST affirme par ailleurs « qu'aucun Canadien ni voyageur n'a fait l'objet d'une filature », tout en déplorant que la divulgation « non autorisée » de ces informations faisait « en sorte que les techniques dont nous disposons risquent d'être moins efficaces ».

La révélation de la surveillance des voyageurs, Canadiens compris, dans les aéroports entrerait en contradiction avec les déclarations du chef du renseignement canadien, qui niait l'an dernier que le CST espionnait les Canadiens. « Protéger la vie privée des Canadiens est notre principe le plus important », avait-il dit.

Le journaliste américain Glenn Greenwald, qui contribue à la publication des documents récupérés par Edward Snowden (et qui a collaboré avec Le Monde pour les informations concernant la France), a estimé sur la chaîne CBC que cette dernière révélation démontrait que les alliés des « 5-Eyes » (Australie, Canada, Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) « jugent que plus ils collectent de données sur ce que les gens font et disent, et pas seulement les terroristes ou les criminels mais bien la population en général, plus ils sont forts ».
Source: http://www.lemonde.fr

dimanche 26 janvier 2014

Le producteur marocain Driss Sekkat remporte le CINE Golden Eagle Award 2013

Un producteur TV d’origine Marocaine, vient de remporter le 20 Janvier 2014 à Washington D.C, le prix “CINE Golden Eagle Award 2013”, dans la catégorie «documentaire», pour son télé-film: Street Pulse (le pouls de la rue) relatif au climat socio-politique en Égypte.
Il est à signaler que Driss Sekkat est le premier lauréat de la zone MENA a avoir remporté un tel prix
Ce documentaire met en évidence la pénibilité du travail des adolescents dans les mines dans la banlieue du Caire.
Ce prix est l’une des plus hautes distinctions aux État-Unis, récompensant les meilleures réalisations en film, télévision et médias électroniques.
“CINE Golden Eagle Award” a également récompensé Robert Redford , le fameux acteur, pour son film: «All the President’s Men Revisited», OWN’s Oprah’s pour «Next Chapter», et un groupe de films extraordinaires réalisés par des jeunes talents, aussi bien Américains qu’internationaux.

En 2013, Sekkat a également été nominé aux AIB AWARDS (International Media Excellence Awards) à Londres (GB), pour le meilleur documentaire réalisé au Moyen-Orient. Ce documentaire est exclusivement dédié aux jeunes enfants sacrifiés aux “petits boulots ”de la rue. Il a précédemment remporté le prix 2006 TELLEY AWARD , pour son émission “Sportcenter, chez ESPN Worldwide.
Le jeune producteur Driss Sekkat a axé son travail, essentiellement sur les révolutions du printemps Arabe en Tunisie, en Egypte, et en Syrie, diffusés en prime-time sur Al Hurra TV. Sur TF1 en 2007, Driss Sekkat a collaboré comme producteur, au bureau de Washington, aux côtés de Gilles Bouleau, actuel présentateur du Journal de 20h à Paris. Sekkat a aussi participé à de grandes émissions sur CNN, telles que “Situation Room” de Wolf Blitzer.

mardi 21 janvier 2014

Extraits des propos du Président Obama sur l’examen du dossier du renseignement d'origine électromagnétique

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 17 janvier 2014

Département de la Justice
Washington, D.C.

DÉBUT DES EXTRAITS

Je voudrais maintenant passer à une autre catégorie de sujets de préoccupation qui ont été soulevés à l’étranger et me pencher sur la manière dont l’Amérique aborde la collecte du renseignement à l’étranger. Comme je l’ai indiqué, les États-Unis ont des responsabilités uniques en ce qui concerne la collecte de renseignement. Nos capacités aident à protéger non seulement notre pays, mais aussi nos amis et alliés. Ceci dit, nos efforts ne seront efficaces que si les simples citoyens d’autres pays sont certains que les États-Unis respectent les données à caractère personnel les concernant. Et les dirigeants de nos proches amis et alliés méritent de savoir que, si je veux connaître leur opinion sur telle ou telle question, je peux leur passer un coup de fil au lieu de recourir à la surveillance. En d’autres termes, tout comme nous équilibrons la sécurité et la vie privée chez nous, notre position de leadership mondial exige que nous trouvions l’équilibre entre les exigences de sécurité et notre besoin de conserver la confiance et la coopération des peuples et des dirigeants à travers le monde.

