jeudi 30 décembre 2010

L'UNESCO accueillera en janvier un symposium sur la libre expression

le 26 janvier 2011 à plus de 300 professionnels des médias, officiels gouvernementaux, décideurs et les activistes de la société civile au quartier général de l’UNESCO à Paris lorsque se tiendra un symposium international sur la liberté d’expression. Cet événement d’un jour portera sur le statut de la liberté de la presse à travers le monde, la sécurité des professionnels des médias ainsi que les changements survenus dans le paysage médiatique à l’ère numérique.
Les membres de l’IFEX, dont Gayathry Venkiteswaran, le nouveau directeur général de l’Alliance de la presse de l’Asie du Sud-Est (Southeast Asia Press Alliance), Omar Faruk Osman, du Syndicat national des journalistes somaliens (National Union of Somali Journalists) et Jean-François Julliard de Reporters sans frontières parleront de la situation précaire de la liberté de la presse dans le monde.
Elisabeth Witchel, qui travaille à la campagne contre l’impunité que mène le Comité pour la protection des journalistes, ainsi que Lydia Cacho Ribeiro, lauréate du Prix mondial UNESCO/Guillermo Cano 2008 de la Liberté de la presse, offriront des idées sur la façon d’assurer la sécurité des journalistes dans ce contexte.
Un autre débat portera exclusivement sur la libre expression sur Internet.
Source: communiqué de l'IFEX

Cataloguer les passagers dans les aéroports pour mieux déterminer leur potentiel de danger serait une «discrimination», illégale en Europe

C'est ce qu'a estimé la ministre allemande de la Justice. Une telle proposition, avancée par le prochain directeur de l'association des aéroports allemands, Christoph Blume, reviendrait «à stigmatiser les passagers si on les classe systématiquement en fonction de leur origine ou de leur religion», a affirmé Sabine Leutheusser-Schnarrenberger au quotidien Frankfurter Rundschau. Et ce serait une infraction aux lois antidiscriminatoires de l'Allemagne et de l'Union européenne, a-t-elle ajouté.
Christoph Blume, qui dirige actuellement l'aéroport de Düsseldorf, dans l'ouest du pays, avait suggéré dans une interview parue mardi que les procédures de contrôle à l'embarquement dans les aéroports pourraient être accélérées et améliorées si les passagers étaient catalogués selon le risque potentiel qu'ils présentent.
L'Allemagne devrait envisager la mise en place de mesures similaires à celles appliquées en Israël où les passagers sont classés selon des facteurs de risque, avait estimé Christoph Blume.

Origine et la nationalité des passagers
Les consignes de sécurité suivies par Israël, sont basées notamment sur l'origine et la nationalité des passagers, les voyageurs arabes ou musulmans étant considérés comme présentant des risques plus élevés.
«Les passagers qui prennent régulièrement les mêmes vols ou pour qui il existe suffisament de données ne sont pas autant contrôlés que ceux pour lesquels il existe peu ou pas de données», avait proposé Christoph Blume.
Mme Leutheusser-Schnarrenberger, du parti libéral (FDP), s'est également prononcée contre la collecte massive de données sur les passagers, y compris leurs voyages et méthodes de paiement.
«Je suis généralement pour une collecte moindre de données en Allemagne. C'est le meilleur moyen d'éviter que ces... lire la suite de l'article sur Libération.fr

Nintendo conseille aux enfants de ne pas jouer avec sa nouvelle console

Le pionnier des jeux vidéo japonais, Nintendo, a lancé jeudi une mise en garde à propos de sa nouvelle console de poche à écran 3D, en recommandant aux enfants âgés de six ans et moins de ne pas y jouer afin de protéger leurs yeux. La console 3DS sortira le 26 février au Japon, puis en mars en Europe, aux Etats-Unis et en Australie. Mais en prévision d'une campagne de promotion qui se déroulera pendant trois jours à partir du 8 janvier à Tokyo, Nintendo a publié un communiqué annonçant que "les enfants âgés de 6 ans et moins pourront jouer uniquement avec une console en 2D car la vue d'images 3D pendant une longue durée pourrait affecter négativement le développement de leurs yeux".

