mercredi 7 octobre 2009

Facebook mesure le bonheur de ses adhérents

Le site de socialisation Facebook a créé un indice baptisé "Produit intérieur de Bonheur" qui se propose d'évaluer l'état d'esprit des Américains.
Ce nouveau PIB est basé sur le nombre de termes positifs ou négatifs que les utilisateurs du site emploient lorsqu'ils actualisent leur "statut" pour informer leurs amis de ce qu'ils font ou de leur état d'esprit.
"Chaque jour, en actualisant leur statut, les gens font savoir ce qu'ils ressentent à ceux qui comptent le plus dans leur vie", a commenté un responsable du groupe, Adam Kramer, sur le site de Facebook.
"Ces actualisations sont des fenêtres sur leur humeur. En les regroupant, elles sont un indicateur de notre état d'esprit collectif", a-t-il ajouté.

Il en ressort que les vacances correspondent systématiquement à des pics de ce nouvel indice PIB, et que celui-ci a pratiquement doublé de niveau le jour de l'élection du président Barack Obama en novembre 2008.
Facebook a collaboré avec des psychologues et certains de ses quelque 300 millions de membres pour créer un fichier des termes joyeux ou sombres révélateurs de l'humeur générale.
La liste des mots positifs comporte "joyeux, youpi, génial", tandis que celle des termes négatifs regroupe entre autres les mots "triste", "doute", ou "tragique".
Le jour le plus triste relevé par le PIB a été le 22 janvier 2008 après un effondrement des marchés boursiers asiatiques et le décès soudain de l'acteur Heath Ledger à l'âge de 28 ans d'une surdose médicamenteuse.
La mort du "roi de la pop" Michael Jackson le 25 juin se trouvait en seconde position.
L'indice ne se fonde actuellement que sur les actualisations de statuts en anglais, mais d'autres langues pourraient être ajoutées prochainement, selon M. Kramer.
Source: http://www.lexpansion.com/

Les banques européennes pourraient avoir besoin de 116 milliards d'euros

Les banques européennes pourraient avoir besoin de 116 milliards d'euros de capital supplémentaire, si les régulateurs leur imposaient d'élever leur ratio de fonds propres à 8%, et de respecter un ratio de levier de 33, selon une étude de la Société Générale publiée mardi.
Les membres du G20 se sont engagés à élaborer d'ici la fin 2010 des règles destinées à améliorer la qualité et la quantité de capital exigées des banques, et à décourager des effets de levier (recours à l'endettement pour augmenter ses activités) excessifs.
L'étude de la Société Générale prend pour hypothèse que les exigences de fonds propres, mesurées par le ratio dit "core tier one" ou ratio de fonds propres "durs" (hors instruments de dette), pourraient être fixées à 8% d'ici 2011, contre environ 6% aujourd'hui.
Elle suppose que pourrait s'ajouter à cela l'obligation de respecter un ratio de levier fixant à 33 le rapport entre les engagements des banques et leurs fonds propres.
Le montant avancé inclut les aides d'Etat qui auront été remboursées.

"Sans surprise", la banque allemande Commerzbank, et les britanniques Royal Bank of Scotland et Lloyds banking group auraient les besoins en capital les plus élevés: respectivement 12,2, 26,9 et 19,6 milliards.
BNP Paribas et Crédit Agricole SA devraient s'attacher à diminuer leur levier d'endettement, qui s'élève respectivement aujourd'hui à 42 et 46.
A contrario HSBC, UBS, Credit Suisse ou Santander n'auraient pas de besoin en capital, estiment les rédacteurs de l'étude.
Ceux-ci tablent sur une rentabilité des capitaux de 17-18%, en ligne avec le cycle économique précédent, compte tenu de la réévaluation des actifs et de la diminution des coûts opérationnels.
Source: www.lexpansion.com

mardi 6 octobre 2009

Trois chercheurs se partagent le prix Nobel de physique

Le prix Nobel de physique a été décerné ce mardi à un trio de chercheurs : l'Américano-britannique, Charles Kao pour ses travaux sur la fibre optique, l'Américano-canadien, Willard Boyle et l'Américain George Smith pour leurs recherches dans le domaine des semi-conducteurs.

Le lauréat Charles Kao en 1966 a démontré qu’il était possible de transporter de l’information sur une grande distance sous la forme de lumière, grâce à la fibre optique.
Une fibre optique, c'est un fil de verre ou de plastique très fin qui a la propriété de conduire la lumière. Le signal lumineux qu’elle transporte est capable de transmettre une grande quantité de données, à très haut débit. Elle est aujourd'hui largement utilisée pour les transmissions terrestres et même océaniques.
Quant aux deux autres lauréats, Willard Boyle et George Smith, ils ont été récompensés pour leurs travaux dans le domaine des semi-conducteurs.

Ces chercheurs ont, plus particulièrement, mis au point « un circuit semi-conducteur d'images », le capteur CCD. Ce capteur photographique est à la base de nos appareils photo numériques. C’est un composant électronique qui permet de convertir un signal lumineux - ce fameux signal transporté par la fibre optique - en un signal électrique analogique. Signal qui est ensuite amplifié et numérisé pour donner une image numérique. Des images qui aujourd'hui, partout dans le monde, font partie de notre vie quotidienne.
Souece: www.rfi.fr

lundi 5 octobre 2009

Carla Bruni-Sarkozy lance un site Internet

Carla Bruni-Sarkozy devrait lancer ce lundi 5 octobre son propre site Internet dédié à ses activités d'épouse du président de la République française. Selon l'Express.fr qui a rapporté l’information, le site carlabrunisarkozy.org n'aura rien à voir avec le site qu'a déjà Carla Bruni en tant que chanteuse. Ce site comportera trois parties : la première consacrée à sa fondation, la deuxième à ses activités d'ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, et la troisième à son action en tant que première dame.
Par ailleurs, Nouvelobs.com a indiqué ce lundi que l’Elysée va ouvrir un compte Twitter. Ce compte suivra le président Nicolas Sarkozy lors de la conférence climat de Copenhague prévue en décembre. Selon la même source, « la démarche » du président lors de ce sommet sera détaillée sur le compte Twitter. «Le président n'utilisera pas lui-même Twitter, mais on détaillera sa démarche tout au long du sommet et l'évolution des négociations», a précisé le responsable de la communication de l'Elysée, Franck Louvrier.
www.lavieeco.com

L’ONU visée par un attentat suicide à Islamabad

Un attentat à la bombe a tué, lundi 5 octobre, au moins quatre personnes et en a blessé cinq autres dans les locaux du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU situés dans la capitale du Pakistan Islamabad, rapporte l’AFP.

«C'était un attentat suicide», a déclaré sur place l’inspecteur général adjoint de la police d'Islamabad, indiquant que l'attentat avait été perpétré par un kamikaze à pied.
«Nous avons retrouvé les jambes et la tête du kamikaze et nous enquêtons pour savoir comment il a pu entrer dans le bâtiment très sécurisé et équipé de scanners pour détecter les métaux et substances dangereuses», a-t-il déclaré à l’AFP.
Juste après l’attentat, l'ONU a indiqué que trois de ses employés figuraient parmi les morts. Selon la police, il s'agit de deux Pakistanaises et d'un Irakien.
Le cadavre mutilé d'une quatrième personne, un Pakistanais, a été emmené à l'hôpital, selon des sources médicales, mais l'ONU ne savait pas, s'il s'agissait ou non d'un autre de ses employés.
Par ailleurs, me secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a «condamné de la manière la plus forte» lundi l'attentat, dénonçant «un crime haineux».
Il est à signaler qu’une vague sans précédent d'attentats, souvent suicide, secoue le Pakistan. Perpétrés par des islamistes liés à Al-Qaïda, ils ont fait plus de 2 100morts ces deux dernières années.
Source: www.lavieeco.com

dimanche 4 octobre 2009

Vivendi et Messier jugés à New York

Enterré en France, le dossier Vivendi resurgit devant la justice américaine. Le groupe et son ancien PDG Jean-Marie Messier comparaissent à partir de lundi devant un tribunal de New York. Ils risquent chacun d'être condamnés à verser des milliards de dollars d'indemnités à leurs actionnaires pour avoir embelli les comptes du groupe jusqu'en 2002.

L'affaire, qui implique également l'ancien directeur financier, Guillaume Hannezo, remonte aux années 2000-02, c'est à dire aux suites de la fusion avec Seagram et Canal Plus qui avait fait de VU l'un des plus gros groupes de médias au monde.
"Pendant la période concernée, les accusés ont annoncé des bénéfices et des recettes florissants et dépeint Vivendi comme une entreprise générant assez de liquidités pour honorer ses dettes, qui s'élevaient à environ 21 milliards de dollars pour des acquisitions de 77 milliards de dollars", a résumé le cabinet américain Labaton Sucharow, qui représente des petits porteurs en nom collectif dans cette affaire. "En fait, la société a traversé une grave crise de liquidités qui l'a presque menée à la faillite".
D'après ces avocats, le groupe avait contrevenu aux normes comptables américaines en revendiquant notamment l'intégralité des recettes de sociétés qu'il ne contrôlait pas. M. Messier avait dû quitter la présidence de VU en juillet 2002, après que l'entreprise eut perdu 13,6 milliards d'euros sur l'année précédente.

Ce n'est pas la première fois que Vivendi et son flamboyant ex-PDG doivent affronter la justice pour rendre compte de cette époque. Mais ce procès aux Etats-Unis pourrait s'avérer le plus onéreux pour eux, si la justice leur ordonne de dédommager les actionnaires pénalisés par l'effondrement du titre.
La justice française chiffre en effet à un million le nombre d'investisseurs ayant détenu des actions Vivendi durant la période litigieuse, qui sont de potentiels plaignants.
De son côté, l'avocat français Frédérik-Karel Canoy, qui représente des petits porteurs français, estime à 1,2 milliard le nombre d'actions Vivendi en circulation durant la période clé, où leur cours a chuté en vrille.
"Il est très important qu'il y ait une réponse judiciaire", a déclaré à l'AFP M. Canoy qui espère que Vivendi sera condamné à 50 milliards de dollars de dommages et intérêts.

Du côté de Vivendi, où on a réclamé en vain que les actionnaires français ne soient pas inclus parmi les plaignants représentés en nom collectif, on se dit "confiant".
"Vivendi est associé à de nombreux experts et dispose d'arguments solides à faire valoir auprès du jury et aborde ce procès avec confiance", a souligné un porte-parole, Antoine Lefort.
Le procès pourrait durer jusqu'à deux ou trois mois et "le calcul et le montant des indemnités potentielles ne seront connus qu'à l'issue d'une longue période, d'environ 18 mois, durant laquelle les actionnaires devront s'identifier et faire valider leur plainte", explique Vivendi, qui évoque déjà l'éventualité d'un appel, ce qui rallongerait encore la procédure.

La SEC, le gendarme de la Bourse américain, a déjà infligé une amende de plus de 48 millions de dollars en juillet 2008 à Vivendi, pour indemniser quelque 12.000 investisseurs.
En France l'Autorité des marchés financiers a également imposé des amendes, fixées par la justice à 500.000 euros pour le groupe et autant pour M. Messier.
Enfin une procédure judiciaire se poursuit à Paris où le parquet a réclamé un non-lieu général en janvier.
Source: www.lexpansion.com

jeudi 1 octobre 2009

Les principaux résultats du Sommet du G20 à Pittsburgh

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le Sommet du G20 à Pittsburgh a eu lieu à un moment crucial de transition entre la récession et la reprise. Lorsque le G20 s'est réuni en avril dernier, le monde se heurtait à des difficultés de l'économie mondiale que l'on n'avait plus connues depuis des générations. Le G20 a réagi énergiquement en s'engageant dans une série de mesures coordonnées d'une portée et d'un effet sans précédent. Ces actions ont sorti l'économie mondiale de la crise dans laquelle elle risquait de sombrer.
Six mois plus tard, on commence à observer les premiers signes d'une reprise mondiale et les marchés financiers reprennent vie. À Pittsburgh, le président Obama a négocié un accord avec les dirigeants des pays du G20 pour prolonger ces mesures vigoureuses visant à restaurer la croissance économique et à créer des emplois, à adopter un nouveau cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée, et à réformer la réglementation financière et son encadrement de façon à éviter un retour aux excès qui ont mené à la crise. Ces mesures seront soutenues et mises en œuvre par le truchement d'une architecture économique mondiale repensée.

Accompagner la relance - Depuis le Sommet du G20 à Londres, les pressions exercées sur les marchés financiers se sont considérablement relâchées, la production a cessé de décliner, et les mesures de relance prises par le G20 vont permettre de sauver ou de créer de 7 à 11 millions d'emplois d'ici à la fin de cette année. À Pittsburgh, les membres du G20 sont convenus de poursuivre leur plan de relance jusqu'à ce que la reprise soit assurée et de commencer à identifier les meilleurs moyens de coordonner leurs efforts visant à démanteler progressivement ces énormes programmes de soutien fiscal, monétaire et financier.

