mercredi 30 juillet 2014

Suisse: Le projet de scission banque privée et banque commerciale a été rejeté

Le Parlement Suisse a rejeté la proposition de séparer les activités des banques spécialisées privée et des banques commerciales : détails.
Par ailleurs la plupart des banques en Europe fonctionnent sur un système bancaire différencié avec d'un coté les banques d'investissements spécialisées et de l'autre les banques dites commerciales. Une proposition de loi sur la séparation des activités des banques Suisses avait été faite en ce sens. Cependant après l'avoir examinée, le parlement suisse l'a rejetée. L'institution a motivé sa décision « une scission entre les banques commerciales et de gestion de fortune et les banques d'investissement limiterait les prestations des grandes banques vis à vis de leur client privée et d'entreprises ».

De plus il ne serait pas certain que la séparation des activités bancaires éviterait une crise systémique comme à l'image de celle de 2008 à 2011. Selon les experts Suisses la division des banques de détails d'un coté et des banques d'investissement de l'autre montre que les établissements bancaires commerciales ont été les plus touchés par la crise. Les grandes banques ont pu compenser leurs pertes liées aux opérations bancaires traditionnelles par l'activité de leurs opérations de négoces international. La réglementation « too big to fall » qui est en cours en Suisse contribue en autre à la stabilité du système financier helvétique. En outre le Crédit Suisse a annoncé mettre en place une unité bancaire en plus des mesures déjà en œuvre pour réduire les risques et augmenter les fonds propres des banques.

mardi 29 juillet 2014

Mettre fin à la violence contre les femmes en ligne!

Dans le cadre de la campagne mondiale Réapproprie-toi la technologie! qui se déroule au cours de l'année, l'action Demandez la Responsabilité se déroule du 21 au 25 juillet et demande aux grandes sociétés de médias sociaux de rendre compte de ce qu'elles font en ce qui concerne la violence contre les femmes (VCF) qui se manifeste sur leurs plates-formes.

Il faut demander à Facebook, YouTube et Twitter de faire la preuve de leur détermination à protéger le droit des femmes de s'exprimer en ligne, librement et en toute sécurité ! Envoyez le tweet suggéré et demandez à ces entreprises ce qu'elles font à propos de la violence contre les femmes en ligne.

Le harcèlement s'aggrave dans l'espace numérique, où les informations, les images et les opinions se partagent dans l'anonymat. Cela est particulièrement vrai dans le cas des femmes. En fait, les défenseurs des droits fondamentaux des femmes rapportent que le harcèlement constitue la menace la plus répandue à laquelle elles sont confrontées en ligne.

Les femmes sont constamment la cible de discrimination, d'intimidation, de violence et de censure sur les plates-formes des médias sociaux populaires comme Facebook, Twitter et YouTube et on ne sait pas exactement comment ces entreprises s'attaquent à cette source majeure d'inquiétude.

Chacun doit être libre d'exercer sans crainte son droit à la liberté d'expression et pouvoir accéder à des idées et des informations, en produire et les partager de toutes les façons de son choix. Lorsque les violations en ligne visant les femmes sont commises en toute impunité, cela compromet le droit des femmes d'utiliser l'Internet en toute sécurité ; leurs voix sont réduites au silence et leur contribution à un espace communautaire dynamique en ligne se perd.
Source: IFEX
https://www.ifex.org/international/2014/07/21/take_back_the_tech/fr/

lundi 28 juillet 2014

Fondation Roi Baudouin: 50 millions d’Euros d'aide au cours de ces deux années

La Fondation Roi Baudouin redistribue toujours davantage de moyens dans la société. Au cours des deux dernières années, des soutiens ont été accordés à des associations et à des individus pour un total de 50 millions d’euros. Les trois années précédentes, ce montant s’était élevé à 58,7 millions d’euros : c’est une nette augmentation.

Un peu moins d’un cinquième de ces moyens va à des organisations et à des projets qui se consacrent à la lutte contre la pauvreté et à la justice sociale. L’engagement sociétal est un autre domaine d’action qui bénéficie de moyens importants.

Il est apparu des résultats du 4e Baromètre de la vie associative publiés l’an dernier qu’une association sur trois fait face à des problèmes financiers. La Fondation Roi Baudouin veut renforcer le monde associatif dans ses missions et elle le fait entre autres surtout en lui accordant des soutiens financiers. Ces soutiens vont soit à des organisations, soit à des individus.

L’an dernier, des soutiens ont été accordés pour 28,5 millions d’euros; en 2012, ils avaient atteint 22,4 millions d’euros, ce qui porte le total de ces deux années au-delà des 50 millions d’euros. Ce montant a été distribué entre 3.662 organisations et individus. De 2009 à 2011, ce sont 4.645 organisations et individus qui avaient été soutenus.

La double croissance des soutiens accordés et des organisations et individus soutenus est notamment due à l’augmentation du nombre de Fonds actifs au sein de la Fondation Roi Baudouin. Il s’agit de Fonds philanthropiques créés dans le giron de la Fondation. En 2012, 52 nouveaux Fonds ont entamé leur activité et, l’année suivante, on en comptait 59. Cette tendance à la hausse est surtout la conséquence de successions.

La Fondation est active dans 11 domaines. Depuis le début de son existence, la lutte contre la pauvreté est l’un d’eux, et 19% des soutiens financiers lui sont attribués. Les moyens dégagés dans ce but servent aussi à renforcer structurellement les organisations.

La Fondation travaille aussi depuis des années au renforcement du tissu social. 18,37% des soutiens accordés les deux dernières années sont dès lors logiquement allés au domaine d’action Engagement sociétal.

A côté de cela, de plus en plus de moyens sont investis sur le terrain de la Santé. Il s’agit là surtout de soutien à la recherche médicale scientifique. Les philanthropes sont de plus en plus nombreux à vouloir que leur argent soit employé à combattre des maladies bien précises. En 2012 et 2013, 22 Fonds sont devenus actifs avec un tel objectif.

La Fondation joue également un rôle sur le terrain du Développement. En deux ans, ce sont 15 nouveaux Fonds qui ont été créés dans ce domaine, dont 11 qui ont défini un objectif en Afrique. Il s’agit au total de quelque 5 millions d’euros. L’intention est de jouer avant tout un rôle complémentaire en soutenant des projets durables à travers des organisations et des individus au niveau local.

D’où la Fondation tire-t-elle les moyens pour accorder ces soutiens?
Elle dispose de trois importantes sources de financement: son propre capital, les Fonds institués en son sein et enfin la très importante contribution de la Loterie Nationale, avec 11,1 millions d’euros par an.


Luc Tayart de Borms, administrateur délégué de la Fondation Roi Baudouin:
“Les prochaines années, nous continuerons à jouer un rôle de soutien auprès d’organisations et d’individus. Avec notre Observatoire des associations et des fondations, nous voulons aider à offrir un meilleur aperçu du secteur et donc mieux le faire connaître et le positionner. Cela se concrétise à travers le baromètre annuel de la situation financière des associations, à travers le site Philanthropie.be, à travers la recherche sur le poids économique du secteur associatif dans notre économie, etc. Dans l’avenir, nous voulons encore davantage investir dans la collecte et l’analyse de données, avec pour objectif plus de transparence et une meilleure gestion au sein de ce secteur.”

vendredi 25 juillet 2014

Tunisie: Emission d'un emprunt obligataire de 500 millions de dollars garanti par les États-Unis

Département d’État des États-Unis
Bureau de la porte-parole
Le 24 juillet 2014

Le gouvernement tunisien émet un emprunt obligataire de 500 millions de dollars garanti par les États-Unis

Aujourd’hui, le gouvernement tunisien a finalisé un emprunt obligataire souverain de 500 millions de dollars, assorti de la garantie des États-Unis à travers l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID)

Le Président Obama a souligné lors de la visite du Premier Ministre tunisien Mehdi Jomaa à Washington en Avril 2014 que cette garantie d’emprunt n’est qu’une partie de notre assistance qui vise à aider le gouvernement de la Tunisie à « atteindre certains de ses objectifs de réforme et jeter les bases d'un avenir très réussi ». Cette garantie renforce notre engagement envers le peuple tunisien en consolidant la capacité de son gouvernement à maintenir son accès aux financements internationaux et à réaliser son développement économique et les objectifs de ses réformes.

L’emprunt obligataire tunisien d’un montant de 500 millions de dollars et d’une maturité de sept ans bénéficie d’une garantie de remboursement du principal et des intérêts à 100 % par le gouvernement des États-Unis. L’emprunt d’un montant de 500 millions de dollars et est assorti d’un coupon d’un taux de 2.452 %.
Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/texttrans/2014/07/20140724304437.html#ixzz38XPuJQ72

mercredi 16 juillet 2014

Barack Obama organise un dîner d’iftar en l'honneur des musulmans

Le 14 juillet, le président Obama a accueilli des invités à la Maison Blanche pour le repas d’iftar qui y est donné chaque année en hommage aux Américains musulmans et à leurs coreligionnaires du monde entier.

« Pour les musulmans, a-t-il déclaré, le Ramadan est une période de réflexion et il nous rappelle que la discipline et la piété sont l’essence d’une vie de foi. Et pour nous tous, quelle que soit notre foi, le Ramadan vient nous rappeler à quel point nous partageons certaines valeurs. »

Cette année, fidèle à la tradition qui veut que des musulmans sont invités à la Maison Blanche au moins une fois pendant le Ramadan pour la rupture quotidienne du jeûne, le président a salué les réalisations de trois Américains musulmans qui mettent en place des initiatives communautaires pour donner à leurs compatriotes des moyens de s’assumer.
Il a ainsi rendu hommage à Kelly Carlisle, qui dirige une exploitation agricole urbaine dont le but est de nourrir des familles et d’enseigner aux enfants la valeur du travail ; à Muhammed Chaudhry, qui est à la tête d’une fondation ayant pour vocation de travailler avec les établissements scolaires, les parents et des jeunes pousses dans le domaine des technologies de l’information pour encourager les élèves à s’intéresser aux sciences et aux mathématiques ; et à Aala Mohamed, qui a créé un programme scolaire visant à inciter les lycéens musulmans, en particulier les filles, à faire des études d'ingénieur ou dans des domaines technologiques.
Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/inbrief/2014/07/20140715304033.html#ixzz37gKkx7so

vendredi 11 juillet 2014

Il est impératif de protéger les journalistes réfugiés

Depuis 2011, le Committee to Protect Journalists (CPJ), le Rory Peck Trust, et Reporters sans frontières (RSF) œuvrent conjointement à la défense des journalistes en exil. Chaque année, nos organisations soutiennent des dizaines de journalistes, parmi lesquels de nombreux freelance, menacés de représailles ou d'emprisonnement contraints de fuir leur pays, en raison de leurs activités.

Depuis plusieurs années déjà, l'Iran, la Somalie, la Syrie, l'Ethiopie et l'Erythrée, sont les principaux pays que fuient les journalistes. Ces derniers échouent le plus souvent en Turquie, au Kenya ou en Ouganda.

Si leur situation est proche de celle des autres réfugiés, leur profession les rend plus vulnérables et les exposent à des représailles malgré l'exil. Convaincus que l'exil forcé des journalistes représente une forme grave de violation au droit universel d'informer et d'être informé, le CPJ, le Rory Peck Trust et RSF émettent les recommandations suivantes :

Au Haut-Commissariat pour les réfugiés des Nations unies (UNHCR) :

- Collaborer activement avec la société civile en matière de protection des journalistes en exil et continuer à travailler de concert avec les organisation de défense de la liberté d'expression et de la presse afin d'identifier et de pourvoir plus rapidement aux besoins spécifiques des journalistes en exil.
- Garantir un meilleur accès des journalistes réfugiés à des mesures de protection individuelle, aux programmes de refuges urbains, de réinstallation, ainsi qu'à la procédure de réinstallation d'urgence et au mécanisme d'évacuation temporaire dans des pays sûrs des Nations unies.
- Renforcer sa collaboration avec l'ensemble des agences onusiennes pour la réalisation du Plan d'action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité et, notamment, transmettre des informations détaillées sur les journalistes en exil et leur situation dans les pays où ils se trouvent.

A l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) :

- Agence onusienne chargée du respect de la liberté d'expression, il appartient à l'Unesco de garantir que l'ensemble des Etats membres offre une protection adéquate aux journalistes en exil.
- S'assurer que la problématique des journalistes en exil est prise en compte dans la mise en œuvre du Plan d'action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité.
- Effectuer des rapports au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme sur la question des journalistes en exil traitant des motifs de leur fuite ou de leur situation dans leur pays de refuge, dans le cadre du mécanisme d'examen périodique universel

Aux pays de « premier refuge » : Kenya, Turquie et Ouganda, notamment

- Protéger les journalistes en exil cherchant refuge sur leur territoire des manœuvres de persécutions ou de représailles des agents gouvernementaux de leurs pays d'origine.
- Permettre aux journalistes de s'établir hors des camps de réfugiés. Souvent situés près des frontières, ses derniers sont facilement accessibles aux émissaires des gouvernements que les journalistes fuient et ne peuvent, dès lors, être considérés comme sûrs pour eux.
- Enquêter de manière systématique et transparente sur les attaques dont sont victimes les journalistes réfugiés sur leur territoire, y compris lorsque des représentants des autorités locales sont mis en cause.
- Accorder des permis de travail aux journalistes réfugiés souhaitant continuer leurs activités, afin de leur permettre de subvenir à leurs besoins tout en continuant de promouvoir la liberté d'information.

Aux pays de réinstallation et d'asile : Etats-Unis et Etats membres de l'Union européenne, notamment :

- Augmenter leurs quotas nationaux de réinstallation onusienne et assurer le traitement prioritaire des dossiers de journalistes en exil.
- Faciliter l'accès et le dépôt, auprès de leurs représentations consulaires, de demandes de visas humanitaires par des journalistes contraints de fuir leur pays en raison de leurs activités.
- Permettre aux journalistes en exil d'introduire des demandes d'asile auprès de leurs ambassades dans les pays de transit dans lesquels ils se trouvent et de leur garantir un accès rapide à leur territoire, en cas de réponse positive.

A la Commission européenne

- Promouvoir la mise en place d'une procédure de dépôt de demande d'asile auprès des représentations consulaires des Etats membres dans des pays tiers.
- Garantir la mise en œuvre effective, par les Etats membres, de l'ensemble des recommandations contenues dans les Orientations de l'Union Européenne relatives à la liberté d'expression et les Orientations de l'Union Européenne concernant les Défenseurs des Droits de l'Homme.

Comité pour la protection des journalistes
Reporters sans frontières
Rory Peck Trust
Source: IFEX
https://www.ifex.org/international/2014/06/20/refugee_day_statement/fr

jeudi 10 juillet 2014

Al Baghdadi aurait été formé par le MOSSAD selon Snowden

Les services de renseignement de trois pays, à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël auraient collaboré à créer une organisation terroriste qui soit capable d’attirer tous les extrémistes du monde vers un seul endroit, selon une stratégie baptisée « le nid de frelons ».

C'est ainsi que selon Snowden, les documents de l’Agence nationale de sécurité américaine évoquent « la mise en place récente d’un vieux plan britannique connu sous le nom de “nid de frelons” pour protéger l’entité sioniste, et ce en créant une religion comprenant des slogans islamiques qui rejettent toute autre religion ou confession ».

D'après les documents en question, tels que cités par Snowden, « la seule solution pour la protection de “l’État juif” est de créer un ennemi près de ses frontières, mais de le dresser contre les États islamiques qui s’opposent à sa présence ». La même source affirme également qu’« Abou Bakr al-Baghdadi a suivi une formation militaire intensive durant une année entière entre les mains du Mossad, sans compter des cours en théologie et pour maîtriser l’art du discours ».
Source: http://croah.fr