dimanche 29 juin 2014

Propos de John Kerry suite à son entretien avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius

Département d’État des États-Unis
Bureau de la porte-parole
PROPOS
Le secrétaire d’État John Kerry
suite à son entretien avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius

Le 26 juin 2014
Paris, France
LE SECRÉTAIRE D’ÉTAT JOHN KERRY : Je tiens à remercier le ministre des Affaires étrangères, M. Fabius, pour l’extraordinaire hospitalité de la France qui nous a permis de tenir un certain nombre de réunions ici aujourd’hui. Le ministre des Affaires étrangères, M. Fabius, et moi-même avons discuté des nombreux points chauds de la planète qui sont les défis auxquels nous faisons face aujourd’hui. Nous sommes particulièrement du même avis concernant l’Irak, où nous voudrions voir aussi rapidement que possible la formation d’un gouvernement qui représente l’unité dans le pays. Nous sommes également profondément préoccupés par le défi que constitue la Syrie. Nous nous sommes aussi entretenus des pourparlers nucléaires avec l’Iran dans lesquels nous sommes profondément impliqués en tant que partenaires jouant un rôle très significatif.

Concernant l’Ukraine, nous sommes entièrement d’accord qu’il est crucial que la Russie démontre, littéralement dans les prochaines heures, qu’elle s’applique à faire sa part pour désarmer les séparatistes, les encourager à se désarmer, les appeler à déposer les armes et commencer à prendre part au processus politique légitime. Et la Communauté européenne se réunira pour se pencher sur sa part des sanctions. Nous sommes tous d’accord que celles-ci doivent être prêtes. Ceci dit, nous nous préférerions ne pas être en mode sanctions. Nous aimerions voir la coopération entre les États-Unis, l’Europe, la Russie et les Ukrainiens. Et nous allons essayer d’encourager cela autant que possible.

(Fin des propos liminaires du secrétaire d’État)

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mercredi 18 juin 2014

Un poème de Victor Hugo (sujet du Bac français) est traité de "merde" sur Twitter

Des lycéens mécontents d'être tombés sur un poème de Victor Hugo durant l'épreuve de français du baccalauréat n'ont pas manqué de le faire savoir sur Twitter... avec plus ou moins d'inspiration.Interrogés sur le "Crépuscule" de Victor Hugo mercredi, des dizaines de candidats aux épreuves anticipées de français au bac n'ont pas apprécié la beauté du texte et l'ont exprimé massivement sur Twitter en des termes moins poétiques. "Victor Hugo, t'es un bel enfoiré avec ton Crépuscule à la con", a écrit par exemple @FilipeA_27. "Victor hugo c un batard il peut pas parler normalement cmme les autre", s'est pour sa part indigné @Lefa_Mgt.
Mettant en scène un dialogue entre la vie symbolisée par un brin d'herbe, et la mort représentée par une tombe, le poème tiré des "Contemplations" a suscité des centaines de remarques et insultes envers l'auteur habituellement considéré comme l'un des plus grands écrivains de la langue française. "Victor Hugo il a quand même réussi a faire parler un brin d'herbe avec une tombe", s'est étonné Hadrien Tbks.

Des progrès dans la lutte contre l’exploitation des enfants par le travail

Washington — Un mouvement ambitieux est né dans la société, il y a deux décennies, pour éradiquer le travail des enfants dans le monde et a, depuis, remporté des victoires sans précédent, selon l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

Dans un article de blog publié le 12 juin sur le site Web de l’USAID, à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, Bama Athreya, une experte de haut niveau des droits du travail et de l’emploi, a déclaré qu’à la fin des années 1990 on estimait à 250 millions le nombre d’enfants impliqués d’une manière ou d’une autre dans la vie active. En 2014, ce chiffre était tombé à 168 millions.