La 3DS est équipée de deux écrans, dont un qui permet de voir des images en relief sans lunettes spéciales, à condition d'être bien en face. Nintendo a ajouté sur son site que selon des experts, toutes les images en 3D - non seulement celles de la Nintendo 3DS mais aussi celles des films et de la télévision - pourraient avoir des conséquences sur la vue des jeunes enfants. La société nippone demande aux parents d'utiliser la touche de "contrôle parental" prévue sur la nouvelle console afin de bloquer l'accès à l'écran 3D pour les enfants en bas âge.
Source:www.lexpansion.com

lundi 18 octobre 2010

Hausse de plus de 10% pour le titre Google à Wall Street

Le titre Google est-il reparti vers les sommets ? L'action du géant internet bondissait en tout cas de plus de 10% vendredi à la Bourse de New York, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Son cours affichait jusque là une baisse de 13% par rapport au début de l'année.
Cette envolée fait suite à des résultats meilleurs que prévu, avec une hausse de 32% sur un an du bénéfice net à près de 2,2 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires en progression de 23% à plus de 7 milliards de dollars. Mais ils n'ont rien d'exceptionnels pour Google. La croissance de ses profits était même meilleure au 1er trimestre (+37%). Ce qui n'avait pas empêché la bourse de sanctionner l'action par une baisse de 6%.
En fait Google est enfin parvenu à convaincre les investisseurs qu'il pourrait gagner de l'argent autrement qu'avec ses liens sponsorisés. Cette manne gigantesque constitue toujours son coeur de métier et continue de croître (+20%), aussi bien grâce à des progrès qualitatifs - avec une augmentation du taux de clics - que quantitatifs. Mais ses perspectives ne sont pas suffisamment porteuses pour des spéculateurs. Un peu à l'instar d'un Microsoft qui continue d'engranger des profits avec les mêmes vaches à lait que sont Windows et Office.
Or Google a pour la première fois mis en avant les bonnes performances d'activités susceptibles de lui fournir de véritables relais de croissance. C'est notamment le cas de la publicité "display", dont les revenus représenteraient quelque 2,5 milliards de recettes annuelles. Par display il faut comprendre d'une part les bannières et les divers formats de publicité graphique, un domaine déjà relativement mature. Mais surtout la vidéo, qui suscite tous les espoirs. Or le nombre de vidéos YouTube pouvant être monétisées - c'est à dire comprenant de la pub - a augmenté de plus de 50% par rapport à l'année dernière, pour atteindre 2 milliards. Une croissance qui rappelle les débuts de Google et qui plaît manifestement beaucoup aux investisseurs.

Autre bonne nouvelle, Google a pour la première fois évalué les retombées de la téléphonie mobile. Soit un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard de dollars annuel sur la base des revenus du dernier trimestre. Et ce grâce au système d'exploitation Android mis au point par Google et qui devrait, d'ici la fin de l'année, s'arroger près de 18% du marché des smartphones. Ce qui le mettrait au deuxième rang mondial, deux ans seulement après son lancement. Détrôner l'OS de Nokia, Symbian, paraît donc n'être qu'une question de temps. Ce qui là encore plaît beaucoup à la Bourse.
Pourtant Android ne rapporte pas directement d'argent : c'est un logiciel libre et gratuit offert à quiconque veut l'utiliser. Mais il peut servir de porte d'entrée au moteur de recherche pour mobile de Google et donc à ses publicités. Le géant internet touche également 30% des revenus des applications commercialisées sur la plateforme Android Market Place. De plus, il ne limite pas ses ambitions aux smartphones, alors que plusieurs fabricants en ont fait leur système d'exploitation privilégié. Les portes de l'électronique grand public, des appareils électroménagers et des télévisions lui sont grandes ouvertes.
Google a d'ailleurs des projets spécifiques pour ce qu'on appelait autrefois le "petit écran", avec sa plateforme Google TV qui permettra aux téléspectateurs d'accéder au web via leur télévision... et à Google de mettre un pied sur un marché de la pub télé estimé à 50 milliards de dollars.
Conséquence de ces perspectives apparemment sonnantes et trébuchantes, les investisseurs n'ont presque pas toussé à l'aveu que Google allait continuer d'investir dans le développement et d'embaucher. Ses effectifs ont ainsi bondi de 7% au cours du dernier trimestre. Et ses multiples projets à plus long terme, annoncés en rafale, comme ses investissements dans les éoliennes ou son intérêt pour les voitures sans chauffeur, ne sont plus seulement synonymes de charges pesant sur les profits à court terme. Reste maintenant à savoir si Google pourra maintenir vivants ces espoirs de croissance forte, et s'il sera capable de rattraper son retard sur le favori actuel de la Bourse dans le domaine high-tech : Apple. Au dernier décompte, le groupe internet accuse un retard de 90 milliards de dollars en termes de capitalisation boursière sur le fabricant de l'iPhone, de l'iPod et du Mac (190 milliards contre 283).
Source: www.lexpansion.com