Lancement du Cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée - Le G20 a adopté le Cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée avancé par le président Obama. Ce plan prescrit des mécanismes de coopération et de coordination économiques qui contribueront à garantir que les mesures de sortie de crise éviteront un retour aux déséquilibres dangereux qui sapent la croissance économique à long terme. C'est la première fois que des pays aussi nombreux - les pays du G20 représentent 85 % de la production mondiale- s'engagent à collaborer pour évaluer leurs programmes économiques, à s'entendre sur les pratiques qui ont besoin d'être réformées et à adopter une politique favorisant le nécessaire rééquilibrage de la demande mondiale de façon que tous les pays puissent bénéficier de la reprise.

Promouvoir une nouvelle réglementation des marchés financiers - Dans la foulée des démarches énergiques entreprises par les États-Unis afin de renforcer les normes en matière de capitaux et de rémunération pour les entreprises qui reçoivent des appuis publics, les membres du G20 se sont accordés sur des normes internationales strictes concernant le capital des banques et les compensations afin de mettre fin aux comportements qui ont abouti à des prises excessives de risques. Les capitaux permettent aux banques de surmonter des pertes, et il est essentiel que les mesures prises aident les instances régulatrices à tenir les banques pour responsables des risques qu'elles prennent. Ces réformes vitales ont été associées à des mesures visant à rendre les marchés des produits dérivés plus transparents et à des procédures de gestion des faillites de grandes entreprises financières internationales. Dans chacun de ces domaines, les pays du G20 ont fixé des calendriers stricts et précis pour trouver un accord international et ensuite pour appliquer les nouvelles normes à l'échelle nationale, favorisant une course à la réglementation. Cette nouvelle réglementation débouchera sur un système financier très différent de celui qui nous a conduits à la crise. Le nouveau système sera mieux en mesure d'absorber les pertes et comprendra des incitations qui éviteront une réapparition des excès du passé. Un retour aux comportements irresponsables et à l'absence d'obligations qui ont mené à la crise ne sera en effet pas toléré.

Élimination des subventions inefficaces aux combustibles fossiles et augmentation de la transparence du marché de l'énergie - Les subventions inefficaces aux combustibles fossiles encouragent la surconsommation, restreignent notre sécurité énergétique, font obstacle à l'investissement dans des sources d'énergie propre et portent atteinte aux efforts de lutte contre les changements climatiques. Les dirigeants du G20, notamment les représentants des principaux pays producteurs et d'autres pays qui octroient d'importantes subventions, se sont engagés aujourd'hui à éliminer à moyen terme leurs subventions aux combustibles fossiles tout en apportant une aide ciblée aux plus démunis. Ils ont rendu cet engagement concret en demandant à leurs ministres de l'énergie et des finances de leur rendre compte, lors de leur prochaine réunion, de leurs stratégies et de leur calendrier de mise en œuvre. Cet effort sans précédent encouragera les économies d'énergie, améliorera la sécurité énergétique et constituera une avance sur les engagements pris en matière de réduction des gaz à effet de serre.

Le G20 a également pris des mesures pour mieux superviser et réglementer les transactions pétrolières et améliorer la transparence du marché du pétrole en augmentant l'enregistrement de données relatives à la production, à la consommation et aux stocks.

Modernisation de l'infrastructure de la coopération économique internationale - Les dirigeants du G20 sont convenus de mettre à jour l'architecture de la coopération économique mondiale. Dans un accord historique, ils ont décidé de placer le G20 au centre de leurs efforts de coopération visant à engendrer une relance durable et à réformer le système financier international. Dans le cadre de cette modernisation, ils ont décidé de transférer au moins 5 % des quotes-parts du FMI des pays surreprésentés aux pays sous-représentés, donnant aux pays émergents et en développement dynamiques un pouvoir de décision au sein du FMI qui cadrera mieux avec leur rôle dans l'économie mondiale d'aujourd'hui. Ils sont également convenus d'augmenter d'au moins 3 % le poids du vote des pays en développement et en transition sous-représentés à la Banque mondiale, et demandé à une Banque mondiale réformée de jouer un rôle moteur pour répondre aux problèmes dont la nature exige une réponse coordonnée à l'échelle mondiale.