vendredi 26 décembre 2014

Rapport de la commission sénatoriale du renseignement: Les déclarations de Barack Obama

La Maison Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Washington, D.C.
Le 9 décembre 2014

Déclaration du président Barack Obama

Rapport de la Commission sénatoriale du renseignement

Pas un pays n’a fait plus que les États-Unis, tout au long de leur histoire, pour défendre la liberté, la démocratie, la dignité humaine et les droits de l’Homme à travers le monde. Nous autres, Américains, sommes profondément reconnaissants à nos concitoyens qui veillent à notre sécurité, et parmi eux, aux hommes et aux femmes dévoués de nos services de renseignement, dont la CIA. Depuis les attaques horribles du 11-Septembre, ces agents publics travaillent sans relâche pour détruire les principaux dirigeants d’Al-Qaïda, donner son juste dû à Oussama ben Laden, perturber des opérations terroristes et déjouer des attentats. Les rangées d’étoiles solennelles gravées sur le Mur du souvenir à la CIA rendent hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie afin de protéger la nôtre. Les professionnels de nos services de renseignement sont des patriotes, et nous jouissons d’un plus haut degré de sécurité grâce à leur héroïsme et à leurs sacrifices.

Pendant les années qui ont suivi le 11-Septembre, ayant des raisons légitimes de craindre de nouveaux attentats et la responsabilité de prévenir d’autres pertes de vie catastrophiques, le gouvernement de l’époque a fait face à des choix douloureux quant à la manière de pourchasser Al-Qaïda et d’empêcher de nouvelles attaques contre notre pays. Comme je l’ai déjà dit, notre pays a pris beaucoup de bonnes décisions au cours de ces années difficiles. Mais d’autres étaient contraires à nos valeurs. C’est pourquoi, sans la moindre équivoque, j’ai interdit la torture dès mon entrée en fonctions, car l’un des outils les plus efficaces dont nous disposons dans la lutte contre le terrorisme et dans nos efforts pour assurer la sécurité des Américains est notre attachement inébranlable à nos idéaux, tant à l’intérieur de notre pays qu’à l’étranger.

Le rapport rendu public aujourd’hui par la Commission sénatoriale du renseignement revient en détail sur un aspect de la réponse de notre nation au 11-Septembre, à savoir le programme de détention et d’interrogatoire de la CIA, auquel j’ai mis fin dès les premiers jours de mon mandat. Ce rapport décrit un programme troublant, qui comportait des techniques d’interrogatoire musclé à l’encontre d’individus soupçonnés de terrorisme et détenus dans des installations secrètes hors des États-Unis ; le rapport vient renforcer mon intime conviction selon laquelle non seulement ces méthodes musclées étaient contraires aux valeurs de notre nation, mais elles ne servaient ni nos efforts plus généraux contre le terrorisme ni nos intérêts de sécurité nationale. Qui plus est, ces techniques ont fortement terni la réputation des États-Unis à l’étranger et compliqué la tâche de poursuivre nos intérêts avec nos alliés et partenaires. C’est pourquoi je continuerai à exercer mes pouvoirs présidentiels pour veiller à ce que nous n’ayons plus jamais recours à ces méthodes.

En ma qualité de Commandant en chef, ma plus grande responsabilité consiste à assurer la sûreté et la sécurité du peuple américain. En conséquence, nous poursuivrons sans relâche notre combat contre Al-Qaïda, ses affiliés et d’autres extrémistes violents. Nous aurons recours à toutes les composantes de notre pouvoir national, y compris à la puissance et à l’exemple des idéaux sur lesquels notre nation a été fondée. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours soutenu la déclassification du rapport d’aujourd’hui. Aucun pays n’est parfait. Mais l’une des forces qui font de l’Amérique un pays exceptionnel, c’est notre volonté d’affronter ouvertement notre passé, de faire face à nos imperfections, de changer et de faire mieux. J’espère que le rapport d’aujourd’hui, loin de raviver de vieux arguments, aidera à reléguer ces techniques au passé, là où elles appartiennent. Aujourd’hui rappelle aussi que le respect des valeurs que nous professons ne nous affaiblit pas ; au contraire, il nous rend plus forts, et il nous rappelle que les États-Unis d’Amérique demeureront toujours la plus grande force pour la liberté et la dignité humaine que le monde ait jamais connue.

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