mardi 9 septembre 2014

L'Organisation Internationale de la Francophonie apporte son soutien à 16 projets de films

Les 25, 26 et 27 juin 2014 à Paris, la Commission de sélection du fonds francophone de production audiovisuelle (volet cinéma), s’est réunie pour examiner les requêtes de financement reçues suite au lancement d’un appel à propositions clôturé en avril 2014.

Elle a retenu 16 projets parmi les 46 qui ont été soumis à son examen. Ces seize œuvres bénéficieront d’une aide à la finition (8 longs métrages de fiction et 8 documentaires). Le montant total attribué s’élève à 180 000 € et bénéficie aux 11 pays francophones suivants : Burundi, Côte d’Ivoire, Guinée, Haïti, Madagascar, Mali, Maroc, République du Congo, Sénégal, Tunisie, Vietnam.

AIDE A LA FINITION FICTION
Battements d’air dans les airs, de Nguyen Hoang Diep (Vietnam). Un premier film d’auteur qui traite avec beaucoup de sensualité, de la condition de la jeune femme enceinte, seule face à son destin.
Braquage à l’Africaine, Owell Brown (Côte d’Ivoire). Pour rembourser une dette de jeux, un homme se retrouve dans un imbroglio entre la police et une autre équipe de braqueurs.
La Lune est tombée, Gahité Fofana (Guinée). Trois amis d’enfance relancent ensemble une usine d’eau minérale en Guinée
Meurtre à Pacot, Raoul Peck (Haïti). A travers cette œuvre le réalisateur se propose de sonder l’abîme des âmes à l’intérieur d’un territoire émotionnellement meurtri.
Père, fils et autres histoires, Phan Dang Di (Vietnam). Un récit tendre et mélancolique dans le Saigon des années 90.
Rapt à Bamako, Cheick Oumar Sissoko (Mali). Un film d’action qui nous introduit aux difficiles tentatives d’exercice de la démocratie en Afrique.
The Sea is Behind, Hicham Lasri (Maroc). Tarik danse lors de cérémonies de fiançailles et de mariage déguisé en femme et la société comment le reçoit-elle ?
Un soir de pleine lune, Fares Naanaa (Tunisie). Un couple face au deuil de leur enfant.

AIDE A LA FINITION DOCUMENTAIRE
Ahmed Attia, Khaled Barsaoui (Tunisie). Le portrait d’Ahmed Attia, une personnalité marquante du cinéma tunisien.
Césaire l’Africain, Evrard Niyomwungere (Burundi). Ce film propose une découverte de l’Africanité d’Aimé Césaire, dans son œuvre et dans ses combats.
La Voie Normale, Erige Sehri (Tunisie). Dans ce road-movie mêlant rock et son jazzy, Ahmed, 31 ans et conducteur de train, nous raconte son voyage entre les saisons et son désir de devenir quelqu’un d’autre.
Le Dernier voyage de Mme Phung, Nguyen thi tham (Vietnam). Phung a été élève dans un monastère boudhiste jusqu’au jour où il découvre son attirance pour les jeunes hommes. Il décide alors de devenir une femme pour éveiller leurs désirs.
Les Fiancées d’Imilchil, Léandre Alain Baker (République du Congo). La découverte de la légende d’Imilchil qui a donné naissance à un festival et à la pratique des mariages collectifs qui en découle.
Sembene !, Samba Gadjigo (Sénégal). Histoire d’un cinéaste, écrivain qui a profondément influencé et inspiré des générations d’Africains.
Tee Shirt Man, Tovoniaina Rasoanaivo (Madagascar). Un jeune home cherche à obtenir le T-shirt offert par chacun des 33 candidats à la magistrature suprême.
The Springboard, Joseph Ndayisenga (Burundi). Le portrait d’une équipe d’enfants de la rue sélectionnés en vue de participer à la coupe du monde de football d’enfants démunis au Brésil.

Les projets retenus sont tous consultables sur le site : http://www.imagesfrancophones.org

La commission est composée 8 membres dont les représentants permanents (de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et du Conseil international des radios et télévisions d’expression française (CIRTEF) ainsi que de 6 membres non permanent qui sont professionnels du cinéma issus de pays membres de la Francophonie.

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lundi 25 août 2014

L’Afrique et l’Internet mondial: Quelles promesses?

L’Afrique : La promesse de l’Afrique et de l’internet mondial
par Daniel Sepulveda et Dean Garfield
Un thème qui a été évoqué à maintes reprises pendant l’historique sommet États-Unis-Afrique tenu à Washington est le rôle transformateur que les technologies de la communication vont jouer dans la promotion d’un monde prospère et pacifique.