Tunisie: La liberté d'expression face au harcèlement judiciaire

Un journaliste tunisien rongé par la maladie se languit en prison sous le poids d’accusations bidon, tandis qu’un autre risque deux ans d’emprisonnement pour avoir été la cible d’une agression physique. Ce ne sont là que deux preuves de la façon dont les autorités utilisent les tribunaux pour écraser la dissidence, déclare le Groupe d’observation de la Tunisie organisé par l’IFEX (TMG de l’IFEX). Par ailleurs, les juges qui osent critiquer les autorités sont éloignés de leur milieu de travail et se font même retirer leur salaire, ajoute le TMG de l’IFEX, qui accentue sa campagne de promotion de l’indépendance de la magistrature.
Fahem Boukaddous, correspondant de la chaîne de télévision par satellite « Al-Hiwar Ettunisi », purge une peine de quatre ans de prison pour avoir « constitué une association criminelle susceptible de s’attaquer aux personnes ». Son crime a été de couvrir des manifestations de protestation contre le chômage et la corruption dans l’industrie minière de Gafsa en 2008.
D’après des sources dans sa famille, Boukaddous éprouve de la difficulté à respirer et à parler, et ses crises d’asthme se sont aggravées. Le 8 octobre, Boukaddous a entrepris une grève de la faim pour protester contre ses conditions de détention.
Dans une autre affaire distincte, les autorités continuent à harceler Mouldi Zouabi, un journaliste de la station indépendante « Radio Kalima ». Zouabi a été agressé en avril, mais la police a décidé de ne porter aucune accusation contre son agresseur. Elle a plutôt préféré accuser Zouabi de comportement violent et de coups et blessures. L’affaire a été déférée le 6 octobre à une instance supérieure, et il risque maintenant deux ans de prison.
« Voilà encore une preuve de la façon dont on se sert d’un système judiciaire politisé pour étouffer la liberté de parole, en niant, encore une fois, un procès équitable à un honnête journaliste tunisien. Je suis convaincu qu’un système judiciaire véritablement indépendant libérerait Zouabi en un clin d’oeil », a déclaré le président du TMG de l’IFEX, Rohan Jayasekera.
Le problème est compliqué par les diverses formes de harcèlement des juges qui critiquent les autorités ou qui exigent de pouvoir travailler sans ingérence de la part du gouvernement.
Depuis 2005, soit depuis que le TMG de l’IFEX a commencé ses missions d’information en Tunisie, le groupe de 20 membres de l’IFEX a constaté que les juges qui s’engagent ouvertement à défendre l’indépendance du système judiciaire sont transférés arbitrairement de Tunis vers des endroits éloignés, à des centaines de kilomètres de leur famille.
Rien qu’en août de cette année, par exemple, le secrétaire général de l’Association - légitime - des Magistrats Tunisiens (AMT), Kalthoum Kennou, a été déplacé de Kairouan, dans le centre du pays, vers la ville méridionale de Tozeur.
D’autres collègues visés ont vu leur assignation à l’extérieur de la capitale de la Tunisie être prolongée, leur salaire retenu, ou encore se sont vu refuser des promotions.
Le TMG de l’IFEX en appelle actuellement à l’Union internationale des magistrats (UIM), qui se réunit le mois prochain au Sénégal.
Consultez la page Facebook du TMG de l’IFEX, inaugurée récemment, pour savoir ce qui arrive. Vous pouvez aussi vous joindre à l’appel en faveur de la libération de Boukaddous, et aussi partager l’affiche de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) qui demande de « libérer Boukaddous ».
Source: Communiqué de l'IFEX