« Cette réduction a été particulièrement avantageuse pour les filles ; le nombre de petites filles forcées à travailler a diminué de 40 % depuis 2000, tandis que cette baisse était de 25 % pour les petits garçons. »

Selon la définition des décideurs politiques, le travail des enfants est toute activité qui nuit à leur santé, à leur éducation ou à leur développement physique ou mental. Les chercheurs estiment que 98 millions d’enfants de par le monde travaillent dans le secteur agricole, récoltant du tabac, du cacao, du caoutchouc et d’autres produits de base négociés sur les marchés internationaux. On trouve aussi des enfants dans des industries dangereuses, telles que la construction de navires, et dans le secteur tertiaire, notamment dans la restauration.

Les États-Unis œuvrent pour briser le cycle de la pauvreté qui est perpétué par le travail des enfants, et ce en ayant recours à différentes stratégies.

Une approche multidimensionnelle

Des agences du gouvernement des États-Unis, notamment le département du Travail, ont établi plusieurs rapports étayant ces questions. Au milieu des années 2000, l’USAID a aussi appuyé la création d’une collection de photographies et de vidéos, laquelle a servi de base au tournage d'un film, intitulé Stolen Childhoods.

« Le documentaire présente non seulement le problème, mais aussi des exemples de projets qui peuvent venir en aide aux enfants contraints à travailler – comme la construction d’une nouvelle école financée par l’USAID dans des communautés de cueilleurs de café ay Kenya, donnant ainsi aux jeunes qui travaillent sur les plantations de café la possibilité, pour la première fois, de faire leurs études », a écrit Mme Athreya.

Des campagnes de sensibilisation ont également cherché à montrer que le travail des enfants peut représenter un problème pour des entreprises à travers le monde dans diverses industries.

Goodweave est un programme qui a établi un système rassemblant des détaillants, des importateurs et des exportateurs de tapis et des propriétaires de métiers à tisser ; il leur permet de certifier que la production des tapis qu’ils vendent n’a pas impliqué le travail d’enfants. Le programme fonctionne dans la zone de production de tapis en Inde et au Népal et s’est récemment élargi pour inclure l’Afghanistan.

Ce programme offre un apprentissage de transition et œuvre de pair avec les écoles pour faire en sorte que les enfants que l’on découvre en train de travailler puissent recevoir l’aide et le soutien dont ils ont besoin pour aller à l’école.

Grâce à son Global Labor Program, l’USAID a aidé des travailleurs dans le secteur du caoutchouc au Libéria à former un syndicat et à négocier avec leur employeur pour mettre fin à des pratiques d’exploitation salariale qui les contraignaient à faire venir leurs enfants travailler avec eux, selon Mme Athreya.

« Aujourd’hui, grâce à la conjugaison des efforts de sensibilisation, de campagnes aux États-Unis et de la négociation d'une convention collective par des syndicats au Libéria, il y a une école sur la plantation de caoutchouc où les enfants peuvent étudier pendant que leurs parents, les travailleurs adultes, touchent un salaire décent. »

En outre, l’Education Strategy de l’USAID augmente l’accès à l’enseignement d’enfants dans le monde entier, notamment dans les zones en proie à des crises ou à des conflits.

Une autre initiative qui bénéficie du soutien de l’USAID, Room to Learn, vise à fournir un accès universel et obligatoire à l’enseignement en Haïti. L’USAID œuvre en synergie avec le gouvernement haïtien pour consolider le système éducationnel et fournir un enseignement sûr et équitable aux enfants.

« Au fur et à mesure que nous en savons plus sur les raisons qui sous-tendent le travail des enfants, nous sommes en mesure d’éliminer ces causes et d’empêcher le travail des enfants avant qu’il n’ait lieu », a ajouté Mme Athreya.

L’Organisation mondiale du travail a lancé la Journée mondiale contre le travail des enfants en 2002. Chaque année, le 12 juin, des gouvernements, des organisations du patronat, des syndicats, des groupes de la société civile et des millions de gens de par le monde s’expriment d’une seule voix pour mettre en relief le sort des enfants contraints à travailler et pour montrer ce que l’on peut faire pour les aider.
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