Des meneurs d’opinion, des sommités, des décideurs et des entrepreneurs de tout le continent ont réfléchi aux moyens par lesquels les gouvernements et l’industrie devaient coopérer pour atteindre leur objectif commun, qui est de libérer la force transversale des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique pour favoriser des améliorations dans tous les secteurs, des soins de santé à l’agriculture.

Nous entendons leur voix et nous sommes prêts à répondre à leur appel. Nous avons tous les deux travaillé avec des leaders africains dans nos capacités respectives, représentant l’un le gouvernement et l’autre, l’industrie. Nous sommes convaincus, comme le sont nos collègues et amis à travers le continent, que l’inclusion de l’Afrique devra être totale pour que l’internet tienne la promesse qu’on attend de lui, celle d’être la plateforme la plus robuste au monde pour le développement économique et social.

Et pour que l’Afrique tienne la promesse qu’on attend du continent – fort d’un milliard d’habitants et capable de mener et de changer le monde pour le mieux – sa population devra mobiliser et développer la plateforme qu’est l’internet mondial.

Nous devons nous appliquer ensemble, leaders du privé comme du secteur public, à surmonter les défis qui se posent pour que l’accès à l’internet soit disponible, d’un prix abordable, sécurisé et ouvert à tous. Les bonnes nouvelles sont nombreuses, et beaucoup de travail a été accompli à cette fin. Les câbles sous-marins aboutissent dans trois fois plus d’endroits aujourd’hui le long des côtes de l’Afrique qu’il y a trois ans, ce qui fournit une capacité nettement plus grande à moindres coûts. Sur la terre ferme, les investissements croissants dans les réseaux de fibres, les points d’échange internet et la connectivité sans fil aident à assurer avec robustesse le dernier kilomètre de raccordement pour un nombre croissant d’entreprises, de foyers et de particuliers en Afrique.

Mais quand on considère que 16 % seulement des Africains sont connectés à l’internet aujourd’hui, il reste encore beaucoup de travail à faire, et un grand potentiel aussi.

Ce sont la technologie et les investissements qui feront tenir le pari. Depuis 2009, le nombre d’internautes africains est passé de 79 millions à 172 millions, et on en compte 20 millions de plus chaque année. De plus en plus souvent, les leaders africains encouragent les gouvernements et les entreprises du continent à élargir le recours aux TIC pour contribuer à relever les plus grands défis auxquels se heurte l’Afrique.

Que ce soit dans le domaine des informations sur la santé ou de l’accès aux données sur les prix agricoles, dans celui de l’éducation ou des services bancaires, les TIC aident maintenant l’Afrique à surmonter ses obstacles dans les domaines liés à la santé et au développement humain, par exemple pour ce qui touche aux maladies transmissibles, aux avantages qu’il y a d’avoir une population instruite ainsi qu’à l’accès à de l’eau propre et aux installations sanitaires.

Les technologies mobiles permettent l’introduction de services financiers novateurs au Kenya (M-PESA) et l’élargissement de l’accès à ces services, les inscriptions à l’école en Côte d’Ivoire, les services d’information sur les marchés agricoles au Ghana, la soumission des déclarations d’impôt en Afrique du Sud et les systèmes de gestion de l’irrigation à base de capteurs en Égypte.

Cette connectivité, qui alimente la croissance sociale et économique à l’échelle internationale, exige la concertation des décideurs, de l’industrie, de la société civile et des milieux universitaires aux échelons international, régional, national et local pour construire des solutions à ces défis et tirer le meilleur parti des possibilités offertes par un monde interconnecté.

Nous sommes acquis à cet objectif. Nous mobiliserons les forces de l’industrie et du gouvernement américains pour veiller à ce que le réseau mondial de communications serve à tout le monde. Nous attendons avec intérêt d’établir des synergies avec nos amis en Afrique pour y parvenir, en nous mettant à l’écoute de leurs besoins, de leurs idées et de leurs aspirations, et en faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour que l’avenir de l’internet et celui de l’Afrique soit l’histoire d’une réussite qui se renforce mutuellement.
Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/article/2014/08/20140822307045.html#ixzz3BRakIY2n

vendredi 22 août 2014

Les propos d'Obama sur les évènements en cours en Irak

Extraits: propos du président Obama sur les opérations en cours en Irak
19 août 2014
Nous donnons ci-après des extraits des propos du président Obama sur la situation en Irak. Cliquer ici pour lire (en anglais) la transcription intégrale de son exposé à la presse.