Pour cette raison, la nouvelle directive présidentielle que j’ai publiée aujourd’hui prescrira clairement ce que nous faisons, et ce que nous ne faisons pas, quand il est question de surveillance à l’étranger. Pour commencer, cette directive stipule clairement que les États-Unis ont recours au renseignement d'origine électromagnétique uniquement à des fins légitimes de sécurité nationale, et non pour examiner sans discernement les courriers électroniques ou les appels téléphoniques de simples citoyens. En outre, je précise clairement que les États-Unis ne recueillent pas des éléments de renseignement pour étouffer les critiques et la dissension, et que nous ne le faisons pas non plus pour désavantager les individus sur la base de leur appartenance ethnique, de leur race, de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle, ou de leurs croyances religieuses. Nous ne recueillons pas d’éléments de renseignement pour fournir un avantage compétitif aux entreprises américaines ou aux secteurs commerciaux des États-Unis.

S’agissant de notre collecte en vrac du renseignement d'origine électromagnétique, les agences américaines de renseignement n’utiliseront ces données que pour répondre à des besoins précis en matière de sécurité : contre-espionnage, lutte contre le terrorisme, lutte contre la prolifération, sécurité du cyberespace, protection de nos effectifs militaires et de ceux de nos alliés et lutte contre la criminalité transnationale, y compris le contournement des sanctions.

Dans cette directive, j’ai pris la décision sans précédent d’étendre à des individus à l’étranger certaines protections qui s’appliquent aux ressortissants américains. J’ai donné l’ordre au directeur du renseignement national de mettre au point, en consultation avec l’Attorney General (ministre de la justice), des garde-fous qui limiteront la durée pendant laquelle nous pourrons conserver des informations à caractère personnel, tout en en restreignant l’usage qui est fait de ces données.

Ce qui est clair, c’est que les gens de par le monde, quelle que soit leur nationalité, doivent savoir que les États-Unis n’espionnent pas les simples citoyens qui ne menacent pas notre sécurité nationale, et que nous tenons compte de leurs préoccupations quant aux données à caractère personnel les concernant lorsque nous établissons nos politiques et nos procédures. Cette remarque vaut également pour les dirigeants étrangers. Étant donné l’attention compréhensible qu’a suscitée cette question, j’ai clairement indiqué à la communauté du renseignement qu’en l’absence d’un objectif impérieux de sécurité nationale, nous ne surveillerons pas les communications des chefs d’État et de gouvernement des pays qui sont nos proches amis et alliés. Et j’ai demandé à mon équipe de sécurité nationale, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté du renseignement, d’œuvrer de concert avec nos homologues étrangers afin d’approfondir la coordination et la coopération par des moyens propres à rétablir la confiance entre nous.

Maintenant, permettez-moi d’être très clair : nos agences de renseignement continueront à recueillir des informations concernant les intentions de gouvernements – par opposition à celles de citoyens ordinaires – dans le monde entier, comme le font les services de renseignement de tous les autres pays. Nous n’allons pas nous excuser d’avoir des services qui pourraient bien être plus efficaces. Mais les chefs d’État et de gouvernement avec lesquels nous travaillons le plus étroitement, ceux dont la coopération est un élément sur lequel nous comptons, doivent être confiants dans le fait que nous les traitons en partenaires véritables. Et c’est exactement le but des changements que j’ai ordonnés.

En dernier lieu, et afin de m’assurer que toutes ces réformes seront mises en vigueur, j’apporte quelques changements importants à la manière dont est organisé notre gouvernement. Le département d’État désignera un haut responsable qui sera chargé de notre diplomatie relative aux questions ayant trait à la technologie et au renseignement d'origine électromagnétique. Nous nommerons un haut responsable à la Maison-Blanche qui mettra en place les nouveaux garde-fous concernant les données à caractère personnel que j’ai annoncés aujourd’hui. Je consacrerai les ressources qu’il faut pour centraliser et améliorer la procédure que nous utilisons pour répondre aux requêtes étrangères d’assistance judiciaire, tout en prenant soin de maintenir nos normes élevées de la protection de la vie privée que j’ai annoncées aujourd’hui et d’aider nos partenaires étrangers à lutter contre la criminalité et le terrorisme.

FIN DES EXTRAITS

Politique économique: La "trahison" de Hollande vue par Mélenchon

http://www.dailymotion.com/video/x19yenu_hollande-fait-la-politique-economique-de-la-droite_news