vendredi 27 juillet 2012

Fiche documentaire : la stigmatisation et les discriminations liées au VIH/sida

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 21 juillet 2012


Au début de la pandémie, personne ne savait comment le VIH se propageait ni même quel était son degré de contagion. La peur et l’ignorance ont été des moteurs puissants de stigmatisation et de discrimination. Des personnes vivant avec le VIH/sida ont perdu leur emploi, leur foyer, voire leurs amis et leur famille. Malgré les progrès réalisés en matière de compréhension et de traitement du VIH, la stigmatisation et la discrimination continuent de poser de gros problèmes pour les personnes vivant avec le VIH/sida dans le monde entier.

Créer une génération sans sida
En 2010, le président Obama a exposé la première stratégie nationale de lutte contre le VIH/sida, fondée sur une vision prenant explicitement en compte la stigmatisation et la discrimination. « Les États-Unis vont devenir un espace où les nouvelles infections par le VIH seront rares et lorsqu’elles apparaîtront, les personnes affectées, quels que soient leur âge, leur genre, leur race/ethnie, leur orientation sexuelle ou leur situation socio-économique auront libre accès à des soins de qualité et salvateurs, libres de toute stigmatisation et discrimination. » La stratégie énumère les mesures à prendre pour réduire la stigmatisation et la discrimination dont souffrent les personnes vivant avec le VIH/sida :
Pousser toutes les collectivités à affirmer leur soutien aux personnes vivant avec le VIH. Les groupes confessionnels, les milieux d’affaires, les écoles, les organisations communautaires, les sites de réunions mondaines, les réseaux des médias devraient s’engager à adopter et promouvoir une attitude non critique envers les personnes vivant avec le VIH et les communautés à risque.
Promouvoir le leadership public des personnes vivant avec le VIH. Les gouvernements et les autres institutions (y compris les groupes communautaires de planification de prévention du VIH et les conseils de planification Ryan White et leurs consortia) devraient travailler avec les coalitions de personnes séropositives, les organisations de service du sida et les autres afin de promouvoir activement le leadership public des personnes vivant avec le VIH.
Promouvoir des démarches de santé publique en matière de prévention et de prise en charge. Les corps législatifs des États devraient envisager d’examiner les dispositions de leurs codes pénaux portant spécifiquement sur le VIH afin de garantir qu’elles sont conformes aux connaissances actuelles sur la maladie et qu’elles soutiennent les démarches de santé publique portant sur la prévention et le traitement du VIH.
Renforcer l’application de la législation des droits civils. Le département de la Justice et les agences fédérales devraient renforcer leur coopération afin de faciliter l’application de la législation fédérale sur l’anti-discrimination.
D’une manière générale, le Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) a eu un impact transformationnel sur la stigmatisation et a remplacé le désespoir par l’espoir. La mesure sans doute la plus importante a été la large mise à disposition de traitements antirétroviraux qui, aujourd’hui, permettent de traiter près de 4,5 millions de personnes. À mesure que les personnes en traitement recouvrent leur santé, le VIH devient une condition chronique gérable et la maladie devient moins honteuse. Grâce à cette évolution, les individus sont moins récalcitrants à se faire tester pour le VIH et à apprendre quel est leur statut sanitaire, préambules indispensables à la prévention, au traitement et à la prise en charge.
Le PEPFAR répond aux besoins des populations marginalisées à haut risque d’infection par le VIH en adaptant ses programmes de manière judicieuse à leur situation. Il s’attaque également à la dynamique des genres qui alimente la discrimination en finançant d’importants travaux sur le terrain visant à rationaliser les efforts d’élimination de la violence fondée sur le sexe dans les programmes existants. Au cours des deux dernières années, le PEPFAR a investi un total de 155 millions de dollars dans des programmes connexes, ce qui en fait un des plus importants investisseurs dans le monde. Au cours de l’année budgétaire 2012, il a financé des traitements de prophylaxie post-exposition (PPE) pour prévenir l’infection par le VIH chez les survivants de violences sexuelles pour 47.061 individus, près de 34 % de plus que l’année précédente.

Le leadership américain à l’œuvre
Le Président a pris des mesures importantes pour éliminer les obstacles à l’égalité, lutter contre la discrimination basée sur l’orientation sexuelle et le genre, comme l’ont récemment montré son soutien à l’égalité au mariage et la loi sur les soins à prix abordables (Affordable Care Act) qui interdit aux compagnies d’assurance de faire payer les femmes plus que les hommes. Le département de la Justice a pris des dispositions sans précédent pour faire appliquer la législation des droits civils protégeant les personnes vivant avec le VIH/sida et il a créé un site web consacré à la lutte contre la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH/sida (ada.gov/AIDS). Le Président a aussi constitué un groupe de travail fédéral chargé d’examiner les points d’intersection entre le VIH/sida, la violence à l’encontre des femmes et des filles, et les disparités liées au genre dans le domaine de la santé. De même, le PEPFAR soutient des centaines de milliers de communautés et de familles qui abritent, éduquent et chérissent les millions d’enfants qui ont perdu leurs parents ou ont été rendus vulnérables du fait du sida.

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