vendredi 18 février 2011

Journalistes et protestataires non violents violemment réprimés

Le renversement du Président Hosni Moubarak d’Égypte a revigoré les protestations à travers le monde arabe, ce qui a entraîné des heurts entre les forces de sécurité et les manifestants en Algérie, à Bahreïn, en Iran et au Yémen, selon ce que rapportent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Human Rights Watch et les membres de l’IFEX dans la région.
Répondant aux appels en faveur d’un « Jour de colère » le 14 février, les forces de sécurité de Bahreïn ont lancé des gaz lacrymogènes, tiré des balles de caoutchouc et des balles réelles dans un certain nombre de villages pour disperser les manifestants qui marchaient contre la mainmise exercée sur le pouvoir par la famille Al-Khalifa, dénonçant la discrimination qui serait pratiquée à l’encontre de la population du pays à majorité chiite, ainsi que contre la détention continue de prisonniers politiques, rapportent le Centre des droits de la personne de Bahreïn (Bahrain Center for Human Rights. BCHR) et Human Rights Watch. Le BCHR et la Société des jeunes de Bahreïn pour les droits de la personne (Bahrain Youth Society for Human Rights, BYSHR) ont documenté deux décès et plus de vingt blessés à la suite des attaques de la police antiémeute.
Source: Communiqué de l'IFEX

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