Égypte: Evincement du rédacteur en chef d'« Al-Dustour » à l'approche des élections

Le rédacteur en chef du quotidien égyptien indépendant « Al-Dustour », Ibrahim Eissa, a été congédié par les nouveaux propriétaires du journal - dernier en date d’une série de congédiements visant à intimider la presse avant les élections parlementaires du mois prochain en Égypte, indiquent le Réseau arabe d’information sur les droits de la personne (Arabic Network for Human Rights Information, ANHRI), l’Organisation égyptienne de défense des droits de la personne (Egyptian Organization for Human Rights, EOHR), l’Institut du Caire pour les études sur les droits de la personne (Cairo Institute for Human Rights Studies, CIHRS) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Eissa a déclaré avoir été viré quelques heures après avoir été avisé de ne pas faire paraître un article de Mohamed el-Baradei, chef d’un mouvement politique réformateur en Égypte, et tout juste le lendemain du transfert effectif de la propriété du journal à un parti ami du gouvernement.
Les nouveaux propriétaires, parmi lesquels se trouve al-Sayyid al-Badawi, magnat des médias et dirigeant du parti al-Wafd, avaient donné publiquement l’assurance que la vente n’affecterait en rien la position de la rédaction du journal. Mais ce n’est pas ce que pense Eissa. « Ils n’ont payé le journal que 4 millions de dollars US, rien que pour m’empêcher d’écrire », a-t-il indiqué au magazine « Foreign Policy ».
Dans des entrevues accordées à la presse, Al-Badawi a contesté la version de Eissa et décrit la situation comme celle d’un conflit de travail concernant les salaires du personnel.
Le congédiement survient tandis que grandit l’incertitude autour de l’avenir politique de l’Égypte, des élections parlementaires devant se tenir en novembre et des élections présidentielles l’an prochain.
« Le supplice d’“Al-Dustour” se comprend mieux dans le contexte des autres événements négatifs qui sont survenus, et qui ont affligé la presse égyptienne ces dernières semaines », dit le CPJ. « Des menaces à peines voilées et des ententes conclues dans l’ombre, qui ne laissent rien paraître des liens avec le gouvernement, ont commencé à réduire au silence quelques-unes des voix indépendantes les plus critiques d’Égypte. »
L’ANHRI fait remarquer pour sa part que le congédiement de Eissa survient deux jours à peine après que « Baladna Bilmasry » une émission de télévision animée par Eissa, eut été retirée de la programmation.
Eissa n’est pas non plus le seul à se voir indiquer la porte de sortie. D’après l’ANHRI, Alaa al-Aswani et Hamdi Qandil, deux des chroniqueurs les plus populaires du quotidien indépendant « Al-Shuruq », ont vu leur chronique cesser de paraître le mois dernier, après que l’administration du journal les eut prévenus de l’existence de pressions « externes » les invitant à en modérer le contenu.
L’ANRHI rapporte en outre qu’une autre populaire émission de télévision, « Al-Qahira Al-Yawm », diffusée sur le réseau par satellite « Orbit », a été suspendue le 25 septembre.
Durant sa carrière, Eissa a vu 65 plaintes être déposées contre lui parce qu’il aurait violé la loi égyptienne sur la presse. Trente d’entre elles sont toujours pendantes, dit le CPJ. En 2008, Eissa a été condamné à deux mois de prison parce qu’il aurait insulté le Président Hosni Moubarak après un reportage sur son état de santé. Moubarak lui a par la suite accordé un pardon.
Source: Communiqué de l'IFEX

En Bolivie, les journalistes protestent au sujet d'une loi en rapport avec la lutte contre le racisme

La nouvelle loi que vient d’adopter la Bolivie contre le racisme et la discrimination a suscité une nouvelle vague de protestations chez les journalistes, allant de manifestations publiques aux grèves de la faim. L’Association nationale de la presse de Bolivie (ANP), groupe membre par intérim de l’IFEX, fait valoir que la loi menace la liberté de la presse et impose la censure parce qu’elle habilite le gouvernement à fermer les médias ou à jeter les journalistes en prison rien que pour avoir écrit sur le racisme.
Selon Evo Morales, premier président de la Bolivie d’origine autochtone, la Loi contre le racisme et toutes les formes de discrimination contribuera à renverser des siècles de discrimination contre la majorité autochtone du pays. La loi entrera en vigueur en janvier.
D’après l’ANP, les journalistes protestent contre la loi depuis sa première ébauche. À Potosí, les journalistes et les médias d’information ont fait grève pendant 24 heures le 1er octobre, laissant la ville sans informations. Cinq journalistes de Santa Cruz ont même entrepris une grève de la faim la semaine dernière.
Le 7 octobre - veille de l’adoption de la loi au Congrès et de sa ratification par Morales - 17 grands journaux de tous les coins du pays, comme « El Diario » et « La Prensa », ont lancé un plaidoyer de dernière minute afin d’apporter des modifications au projet de loi. Ils ont tous publié en une une page blanche, à l’exception du de la mention « Pas de démocratie sans liberté d’expression ».
Quelques jours avant l’adoption de la loi, 24 groupes membres de l’IFEX, sous la direction de l’ANP, ont prié le Congrès de retirer des articles offensants toute référence aux médias et aux journalistes. Ils ont indiqué que les organisations de journalistes boliviens ont élaboré leurs propres codes d’éthique et leurs propres tribunaux qui punissent les comportements incorrects.
Les membres de l’IFEX ne s’opposent pas entièrement à la loi sur le racisme. Ce qui est en jeu, ce sont deux articles de la loi qui, selon eux, pourraient être mal utilisés pour étouffer la critique politique.
L’article 16 dispose que « tout média qui appuie ou qui publie des idées racistes ou discriminatoires est passible de sanctions économiques et de la suspension de son permis d’exploitation ».
L’article 23 dispose que lorsqu’un crime est commis par un journaliste ou par le propriétaire d’un média, la personne est passible d’une « peine d’un à cinq ans d’emprisonnement » et « qu’elle ne peut invoquer l’immunité ou quelque autre privilège ».
Le directeur de « La Prensa », Balcazar Martin, a expliqué : « bien que nous l’ayons dit et répété ad nauseam, nous le réitérons : les journalistes ne sont pas contre la lutte contre le racisme et la discrimination. Nous ne faisons que défendre la liberté d’expression que violent les articles 16 et [23]. »
Par ailleurs, l’Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires-Amérique latine et Caraïbes (AMARC-ALC), qui a adopté une approche différente dans sa campagne, demande plutôt que les articles soient révisés pour qu’ils indiquent qu’il y a des limites à la liberté d’expression. La loi, dit l’AMARC-ALC, doit « prévoir un équilibre approprié entre la protection du droit à la libre expression et le droit à la non-discrimination ».
En réponse aux protestations, Morales a déclaré qu’il ne suggérerait pas de modifications à la loi, mais qu’il inviterait les entreprises de presse à discuter de la façon dont on pourrait l’appliquer. Lors d’une conférence de presse la semaine dernière, Morales a indiqué que la liberté d’expression était protégée, mais qu’elle pourrait être utilisée comme prétexte pour promouvoir le racisme.
Source: Communiqué de l'IFEX