samedi 29 mars 2014

Les évènements des Champs-Elysées lors du défilé du 11 novembre (Bonnets rouges)

Selon les médias de masse des manifestants "d'extrême-droite" auraient provoqué et agressé les forces de l'ordre. Notre équipe était sur place, et la réalité est bien loin de ce qui vous a été présenté...
Agence Info Libre


Que s'est-il vraiment passé sur les Champs-Elysées lors du défilé du 11 ...


lundi 24 mars 2014

Le département du Trésor américain publie la liste des seize responsables russes ciblés par les sanctions liées à la situation en Ukraine

Washington – Le 20 mars, le département du Trésor des États-Unis a désigné seize responsables du gouvernement russe, quatre membres de l’entourage proche du président russe et une banque, lesquels sont dorénavant assujettis à des sanctions financières en vertu du décret signé par le président Obama le 16 mars.

Le décret 13661 autorise l’imposition de sanctions contre, entre autres, des responsables du gouvernement russe, contre tout individu sous le contrôle du gouvernement russe ou toute entité détenue ou contrôlée par ce dernier, et tout individu ou toute entité ayant agi au nom d’un haut responsable du gouvernement russe ou lui ayant fourni un soutien.

Les seize responsables russes ciblés sont : Viktor Ozerov, Vladimir Djabarov, Evgueni Bouchmine, Nikolaï Rijkov, Sergeï Jeleznyak, Sergueï Mironov, Alexandre Totoonov, Oleg Panteleev, Sergueï Narychkine, Victor Ivanov, Igor Sergoun, Sergueï Ivanov, Alexeï Gromov, Andreï Fursenko, Vladimir Iakounine et Vladimir Kojine.

Les individus et l’entité ciblés pour avoir agi au nom d’un haut responsable russe ou lui avoir prêté son soutien ou son assistance sont : Guennadi Timtchenko, Arkadi Rotenberg, Boris Rotenberg, Iouri Kovaltchouk et la banque Rossiya. Cette dernière a été désignée non seulement parce qu’elle fournit un soutien matériel aux responsables du gouvernement russe, mais aussi parce qu’elle contrôlée par Iouri Kovaltchouk, un proche de la présidence russe et lui-même assujetti à des sanctions.

« Avec sa monnaie à un niveau qui n’a presque jamais été aussi bas, sa bourse en baisse de 20 % cette année et une hausse marquée des taux d’intérêt, la Russie a déjà commencé à ressentir les coûts économiques de son action illégale visant à saper la sécurité, la stabilité et la souveraineté de l’Ukraine », a déclaré David Cohen, sous-secrétaire chargé des affaires liées au terrorisme et au renseignement financier au département du Trésor.

« Comme le président l’a dit clairement, nous continuerons à imposer des coûts en réponse directe aux actes de provocation de la Russie, et ce tout en indiquant clairement qu’il y a une voie qui mène à la désescalade en Ukraine et qui respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine tout en tenant compte des intérêts légitimes de la Russie. »

Responsables du gouvernement russe, proches de la présidence

Responsables du gouvernement russe :

• Viktor Ozerov est président de la commission Sécurité et Défense du Conseil de la Fédération, chambre haute du parlement de la Fédération de Russie. Le 1er mars, Ozerov a soutenu l’appel du président russe Vladimir Poutine concernant le recours aux forces armées russes en Ukraine.

• Vladimir Djabarov est le premier vice-président de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération, chambre haute du parlement de la Fédération de Russie. Le 1er mars, Djabarov a soutenu l’appel du président russe Vladimir Poutine concernant le recours aux forces armées russes en Ukraine.

• Evgueni Bouchmine est le vice-président du Conseil de la Fédération, chambre haute du parlement de la Fédération de Russie. Le 1er mars 2014, Bouchmine a publiquement soutenu le déploiement de forces russes en Ukraine.

• Nikolaï Rijkov est un sénateur du Conseil de la Fédération, chambre haute du parlement de la Fédération de Russie. Rijkov a publiquement soutenu le déploiement de forces russes en Ukraine.

• Sergueï Jeleznyak est le vice-président de la Douma d’État de la Fédération de Russie.

• Sergueï Mironov est membre du Conseil de la Douma d’État, membre de la commission de la politique du logement et des services de logement et communaux, et chef de la faction Russie juste à la Douma de la Fédération de Russie.

• Alexandre Totoonov est membre de la commission culture, sciences et information du Conseil de la Fédération, chambre haute du parlement de la Fédération de Russie. Le 1er mars, Totoonov a publiquement soutenu le déploiement de forces russes en Ukraine.

• Oleg Panteleev est le premier vice-président de la commission des questions parlementaires. Le 1er mars, Panteleev a publiquement soutenu le déploiement de forces russes en Ukraine.

• Sergueï Narychkine est président de la Douma gouvernementale du Rassemblement fédéral de la Fédération de Russie depuis décembre 2011. Il est également membre du Conseil de la sécurité nationale de la Fédération de Russie et du parti Russie unie.

• Victor Ivanov est directeur du service fédéral antidrogue de la Fédération de Russie depuis le 15 mai 2008.

• Igor Sergoun dirige le service de renseignement militaire russe et est chef adjoint de l’état-major général.

• Sergueï Ivanov est le chef de cabinet du président de la Fédération de Russie.

• Alexeï Gromov est le premier adjoint du chef de cabinet du président de la Fédération de Russie.

• Andreï Fursenko est un assistant du président de la Fédération de Russie, poste qu’il occupe depuis le 21 mai 2012.

• Vladimir Iakounine a été nommé président du conseil de la société publique de chemins de fer russe le 15 juin 2005.

• Vladimir Kojine a été nommé administrateur des biens du Kremlin par Vladimir Poutine le 21 janvier 2000, poste qu’il occupe encore à ce jour.

Membres de l’entourage proche du président russe :

• Guennadi Timtchenko est l’un des fondateurs de Gunvor, l’une des plus grandes sociétés de négoce d’hydrocarbures au monde. Vladimir Poutine a des investissements dans Gunvor et pourrait avoir accès à des fonds de cette société.

• Arkadi Rotenberg et Boris Rotenberg ont apporté un soutien à des projets favoris de Vladimir Poutine en procédant à la réception et à l’exécution de contrats portant sur des sommes importantes pour les jeux Olympiques d’hiver de Sotchi et pour la société publique Gazprom. Ils ont gagné des milliards de dollars grâce aux contrats pour Gazprom et les jeux de Sotchi qui leur ont été attribués par Vladimir Poutine.

• Iouri Kovaltchouk est le plus gros actionnaire de la Banque Rossiya et le banquier personnel de hauts responsables de la Fédération de Russie, dont Vladimir Poutine.

En outre, la banque Rossiya fait l’objet d’une désignation parce qu’elle est contrôlée par de hauts responsables du gouvernement russe, qu’elle a agi en leur nom ou qu’elle leur a apporté un soutien. C’est la banque personnelle de hauts responsables de la Fédération de Russie, et parmi ses actionnaires figurent des membres de l’entourage proche de Vladimir Poutine associés à la coopérative Ozero Dacha, complexe résidentiel dans lequel ils ont leur logement.

De surcroît, la banque Rossiya est contrôlée par Kovaltchouk, désigné ci-dessus. C’est la 17e banque du pays, avec des avoirs de l’ordre de 10 milliards de dollars, et elle maintient de nombres relations de correspondance avec des banques aux États-Unis, en Europe et ailleurs. La banque Rossiya fournit une vaste gamme de services aux commerçants et aux entreprises, services dont un grand nombre a trait au secteur énergétique.

En vertu de la mesure prise par le Trésor, tout avoir des personnes désignées le 20 mars qui se trouve dans la juridiction des États-Unis doit être gelé. En outre, les transactions faites par des personnes des États-Unis ou aux États-Unis mettant en jeu les individus ou l’entité désignés le 20 mars sont généralement interdites.
Read more: http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/article/2014/03/20140321296670.html#ixzz2wvxB9lxs

lundi 17 mars 2014

Les premiers instants du Big Bang vus grâce au télescope Bicep 2?

Des physiciens américains sont parvenus à observer la trace des tout premiers instants du Big Bang, atteignant un des « objectifs les plus importants de la cosmologie aujourd'hui » selon les termes de John Kovac, professeur à Harvard et responsable de l'équipe à l'origine de cette découverte, annoncée lundi 17 mars.

La survenue du Big Bang, qui a marqué la naissance de l'Univers il y a 13,8 milliards d'années, s'est accompagnée de l'émission d'ondes gravitationnelles primordiales. C'est l'empreinte que ces ondes ont laissée sur le rayonnement fossile (lequel baigne le cosmos) que sont parvenus à détecter les scientifiques.

Ces ondulations de l'espace-temps, qui avaient été prévues par la théorie de la relativité d'Albert Einstein, sont la preuve de l'expansion extrêmement rapide de l'Univers dans les premières fractions de seconde de son existence, un phénomène appelé inflation cosmique.

Pour le physicien théoricien Avi Loeb, de l'université Harvard, cette avancée « apporte un nouvel éclairage sur certaines des questions les plus fondamentales. A savoir : pourquoi nous existons et comment a commencé l'Univers. Non seulement ces résultats sont la preuve irréfutable de l'inflation cosmique mais ils nous informent aussi du moment de cette expansion rapide de l'Univers et de la puissance de ce phénomène. »

L'observation de tels rayonnements a été réalisée par le télescope Bicep 2. Depuis l'Antarctique, il a scruté le fond diffus cosmologique, le rayonnement faible hérité du Big Bang. Les scientifiques sont parvenus à étudier de minuscules fluctuations dans ce rayonnement, comme autant d'indices sur la petite enfance de l'Univers.

Ces données permettent également de confirmer « la relation profonde entre la mécanique quantique et la théorie de la relativité générale ». Pour Tom LeCompte, un physicien au CERN et au Laboratoire national Argonne près de Chicago, qui n'a pas participé à ces travaux, cette percée « est la plus grande annonce en physique depuis des années », qui « peut potentiellement donner le prix Nobel » à leurs auteurs, a-t-il expliqué à l'AFP.

dimanche 16 mars 2014

Déclaration du Conseil de l’Atlantique Nord sur la situation en Ukraine

03 mars 2014

Conseil de l’Atlantique Nord
Bruxelles, Belgique
Le 2 mars 2014

Déclaration du Conseil de l’Atlantique Nord sur la situation en Ukraine

Le Conseil de l’Atlantique Nord condamne l’escalade militaire provoquée par la Fédération de Russie en Crimée et exprime sa grave préoccupation face à l’autorisation donnée par le Parlement russe d’utiliser les forces armées de la Fédération de Russie sur le territoire de l’Ukraine.

L’action militaire menée par les forces de la Fédération de Russie contre l’Ukraine est une violation du droit international et contrevient aux principes du Conseil OTAN-Russie et du Partenariat pour la paix. La Russie est tenue de respecter les obligations lui incombant en vertu de la Charte des Nations Unies ainsi que l’esprit et les principes de l’OSCE, sur lesquels reposent la paix et la stabilité en Europe. Nous enjoignons la Russie à désamorcer les tensions.

Nous prions instamment la Fédération de Russie d’honorer ses obligations internationales, notamment celles qui sont énoncées dans le Mémorandum de Budapest de 1994, dans le Traité d’amitié et de coopération signé entre la Russie et l’Ukraine en 1997 et dans le cadre légal régissant la présence de la flotte russe de la mer Noire, de rappeler ses forces dans ses bases et de s’abstenir de toute ingérence ailleurs en Ukraine. Nous exhortons les deux parties à rechercher sans délai une solution pacifique à la crise par un dialogue bilatéral, facilité, le cas échéant, par la communauté internationale, et par l’envoi d’observateurs internationaux sous les auspices du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies ou de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

L’Ukraine est un pays partenaire précieux pour l’OTAN et un membre fondateur du Partenariat pour la paix. Les Alliés continueront d’appuyer sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale ainsi que le droit de la population ukrainienne de déterminer son propre avenir, sans ingérence extérieure.

Nous soulignons l'importance d'un processus politique sans exclusive, qui repose sur des valeurs démocratiques, sur le respect des droits de l’homme et des minorités et sur l'état de droit, et qui permette de répondre aux aspirations démocratiques de l'ensemble de la population ukrainienne.

À la demande de l’Ukraine, nous nous sommes réunis aujourd’hui pour des consultations dans le cadre de la Commission OTAN-Ukraine. Nous comptons engager un dialogue avec la Russie dans le cadre du Conseil OTAN-Russie.
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