lundi 4 août 2014

Les Marocains s'adonnent de plus en plus à l'échangisme

Al Akhbar tente de percer le mystère des soirées échangistes à la marocaine. Sous le titre "Des Marocains organisent des fêtes pour échanger leurs partenaires", le journal à paraître ce week-end, souligne que le phénomène est répandu dans certains pays comme l'Egypte où des couples ont été arrêtés en "flagrant délit" et poursuivis conformément à la loi. Ils ont écopé de peines de prison pour avoir commis des actes répressibles et contraires aux préceptes de l'Islam. Le journal estime que le phénomène est ancré dans d'autres sociétés et que le Maroc n'échappe pas à cette tendance. Il suffit, ajoute le journal, de taper le mot "échangisme" pour tomber sur une base de données bien fournie qui n'exclut pas le Maroc. Un trentenaire, incapable de croire que des Marocains puissent s'adonner à ce genre de pratiques quand il en a entendu parler, a appris à travers un ami qu'un copain de ce dernier, pourtant issu d'une ville connue pour son conservatisme, fréquentait les salons échangistes depuis déjà trois ans.

Saïd, un veilleur de nuit ayant déjà servi dans une villa qui abritait des soirées libertines affirme, en initié, que les époux se réunissent dans un salon et font un tirage au sort pour choisir la partenaire de la soirée. Les couples se forment et s'isolent chacun de son côté pour passer du bon temps. Ils se séparent, ensuite, en attendant la prochaine soirée et sans ressentir le moindre remord ou sentiment de culpabilité. Il ajoute qu'il a déjà entendu des histoires pareilles de la bouche d'autres gardiens.

Certains sources affirment sur les colonnes d'Al Akhbar que durant les années 90 des villas appartenant à des responsables abritaient des soirées coquines où les hommes et les femmes changeaient de partenaires plusieurs fois dans la soirée. Des pratiques condamnables par une large tranche de Marocains comme cet ancien instituteur sexagénaire qui trouve que les gens veulent vivre dans la liberté absolue et que le sens de l'honneur est quasi inexistant dans un monde où un homme peut devenir le proxénète de sa femme ou sa fille. Pour lui, c'est la faute de la télévision et des feuilletons.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire