mercredi 29 septembre 2010

Comment réduire sa prime d'assurance automobile ?

La majorité des consommateurs voient leur prime d'assurance automobile comme un gouffre financier contre lequel on ne peut rien faire. Or, il existe plus d'une méthode pour limiter les frais. Faisons ensemble le point sur ce sujet.
Il y a plusieurs méthodes pour réduire les frais de son assurance automobile. Certaines paraissent évidentes mais ne sont pas toujours utilisées. D'autre en revanche sont plus subtiles. Nous allons voir dans cet article les différentes possibilités qui s'offrent aujourd'hui au consommateur.
Tout d'abord, le kilométrage que vous réalisé est pris en compte dans le prix de votre assurance automobile. Moins vous roulez, moins vous payez ! La plupart des compagnies d'assurances dignes de ce nom offrent des réductions aux clients qui roulent peu et qui utilisent les transports en commun ou le vélo, par exemple pour les trajets entre le domicile et le lieu de travail. Dans le même ordre d'idée, il est fortement recommandé d'éviter, autant que possible, d'utiliser votre véhicule pour des déplacements qui sont d'ordres professionnels. En effet, pour calculer le montant que vous devrez payer pour votre prime d'assurance, les compagnies notent si vous utilisez votre véhicule à des fins professionnelles, dans quel cas, vous devrez faire face à une majoration.

En outre, vous pouvez baisser votre prime d'assurance de manière conséquente (en moyenne de quinze à dix pourcent) si vous choisissez d'augmenter votre franchise de quelques dizaines d'euros. Cependant, il s'agit là d'un pari risqué et vous devez être certain de votre calcul car en cas d'accident où vous seriez responsable, la part des dégâts que vous devrez prendre en charges sera bien entendu plus importante.
Ensuite, il est peut-être intéressant de rappeler que rouler correctement permet aussi de baisser sa prime d'assurance. Si vous roulez sans faire d'accident, votre cotisation baisse inéluctablement chaque année grâce au bonus-malus, jusqu'à atteindre le coefficient le plus faible possible qui est de 0.5.
Il est important de préciser par la même que si vous décidez de rouler dans une voiture modeste plutôt que le dernier bolide hors-de-prix, votre prime d'assurance sera plus faible. En effet, les véhicules tape-à-l'oeil sont beaucoup plus sujets au vandalisme et aux vols et les compagnies d'assurances en sont bien conscientes. D'ailleurs, n'oubliez pas que si vous avez un véhicule qui est équipé d'un système d'antivol, vous pouvez demander à votre compagnie d'assurance de faire baisser votre prime d'assurance.

Pour finir, la phase de renseignement avant de souscrire à une assurance, et même après la signature du contrat, est primordiale pour faire des économies. En effet, avant la souscription, il est impératif de se renseigner sur les différentes compagnies et de prendre en compte tous les paramètres afin de pouvoir choisir l'offre qui convient le mieux à votre situation. Par exemple, beaucoup de compagnies offrent des réductions pour les clients qui ont déjà un contrat chez elles, afin de faire bénéficier le client d'avantages en raison de sa fidélité. Par la suite, même si vous avez déjà souscrit à un contrat, continuez de prospecter chez les concurrents afin d'observer les changements d'offres.
Pr Adrianna Norton
Source: www.fruitymag.com

Qu'est-ce que le forex ?

Le forex (contraction de l'anglais foreign exchange) ou marché des changes, est un marché des devises à l'échelle du monde. Il est décentralisé et accessible à tous: quand un touriste à Tokyo achète des dollars U.S. avec des yens, il effectue une transaction sur le marché du forex – tout comme quand une multinationale convertit des millions d'euros en livres sterling. Cela en fait le plus grand marché du monde, rendu très volatile par le grand volume de ses transactions; il est également ouvert en permanence, sauf en fin de semaine.
Bien des clients du forex cherchent uniquement à échanger une devise étrangère contre la leur, comme les entreprises ayant besoin de payer des salaires ailleurs que là où elles vendent. Mais une grande partie est constituée de revendeurs de devises qui spéculent sur les mouvements des taux de change – à la manière de ceux qui le font sur l'évolution du cours des actions.

Les taux de change fluctuent à cause de faits et évènements macroéconomiques ainsi que des attentes qu'en ont les traders, en plus des flux monétaires réels. Ce marché attire les investisseurs privés parce que sa volatilité offre de nombreuses occasions de profits (ainsi que de pertes, bien sûr), tout en permettant d'utiliser des instruments de couverture bien connus. Un autre de ses avantages est que le broker forex autorise l'usage des effets de levier par leurs investisseurs en n'exigeant que de faibles marges.
Sur le marché du forex, les devises s'échangent les unes contre les autres par “paires”, qui représentent la valeur relative d'une unité d'une monnaie, la “base”, contre une autre monnaie, le “contre”. Elles sont généralement écrites en juxtaposant les codes internationaux à trois lettres des devises, commençant par la base; par exemple, EUR/USD désigne le rapport de l'euro contre le dollar américain.

Comme sur tous les marchés, il y a une différence entre les prix d'achat et de vente sur le forex, appelée écart entre demande et offre. Il est mesuré en “pips”, le plus petit écart de prix qu'un taux de change donné puisse offrir – et généralement égal à 1/100 de pourcent. Pour les devises importantes, la différence entre le prix auquel un acteur du marché va acheter (“demande”) à un client et celui auquel il va revendre (“offre”) est souvent entre un et trois pips.
Le marché est divisé en trois niveaux d'accès: au sommet se trouve le marché interbancaire, comprenant les plus grandes banques et revendeurs de titres; qui perçoivent généralement des écarts pointus. Les banques plus modestes et les grandes multinationales viennent après, suivies par les fonds de pension et les gestionnaires d'actifs. Les traders indépendants, qui ferment la marche, participent indirectement par le truchement de courtiers ou de banques, et constituent une part de marché en forte progression grâce aux facilités offertes par Internet.
Par Loic Laulanie
Source: www.fruitymag.com

Les mystères de la vie : Les molécules

Tout l'Univers connu, terrestre ou céleste, est composé de particules microscopiques : les atomes. Dans ce contexte, la diversité des structures des molécules organiques vient, en grande partie du caractère unique du carbone qui forme de fortes liaisons avec lui-même et avec l'hydrogène, l'oxygène, le souffre, le phosphore, les halogènes et même le fer, le cobalt, le nickel et beaucoup d'autres éléments.
La molécule est donc composée d'atomes "comme les mots sont composés de lettres de l'alphabet"
Tout ce qui nous entoure "êtres vivants, maisons, meubles, nourriture" est constitué par des molécules. Elles ne sont pas vivantes mais douées d'énergie grâce à la chaleur ambiante, elles s'agitent, se déplacent et se transforment.
Lorsque deux molécules se rencontrent, c'est "la réaction", et elles deviennent deux molécules différentes en permettant à certains atomes de changer de position. Les molécules sont si petites qu'il en faut des milliards de milliards pour faire un grain de matière visible à l'oeil nu.
Prenons la molécule d'eau : une goutte d'eau est très petite, pourtant pour avoir la dimension d'une molécule, il faut diviser le diamètre de la goutte par cent millions pour obtenir la longueur de la molécule d'eau. Il faut environ un million de milliards de milliards de ses molécules pour former la goutte.
La molécule d'eau est composée d'un atome d'oxygène "O", auquel sont attachés deux atomes d'hydrogène "H", chacun par un lien si solide qu'il faudrait placer la goutte d'eau dans un four et chauffer à plus de 2000 degrés C, pour casser les molécules.
Rappelons que le corps humain contient environ 65% de son poids en eau. Bien entendu, cette eau est répartie dans toutes les autres molécules de notre corps.
Etant donné leur caractère tridimensionnel, il est quelque peu difficile de représenter les molécules sur un tableau ou une feuille de papier.
Dans les molécules organiques on exprime graphiquement la constitution de ces composés à l'aide de symboles atomiques unis par des traits dont chacun représente une liaison. Ces formules indiquent comment les atomes sont liés entre eux.
Il s'ensuit qu'un nombre caractéristique de liaisons, ou" valences", est associé aux atomes de tout élément. Ainsi l'hydrogène a une liaison possible, le carbone quatre, l'oxygène deux, l'azote "N" trois et le souffre "F" deux ou quatre;
En fait, dans les molécules organiques les atomes restent unis par la mise en commun d'une "paire" d'électrons, appelée "liaison covalente"
Considérons la formation hypothétique d'une molécule eau : (H-O-H), dans cette molécule, l'atome d'oxygène et un atome d'hydrogène fournissent chacun un électron. Ces deux électrons sont mis en commun par l'oxygène et l'hydrogène, et cette liaison formée par la paire d'électrons retient ensemble les deux atomes. La répétition de ce processus avec l'atome d'oxygène et l'autre atome d'hydrogène engendre la molécule d'eau.
Isolons une molécule Eau de notre goutte : par exemple une molécule qui s'échappe dans l'air. Telle une toupie, elle tourne sur elle-même à une vitesse fantastique. En une seconde, elle accomplit près d'un milliard de millions de tours. En même temps à une vitesse mille fois moindre,la molécule se déforme indéfiniment, mais avec une harmonie préétablie. Les trois atomes sont solidaires et leurs mouvements sont merveilleusement organisés.
Les atomes peuvent danser trois ballets différents : dans le premier, les deux liens s'étirent de concert ; dans le deuxième,un lien s'allonge tandis que l'autre se raccourcit ; dans le dernier, la molécule s'ouvre et se referme comme un éventail.
Là, le lecteur peut s'émerveiller du procédé sans avoir à chercher quelque mystère. Ce qu'il faut retenir, c'est que la molécule peut à tout moment changer son mouvement en échangeant un grain d'énergie avec le millieu extérieur.
Ce qui est extraordinaire, c'est que nos savants ont été capables d'enregistrer tous ces signaux...
Par Taless
Source: www.fruitymag.com

Obama met l'accent sur la paix au Proche-Orient dans son discours devant l'AG de l'ONU

Washington - Le président Obama a exhorté les dirigeants de la communauté internationale réunis aux Nations unies à appuyer les efforts visant à réaliser la paix au Proche-Orient afin de mettre fin à un conflit qui dure depuis des décennies, et à s'engager de nouveau à éradiquer la pauvreté et à améliorer les conditions de vie de la population mondiale grâce à la bonne gouvernance, au progrès économique et à l'épanouissement de la démocratie.
Dans son discours prononcé le 23 septembre à l'Assemblée générale de l'ONU, Obama a mis l'accent sur la nécessité de saisir l'occasion de nouvelles négociations de paix au Proche-Orient pour résoudre les divergences et inaugurer le temps de la coexistence pacifique de deux États voisins, Israël et la Palestine ; car le conflit israélo-arabe est aussi vieux que les Nations unies elles-mêmes.
« Les Israéliens et les Palestiniens doivent faire la paix, mais chacun d'entre nous a aussi la responsabilité de faire sa part », a dit Obama. Si la paix ne se fait pas, on assistera à « de nouvelles effusions de sang et la terre sainte demeurera un symbole de nos dissensions plutôt que de notre humanité commune ».
« Si un accord n'est pas conclu, les Palestiniens ne connaîtront jamais la fierté et la dignité qui découlent d'avoir leur propre État », a déclaré le président. « Les Israéliens ne connaîtront jamais la stabilité et la sécurité qu'assurent des voisins souverains et stables engagés à vivre ensemble. »
La secrétaire d'État, Hillary Rodham Clinton, et l'envoyé spécial des États-Unis pour le Proche-Orient, George Mitchell, ont eu des entretiens avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en marge des sessions de l'Assemblée générale à New York. Les dirigeants palestinien et israélien avaient rencontré le président Obama les 1er et 2 septembre à Washington à l'occasion de la reprise de leurs négociations directes, puis s'étaient entretenus de nouveau les 14 et 15 septembre à Charm el-Cheikh (Égypte) et à Jérusalem. MM. Abbas et Netanyahu se sont engagés à continuer à se réunir toutes les deux semaines afin de trouver, d'ici un an, des solutions aux problèmes cruciaux qui entravent la conclusion d'un accord de paix.

Améliorer les conditions de vie et de travail
Le président Obama a déclaré aux dirigeants de la communauté internationale réunis dans la vaste enceinte de l'Assemblée générale que « ni la dignité ni la démocratie ne pouvaient s'épanouir sans une sécurité fondamentale ».
« Il est de notre destin de porter le fardeau des défis que j'ai énumérés : la récession, la guerre et les conflits », a dit Obama. « Mais alors que nous cherchons à surmonter les défis immédiats, nous devons aussi faire preuve de clairvoyance et viser au-delà, et tenir compte de ce que nous essayons d'accomplir à long terme. »
Obama a encouragé la promotion des droits de l'homme et de la démocratie dans le monde, soulignant que l'ONU avait toujours, dans ses principes fondamentaux, reconnu la dignité et l'égalité de tous les membres de la famille humaine comme pierre angulaire de la liberté, de la justice et de la paix. Mais le respect des droits de l'homme s'est toujours heurté à des obstacles et la tyrannie, sous ses formes diverses, demeure un problème dans des pays de par le monde. Et le président des États-Unis de lancer un appel en faveur de la protection du droit des femmes et des enfants à vivre leur vie pleinement, dans la sécurité et la dignité énoncées par la Déclaration universelle des droits de l'homme.
L'économie mondiale est remontée des limites de la dépression et la croissance a repris, a dit Obama. Le monde a résisté à la tendance au protectionnisme et examine de nouvelles façons d'élargir les échanges commerciaux entre les pays. Mais les pousses du progrès doivent se développer en une prospérité plus vaste pour tous les peuples du monde, a-t-il souligné.
Obama a indiqué qu'il rencontrerait en novembre les dirigeants des pays du groupe des 20 principales économies (G20) à Séoul où les participants évalueraient la situation économique mondiale et ce qu'il conviendrait encore de faire, notamment par rapport à une initiative majeure visant une réglementation accrue du secteur financier international. Le président prévoit aussi de se rendre en Inde, en Indonésie et au Japon.
Par ailleurs, Obama est revenu sur les progrès accomplis par les États-Unis pour mettre fin à leur mission de combat en Irak, tout en continuant à affaiblir et à déstabiliser les groupes terroristes, notamment Al-Qaïda, et en œuvrant pour accroître la sécurité et les capacités de l'Afghanistan.

« De l'Asie du Sud à la Corne de l'Afrique, nous nous avançons vers une approche plus ciblée, qui vise à raffermir nos partenaires et à démanteler les réseaux terroristes sans déployer de grandes armées américaines », a dit Obama.
Le président a défendu les efforts dirigés par les États-Unis pour tenter, par la diplomatie, de convaincre le régime iranien de cesser son programme de mise au point d'armes nucléaires. Ces efforts n'ayant conduit à aucun résultat positif, a dit Obama, des sanctions supplémentaires avaient été ciblées et imposées. Les membres permanents du Conseil de sécurité, à savoir la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis, plus l'Allemagne avaient de nouveau offert au gouvernement iranien l'occasion de reprendre les négociations, ce que celui-ci semble avoir accepté.
Les États-Unis et leurs alliés travaillent aussi à faire face aux effets du changement climatique, a indiqué Obama. Lors de la conférence sur ces changements tenue en décembre 2009 au Danemark, les États-Unis avaient contribué à forger un accord qui engage pour la première fois toutes les économies principales à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Mais il ne s'agit là que d'un premier pas, a souligné Obama. « Ensuite, nous appuierons un processus qui exigera de toutes les économies principales de s'acquitter de leur responsabilité de protéger notre planète tout en donnant libre cours au pouvoir qu'a l'énergie propre de devenir la locomotive de la croissance et du développement. »
Obama a réitéré l'engagement, pris la veille, que les États-Unis œuvreraient en partenariat avec d'autres pays pour offrir aux populations le moyen de sortir de la pauvreté, soulignant qu'il était crucial de donner essor à une croissance qui autonomise les personnes et les marchés émergents de par le monde. Cela signifie notamment qu'il convient de permettre aux créateurs d'entreprises de lancer des commerces sans avoir à payer des pots-de-vin et d'avoir des gouvernements qui stimulent le progrès économiques plutôt que de voler les biens publics, a dit le président.
Il n'y a aucune raison qui empêche l'Afrique de devenir un continent exportateur de produits agricoles, et c'est pourquoi l'initiative des États-Unis pour la sécurité alimentaire dans le monde est conçue de manière à autonomiser les agriculteurs, a déclaré M. Obama. Et il n'y a aucune raison qui empêche les créateurs d'entreprise d'ouvrir de nouveaux marchés dans chaque société, a-t-il ajouté.
Le président Obama a prononcé son discours à l'Assemblée générale dans le cadre d'une période de trois jours d'efforts diplomatiques intenses à l'échelle internationale, comprenant des allocutions, des réunions bilatérales et des entretiens privés avec des dirigeants de la communauté internationale.
Source: www.america.gov/fr

France: Le budget serait néfaste aux classes moyennes selon Martine Aubry

La première secrétaire du PS Martine Aubry a qualifié le projet de budget pour 2011 présenté mercredi en Conseil des ministres de "vrai plan de rigueur" qui va toucher "d'abord les classes moyennes et pas ceux qui ont véritablement de l'argent".
Alors qu'on est "encore dans la crise", il fallait "un budget qui baisse les déficits mais qui n'empêche pas la croissance de redémarrer. Au lieu de cela, on a un un budget qui augmente les impôts, donc c'est un vrai plan de rigueur, et qui réduit des dépenses qui pourtant auraient été nécessaires pour maintenir la croissance", a estimé Mme Aubry sur Canal+.
"Aujourd'hui ce que fait le gouvernement c'est d'abord de prélever sur les classes moyennes avec un certain nombre de nouveaux impôts", a-t-elle dénoncé citant notamment la suppression prévue des 15% d'exonération de cotisation sociale pour les emplois familiaux.
Le gouvernement arrête aussi "complètement le plan de relance de 16 milliards, il arrête d'apporter de l'argent aux collectivités locales, il prend de l'argent sur le budget des HLM au moment où on a tant de problèmes de logement dans notre pays", a déploré la maire de Lille.
"Tout cela aurait permis de relancer l'investissement d'un côté et la croissance de l'autre. Au lieu de cela, c'est austérité sur tous les plans en touchant d'abord les classes moyennes et pas ceux qui ont véritablement de l'argent", s'est-elle insurgé.
"Nous, nous disons touchons le bouclier fiscal", "supprimons la baisse de la TVA dans la restauration qui n'a rien apporté en termes d'emplois ou de salaires, supprimons les exonérations sur les heures supplémentaires qui sont un scandale", a-t-elle dit.
Selon Mme Aubry, il aurait fallu des mesures pour "relancer la consommation au lieu" de "cette politique d'austérité qui va nous enfoncer dans la crise".
Source: www.lexpansion.com

lundi 27 septembre 2010

France: Google décide de faire appel d'une condamnation en diffamation

Google va interjeter appel de sa condamnation et de celle de son PDG Eric Schmidt à Paris pour diffamation envers un particulier, dont le nom tapé sur le moteur de recherche suggérait les qualificatifs de "violeur" ou "sataniste". Google devra verser au plaignant un euro de dommages et intérêts et prendre dans un délai d'un mois "toutes les mesures" pour faire cesser l'infraction, selon la décision rendue par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, publiée par le site legalis.net.
Condamné en appel en 2010 à trois ans de prison avec sursis pour corruption de mineure --une décision non définitive--, le plaignant avait assigné en justice le géant de l'internet après avoir constaté que la fonctionnalité "Google suggest" et "Recherche associée" accolaient spontanément à son nom plusieurs qualificatifs injurieux. "Il n'est pas douteux que l'association au patronyme du demandeur des mots ou qualificatifs suivants 'viol', 'condamné', 'sataniste', 'prison' et 'violeur' est tout sauf dépourvue de signification, à la fois pour l'intéressé lui-même et pour les internautes qui se connectent au site google.fr", écrit le TGI.
Les internautes se voient ainsi "proposer de tels thèmes de recherche alors même qu'ils ne les soupçonnaient pas ou n'avaient nullement l'intention d'orienter leurs recherches sur de tels sujets", ajoute-t-il.
Dans sa décision, le tribunal a estimé que Google n'avait pas fait preuve de sa bonne foi et déclaré civilement responsable la société américaine qui devra par ailleurs verser au plaignant 5.000 euros au titre des frais de justice. "Nous avons l'intention de faire appel de cette decision", a dit une porte-parole de Google. "Il est important de preciser que Google Suggest est une agrégation des requêtes les plus populaires, basée sur les requêtes passées effectuées par les internautes. Ce n'est pas Google qui suggère ces termes", argue-t-elle. Selon elle, la plupart du temps, les requêtes renvoient vers des sites d'actualités et des articles presse, ce qui peut expliquer leur popularité.
Source: www.lexpansion.com

Syrie: Une jeune blogueuse détenue depuis neuf mois; les membres de l'IFEX font rapport sur l'épouvantable dossier du Président en matière de droits

Une écolière de l’école secondaire et blogueuse de 19 ans est détenue au secret depuis neuf mois par les services de renseignement syriens, selon ce que rapportent le Réseau arabe d’information sur les droits de la personne (Arabic Network for Human Rights Information, ANHRI), Human Rights Watch et Reporters sans frontières (RSF). Cette année, tant le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) que Human Rights Watch ont fait valoir qu’après une décennie d’exercice du pouvoir par l’actuel Président de la Syrie Bachar al-Assad, les conditions de la libre expression ne se sont pas améliorées, le gouvernement jetant en prison les reporters critiques et procédant au filtrage de l’Internet.
Le 27 décembre 2009, Tal al-Mallouhi a été convoquée pour interrogatoire au sujet d’éléments de son blogue, et est détenue depuis sans procès. La sécurité d’État a confisqué à son domicile son ordinateur, des CD et des livres. L’ANHRI presse le Président de révéler le lieu de sa détention, de la libérer ou d’annoncer quels sont les chefs d’accusation qui pèsent contre elle et de la soumettre à un procès équitable. Au Caire, la police empêche le 19 septembre les représentants de l’ANHRI et les organisateurs d’une manifestation qui se déroule à l’extérieur de l’ambassade de Syrie de remettre à l’Ambassadeur une lettre qui demande la remise en liberté d’al-Mallouhi.
Al-Mallouhi tenait trois blogues dans lesquels elle critiquait la politique internationale arabe et syrienne et l’Union pour la Méditerranée, un partenariat entre l’Union européenne et les pays du bassin méditerranéen. Des activistes syriens s’inquiètent qu’elle soit détenue à cause d’un poème qu’elle a écrit dans lequel elle critique les restrictions imposées à la liberté d’expression en Syrie.
Au moins cinq journalistes et citoyens de la toile sont détenus à l’heure actuelle en Syrie. En 2009, le CPJ a inscrit la Syrie au troisième rang de sa liste des 10 pires pays où être blogueur, compte tenu des arrestations, des mesures de harcèlement et des restrictions auxquelles les écrivains en ligne font face.
Dans une lettre transmise en juillet 2010 au Président al-Assad, le CPJ demandait la libération d’Ali al-Abdallah, journaliste pigiste détenu en dépit du fait qu’il a purgé la totalité d’une peine de 30 mois de prison pour un article critique qu’il a écrit pendant qu’il était en prison. Le CPJ demandait également l’abandon des accusations criminelles contre les journalistes d’enquête Bassam Ali et Suhaila Ismail.
Le CPJ demandait au Président de modifier la Loi sur la presse en vigueur dans le pays. À l’heure actuelle, la Loi sur la presse dispose que toutes les publications privées soient dotées d’un permis du gouvernement, et que les demandes peuvent être rejetées si la publication proposée est considérée comme une menace à « l’intérêt national » du pays. Aussi, le ministre de l’Information est investi de pouvoirs illimités pour décider qui est et qui n’est pas journaliste et qui peut obtenir une carte de presse.
Les journalistes sont souvent accusés aux termes de vastes dispositions prévues au Code pénal portant sur les activités hostiles à l’État et fondées sur des « actes, écrits ou propos non autorisés par le gouvernement, qui exposent la Syrie au danger d’actes de guerre ou qui perturbent les liens de la Syrie avec des États étrangers ».
Human Rights Watch a rendu public en juillet un rapport de 35 pages intitulé « A Wasted Decade: Human Rights in Syria during Bashar al-Asad’s First Ten Years in Power » (Une décennie gaspillée : Les droits de la personne en Syrie pendant les dix premières années au pouvoir de Bachar al-Asad), dans lequel il examine par le menu le bilan désastreux des restrictions à la liberté d’expression. Le rapport indique que la censure est généralisée et s’étend à des sites web comme Facebook, YouTube et Blogger, tandis que le filtrage des sites web politiques est insidieux. Le ministère de l’Information passe au crible tous les journaux avant leur distribution. Les deux quotidiens privés de la Syrie couvrant des sujets politiques qui sont restés ouverts appartiennent à des hommes d’affaires qui entretiennent des liens étroits avec le régime.
Source: Communiqué de l'IFEX