La Maison Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 18 août 2014

Déclaration du Président

Salle de presse James S. Brady

16 h 27

Le Président – (. . .) En ce qui concerne l’Irak, nous continuons à voir des progrès importants dans divers volets de notre stratégie qui consiste à soutenir le gouvernement irakien et à combattre la menace posée par le groupe terroriste qu’est l’EIIL. En premier lieu, nos opérations militaires protègent efficacement notre personnel et nos installations en Irak. Au cours des 11 derniers jours, les frappes aériennes américaines ont stoppé la progression de l’EILL dans les environs de la ville d’Erbil et fait reculer les terroristes. Pendant ce temps, nous avons fourni de toute urgence des armes et une assistance supplémentaires aux forces irakiennes, y compris aux forces de sécurité kurdes et irakiennes qui se battent sur les lignes de front.

Aujourd’hui, avec notre soutien, les forces irakiennes et kurdes ont fait un grand pas en avant en reprenant le plus grand barrage de l’Irak, près de la ville de Mossoul. Le barrage de Mossoul était tombé entre les mains des terroristes ce mois-ci et il est directement lié à notre objectif qui est de protéger les Américains en Irak. Une brèche dans ce barrage aurait été catastrophique, provoquant des inondations qui auraient menacé la vie de milliers de civils et mis en péril notre ambassade à Bagdad. Les forces irakiennes et kurdes ont pris l’initiative sur le terrain et ont agi avec courage et détermination. Cette opération démontre que les forces irakiennes et kurdes sont capables de travailler ensemble pour se battre contre l’EIIL. Si elles continuent à le faire, elles auront le ferme soutien des États-Unis d’Amérique.

Deuxièmement, nous forgeons une coalition internationale pour répondre à la crise humanitaire dans le nord de l’Irak. Nous avons aidé des milliers de Yézidis à fuir le mont Sinjar qui était assiégé, mais des centaines de milliers d’Irakiens ont été déplacés par la violence de l’EILL, et beaucoup d’autres courent encore des risques. Les États-Unis vont travailler avec le gouvernement irakien, ainsi qu’avec des partenaires comme le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Italie et l’Australie, pour acheminer des vivres et de l’eau aux personnes dans le besoin et apporter un secours à long terme à celles qui ont été chassées de leurs foyers.

Troisièmement, nous continuerons à appliquer une stratégie à long terme qui vise à faire reculer l’EIIL en soutenant le nouveau gouvernement irakien et en travaillant avec des partenaires clés, dans la région et au-delà. Au cours de la semaine écoulée, nous avons été témoins d’un progrès historique, avec la nomination d’un nouveau premier ministre désigné par les Irakiens, M. Haider al-Abadi, et le fait que le premier ministre sortant, M. Maliki, ait accepté de démissionner. La transition pacifique du pouvoir sera un jalon majeur du développement politique de l’Irak mais, comme je crois que nous en sommes tous conscients, le travail n’est pas fini.

Au cours des quelques prochaines semaines, M. Abadi devra achever de former un nouveau gouvernement irakien, à vaste assise et ouvert à tous, un gouvernement doté d’un programme national qui tienne compte des intérêts de tous les Irakiens. Sans ces progrès, des extrémistes comme ceux de l’EIIL pourront continuer à exploiter les divisions en Irak. Avec ce nouveau gouvernement en place, les Irakiens seront en mesure d’unir le pays contre la menace de l’EILL, et ils pourront compter sur davantage de soutien non seulement de la part des États-Unis, mais aussi d’autres pays de la région et à travers le monde.

Souvenons-nous que l’EIIL constitue une menace pour tous les Irakiens et la région tout entière. Il prétend représenter les griefs des sunnites, mais il massacre des hommes, des femmes et des enfants sunnites. Il prétend s’opposer aux forces étrangères, mais il recrute activement des combattants étrangers pour faire avancer son idéologie haineuse.

Il faut donc que les Irakiens le rejette et qu’ils s’unissent pour commencer à le chasser des terres qu’il a occupées, comme on le voit avec le barrage de Mossoul. Cela va prendre du temps. Il faut s’attendre à de nombreux défis. Mais il ne doit y avoir aucun doute que l’armée américaine continuera à exécuter les missions limitées que j’ai autorisées – pour protéger notre personnel et nos installations en Irak, à Erbil comme à Bagdad, et pour apporter un soutien humanitaire, comme nous l’avons fait sur le mont Sinjar.

Mon gouvernement est en étroite consultation avec le Congrès en ce qui concerne notre stratégie en Irak, et il continuera d’en être ainsi dans les semaines à venir parce que, lorsque la sécurité de nos ressortissants et nos efforts contre un groupe terroriste comme l’EIIL sont en jeu, nous devons être unis dans notre détermination. . .


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